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Henrietta Stanley

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Henrietta Stanley
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Conjoint
Edward Stanley (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

Henrietta Maria Stanley, baronne Stanley of Alderley, née Dillon-Lee à Halifax le et morte à Londres le , est une militante pour l'éducation des femmes en Angleterre. Elle soutient notamment la fondation et le fonctionnement de Girton College, à Cambridge.

Henrietta Dillon-Lee est la fille aînée de Henry Dillon et Henrietta Browne. Ses ancêtres Dillon étaient catholiques et jacobites, notamment Arthur Dillon, un partisan du vieux prétendant. La famille Dillon se convertit à l'anglicanisme en 1767, et retrouve la jouissance de ses possessions en Irlande, tandis qu'Arthur Dillon participe aux batailles contre Napoléon, mais la famille préfère résider à l'étranger[1].

Henry Dillon est colonel, responsable du 5e régiment de la Catholic Irish Brigade (en)(1794-1798), puis colonel du 101e régiment irlandais d'infanterie du duc d'York (en) (1806-1817)[2]. Henrietta Dillon-Lee naît à Halifax[3]. Sa famille s'installe à Florence, en 1814[1]. C'est dans cette ville qu'elle fait la connaissance d'Edward Stanley plus tard titré baron Stanley d'Alderley, qu'elle épouse en 1826[4]. Le couple a dix enfants. Elle est notamment la grand-mère du philosophe Bertrand Russell[1]. Edward Stanley siège comme député whig de 1833 à 1841, puis de 1846 à 1847. Il siège à la Chambre des lords à partir de , avec le titre de 1re baron Eddisbury of Winnington, puis succède à son père en comme 2e baron Stanley[1].

Lady Stanley tient un salon intellectuel et politique. Elle est amie avec Thomas Carlyle, Frederick Denison Maurice et Benjamin Jowett[1].

Engagement en faveur de l'éducation des jeunes filles

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Elle est l'une des premières visiteuses du Queen's College de Londres, fondé par Maurice en 1848. Elle s'investit en faveur de l'éducation des femmes. Ainsi, elle s'engage en faveur de l'admission des jeunes femmes aux examens universitaires locaux, puis participe, avec Emily Davies et Barbara Bodichon, à la fondation du Girton College[5]. Elle soutient la National Union for the Improvement of Women's Education (1871), la Girls Day School Company (1872) et la London School of Medicine for Women (1874).

Au début de 1872, elle est sollicitée pour participer à l'administration de Girton College. Elle est « mistress » (c'est-à-dire principale) intérimaire du collège durant la maladie d'Annie Austin, et apporte 1 000 £ pour la création de la première bibliothèque, dont la construction est achevée en 1884.

Elle est signataire d'un appel contre le suffrage féminin en [6].

Elle meurt à son domicile de Dover Street, à Londres, le .

Références

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  1. a b c d et e Gillian Sutherland, « Stanley [née Dillon-Lee], Henrietta Maria, Lady Stanley of Alderley (1807–1895) », dans Oxford Dictionary of National Biography (lire en ligne).
  2. Ciarán McDonnell, « A 'Fair Chance'? The Catholic Irish Brigade in the British Service, 1793–1798 », War in History, vol. 23, no 2,‎ , p. 150-168 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Henry J. Morgan, Types of Canadian women and of women who are or have been connected with Canada, Toronto, W. Briggs, 1903 [lire en ligne]
  4. (en) « Stanley [née Holroyd], Lady Maria Josepha (1771–1863), letter writer and liberal advocate », Oxford Dictionary of National Biography (DOI 10.1093/ref:odnb/74489, consulté le )
  5. « Girton's Past » [archive du ] (consulté le )
  6. « An Appeal against Female Suffrage, June 1889 » [archive du ], (consulté le )

Liens externes

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