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Henri de Ruolz

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Henri de Ruolz
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Henri de Ruolz (Henri Catherine Camille comte de Ruolz-Montchal) est un compositeur et chimiste français né à Paris le et mort à Neuilly-sur-Seine le .

Henri de Ruolz est le fils de Philippe-Joseph de Ruolz et de Madgeleine-Henriette de Fontenay.

Il est élève de Berton, Lesueur, Paër et Rossini.

Lorsque sa famille perd sa fortune, il est contraint d'abandonner la musique pour se consacrer à la chimie.

Son nom est, en outre, lié à la construction des premiers chemins de fer[1] et il termine sa carrière, en 1878, comme inspecteur général du réseau d'Orléans[2].

  • Attendre et courir, 1830
  • Lara, 1835
  • La Vendetta, 1839
  • La jolie fille de Perth
  • Manfred

Autres œuvres

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  • Requiem
  • Cantate en l'honneur de Jeanne d'Arc
  • Quatuor à cordes
  • 2 Trios avec piano

Henri de Ruolz a inventé un procédé de dorure sans recours au mercure, procédé utilisé en joaillerie et pour les arts de la table[3]. Le « ruolz » est utilisé pour la fabrication de couverts.

Notes et références

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  1. Avec Ernest de Franqueville et Franc̜ois de Montricher, il traduisit l'ouvrage de Nicholas Wood Traité pratique des chemins de fer (1834 - 2eédition).
  2. Archives nationales, Inspecteurs et commissaires de surveillance administrative des chemins de fer, Dossiers de carrière, page 72 (Inventaire-index établi par Martine Illaire, Paris, 1999).
  3. Voir Jean-Henri-Casimir Fabre, Les inventeurs et leurs inventions : histoire élémentaire des principales découvertes dans l'ordre des sciences physiques, Paris, Delagrave, 1881, , page 338 et suiv.

Bibliographie

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  • Louis de la Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc généralité de Montpellier, Tome premier, Montpellier-Paris, 1860, p. 457, Armorial du Languedoc : famille Ruolz.
  • Alexandre Dumas, Un Alchimiste au dix-neuvième siècle, Paris, Paul Dupont et Cie, 1843. Rare et méconnu petit texte de l'auteur des Trois Mousquetaires consacré à Henri de Ruolz.
  • R. de Salberg, « Le comte de Ruolz », La Nouvelle revue, treizième année, tome quatre-vingt quatrième, septembre octobre, Paris 1893, pp. 346-367.

Articles connexes

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Liens externes

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