Forêt-la-Folie
Forêt-la-Folie | |
L'église Saint-Sulpice. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire délégué | Évelyne Noël |
Code postal | 27510 |
Code commune | 27257 |
Démographie | |
Population | 490 hab. (2013) |
Densité | 44 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 26″ nord, 1° 31′ 47″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 146 m |
Superficie | 11,02 km2 |
Élections | |
Départementales | Les Andelys |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Vexin-sur-Epte |
Localisation | |
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Forêt-la-Folie est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Vexin-sur-Epte[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Forest en 1211[2], Foreiz en 1266, Foriez en 1270, Foresta en 1307 (cartulaire de Saint-Wandrille), Forest en Vexin en 1729 (procès-verbal d’arpentage, archives de la Seine-Inférieure)[3].
De l'oïl forest « bois réservé au roi, à un seigneur »[2].
Le terme la Folie est le nom d'un hameau de cette commune[3]. Le mot folie désignait au Moyen-Âge une maison de plaisance[4]. Se dit de certaines résidences, construites, depuis le XVIIe siècle en dehors des villes à l'usage de maison de plaisance ou de réception.
Histoire
[modifier | modifier le code]Selon les mentions du monument béni le , il apparaît que, « le 7 novembre 1870, les Prussiens, exaspérés d'avoir perdu 63 hommes tués et 82 blessés par les gardes nationaux de Forêt-la-Folie et la guérilla rouennaise, ont bombardé le pays, incendié les meules de grain, maltraité et arrêté 22 personnes pour les fusiller et odieusement massacré M. Campigny, marguillier, et M. Lainé ».
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 490 habitants, en évolution de +9,62 % par rapport à 2008 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Sulpice est inscrite au titre des monuments historique depuis 1961[9].
- Monument commémoratif du massacre du 7 novembre 1870.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Les victimes des atrocités prussiennes en 1870[10].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « recueil des actes administratifs de l'Eure, voir page 23 » (consulté le )
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, Droz, , p. 1210.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 88 (lire en ligne sur DicoTopo)[1].
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, A. et J. Picard, , p. 111.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Notice no PA00099420.
- Guerre de 1870-71: L'invasion prussienne dans l'arrondissement des Andelys, Charles Dehais, A. Blot, 1872 [2]