Gholamhussein Mohseni Ejei
Gholamhussein Mohseni Ejei | |
Fonctions | |
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Chef du système judiciaire iranien | |
En fonction depuis le (3 ans, 5 mois et 17 jours) |
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Prédécesseur | Ebrahim Raïssi |
Procureur général d'Iran | |
– (4 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Prédécesseur | Ghorbanali Dorri-Najafabadi |
Successeur | Ebrahim Raïssi |
Ministre du Renseignement et de la Sécurité | |
– (3 ans, 11 mois et 2 jours) |
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Président | Mahmoud Ahmadinejad |
Prédécesseur | Ali Younesi |
Successeur | Mahmoud Ahmadinejad (intérim) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ispahan (État impérial d'Iran) |
Nationalité | Iranien |
Parti politique | Parti de la république islamique |
Diplômé de | Université de Téhéran |
Profession | Juriste, Homme politique, Religieux |
Religion | Islam chiite duodécimain |
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Gholamhussein Mohseni Ejei ou Mohseni Ejei (en persan : غلامحسین محسنی اژهای) (né le à Ispahan) est un homme politique iranien. Il est chef du système judiciaire iranien depuis juillet 2021[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Études
[modifier | modifier le code]Il étudie à l'école Haqqani, un séminaire religieux (hawza) basé à Qom, ainsi qu'au séminaire de Qom[2],[3].
Début de carrière
[modifier | modifier le code]Mohseni Ejei commence sa carrière dans le système judiciaire en 1985, en tant que représentant du système judiciaire au sein du ministère du Renseignement.
Il est procureur spécial du clergé de Téhéran de 1995 à 1997 et procureur général spécial du clergé à partir de 1998.
De 1998 à 2002, il est chef du complexe judiciaire spécial chargé d'enquêter sur les crimes des fonctionnaires d'État[3].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Il est le ministre du Renseignement de 2005 à 2009 dans le gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad. Il quitte son poste en 2009 à la suite d'un désaccord avec ce dernier[3].
Retour dans système judiciaire
[modifier | modifier le code]Il rejoint le système judiciaire en 2010. Il en est le porte-parole entre 2010 et 2019[4], tout en accédant au poste de premier chef-adjoint du système judiciaire en 2014.
En juin 2016, il est nommé président du Conseil de surveillance de la radiodiffusion[3].
En 2021, il remplace Ebrahim Raïssi, élu président de la République islamique, au poste de chef du système judiciaire iranien[1].
Sanctions et accusations de violations des droits de l'Homme
[modifier | modifier le code]Selon Human Rights Watch, il serait impliqué dans des violations extrêmement sérieuses et systématiques des droits de l'homme au cours des vingt dernières années[5].
Depuis 2010, il est inscrit sur la liste des personnalités iraniennes sanctionnées par l'Union européenne et les États-Unis au titre de leur implication dans la répression violente des manifestations de 2009 dans la foulée de l'élection présidentielle de 2009[6],[7].
Source
[modifier | modifier le code]- (en) « Ejei Appointed as Iran’s New Judiciary Chief [archive] », sur Tehran Times, (consulté le )
- (en) Shmuel Bar, Shmuel Bacher, Rachel Machtiger, Iranian nuclear decision making under Ahmedinejad, , 38 p. (lire en ligne [archive]), p. 17
- (en) « Who Iran’s new Judiciary chief is [archive] », sur Tehran Times, (consulté le )
- (fa) « انتصاب محسنی اژهای به عنوان سخنگوی قوهقضائیه [archive] », sur روزنامه دنیای اقتصاد (consulté le )
- (ar + de + en + fr + fa) Iran: des ministres-clé compromis dans des affaires de graves abus Human Rights Watch, 15 décembre 2005 [lire en ligne [archive]]
- (en) « EU sanctions against Iranian officials [archive] », sur www.europarl.europa.eu, (consulté le )
- (en) « Iran Human Rights EO / Iran Revolutionary Guard Corps related Removals / Anti-Narcotics Designations / Kingpin Act Designations / Non-proliferation Designations [archive] », sur U.S. Department of the Treasury, (consulté le )