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Goudargues

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Goudargues
Goudargues
L'église.
Blason de Goudargues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien
Maire
Mandat
Fred Mahler
2020-2026
Code postal 30630
Code commune 30131
Démographie
Population
municipale
1 116 hab. (2021 en évolution de +1 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 12′ 59″ nord, 4° 28′ 00″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 332 m
Superficie 30,27 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bagnols-sur-Cèze
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Saint-Esprit
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Goudargues
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Goudargues
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Goudargues
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Goudargues

Goudargues est une commune française située dans le nord-est du département du Gard en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, le Merderis et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan »), un espace protégé (« Les Concluses ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Goudargues est une commune rurale qui compte 1 116 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Goudargais ou Goudargaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-et-Saint-Michel, inscrite en 1939, et le prieuré, inscrit en 1939.

Goudargues est une ville d'eau, surnommée « la petite Venise gardoise » en référence au canal principal bordé de platanes bicentenaires[1] qui traverse le cœur du village et à ses canaux secondaires.

Le canal de Goudargues

Géographie

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Localisation

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Le village de Goudargues est situé au bord de la Cèze, entre Barjac et Bagnols-sur-Cèze. Elle est située au nord-est du Gard, non loin des départements de l'Ardèche et de Vaucluse.

La commune dépend administrativement du canton de Pont-Saint-Esprit et de l'arrondissement de Nîmes.

Hydrographie et relief

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Quai de la fontaine.

La commune est traversée par la Cèze, cours d'eau qui se jette dans le Rhône près de Laudun-l'Ardoise, à 22 km au sud-est du village. Elle se trouve dans un relief de basse altitude, sur les premiers contreforts des Cévennes orientales.

Le canal central est alimenté par les eaux de la Fontaine de Goudargues, résurgence vauclusienne de l'Aiguillon, dont le débit (1400m3/h) et la température (14°C) restent constants tout au long de l'année[2],[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montclus à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports

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Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10],[11].

Un espace protégé est présent sur la commune : « Les Concluses », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 394,5 ha[12].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

  • « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[15]

et un au titre de la directive oiseaux[14] :

  • les « garrigues de Lussan », d'une superficie de 29 150 ha. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] :

  • la « combe de Frigoulet » (337 ha), couvrant 2 communes du département[18] ;
  • les « ravins des Concluses et de Merdéris » (1 023 ha), couvrant 3 communes du département[19] ;
  • la « rivière de la Cèze en amont de la Roque-sur-Cèze » (96 ha), couvrant 5 communes du département[20] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :

  • le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[21] ;
  • la « vallée aval de la Cèze » (532 ha), couvrant 14 communes du département[22].

Au , Goudargues est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), cultures permanentes (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (1,3 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Goudargues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Cèze, l'Aiguillon et le Merderis. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 et 2002[26],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Goudargues.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 46,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 680 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 652 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval du barrage de Sénéchas, un ouvrage de classe A[Note 5] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].

Le nom officiel de la commune est Goudargues, francisation du nom occitan originel Godargues [guˈdarɣe(s)] ; concernant la prononciation occitane, localement le -s final n'est pas prononcé, mais l'est plus vers l'ouest[31]. En français, le nom Goudargues est prononcé [gudˈargə], ou [gudarg] non-localement (français « standard » ou « parisien »).

Selon Lo Tresaur dau Felibritge, ce toponyme provient du bas latin Gordanicum, Gordanicus, Gordinicæ[32], qui pourrait signifier «gour d'eaux»[33].

Les origines de Goudargues sont peu précises. Des vestiges attestent d’une présence gallo-romaine vers le IIIe siècle. Un oppidum dominait la vallée au-dessus du village actuel, mais les premières traces archéologiques trouvées sur place datent de l'époque gallo-romaine, comme en témoignent les restes d'une riche villa[2] découverte lors de la construction de l'école primaire de la commune. Le lieu est aujourd'hui recouvert de dalles de béton et n'a jamais été fouillé consciencieusement.

L’origine des premières canalisations de la source et de la construction du moulin remontent à cette période[1].

Les origines du village remontent à la fin du VIIIe siècle : Guillaume/Guilhem d’Aquitaine défait les Sarrasins en cet endroit et fait ériger en 781[3] sur la colline un oratoire en l'honneur de Saint Michel, dont il reste peu de vestiges[33].

Goudargues est mentionné en 837, locum qui vocatur Gordanicus super fluvium Cicer dans une charte de Louis le Débonnaire en faveur de l'abbaye d'Aniane[34],[35]. L’arrivée des moines bénédictins en 800 coincide avec le développement de Goudargues : grâce à un système de canalisation plus efficace pour irriguer les cultures et actionner le moulin à huile et à grains, le village s'enrichit[1]. La chapelle Notre-Dame-de-Cazeneuve (aujourd'hui demeure privée) est un vestige du premier monastère.

Un second monastère, plus important, est construit au XIIe siècle, dont l'église, restaurée au XIXe siècle, et la salle capituliare, sont les témoins[1],[2].

Au XIVe siècle, elle subit le pillage des bandes de routiers, mercenaires employés dans les guerres entre le royaume de France et celui d'Angleterre[36].

Époque moderne

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Goudargues est le siège d'une seigneurie appartenant à la famille de Pèlegrin qui réside dans le château de la Bastide d'Orniols, hameau de Goudargues.

Les alliances des Pèlegrin de La Bastide sont les suivantes : familles de Maubuisson, d'Audibert de Lussan, de Pavée de Villevieille, de Saint-Bonnet de Toiras, de Forest de Blacons, de Gondin, de Fabrique, de La Tour du Pin, de Juge, etc.

Goudargues connut les guerres de religion au XVIe siècle[1] et la révolte des Camisards au début du XVIIIe siècle[2].

Révolution française et Empire

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Époque contemporaine

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Un moulin à huile, aujourd'hui transformé en auberge, était alimenté par l'eau du canal. Le canal fournissait aussi de l'électricité à quelques maisons du village[2].

Le moulin, dont les origines remontent à l'Antiquité gallo-romaine, cessa de tourner après le rude hiver de 1956 qui causa la perte de la majorité des oliviers[3].

En 2019, Goudargues participe au tournage du film de Nicolas Vanier Poly, avec entre autres Patrick Timsit, Julie Gayet et François Cluzet, en mettant à disposition sa Salle capitulaire pour le stockage des costumes[37]. Le film, tourné dans le village voisin de Montclus, sort le 23 octobre 2020 au cinéma.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1959 Théophile Cherezy SE  
1959 1983 Edmond Gay SE  
1983 2008 Edmond Taulelle DVD  
2008 2014 Martial Bonnefond DVD  
2014 En cours Fred Mahler SE[38] Artisan
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

En 2021, la commune comptait 1 116 habitants[Note 6], en évolution de +1 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6206157209381 1131 1351 2321 3071 346
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2891 3201 2201 2771 2231 1351 0901 008972
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
928882830708745762733682672
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6536456126807889459909961 042
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1051 1081 116------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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En 2008, l'association Entre Cèze & scène a organisé la première édition du festival Goud'Acoustic. L’association a été créée en pour promouvoir en particulier le Folk Americana et/ou roots music. L’idée de départ a été de créer un festival, afin de partager et faire découvrir ce style de musique à un large public. Goud’Acoustic est parmi les premiers festivals à présenter ce style de musique en France.

En 2015, le festival annuel de rue et de musique «Les Goûts d'Arts Gais»[43] est créé. En 2023, il devient le festival «La Goud'Vibe»[44]. Il a lieu le dernier week-end de juillet, à Goudargues et Cornillon.

Le Maire Fred Mahler décide en 2016 de ne plus couvrir l'apéritif géant se déroulant dans le canal lors de la fête votive, rassemblant quelque 3500 personnes, pour manque de sécurité et d'encadrement. La manifestation est donc annulée.

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 503 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 044 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 490 [I 5] (20 020  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 10,9 % 12,7 % 11,4 %
Département[I 8] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 651 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 27 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 262 emplois en 2018, contre 314 en 2013 et 285 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 409, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %[I 11].

Sur ces 409 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 124 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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119 établissements[Note 9] sont implantés à Goudargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 119 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 5 % (7,9 %)
Construction 7 5,9 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
55 46,2 % (30 %)
Information et communication 2 1,7 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 3 2,5 % (3 %)
Activités immobilières 7 5,9 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 11,8 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
13 10,9 % (13,5 %)
Autres activités de services 12 10,1 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,2 % du nombre total d'établissements de la commune (55 sur les 119 entreprises implantées à Goudargues), contre 30 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

  • Garage ST Christophe, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (375 k€)
  • Ceze Canoes, autres activités récréatives et de loisirs (301 k€)
  • Le Venus, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (204 k€)
  • Onav, location de terrains et d'autres biens immobiliers (64 k€)

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 33 27 15 4
SAU[Note 11] (ha) 242 208 103 92

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (33 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 92 ha[48],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

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Édifices civils

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Édifices religieux

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L'église Notre-Dame-et-Saint-Michel de Goudargues est un monument de style roman, dont la partie la plus ancienne, le chœur, date du XIIe siècle. L'édifice actuellement visible est une restauration datant de la fin du XVIIIe, début du XIXe siècle à la suite de l'effondrement du toit pendant un incendie. L'église possède des vitraux anciens ainsi que deux tours en flèches dont un clocher avec une cloche datant de 1905[49].

L'abside a été inscrite au titre des monuments historiques en 1939.

La «Salle capitulaire», salle du XIIe siècle voûtée en berceau, probablement l’ancien réfectoire, est une ancienne salle de réunion des chanoines de l'église. Aujourd'hui, la salle sert de lieu d'exposition culturel et artistique.

Patrimoine culturel

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Le canal et ses dérivations sont alimentés par les eaux de la Fontaine de Goudargues, résurgence de l'Aiguillon. Il alimentait un moulin à huile (aujourd'hui transformé en auberge) puis a été utilisé pour la production d'électricité. Les platanes qui le bordent ont été planté en 1821[3].

Le moulin, dont les origines remontent à l'Antiquité gallo-romaine, cessa de tourner après le rude hiver de 1956 qui causa la perte de nombreux oliviers[3].

Le grand lavoir, dit «de la Grenouille», date du XIXe siècle et a été restauré en 2015. Sa sculpture emblématique est en bronze.

La fontaine-mémorial de guerre

La fontaine-bassin «du Lion»

Le terrain de pétanque, à côté du lavoir

Héraldique

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Blason de Goudargues Blason
D'argent, à un pal losangé d'argent et de gueules[35].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune

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  • Claude Vernier, artiste peintre né à Goudargues en 1932. Ses tableaux sont un hymne à la nature[1].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[29].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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