Joseph Lamothe
Joseph Lamothe | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État des Finances, du Commerce, des Relations extérieures et de la Police générale | |
– (1 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Liautaud Ethéart (Finances, Commerce et Relations extérieures) |
Successeur | Lysius Salomon (Finances, Commerce et Relations extérieures) Richelieu Duperval (Police générale) |
Président du Gouvernement provisoire de la république d'Haïti | |
– (2 mois et 7 jours) |
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Prédécesseur | Pierre Théoma Boisrond-Canal |
Successeur | Florvil Hyppolite (Président du nouveau Gouvernement provisoire) |
Membre du Conseil des Secrétaires d'État chargé de l'Exécutif | |
– (1 an et 1 mois) |
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Secrétaire d'État de l'Intérieur et de l'Agriculture | |
– (1 an, 1 mois et 5 jours) |
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Président | Nissage Saget |
Prédécesseur | Jean-Baptiste Damier |
Successeur | Chevert Heurtelou |
Secrétaire d'État de la Police générale | |
– (2 ans, 6 mois et 22 jours) |
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Président | Fabre Geffrard |
Prédécesseur | Théodate Philippeaux |
Successeur | Aimé Legros |
Biographie | |
Date de décès | |
Lieu de décès | Les Gonaïves (Haïti) |
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Joseph Lamothe, est un général et homme politique, membre du Conseil de gouvernement provisoire d'Haïti de juillet à octobre 1879.
Biographie
[modifier | modifier le code]Le général Joseph Lamothe accéda au pouvoir après la démission du président Pierre Théoma Boisrond-Canal le .
Il forma un gouvernement provisoire le suivant avec un autre militaire de haut rang, le général Hériston Hérissé.
Très vite, Joseph Lamothe doit faire face à une rébellion de la part des Libéraux et à une faillite de l'État haïtien. L'État n'a plus les moyens de payer le salaire de ses fonctionnaires. Des bons du trésor sont émis auprès d'institutions financières étrangères, notamment américaines qui prennent un taux d'usure exorbitant[1].
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1879, le gouvernement provisoire de Lamothe-Hérissé est renversé par un coup d'État militaire du général Richelieu Duperval[2],[3]. Ce dernier fait arrêter les deux généraux. Revenu de l'exil, Lysius Salomon, secondé par les autorités militaires de Port-au-Prince, ordonna la dispersion de ce gouvernement provisoire. À la suite de cette action, il sera choisi par l'Assemblée Nationale pour diriger les destinées d'Haiti[4].
Sources
[modifier | modifier le code]- Haïti, économie politique de la corruption: L'état marron, 1870-1915 Par Leslie Jean-Robert Péan
- (en) Robert Debs Heinl, Nancy Gordon Heinl, Written in Blood: The Story of the Haitian People, 1492-1995, (lire en ligne), p. 256
- Le Nouvelliste
- Successions politiques