Drosnay
Drosnay | |
L'église Notre-Dame de Drosnay. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Vitry-le-François |
Intercommunalité | Communauté de communes Perthois-Bocage et Der |
Maire Mandat |
Emmanuel Le Roy 2020-2026 |
Code postal | 51290 |
Code commune | 51219 |
Démographie | |
Gentilé | Dronayat |
Population municipale |
204 hab. (2021 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 34′ 30″ nord, 4° 36′ 50″ est |
Superficie | 18,62 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Vitry-le-François (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sermaize-les-Bains |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Drosnay est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Dronayats et les Dronayates.
Géographie
[modifier | modifier le code]Drosnay se situe à proximité du lac du Der-Chantecoq, dans le Sud-Est de la Marne. Le village s'étend dans un axe sud-ouest/nord-est. L'ouest de la commune est dominé par le Boujon, qui culmine à 145 mètres d'altitude. Cette partie du territoire est occupée par le bois de Dampierre, qui accueille l'étang des Laires. À l'est du village, on trouve les bois de la Guépiere et des Menonvilles. Au nord-ouest, c'est le bois des Saussettes et le bois Famine ainsi que les étangs de Maupertuis et des Forêts, au finage avec Brandonvillers. Entre le bois de Dampierre et le bois Famine, au-dessus de l'étang de Maupertuis, se dressent les Grandes Côtes à 142 m[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Isson, le ruisseau des Gros Pres, le Fossé 01 de l'Étang des Forêts, le Fossé 01 des Galichons, le Fossé 01 du Bois de la Guêpière, le Fossé 02 du Bois de la Guêpière et le ruisseau Fosse des Marais[2],[Carte 1].
L'Isson, d'une longueur de 20 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Marne à Frignicourt, après avoir traversé sept communes[3].
Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de Maupertuis (2,1 ha), l'étang des Basses (5,2 ha), l'étang des Forêts (4,5 ha) et l'étang des Laires (9,1 ha)[Carte 1],[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 785 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Drosnay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitry-le-François, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,8 %), forêts (31,8 %), prairies (21,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), zones urbanisées (2,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Droniacum (1171) ; Droenaium (vers 1172) ; Dronayum (1222) ; Droegnai (1228) ; Dronnaium (1251) ; Dronaium (1255) ; Dronay, Dronnay (vers 1274) ; Droenay (1366) ; Dronayum (1407)[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]La seigneurie de Drosnay relevait de Rosnay. Des titres de 1157 font mention du village. Une bulle d'Innocent III, datée de 1200, confirme les religieux de Trois-Fontaines dans divers droits qu'ils exerçaient sur ce village. Un titre de 1392 cite le seigneur d'Arzillières comme ayant pour serfs des habitants de Drosnay[18].
En 1802, Pierre Rousselau, bucheron demeurant Drosnay, y assassine son collègue François Foignant, dans le bois limitrophe[19].
Le , un incendie détruit totalement l'église Notre-Dame[20],[21]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Bocage champenois, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la communauté de communes Perthois-Bocage et Der.
En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du 15 décembre 2011[22], trois petites communautés de communes préexistantes :
- la communauté de communes du Bocage Champenois ;
- la communauté de communes Marne et Orconte ;
- la communauté de communes du Perthois ;
ont fusionné pour créer la nouvelle communauté de communes Perthois-Bocage et Der, à laquelle se sont également jointes une commune détachée de la communauté de communes de Val de Bruxenelle (Favresse) et la commune isolée de Gigny-Bussy[23].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 204 habitants[Note 4], en stagnation par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame (XVIIe siècle) à pans de bois, classée monument historique depuis 1982[29]. Elle est détruite par un incendie le [20].
- Motte de 50 mètres de diamètre et haute de 5 mètres par rapport au fond du fossé sous laquelle, au XIXe siècle, sont mentionnées des caves, dont les opérations archéologiques de 2008 et 2009 n'ont pu confirmer l'existence[30].
Le village autrefois
[modifier | modifier le code]-
Carte postale de l'église vers 1910. -
Carte postale de la mairie vers 1910. -
Carte postale de la place en 1909. -
Drosnay -Carte postale de la Rue des Machurés en 1909 -
Carte postale du château vers 1910.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Drosnay » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN de Drosnay » sur Géoportail (consulté le 23 janvier 2013)..
- « Fiche communale de Drosnay », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Isson »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Drosnay et Frignicourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Frignicourt », sur la commune de Frignicourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Drosnay ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vitry-le-François », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 92.
- G. Lesage, Géographie historique et statistique du département de la Marne, Flamant, .
- Bruno Dehaye, Les grandes affaires criminelles de la Marne, De Borée, (ISBN 978-2-84494-667-6 et 2-84494-667-4, OCLC 227017439, lire en ligne), p. 29-33.
- « L’église à pans de bois de Drosnay réduite en cendres », sur lunion.fr, (consulté le ).
- « L’église à pans de bois de Drosnay (Marne) réduite en cendres », sur lest-eclair.fr, (consulté le ).
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 17 avril 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du Bocage Champenois, de la Communauté de communes du Perthois et de la Communauté de communes de Marne et Orconté en y incluant les communes de Favresse et de Gigny-Bussy », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Marne, no 5, , p. 25-30 (lire en ligne [PDF]).
- Tableau affiché en mairie.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église à Drosnay », notice no PA00078697, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 23 janvier 2013.
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 350-351.