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Johan Banér

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Johan Banér
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
HalberstadtVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Surnom
Der HaltendeVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Activités
Homme politique, chef militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Gustaf Banér (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Kristina Svantesdotter Sture (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Svante Gustafsson Banér (d)
Anna Gustafsdotter Banér (d)
Peder Gustafsson Banér (en)
Sigrid Gustafsdotter Banér (en)
Märta Gustafsdotter Banér (d)
Axel Gustafsson Banér (d)
Karl Gustafsson Banér (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Katarina Elisabet von Pfuel (d) (à partir de )
Élisabeth Julienne d'Erbach
Johanna de Bade (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Gustaf Adam Banér (d)
Kristina Barbro Banér (d)
Anna Banér (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflits
signature de Johan Banér
Signature

Johan Banér, ou encore Jean Gustavson Baner, vulgairement appelé Banier, né le à Djursholm et mort le à Halberstadt, est un commandant en chef suédois à l'époque de la guerre de Trente Ans.

Il est né au château de Djursholm. Il se distingue dans la carrière des armes au service du roi de Suède pendant les guerres menées en Russie et en Pologne. C'est déjà un officier supérieur, lorsque Gustave-Adolphe débarque en terre allemande en 1630 et occupe la Poméranie. Banér participe à toute la campagne du nord de l'Allemagne ainsi qu'à la première bataille de Breitenfeld en 1631, où il commande l'aile droite de la cavalerie suédoise. Il est présent à la prise d'Augsbourg et à la prise de Munich et rend de fiers services à la bataille de Rain am Lech et à celle de Donauwörth.

Banér est blessé au cours de l'attaque ratée du campement de Albrecht von Wallenstein à la Bataille d'Alte Veste ; peu de temps après, alors que Gustave-Adolphe avance vers Lützen, il est envoyé vers l'ouest où il affronte le général impérial Johann von Aldringen. Deux ans plus tard, il est nommé maréchal et pénètre en Bohême à la tête d'un millier d'hommes et se dirige vers Prague, en liaison avec les troupes saxonnes. Cependant l'écrasement des troupes du prince de Saxe-Weimar à la bataille de Nördlingen en 1634, par les armées impériale et espagnole, l'empêche de poursuivre une campagne victorieuse.

À la suite de ces événements, la signature de la Paix de Prague place l'armée suédoise dans une position difficile dont elle ne peut sortir que grâce aux victoires remportées par les troupes réunies de Banér, du maréchal von Wrangel et de Lennart Torstenson, à Kyritz puis à Wittstock () : la Suède peut alors restaurer son influence politique et militaire en Allemagne centrale. Toutefois les trois armées sont, même réunies, en nette infériorité numérique par rapport à l'adversaire qu'elles viennent de défaire. Après avoir évacué dans de grandes difficultés les positions retranchées qu'elles occupaient à Torgau, elles doivent se retirer au-delà de l'Oder, en Poméranie suédoise.

Toutefois, en 1639 il sillonne à nouveau l'Allemagne septentrionale, bat les Saxons à la bataille de Chemnitz et envahit la Bohême. Il passe ses quartiers d'hiver en 1640-1641 à l'ouest de l'Allemagne. Son dernier succès consiste en un audacieux coup-de-main sur le Danube. Levant le camp au milieu de l'hiver - ce qui était exceptionnel à cette époque - il rejoint les troupes françaises de Guébriant et surprend la défense de Ratisbonne où était réunie la Diète d'Empire. Seule une débâcle soudaine des glaces sur le fleuve empêche la prise de la ville. Banér doit faire retraite vers Halberstadt, fort dépité. C'est là, le , qu'il meurt non sans avoir désigné Lennart Torstenson comme successeur.

Il fut très regretté de ses soldats qui emmenèrent sa dépouille vers le camp de Wolfenbüttel. Banér avait été considéré comme le meilleur des généraux de Gustave-Adolphe et même l'empereur lui avait fait des offres alléchantes pour l'engager à son service - ce qu'il refusa. Son fils fut élevé à la dignité de comte.

Bibliographie

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Liens externes

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