Honfleur
Honfleur | |
Le Vieux Bassin en 2007. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville (siège) |
Maire Mandat |
Michel Lamarre 2020-2026 |
Code postal | 14600 |
Code commune | 14333 |
Démographie | |
Gentilé | Honfleurais |
Population municipale |
6 761 hab. (2021 ) |
Densité | 495 hab./km2 |
Population agglomération |
21 258 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 08″ nord, 0° 13′ 59″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 117 m |
Superficie | 13,67 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Honfleur (ville-centre) |
Aire d'attraction | Honfleur (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Honfleur-Deauville |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-honfleur.com |
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Honfleur est une commune française située dans le département du Calvados, en région Normandie. Ville portuaire, elle est située sur la rive sud de l'estuaire de la Seine, en face du Havre, tout près du débouché du pont de Normandie.
Elle est peuplée de 6 761 habitants[Note 1].
Elle est surtout connue pour son Vieux Bassin, caractérisé par ses maisons aux façades recouvertes d'ardoises, et pour avoir été maintes fois représentée par des artistes, dont Gustave Courbet, Eugène Boudin, Claude Monet et Johan Barthold Jongkind, formant l'École de Honfleur. Ces peintres et d'autres se retrouvent à ferme Saint-Siméon sur les hauteurs de la ville et contribuent à l'apparition du mouvement impressionniste. Alphonse Allais et Erik Satie y sont nés dans la même rue.
La commune est classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris et bénéficie selon une étude d'une des plus fortes attractivité parmi les villes française de mille à dix mille habitants, avec Arcachon, Noirmoutier-en-l'Île, Étretat et Deauville[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Honfleur est située sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine, au nord du pays d'Auge. Elle se trouve géologiquement à la limite des formations calcaires du Jurassique (oolithique) à l'ouest et du Crétacé (crayeux) au nord et à l'est. Son agglomération est à 15 km au nord-est de Trouville-sur-Mer, à 16 km au nord de Pont-l'Évêque, à 24 km à l'ouest de Pont-Audemer et à 25 km au sud-est du Havre (par le pont de Normandie)[2].
La ville est accessible en transport en commun par les lignes 20, 39, 50 des bus verts du Calvados.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au pays d'Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gatien-des-Bois à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 920,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Honfleur est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Honfleur, une agglomération inter-départementale dont elle est ville-centre[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Honfleur, dont elle est la commune-centre[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,2 %), zones urbanisées (19,9 %), forêts (7,3 %), terres arables (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), eaux maritimes (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes : Hunefleth en 1025, Hunefloth vers 1062, Honneflo en 1198[19],[20], Honflue en 1246, Honnefleu, encore au XVIIIe siècle.
La prononciation dialectale est /ɦɔ̃'flø/ ou /xɔ̃'flø/, "honfleu", éventuellement /ɦɔ̃fjø/ ou /xɔ̃fjø/, "honfieu"[21], avec un h initial fortement expiré proche du Ach-Laut allemand ou de la jota espagnole.
L'appellatif fleur, jadis fleu, est assez commun en Normandie sous forme de terminaison (cf. Barfleur, Vittefleur, Harfleur, Crémanfleur, Fiquefleur et la Gerfleur, rivière du Cotentin). Son sens est donné par un document du XIIIe siècle mentionnant le fleu de Lestre, c'est-à-dire « la rivière de Lestre », Lestre étant une actuelle commune du Cotentin située à l'embouchure de la rivière Sinope.
L'identification de la langue d'origine du terme fleu a donné lieu à diverses hypothèses : le vieux norrois[22], l'anglo-scandinave[23], le saxon[24] et enfin l'anglo-saxon[25].
Dans le nom de Barfleur qui est plus riche en formes anciennes, -fleur est attesté successivement sous les formes : -flueth en 1066-77, -floth en 1081-1087, -fluet au XIIe siècle, -flo en 1160-1174, -flet en 1200, -flue en 1227, -flu en 1359, puis -fleu, etc.
Le vieux norrois flóð « flux, marée, flot » (cf. islandais flóð « inondation, marée haute », anglais flood, même sens) suggéré dans la première hypothèse convient assez mal sur le plan phonétique et sémantique, même s'il s'est hypothétiquement croisé avec l'ancien scandinave flói « rivière qui se jette dans la mer », ce sens est d'ailleurs rendu par l'ancien scandinave fljót « (grande) rivière, fleuve » (islandais fljót « grande rivière, fleuve » cf. Markarfljót, l'islandais flói signifiant « baie, golfe, terrain marécageux », ce qui fait douter pour flói du sens de « rivière qui se jette dans la mer »). Fljót correspondrait mieux pour la forme et pour le sens[Note 3]. Certes, phonétiquement, il explique difficilement les formes anciennes en -flet, -fluet, -fleth que l'on retrouve aussi pour les autres noms en -fleur. Quant au vieil anglais flōd « flux, marée, flot » (> anglais flood, même sens) proposé dans la seconde hypothèse, il ne se justifie pas davantage pour des raisons analogues.
On doit sans doute leur préférer le vieil anglais flēot « ruisseau, estuaire, bras de mer » et « flot » (cf. anglais fleet)[26] qui convient mieux, tant sur le plan phonétique que sur le plan sémantique. En effet, seule la diphtongue assez instable de l'anglo-saxon peut expliquer le flottement entre les formes flueth / fleth / floth au XIe siècle. À partir du XIIIe siècle, l'évolution en -flo / -flue, puis -fleu au XVe siècle va engendrer une confusion avec la prononciation dialectale du mot fleur[25], d'où cette réécriture « officielle » en -fleur.
On constate, comme pour d'autres appellatifs et toponymes de Normandie, une analogie avec les noms de lieux anglo-scandinaves d'Angleterre (Yorkshire notamment) qui se terminent par -fleet : Adlingfleet (Adelingesfluet 1086), Marfleet (en) (Merefluet 1086), Ousefleet (en) (Useflete 1100–1108), etc.
L'élément Hon- serait issu, quant à lui, d'un nom de personne anglo-saxon Huna ou vieux norrois Húni (variante Húnn)[27] que l'on retrouve probablement à La Rivière-Saint-Sauveur (commune contiguë à Honfleur) dans le nom de Honnaville, homonyme du hameau de la Honneville à Saint-Georges-du-Mesnil.
Une autre explication a été proposée pour l'élément Hon-, c'est-à-dire l'étymon vieux norrois horn « corne », d'où également « coin », « angle », et donc pour Honfleur le sens hypothétique de « la rivière du tournant ». Il est vrai que la rivière de Claire fait un angle de 90° degrés à l'embouchure de la Seine[28]. Cependant, cette interprétation se heurte à une difficulté de taille : aucune attestation ancienne ne la confirme, ni la présence d'un [r], ni d'un [n] géminé (du moins avant le XIIIe siècle), trace de son assimilation. Elle différerait en cela des autres toponymes d'origine scandinave comportant un [r] devant [n], tel que Barneville par exemple[25].
De plus, un élément semblable peut souvent être reconnu dans deux toponymes contigus, ce qui suggère une relation entre les deux : ainsi Honfleur peut être associé à Honnaville, tout comme Crémanfleur l'est à Crémanville ou encore Barfleur à Barbeville. Ce genre de relation se retrouve par ailleurs fréquemment dans la toponymie normande : Muneville-sur-Mer (Manche, Mulevilla s. d., Mulleville 1349, toponyme en -ville basé sur le nom de personne norrois Muli) et le ruisseau le Mulambec qui arrose la commune[29]. En revanche, l'association d'un appellatif vieux norrois avec l'élément -ville est très rare, voire douteuse.
La ressemblance avec le nom de la baie de Húnaflói en Islande est sans doute fortuite[30].
Le gentilé des habitants de Honfleur : les Honfleurais n'est donc pas étymologique, alors que l'on nomme les habitants de Barfleur le plus souvent les Barflotais.
Histoire
[modifier | modifier le code]Selon Guy Le Hallé, la ville portuaire fut une ancienne saline gallo-romaine[31].[Information douteuse].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La première mention écrite attestant l'existence de Honfleur émane de Richard II, duc de Normandie, en 1025[réf. nécessaire]. Il est également avéré qu'au milieu du XIIe siècle, la ville représentait un important port de transit des marchandises au départ de Rouen vers l'Angleterre[réf. nécessaire]. Place fortifiée sous Charles V, le noyau de la ville est dès le XIIIe siècle entouré de murailles[Note 4], protégeant dans cet espace restreint les paroisses Saint-Étienne et Notre-Dame[31]. Les Bertran, barons de Bricquebec disposaient de droits sur le port de Honfleur et armaient leur propre nef[32].
Située au débouché de la Seine, un des principaux fleuves du royaume de France, au contact de la mer et appuyée sur un arrière-pays relativement riche, Honfleur bénéficiait d'une position stratégique qui s'est révélée à partir de la guerre de Cent Ans. Charles V fait fortifier la bourgade afin d'interdire l'estuaire de la Seine aux Anglais avec l'appui du port d'Harfleur, situé juste en face et de l'autre côté de l'estuaire. Cela verrouillait du même coup l'entrée de la Seine aux navires ennemis. En 1357 ou 1358, Honfleur est cependant prise par un routier anglais, Robert Knolles avec l'aide de gens d'armes dont le bâtard de Mareuil, Jacques de Pipes, Friquet de Friquant, messire de Foudriguais, à la solde des Anglais[33]. La ville est occupée et le sera à nouveau de 1419 à 1450. L'armée royale de Charles VII reprend la ville au bout de trente-neuf jours[34]. Au XVIe siècle on reconstruira la porte de Caen, flanquée de deux tours rondes (actuelle Lieutenance). C'est le seul vestige encore existant des fortifications de la ville[31].
En dehors de cette période, son port servit de base de départ à de multiples expéditions françaises se livrant à des razzias le long des côtes anglaises, avec notamment la destruction partielle de la ville de Sandwich dans le comté de Kent autour de 1450, après que les Anglais eurent quitté la Normandie à la suite de la défaite de Formigny[35].
Après la fin de la guerre de Cent Ans et jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Honfleur continue de se développer notamment grâce à la construction navale, au commerce maritime et aux expéditions lointaines. Cependant, de graves troubles vont éclater lors des guerres de Religion dans la seconde partie du XVIe siècle. La ville est prise par Henri IV au début de 1590[36].
Renaissance
[modifier | modifier le code]Dans le même temps, la cité participera aussi au mouvement des grandes découvertes[37], avec notamment Jehan Denis qui visitera le Labrador et Terre-Neuve dont il prendra possession au nom du roi de France en 1506. Ces nombreuses expéditions feront du port un des tout premiers de France vers les Amériques et notamment les colonies françaises du Nouveau Continent, d'où les voyages répétés de Samuel de Champlain à partir d'ici, dont l'un aboutira à la fondation de la ville de Québec en 1608. Honfleur fut également une cité corsaire et un de ses fils, Jean Doublet, s'illustrera dans la guerre de course.
Époque moderne
[modifier | modifier le code]À partir de cette période, le commerce de Honfleur prospère avec la multiplication des relations avec le Canada, la Louisiane, les Antilles, les côtes africaines et les Açores, faisant de la ville l'un des cinq principaux ports négriers de France. Cette époque voit la ville s'agrandir avec le démantèlement à partir de 1664 d'une partie de ses fortifications, devenues obsolètes, sur l'ordre de Colbert permettant d'agrandir le vieux bassin[31]. Abraham Duquesne fait transformer le « hâvre du dedans », simple port d'échouage, en un véritable bassin à flot qui sera terminé en 1684 et agrandi entre 1720 et 1725[31], que l'on surnomme aujourd'hui le Vieux Bassin, et qui contribue à la réputation actuelle de la ville. Une partie de la richesse de la cité est assurée aussi par la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve, la pêche à la morue, et le commerce des peaux. D'autres marins honfleurais vont s'illustrer dans les guerres de la Révolution française et de l'Empire, il s'agit du capitaine de vaisseau Morel-Beaulieu et des contre-amiraux Hamelin et Motard.
Le port prend aussi une part importante à la traite négrière occidentale, et devient, avec 142 expéditions organisées et environ 50 000 captifs déportés, le 7e port négrier français[39],[38]. En 1717, reconnaissant l'importance de la situation géographique du port de Honfleur, la compagnie du Sénégal y est établie, et des travaux commencent pour la construction d'un nouveau bassin du côté de l'Ouest[40]. Honfleur sert également de port de secours face à l’engorgement du port du Havre, en particulier pendant son apogée négrier de 1783 à 1791[41],[42]. Parmi les noms des capitaines ou armateurs négriers honfleurais les plus impliqués, on retrouve Prémord, Picquefeu de Bermon ou Lacoudrais[39]. Particularité de ce port : les compagnies maritimes ont davantage installé leurs comptoirs sur les rives de la Sierra Leone, où de nouveaux marchés étaient à prendre. Pour réduire la durée des expéditions, certaines compagnies s'approvisionnent en esclaves directement auprès de sociétés anglaises. Elles ont aussi préféré Saint-Domingue, la « perle des Antilles » (actuelle Haïti), où se sont installés des planteurs honfleurais[43].
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]La perte des colonies françaises d'Amérique, la concurrence avec le port du Havre, les guerres de la Révolution française et du Premier Empire, avec notamment le blocus continental, causent la ruine de Honfleur, qui ne se releva que partiellement au cours du XIXe siècle avec la reprise du commerce du bois en provenance du Nord de l'Europe.
Cet essor économique du port fut limité par l'ensablement du port, qui parvient pourtant à fonctionner encore aujourd'hui. Cependant, il ne constitue plus à l'heure actuelle qu'une annexe du port de Rouen, dont il est l'avant-port, en partenariat avec la chambre de commerce et d'industrie du pays d'Auge.
Le peintre pré-impressionniste Eugène Boudin, dans les années 1850, a présenté le port comme une plaque tournante pour le transfert des marchandises et une gare pour les voyageurs, démontrant comment les marchandises étaient acheminées de Rouen via Honfleur vers l'Angleterre[44]. Claude Monet réside pendant un an à la ferme Saint-Siméon.
-
Navires dans le Port à Honfleur, 1856
Musée d'Art de l'université de Princeton. -
Honfleur, Le Port,1858-1862
Museum Barberini, Potsdam. -
Fête dans le port de Honfleur, 1858
Washington, National Gallery of Art.
Le paysagiste Paul Huet lors d'un séjour à Honfleur en 1861 réalise une toile Grande marée d'équinoxe aux environs de Honfleur, conservée au musée du Louvre[45].
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Lors des étés 1923, 1924 à 1925 se tiennent à Honfleur des rencontres internationales pacifistes réunissant des jeunes femmes et hommes de nombreux pays[46].
Honfleur a été libérée le par l'armée belge (brigade Piron)[47]. La ville n'a subi aucune destruction pendant la Seconde Guerre mondiale, la faisant figurer parmi les rares cités normandes épargnées.
XXIe siècle
[modifier | modifier le code]Le , la reine Élisabeth II visite Honfleur et déjeune dans le plus ancien restaurant de la ville et un des plus anciens de France, Le Vieux Honfleur.
Le , un Français, Baptiste Cianelli, 20 ans, termine une course-défi de 272 kilomètres le long de la Seine, au départ de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) jusqu'à Honfleur en près de 48 heures, en s'autorisant un sommeil d'une heure sur les deux jours[48][pertinence contestée].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[49].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]En 1973, Honfleur a fusionné avec la commune de Vasouy (159 habitants en 2007), qui dispose depuis lors du statut de commune associée.
Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints[52]. L'un de ces conseillers représente la commune associée de Vasouy et en est le maire délégué.
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].
En 2021, la commune comptait 6 761 habitants[Note 5], en évolution de −9,3 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %). L'évolution du nombre d'habitants suit une certaine constance. Le maximum de la population a été atteint 1866 avec 9 946 habitants.
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 249 hommes pour 3 889 femmes, soit un taux de 54,48 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Écologie et environnement
[modifier | modifier le code]La ville de Honfleur a inauguré, le , une nouvelle station d'épuration, qui utilise le procédé phytorestauration pour la dépollution.
La commune est une ville fleurie (quatre fleurs) au concours des villes et villages fleuris[62].
Le bassin des chasses est en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I, sous le no 250020106[63].
Économie et industrie
[modifier | modifier le code]- Siège de la chambre de commerce et d'industrie du pays d'Auge, qui gère en partie le port de Honfleur et l'aéroport de Deauville-Normandie.
- L'usine Ceca, ouverte en 1895 est située avenue du Président-Duchesne. C'est le premier employeur de la commune avec 110 salariés. Depuis 1975 elle est spécialisée dans la production de tamis moléculaires pour l'adsorption et la filtration. Elle s'étend sur environ 9 hectares.
- L'usine Tolsa, entreprise espagnole, constituée de trois lignes de production de litières pour chat. Elle emploie 45 salariés et fournit près d'un tiers du marché français.
- L'entreprise de prêt à porter Anne Fontaine est située avenue du Canada, depuis 1998.
- L'entreprise Karver Systems, systèmes d'accastillage (créé en 2004 par Marin Clausin), 15 p.[64].
- L'entreprise Buronomic, ouverte en 1981 est située route Samuel-Champlain. Elle fabrique du mobilier pour professionnels.
- Normandy Outlet, un village des marques, a ouvert en .
- Commerce : art, restauration, etc.
- L'Hôtel des ventes de Honfleur, fondé en 1968 par Francis Dupuy, situé dans une ancienne raffinerie de sucre datant de 1824 (rue Saint-Nicol) et devenu la maison de ventes aux enchères MYTIKA[65] en 2021.
- Tourisme.
Patrimoine
[modifier | modifier le code]La commune compte 57 monuments historiques, parmi lesquels l'église Sainte-Catherine, l'église Saint-Étienne, l'église Saint-Léonard, deux greniers à sel, la Lieutenance et la plupart des maisons du quai Sainte-Catherine.
Vieux bassin
[modifier | modifier le code]Bâtiments religieux
[modifier | modifier le code]-
Clocher de l'église Sainte-Catherine de Honfleur.
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Saint-Léonard vue du Mont-Joli.
-
Chapelle Notre-Dame-de-Grâce, Pierre Ucciani (1910).
Église Sainte-Catherine
[modifier | modifier le code]L'église Sainte-Catherine a été classée monument historique par liste de 1875[66].
Église Saint-Étienne
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Étienne a été classée monument historique par arrêté du [67].
Ancienne église paroissiale de style gothique, en partie des XIVe et XVe siècles. C'est la plus ancienne de la cité. Elle est construite en pierre calcaire crayeuse avec silex et en pierre de Caen, la ville de Honfleur étant située à la limite de ces deux types de formations calcaires. Le clocher est recouvert d'un essentage en bois de châtaignier. De nos jours, elle abrite le musée de la Marine.
Église Saint-Léonard
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Léonard a été classée monument historique par arrêté du [68].
Chapelle Notre-Dame-de-Grâce
[modifier | modifier le code]La chapelle Notre-Dame-de-Grâce est située sur les hauteurs dominant la ville, mais sur le territoire d'Équemauville. Cet édifice reconstruit à la suite de l'effondrement de la falaise abrite des ex-voto, maquettes de bateaux et un orgue réalisé par le facteur d'orgue Dupont en 1990[69]. À l'extérieur, on peut voir les cloches des pèlerinages.
- Église Saint-Germain-d'Auxerre de Vasouy.
- Chapelle Saint-Firmin de l'hôpital Saint-Joseph de Honfleur.
- Chapelle du couvent des sœurs Augustines de Honfleur.
- Chapelle Saint-François-d'Assise du Canteloup.
- Temple de Honfleur.
Autres bâtiments
[modifier | modifier le code]-
La ferme Saint-Siméon, lieu d'histoire de la peinture.
-
Les Maisons Satie.
-
La vieille jetée et la Lieutenance.
Greniers à sel
[modifier | modifier le code]Deux greniers subsistent sur les trois d'origine, l'un ayant été détruit par un incendie. Ces deux édifices contenaient 1 000 tonnes de sel, destinées à conserver le poisson de ce port de pêche important. Ils furent construits au XVIIe siècle, après que les habitants de la ville en ont reçu l'autorisation de Colbert. Le sel provenait essentiellement de Brouage. Les murs sont construits en gros moellons de calcaire crayeux et les charpentes de bois, construites par les charpentiers de marine évoquent des coques de vaisseaux du XVIIe siècle.
Ils ont été classés monuments historiques par arrêtés des et [70].
Musées
[modifier | modifier le code]- Musée Eugène-Boudin et son annexe consacrée à l'art religieux, dans le clocher de l'église Sainte-Catherine.
- Musées du Vieux Honfleur :
- musée de la Marine (dans l'ancienne église Saint-Étienne) ;
- musée d'Ethnographie et d'Art populaire (dans le manoir Vigneron).
- Maisons Satie.
- Musée Alphonse-Allais, situé au no 4 place Hamelin, dans sa maison natale (aujourd'hui une pharmacie). Le plus petit musée de France, inauguré en 1999 par Raymond Devos[71].
- Le blockhaus de la gare situé quai Tostain. Construit en 1942, il a une surface de 350 m2 et pouvait abriter 200 soldats. Il présente 50 tenues d'époque, des documents et des photographies.
Maisons natales de personnalités
[modifier | modifier le code]- La maison natale d'Eugène Boudin, située au no 29 rue Bourdet.
- La maison natale de Léon Leclerc, située au no 33 rue Saint-Léonard.
- La maison natale de Lucie Delarue-Mardrus, située au no 44 rue des Capucins.
- La maison natale de Henri de Régnier, située au no 33 cours des Fossés.
- La maison natale de Jacques Félix Emmanuel Hamelin, située au no 12 place Hamelin.
Maisons de personnalités
[modifier | modifier le code]- La maison de Jean-François Doublet, située au nos 29 et 31 rue des Capucins.
Statues
[modifier | modifier le code]- Un buste représentant Eugène Boudin situé dans le mur à l'angle de la rue aux Chats et la rue Bourdet.
- Un buste représentant Jean Doublet situé dans le mur à l'angle de la rue des Capucins et la rue Jean-Doublet.
- Un buste représentant Samuel de Champlain réalisé par Alphonse Camille Terroir, situé au nord de la façade sud-est de la Lieutenance. Il est inauguré le par Jean Pelletier. La plaque commémorative sous le buste est inaugurée le .
- La fontaine des Moulières réalisée par Jean-Marc de Pas. Elle est située sur le rond-point de la place de la Porte-de-Rouen. Elle est inaugurée en 2004.
- Un buste en bronze représentant Eugène Boudin réalisé par Ernest Guilbert, situé dans le jardin public. Sur le piédestal en granit sont sculptés une palette, un pinceau et une branche de laurier.
- Le monument Albert Sorel réalisé par Jules Chaplain. Il est inauguré le par Raymond Poincaré. Le , le médaillon en bronze est démonté et fondu, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
- La statue de Kachtanka, située sur une pierre au milieu d'un étang dans jardin public. Elle est réalisée par Alexander Taratynov (nl) et inaugurée en .
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La fontaine des Moulières.
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Buste d'Eugène Boudin.
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Buste d'Eugène Boudin.
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Monument Albert Sorel.
Jardins
[modifier | modifier le code]- Jardin public
- Jardin des personnalités, sur dix hectares, inauguré en 2004[71]. Il comporte les bustes de personnalités liées à la ville. Les bustes en pierre ont été réalisés par Christian Champagne : Erik Satie, Lucie Delarue-Mardrus, Alphonse Allais, Binot Paulmier de Gonneville, Samuel de Champlain, Albert Sorel, Pierre Berthelot, Léon Leclerc, Marie-Catherine d'Aulnoy, Johan Barthold Jongkind, Charles Baudelaire, Claude Monet et Charles V le Sage. Les bustes en bronze ont été réalisés par Jean-Marc de Pas : Jean-Baptiste Colbert, Louis-Alexandre Dubourg, Eugène Boudin, Alexandre-Olivier Exquemelin, Michel Serrault et Françoise Sagan.
- Jardin du Tripot, inauguré en .
Bateaux
[modifier | modifier le code]- Le cotre Sainte-Bernadette, dernière chaloupe crevettière toujours en état de naviguer, appartenant à l'association loi de 1901, La chaloupe d'Honfleur. Il fait l'objet d'un classement à titre d'objet aux monuments historiques depuis le .
- Le sloop coquillier François Monique, construit en 1935 et restauré par l'association Petit Foc de Deauville-Trouville.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]- Sandwich (Royaume-Uni) depuis 1959.
- Wörth am Main (Allemagne) depuis 2006.
- Honfleur (Canada) depuis 2009.
- Burlington (États-Unis) depuis 2013.
Arts
[modifier | modifier le code]Honfleur héberge un grand nombre d'artistes peintres, d'ateliers d'artistes et de galeries d'art.
-
Le quai de Honfleur.
-
Une rue de Honfleur.
Sports
[modifier | modifier le code]Football
[modifier | modifier le code]Le Club sportif honfleurais fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district[72].
Cyclisme
[modifier | modifier le code]La 2e étape du Tour de France 1919 a emprunté le territoire de la commune.
Rugby
[modifier | modifier le code]Le Rugby Athletic Club honfleurais est un club de rugby évoluant en régional 1 en association avec la section lexovienne de rugby[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Naissances
[modifier | modifier le code]- Alphonse Allais (1854-1905), écrivain et humoriste ;
- Jean Bassompierre (1914-1948), militaire et nationaliste ;
- Pierre Berthelot (1600-1638), marin, moine et « Bienheureux » ;
- Ernest Henri Besnier (1831-1909) médecin, chef de la dermatologie française et inventeur de la biopsie ;
- Eugène Boudin (1824-1898), peintre ;
- Marcel Caens (1919-2006), trompettiste ;
- François Pierre Chauvel (1766-1838), général de la Révolution et de l'Empire ;
- Jean Dannet (1912-1997), artiste peintre ;
- Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945), poétesse ;
- Jehan Denis (XVe siècle), explorateur et navigateur, découvreur de Terre-Neuve ;
- Jean Doublet (1655-1728), corsaire ;
- Amédée Dumontpallier (1826-1899), médecin, membre de l'Académie de médecine, président de la Société d'hypnologie.
- Alexandre-Olivier Exquemelin (1646-entre 1707 et 1711), médecin, flibustier et chroniqueur de la Flibuste ;
- Hugues Gall (1940-2024), directeur de l'Opéra de Paris ;
- Jacques Félix Emmanuel Hamelin (1768-1839), contre-amiral ;
- Augustin Labutte (1801-1881), avocat, historien et romancier ;
- Michel-Charles Le Cène (1684-1743), imprimeur et éditeur hollandais ;
- Léon Leclerc (1866-1930), peintre ;
- Sophie Mallebranche (née en 1976), artiste et designer textile.
- Adolphe Marais (1856-1940), peintre animalier des XIXe et XXe siècles.
- André Marie (1897-1974), homme politique, président du Conseil, ministre ;
- Jean Marie (1891-1983), président de la Compagnie générale transatlantique ;
- Claude-Pascal Morel-Beaulieu (1765-1815), marin ;
- Léonard Motard (1771-1852), contre-amiral
- Marcel Pinel (1908-1968), footballeur ;
- Raymond Pognon (1873-1959), résistant français, Compagnon de la Libération ;
- Henri de Régnier (1864-1936), écrivain, membre de l'Académie française ;
- Denis Rivière (1945-2020), peintre français ;
- Christophe Rocancourt (né en 1967), escroc ;
- Pierre-Ange Romain (1751-1785), aéronaute victime de la première catastrophe aérienne de l'Histoire avec son compagnon Jean-François Pilâtre de Rozier ;
- Georges Ruel (1860-1942), architecte ;
- Erik Satie (1866-1925), compositeur et pianiste ;
- Thomas Sénécal (1975-) commentateur sportif
- Albert Sorel (1842-1906), historien, cofondateur de l'École des sciences politiques, académicien ;
- Adrien Voisard-Margerie (1867-1954), peintre.
Décès
[modifier | modifier le code]- Caroline Aupick, 1793-1871, mère de Charles Baudelaire y mourut.
- Adolphe-Félix Cals (1810-1880), peintre.
- Jean-Baptiste Degaulle (1732-1810), qui y fut professeur d'hydrographie jusqu'à son décès.
- Essomericq (v. 1490-1583), un autochtone tupi célèbre pour avoir été ramené en France par le capitaine Binot Paulmier de Gonneville, durant une expédition maritime en 1505 ;
- Rob Goris, (1982-2012), coureur cycliste.
- Cécile Jubert, (1885-1979), artiste peintre, repose au cimetière de la ville.
- Charles Pollaci (1907-1989), artiste peintre, repose au cimetière Sainte-Catherine.
- Étienne-François de Sénovert (1753-1831), ingénieur militaire, général-major dans l'Empire russe, meurt à Honfleur.
- Michel Serrault (1928-2007), acteur.
Autres
[modifier | modifier le code]- Charles Baudelaire (1821-1867), poète, séjourna régulièrement chez sa mère à partir de 1859[71].
- Samuel de Champlain c. 1575-1635), explorateur, parti du port de Honfleur en 1603, fondateur de la ville de Québec.
- Pierre de Chauvin (XVIIe siècle), marchand protestant de Honfleur (fin du XVIe siècle).
- Lucien Coutaud (1904-1977), peintre qui posséda une propriété (Le Cheval de Brique) à Villerville de 1953 à 1977 et qui travailla et séjourna à Honfleur.
- Jean Dries (1905-1973), peintre et conservateur du Musée Eugène-Boudin.
- Paul Ernest Dupont (1816-1891), peintre, séjourne à Villers-sur-Mer et vient peindre à Honfleur[73],[74].
- Jean Effel (1908-1982), dessinateur humoristique né à Paris ; il habita la villa La Pige à Vasouy, où il passa six mois chaque année depuis 1951. Il est inhumé à Honfleur.
- France Gall (1947-2018), chanteuse, résidente secondaire[75].
- Sacha Guitry (1885-1957), a épousé sa première femme, Charlotte Lysès, à Honfleur le .
- Pierre Hodé (1889-1942), artiste peintre né à Rouen, résida à Honfleur en 1924, y traitant le port et la Lieutenance par des toiles cubistes.
- Fernand Herbo (1905-1995), est un peintre de la Marine établi à Honfleur et qui a peint plusieurs centaines de tableaux sur la ville.
- Henri Jeanson (1900-1970), y possédait le pavillon Louis-Philippe, où il vécut jusqu'à sa mort en 1970.
- Pascal Lecocq (1958), artiste peintre, présente son univers surréaliste dans son atelier-galerie de 1988 à 2000[76].
- Jean Revel (1848-1925), écrivain normand et ami d'Albert Sorel, y étudia.
- Françoise Sagan (1935-2004), écrivain, possédait le manoir du Breuil à Équemauville et décéda à l'hôpital de Honfleur.
- Jean-Louis Scherrer (1935-2013), couturier, résident secondaire à Vasouy[77].
- Michel Serrault (1928-2007), acteur français, habitait à Vasouy depuis 2001 et a été enterré au cimetière Sainte-Catherine de Honfleur avant d'être transféré en 2009 au cimetière de Neuilly.
- Pierre Ucciani (1851-1939), artiste peintre corse, vient peindre à Honfleur de 1902 à 1938 (il repose au cimetière de Cabourg)[78],[79].
- Francis Warrain (1867-1940), philosophe, mathématicien et artiste, habitait à Vasouy, archiviste de la "Société du Vieux Honfleur", il est l’auteur de la statue de Pierre Berthelot qui orne l’église Sainte-Catherine de Honfleur.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune de Honfleur se blasonnent ainsi : De gueules à la tour donjonnée d'argent maçonnée de sable, accostée de deux fleurs de lys d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[80]. |
Honfleur dans les arts
[modifier | modifier le code]Peinture
[modifier | modifier le code]En dehors de Boudin, natif de la ville, Honfleur a attiré de nombreux peintres souhaitant travailler en plein air, notamment au XIXe siècle. Les différents points de vue offerts par la ville ont ainsi largement été utilisés.
-
Honfleur. Calvaire, vers 1830
Metropolitan Museum of Art, New York. -
Honfleur, 1830
Musée d'art, Rhode Island School of Design, Providence. -
La Ferme Toutain à Honfleur, vers 1845
Artizon Museum, Tokyo.
-
Entrée dans le Port de Honfleur, 1863
Art Institute of Chicago. -
Honfleur, 1865
Metropolitan Museum, New York. -
Quai à Honfleur, 1866
Le Havre, musée d'Art moderne André-Malraux. -
Le Port de Honfleur, 1875
Yale University Art Gallery, New Haven.
-
La Jetée et le Phare de Honfleur, fin années 1880, Fitzwilliam museum, Cambridge[82].
-
Le Marché de Sainte-Catherine à Honfleur, vers 1890, University of Michigan Museum of Art , Ann Arbor[83].
Littérature
[modifier | modifier le code]Plusieurs poèmes du recueil La nuit remue, publié par le poète belge et français Henri Michaux en 1935, se déroulent à Honfleur (principalement « Projection » et « Intervention »).
Cinéma
[modifier | modifier le code]De nombreux films ont été tournés en tout ou partie à Honfleur, notamment :
- Les Trois Mousquetaires (1953), d'André Hunebelle, avec Georges Marchal et Bourvil
- L'Homme à la Buick (1967), de Gilles Grangier, avec Fernandel et Danielle Darrieux
- Les Malheurs d'Alfred (1971), de Pierre Richard, avec l'auteur
- Nous ne vieillirons pas ensemble (1972), de Maurice Pialat, avec Marlène Jobert et Jean Yanne
- Docteur Françoise Gailland (1975), de Jean-Louis Bertuccelli, avec Annie Girardot et Jean-Pierre Marielle
- La Chambre verte (1977), de François Truffaut, avec l'auteur et Nathalie Baye
- Tendre Poulet (1978), de Philippe de Broca, avec Annie Girardot et Philippe Noiret
- Le Quatrième Pouvoir (1985), de Serge Leroy, avec Philippe Noiret et Nicole Garcia
Depuis 1995, chaque année fin novembre, Honfleur accueille le Festival du cinéma russe à Honfleur, il s'agirait du plus important festival français consacré au cinéma russe[84]. Des réalisateurs, producteurs ou acteurs des films en compétition y sont invités.
Musique
[modifier | modifier le code]- Honfleur apparaît dans les paroles de la chanson Vesoul, écrite, composée et interprétée par Jacques Brel en 1968.
- Charles Dumont (un des compositeurs d'Édith Piaf), a composé et interprété la chanson écrite par Sophie Makhno : Nuit blanche à Honfleur. Cette chanson a été écrite et composée dans les années 1970, à l'hôtel du Cheval Blanc à Honfleur.
- Le chansonnier québécois (et artiste peintre) Pierre Calvé a écrit, composé, chanté et enregistré la chanson Honfleur au sein de l'album Aquarelles (2003).
- Le chanteur Henri Salvador a écrit, composé et enregistré la chanson Mourir à Honfleur pour son dernier album Révérence (2006).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Quitte à imaginer une influence de plusieurs étymons différents, il convient sans doute davantage de proposer l'ancien scandinave fljót « (grande) rivière, fleuve », qui aurait été influencé phonétiquement par flóð « flux, marée, flot » à l'origine du mot français flot au sens de « marée montante », ce terme plus spécialisé s'étant perpétué dans la langue courante, en outre, il semble que l'ancien français connaissait une forme fluet « fleuve, flot » attesté au milieu du XIIe siècle in CNRTL : étymologie de flot (1) [1]
- Entre le vieux bassin à l'ouest, la rue Montpensier (anciens fossés du sud) et l'ancien fossé du centre à l'est. ; la rue de la ville en était le centre
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- 10 petites villes françaises prisées pour les vacances d'été 2021, dans Géo [2]
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Honfleur et Saint-Gatien-des-Bois », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Gatien des B » (commune de Saint-Gatien-des-Bois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Gatien des B » (commune de Saint-Gatien-des-Bois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Honfleur », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Honfleur », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux du Calvados attestés entre 911 et 1066 (suite) » in Annales de Normandie, 1953, Volume 3, Numéro 3-1, p. 26 (lire en ligne) [3]
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2, Librairie Droz, Genève 1991. p. 1012 / 18239
- Prononciation avec palatalisation de [l] après consonne, attestée à date ancienne par la graphie Honneflieu en 1419 et 1422; cf. Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur, Éditions de la Lieutenance, Honfleur, 2006, p. 123 et 125). Cependant, cette palatalisation a fortement régressé vers l'ouest, et n'est généralement plus sensible dans la région d'Honfleur.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses universitaires de Caen / éditions Charles Corlet 1993, p. 58.
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard, 1986, p. 46 et 74.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologiques des noms de lieux en France, éditions Larousse, 1968, p. 354.
- Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur, éditions de la Lieutenance, Honfleur, 2006. p. 124-125.
- T. F. Hoad, English Etymology, Oxford University Press 1993. p. 174.
- Origine du nom Húnn (Anglais)
- René Lepelley, op. cit., p. 148.
- François de Beaurepaire, Op. cit. p. 74 - 75-166.
- Jean Renaud, Les vikings et la Normandie, éditions Ouest-France université, 1989, p. 168.
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 65 (Honfleur).
- Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon), ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, t. 2, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), « Cadre de vie, vie quotidienne et environnement », p. 53.
- Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 79.
- Beck 1986, p. 89.
- Aujourd'hui les villes de Sandwich et de Honfleur sont jumelées.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 368.
- Le départ en 1503 de Binot Paulmier de Gonneville de Honfleur jusqu'aux côtes du Brésil, ainsi que sa découverte des terres australes est un récit purement mythique.
- Jean Mettas, « Honfleur et la traite des Noirs au XVIIIe siècle », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 60, no 218, , p. 5–26 (DOI 10.3406/outre.1973.1653, lire en ligne, consulté le )
- Éric Saunier, « Honfleur », Outre-Mers, 2021/2022, p. 157-188 (lire en ligne)
- « Honfleur, un port de la traite normande », sur archives.calvados.fr (consulté le ).
- Éric Saunier, Le Havre, port négrier : de la défense de l’esclavage à l’oubli, Les Anneaux de la Mémoire, (lire en ligne).
- « La traite des noirs dans les ports normands », Ouest-France, (lire en ligne).
- Maryse Bunel, « Les spécificités honfleuraises dans la traite atlantique », sur relikto.com, (consulté le ).
- (en) « Honfleur, le Port », sur Museum Barberini, Potsdam (consulté le ).
- « Marée d'équinoxe », sur Base Joconde (consulté le ).
- Isabelle Vahé, « Entre ombres et lumières, le parcours singulier d’une féministe pacifiste, Jeanne Mélin (1877-1964) », Clio, (lire en ligne).
- « Histoire de la Brigade Piron - Campagne de Normandie » (consulté le ).
- Maxime Laurent, « Il court 272 km en deux jours pour relier Honfleur depuis Conflans-Sainte-Honorine en longeant la Seine », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- [4]
- « Honfleur. Maurice Delange, le boucher devenu maire », Ouest-France, (lire en ligne).
- Réélection 2020 : « Honfleur. Michel Lamarre retrouve son fauteuil de maire » (consulté le ).
- Membre des Verts jusqu'en 1991, il fonde avec Gaston Lemonnier le mouvement « Les écologistes, ni à droite, ni à gauche ».
- « Liste des conseillers généraux du Calvados », sur conseil-general-info.com (consulté le ).
- Georges Bréhier ou la mairie par quiproquo
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Honfleur (14333) », sur Insee, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Calvados (14) », (consulté le ).
- « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur cnvvf.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF 250020106 - Bassin des chasses », sur Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- https://www.ouest-france.fr/normandie/honfleur-14600/honfleur-il-y-au-moins-un-produit-karver-dans-chaque-bateau-de-course-6444371
- Hôtel des ventes de Honfleur, « Histoire de MYTIKA », sur mytika.com (consulté le ).
- Notice no PA00111390, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00111391, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00111392, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Honfleur, église Notre-Dame-de-Grâce, Orgue Dupont (1990).
- Notice no PA00111393, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Éric Biétry-Rivierre, « À Honfleur, Baudelaire dans les nuages », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », , p. 28-29 (lire en ligne).
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – CS Honfleur » (consulté le ).
- "Pays d'Auge", septembre/octobre 2012, 62e année, no 5 (ISSN 1149-3305)
- "Programme des expositions 2014 - Le Villare - Villers-sur-Mer - Paul Ernest Dupont"
- « France Gall électrice à Honfleur », Dimanche Ouest-France, 22 décembre 2013.
- « Les décors de l'Opéra signés par un artiste honfleurais » Le Pays d’Auge, 23 novembre 1990
- « Jean-Louis Scherrer habitait Vasouy », Ouest-France, éd. Pays d'Auge, 21 juin 2013.
- "Pays d'Auge", septembre/octobre 2012, 62e année, no 5. (ISSN 1149-3305)
- "Programme des expositions 2014 - Le Villare - Villers sur mer - Pierre Ucciani".
- « GASO, la banque du blason - Honfleur Calvados »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com (consulté le ).
- « La collection de l'Hermitage », sur fondation-hermitage.ch (consulté le ).
- « The Jetty and Lighthouse at Honfleur », sur artuk.org (consulté le ).
- « St. Catherine's Market at Honfleur », sur exchange.umma.umich.edu (consulté le ).
- Mathieu Girard, « Calvados. Festival du cinéma russe, à Honfleur. Stéphane Freiss et Mylène Demongeot attendus », sur normandie-actu.fr, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Philippe Urbain Thomas, Histoire de la ville de Honfleur, 1840
- Élizabeth Noël Le Coutour, Le Honfleurais aux sept naufrages, Jean Doublet, L'Harmattan 1996 (ISBN 2-7384-4745-7)
- Pierre Boiteau (Piboi)
- Honfleur et son canton au quotidien (1939-1945), tome I, préface de Claude Dulong, La Lieutenance, 2000 (ISBN 978-2-91-204407-5)
- Honfleur et son canton au quotidien (1939-1945), tome II, La Lieutenance, 2001 (ISBN 978-2-91-204408-2)
- Votez Démarais ?, La Lieutenance, 2001 (ISBN 978-2-86-743399-3)
- La Fête des Marins à Honfleur des origines à nos jours, éditions de la Lieutenance (collection "Les carnets d'Honfleur"), Honfleur, 2011 (ISBN 2-912044-20-0)
- Dominique Bougerie, Honfleur et les Honfleurais : cinq siècles d'histoires, cinq tomes, Honfleur, 2002-2009
- Dominique Bougerie, Honfleur, terre d'élection d'une littérature normande, deux tomes, Honfleur, 2005-2007
- Halwart Schrader, Honfleur - La Ville de nos Rêves, (ISBN 978-2-911870-17-0)
- Jean Mettas, « Honfleur et la traite de noirs au XVIIIe siècle », Revue française d'histoire d'outre-mer, 1973. [lire en ligne]
- Éric Saunier (dir.), Esclavage, mémoires normandes : Les ports normands dans la traite atlantique (XV-XXIe siècles), Silvana Editoriale, , 400 p. (ISBN 9788836654680)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Calvados
- Gare de Honfleur (fermée et détruite)
- Honfleurais, variété de langue d'oïl
- Côte Fleurie
- Vasouy
- Traite négrière depuis Le Havre, Rouen et Honfleur
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Honfleur sur le site de la communauté de communes
- (mul) Office de tourisme de Honfleur
- Résumé statistique de Honfleur sur le site de l'Insee
- Monographie communale sur le site des Archives départementales du Calvados
- « Œuvres architecturales à Honfleur », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Œuvres mobilières à Honfleur », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Lavergne, Claudius (1814-1887) : Notice historique sur la chapelle de Notre-Dame-de-Grâce de Honfleur (1865)