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Jules Chanoine

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Jules Chanoine
Jules Chanoine en 1883.
Fonctions
Ministre de la Guerre
-
Conseiller général de la Marne
Canton d'Anglure
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
BaudementVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Chanoine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
Charles Sulpice Jules ChanoineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Activités
Militaire, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Sulpice-Jules Chanoine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Beau-parent
Fratrie
Adrien-Jean-Albert Chanoine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

Jules Chanoine, né à Dijon le et mort le à Baudement, est un général français, ministre de la guerre en 1898, lors de l'affaire Dreyfus.

Jules Chanoine naît au domicile de ses parents, au 25 rue Berbisey, et est le fils de Sulpice Jules Chanoine, procureur du Roi au tribunal de première instance de Dijon (il finit sa carrière en tant que conseiller à la Cour d'appel de Dijon, chevalier de la Légion d'honneur) et de Marie Flore André son épouse. Il est le petit-fils d'un officier de cavalerie sous le Premier Empire et neveu de l'ingénieur Jacques Henri Chanoine. Il est issu de la famille fondatrice de la maison de champagne Chanoine Frères.

En 1870 à Paris, il épouse Marguerite Frossard, fille du général Charles Auguste Frossard, gouverneur du prince impérial (fils de l'empereur Napoléon III). Il a de cette union trois fils, tous élèves à l’École de Saint-Cyr, dont le capitaine Julien Chanoine et le général Jacques Chanoine, et trois filles (Henriette, Germaine et Madeleine).

Carrière militaire

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Entré à l’École de Saint-Cyr à 16 ans et demi, il en sort dans le corps d’état-major puis, à la suppression de ce dernier en 1880, passe dans la cavalerie.

Il s’illustre en Algérie et en Chine — il est nommé chevalier puis promu officier de la Légion d’honneur à respectivement 20 et 24 ans — avant de mener la première mission militaire française au Japon en 1867.

La mission au Japon dirigée par Jules Chanoine. Alors capitaine, il est au centre de la photo; son adjoint Jules Brunet est 2d en partant de la droite, au premier rang.

Attaché militaire à Saint-Pétersbourg puis à Pékin, commandant la 1re division d’infanterie, il reste très longtemps général de brigade (près de huit ans), pénalisé par le classement de l’arme de la cavalerie alors qu’il exerce un commandement d’infanterie.

Carrière politique

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Passé général de division, il est l’un des éphémères ministres de la Guerre (de septembre à ) du cabinet d'Henri Brisson pendant l’affaire Dreyfus. Pendant le procès de Rennes lié à cette affaire (où il témoigne pour l'accusation), en août et septembre 1899, il apprend par la presse les nouvelles des massacres commis par la mission Voulet-Chanoine en Afrique. C'est une expédition militaire dont son fils Julien Chanoine est le commandant en second. Il apprend aussi la mort de son fils tué par sa propre troupe coloniale. Il va se battre ensuite pour tenter de cerner les circonstances de cette mort, se heurtant à l'administration militaire qui cherche essentiellement à protéger l'honneur de l'armée[2].

Sa démission de son ministère, sans avertissement, à la tribune de la Chambre le , provoque la chute du gouvernement le 26 octobre 1899[3]. À la suite de quoi le général Chanoine occupe plusieurs emplois et missions jusqu'à sa retraite en 1900.

Il est également membre de la Société de géographie[4] et de la Société académique de l'Aube.

Il est inhumé dans le caveau familial du cimetière du Père-Lachaise.

Décorations

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Source principale : [5]

Décorations françaises :

Décorations et ordres étrangers :

Articles connexes

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Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. « L’affaire Voulet-Chanoine dans le sillage de l’affaire Dreyfus. Massacre et tournant humanitaire », Les Temps Modernes, nos 693-694,‎ , p. 28-43 (DOI 10.3917/ltm.693.0028, lire en ligne)
  3. Paul Desachy Répertoire de l'affaire Dreyfus 1894-18999,page 216
  4. source : Liste des membres de la Société de géographie - 1885
  5. source : dossier individuel du général Jules CHANOINE conservé au Service historique de la défense / département armée de terre (SHD/DAT) sous la cote 9Yd 177, et consultable sur la page suivante : http://www.dreyfus.culture.fr/fr/mediatheque/media-type4-html-Etat_des_services_du_general_Chanoine.htm
  6. source : dossier de membre de l'ordre de la Légion d'honneur consultable sur la base Léonore http://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/74276;
  7. source : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6579479w/f188.item.texteImage

Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Page web dédiée à la mission militaire au Japon [1]
  • Fiche biographique de Chanoine sur le site Military-photos.com [2]
  • Courte biographie sur le site Internet de Larousse [3]