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Gosford Park

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Gosford Park

Titre québécois Un week-end à Gosford Park
Réalisation Robert Altman
Scénario Julian Fellowes
Musique Patrick Doyle
Acteurs principaux
Sociétés de production Capitol Films
Chicagofilms
Film Council
Meduza Produzione
Sandcastle 5
USA Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie dramatique
Durée 137 minutes
Sortie 2001

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Gosford Park (ou Un week-end à Gosford Park[1] au Québec) est un film à énigme italo-britannico-américain coproduit et réalisé par Robert Altman, sorti en 2001.

Ce film, écrit par Julian Fellowes d'après une idée originale de Robert Altman lui-même, évoque une partie de chasse dans une grande propriété anglaise dans les années 1930. L'histoire s'intéresse autant aux aristocrates qu'aux domestiques, avec les intrigues, les potins… Puis, le maître des lieux est assassiné, ce qui ouvre sur une enquête de police façon Cluedo.

La série télévisée Downton Abbey - écrite et créée par le même Julian Fellowes - a été à l'origine pensée comme un produit dérivé de Gosford Park, mais au lieu de cela, quoique fortement inspirée par le film, elle a été élaborée comme une œuvre autonome et son intrigue se déroule à une période antérieure à celle du film, de 1912 à 1926.[réf. souhaitée]

. Sir William et Lady Sylvia Mc Cordle ont organisé en leur somptueuse propriété de Gosford Park, dans la campagne anglaise, une partie de chasse pour leurs relations, parents et amis.

Alors que les maîtres logent au premier étage de la vaste demeure et se rencontrent dans ses salons, la nombreuse domesticité de la maison ainsi que celle, tout aussi multiple et compliquée, des invités, est retranchée dans les cuisines et les couloirs du rez-de-chaussée. Cachotteries et mystères abondent : les sœurs de Lady Sylvia sont aussi malheureuses qu'elle-même, la fille de Sir William et Lady Sylvia, Isobel, dissimule à grand-peine un secret, plusieurs invités sont accablés de soucis financiers ou professionnels, et les domestiques errant en catimini savent presque tout sur les invités.

Survient un meurtre. Le mystère s’annonce, ici encore, entre mensonges et vengeance.

Fiche technique

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

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Légende : Version Française (VF) ; Version Québécoise (VQ)[5]
  • Version française
Le Wrotham Park, en 1820.

Le tournage a lieu au château néo-palladianiste Wrotham Park dans le Hertfordshire, non loin de la ville Potters Bar, pour les extérieurs, escalier, salle à manger et salon[6], et au Syon Park House Estate, dans le quartier de Hounslow, en Angleterre, pour les chambres à l'étage[7]. La scène d'ouverture devant la maison de Lady Trentham est filmée à la Hall Barn (en), près de la ville Beaconsfield dans le Buckinghamshire. Les plateaux de tournage sont construits pour filmer les scènes du rez-de-chaussée du manoir[8]. Les studios de Shepperton sont utilisés pour le tournage hors location[9].

Le photographe Andrew Dunn a apprécié la nature coopérative du processus de tournage de Gosford Park. Il l'a tourné sur une pellicule Kodak Vision Expression 500T, généralement avec deux caméras Panavision, en utilisant un éclairage aux bougies relativement faibles à des lampes aux halogénures métalliques[10].

Les acteurs jouant les serviteurs ne portent aucun maquillage.

Enregistrée en et sortie en , Patrick Doyle a signé une bande originale voulant illustrer l'attitude décadente de la haute société anglaise peinte par Robert Altman.

  1. Waltz of My HeartIvor Novello
  2. Mr. ParksPatrick Doyle
  3. Gosford Park – Patrick Doyle
  4. Bored to Sobs – Patrick Doyle
  5. The Shirt – Patrick Doyle
  6. And Her Mother Came Too – Ivor Novello
  7. Walking to Shoot – Patrick Doyle
  8. No Smoke Without Fire – Patrick Doyle
  9. Scherzo in G – Patrick Doyle
  10. I Can Give You the Starlight – Ivor Novello
  11. What a Duke Should Be – Ivor Novello
  12. Inspector Thompson – Patrick Doyle
  13. Pull Yourself Together – Patrick Doyle
  14. Life Goes On – Patrick Doyle
  15. Secrets to Hide – Patrick Doyle
  16. Only for a While – Patrick Doyle
  17. Rather a Pasting' – Patrick Doyle
  18. Love Jam – Patrick Doyle
  19. Why Isn't It You? – Ivor Novello
  20. The Way It's Meant to Be – Patrick Doyle
  21. Carpe Diem – Patrick Doyle
  22. Good Luck – Patrick Doyle
  23. Your Boy's Alive – Patrick Doyle
  24. The Land of Might-Have-Been – Ivor Novello

Lors de sa sortie en salles, Gosford Park obtient un accueil critique largement favorable[11],[12],[13]. Dans les pays anglophones, le long-métrage obtient un taux d'approbation de 86 % sur le site Rotten Tomatoes, sur la base de 161 critiques collectées[11], tandis qu'il obtient un score de 90/100 sur le site Metacritic, pour 34 critiques collectées[12]. En France, le film obtient une note moyenne de 4,2/5 sur le site AlloCiné, sur la base de 25 critiques collectées[13].

En France, à l'occasion d'une diffusion à la télévision en 2015, le film reçoit une excellente critique dans Le Monde Télévision où Thomas Sotinel met en avant la finesse presque ethnologique de la reconstitution de la société de l'époque ainsi que la qualité de la réalisation[14].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis 41 308 615 $[3] [3] 24[3]
Drapeau de la France France 836 965 entrées[15] [16] 31[16]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 2 685 598 entrées[17]
(17 122 305 $[3])
[3] 12[3]
Monde Total hors États-Unis 46 445 429 $[3]
Monde Total mondial 87 754 044 $[3]

Distinctions

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Récompenses

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Le film a obtenu sept nominations aux Oscars. Julian Fellowes a reçu l'Oscar du meilleur scénario, Robert Altman a reçu le Golden Globe et le BAFTA du meilleur réalisateur.

  • Avant d'être un film d'enquête policière, Gosford Park est surtout un film dépeignant la société anglaise de l'époque. Les deux niveaux — l'aristocratie et les serviteurs — sont symbolisés par les deux niveaux de la maison — le rez-de-chaussée et les étages pour l'aristocratie, les sous-sols pour les serviteurs —, et l'allégorie est renforcée par le montage parallèle. Il fait de nombreuses références à La Règle du jeu, le chef-d'œuvre de Jean Renoir. L'intrigue, quant à elle, est librement inspirée du roman d'Agatha Christie Le Noël d'Hercule Poirot.[réf. souhaitée]

Notes et références

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  1. « Fiche du film » sur Cinoche, consulté le
  2. « Gosford Park (2001) - Financial Information », sur The Numbers (consulté le ).
  3. a b c d e f g h et i (en) « Gosford Park (2001) », sur Box Office Mojo, IMDb (consulté le ).
  4. (en) « GOSFORD PARK », sur catalog.afi.com (consulté le ).
  5. « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le
  6. (en) James Morrison, « Gosford Park Syndrome: go see the movie, but please don't peek at one's stately home », sur independent.co.uk, Independent News & Media, (version du sur Internet Archive).
  7. (en) « Gosford Park », sur architecturaldigest.com, (consulté le ).
  8. (en) Roger Ebert, « Gosford Park », sur Chicago Sun-Times, Sun-Times Media Group, (consulté le ).
  9. « Gosford Park » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  10. (en) « Andrew Dunn BSC tracks mysterious movements at Gosford Park », sur In Camera, (version du sur Internet Archive).
  11. a et b (en) « Gosford Park », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  12. a et b (en) « Gosford Park Reviews », sur Metacritic (consulté le ).
  13. a et b « Gosford Park : Critiques Presse », sur AlloCiné (consulté le ).
  14. « Downton Abbey » avant l’heure, article de Thomas Sotinel dans Le Monde télévision le ..
  15. « Gosford Park (2002) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  16. a et b « GOSFORD PARK - Box-office », sur cbo-boxoffice.com (consulté le ).
  17. « LUMIERE : Film #18708: Gosford Park (Market: United Kingdom (+IE)) », sur lumiere.obs.coe.int (consulté le ).

Bibliographie

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  • Aurélien Ferenczi, « Gosford park », Télérama no 3284-3285, Télérama SA, Paris, p. 207, , (ISSN 0040-2699)

Liens externes

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