Konstantínos Sáthas
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Κωνσταντίνος Σάθας |
Nationalité | |
Activités |
Helléniste, néohelléniste, byzantiniste |
Membre de |
Société philologique hellénique de Constantinople (d) () Académie bavaroise des sciences |
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Konstantínos Sáthas (en grec moderne : Κωνσταντίνος Σάθας ; né en à Athènes et mort le à Paris[1]) est un historien et chercheur grec.
Éléments biographiques
[modifier | modifier le code]Konstantínos Sáthas a passé sa vie à exhumer des documents jusqu'alors inconnus concernant l'histoire de la Grèce de la fin du Moyen Âge et du début de l'époque moderne, qu'il a ensuite publiés. Il a effectué des recherches dans les archives de Grèce, de Constantinople (aujourd'hui Istanbul), de Venise et de Florence. En 1900, il s'installe à Paris, où il vit jusqu'à sa mort.[réf. nécessaire]
Bon nombre des nombreux documents que Konstantínos Sáthas a mis au jour restent encore aujourd'hui des sources d'information de premier ordre. On peut affirmer que son travail n'a jamais été pleinement apprécié et que certaines de ses opinions sont aujourd'hui considérées comme excentriques[2]. Il a néanmoins réalisé un travail novateur et a été considéré comme le meilleur historien de la Grèce du XIXe siècle[3]. Il a publié les premières éditions des chroniques médiévales chypriotes de Leontios Machairas et de Georgios Boustronios (en).
Œuvres choisies
[modifier | modifier le code]En grec
[modifier | modifier le code]- La Révolution de la nation grecque au XVIIe siècle, Athènes, 1865.
- La chronique de Galaxeidi, 1865.
- Hellenika Anekdota, 1867, 2 volumes (textes grecs inédits).
- Nouvelle philologie grecque. Biographies d'illustres écrivains grecs... 1453 à 1821, 1868.
- La Grèce sous occupation turque, 1869.
- Bibliothèque médiévale, 1872–1894 (7 volumes).
- Essai historique sur le théâtre et la musique des Byzantins, 1878.
- Théâtre crétois, ou recueil de dramata inédits et inconnus, 1879.
- Les stratiotes grecs en Occident et la renaissance des tactiques militaires grecques, 1885.
En français
[modifier | modifier le code]- Documents inédits relatifs à l'histoire de la Grèce au Moyen Âge publiés sous les auspices de la Chambre des députés de Grèce, Paris, 1880–1890, 9 volumes en langues française, italienne et latine.
- Sur les Commentaires byzantins sur Ménandre, Homère, etc. : Notice et textes grecs inédits, Paris, 1876.
- Deux lettres inédites de l'empereur Michel Ducas Parapinace à Robert Guiscard rédigées par Michel Psellus, Paris, 1875.
- La tradition hellénique et la légende de Phidias de Praxitèle et de la fille d'Hippocrate au moyen âge, Paris, 1875.
- Les exploits de Digenis Akritas : Epopée byzantine du dixième siècle / publié pour la première fois d'après le manuscrit unique de Trébizonde, Athènes, 1875 (avec Émile Legrand)
En anglais
[modifier | modifier le code]- Konstantínos Sáthas a collaboré avec J. B. Bury et d'autres pour une édition de l'Histoire de Michael Psellus (Methuen & Co., Londres, 1899).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de décès à Paris 8e, n° 1188, vue 12/31.
- Niketas Siniossoglou, Radical Platonism in Byzantium, Cambridge University Press, , 50–51 p. (ISBN 9781107013032, lire en ligne)
« It is worth evoking here the pioneering theory of Konstantinos Sathas regarding the survival of pagan Hellenism within Byzantium. Sathas did not maintain that paganism ultimately shaped the Christian mysteries from inside, as Protestant and deist philosophers had done. Rather, Sathas, nowadays considered eccentric and very rarely (if at all) remembered by modern Byzantinists, argued in favour of a covert pagan movement operating within the Christian Empire and bowing to clerical hegemony while maintaining its own distinct identity. »
« Il convient d'évoquer ici la théorie pionnière de Konstantinos Sathas concernant la survie de l'hellénisme païen à Byzance. Sathas ne soutenait pas que le paganisme ait finalement façonné les mystères chrétiens de l'intérieur, comme l'avaient fait les philosophes protestants et déistes. Au contraire, Sathas, considéré aujourd'hui comme un excentrique et très rarement (voire jamais) rappelé par les byzantinistes modernes, plaidait en faveur d'un mouvement païen secret opérant au sein de l'Empire chrétien et se soumettant à l'hégémonie cléricale tout en conservant sa propre identité distincte. »
- (en) James Westfall Thompson (en) et Bernard J. Holm, A History of Historical Writing, New York, Macmillan, , 643 p. (lire en ligne) :
« The best historian of Greece in the last century was Constantine Sathas »
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Base Léonore
- Konstantínos Sáthas à l'Institut de recherche néohellénique