Dhuy
Dhuy | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Namur | ||||
Commune | Éghezée | ||||
Code postal | 5310 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Dhuytois(e), Dhutois(e) | ||||
Population | 1 398 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 132 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 33′ nord, 4° 51′ est | ||||
Superficie | 1 056 ha = 10,56 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
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Dhuy (en wallon Du) est une section de la commune belge d'Éghezée située en Région wallonne dans la province de Namur.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977 et aujourd'hui Dhuy est constitué d'un village et d'un hameau : Les Boscailles. Le nom apparaît pour la première fois en 1067 (Duis qui devient Duiz en 1198). Duis signifie « eau des fées », expression désignant autrefois le ruisseau, affluent de la Mehaigne, qui traverse le village.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]- Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Dhuy
[modifier | modifier le code]L'agriculture a toujours été la principale activité du village de Dhuy. Au Moyen Âge, on y cultivait le lin. On recense un nombre important de petites exploitations, mais il existe également de grandes propriétés : les fermes du Moulin, de Laitre, du Grand Sart et de la Fontaine. Parmi les autres activités, Dhuy comptait trois moulins, un moulin à battre le chanvre et deux moulins à farine (le premier à eau et le second à vent). Il y avait également une petite brasserie et divers petits commerces. S'ajoutaient à ces entreprises, des ateliers de charronnerie, de menuiserie, de tonnellerie, de saboterie, de maréchalerie, de briqueterie, de rouissage du lin et de confection de vêtements, une scierie mécanique et une société de construction.
Gentilés
[modifier | modifier le code]Les habitants de Dhuy sont appelés les Dhuytois(e) ou Dhutois(e). En dialecte wallon local, on les nomme les Dûtis.
Curiosités
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Remi (XVIIIe siècle).
- Château de Dhuy appelé Château Bayard, propriété des de Bergeyck, descendants du dernier Vicomte de Namur.
- Tumulus aux Six Frères.
Festivités locales
[modifier | modifier le code]- Kermesse le premier week-end d'octobre.
- Grand feu traditionnel.
Histoire
[modifier | modifier le code]Une rivalité a longtemps perduré entre "Dûtis" et "Boscayis". Le hameau des Boscailles est une section un peu laissée pour compte vis-vis du centre de Dhuy, sous influence du Château Bayard.
Les Boscailles
[modifier | modifier le code]Le hameau des Boscailles fait partie du village de Dhuy. En ancien français (1251), les boscailles étaient des petits taillis (les boschailles). Référence : Dictionnaire de l’Ancien français jusqu’au milieu du XIVe siècle par Greimas (Librairie Larousse, 1980).
Gentilés
[modifier | modifier le code]Les habitants des Boscailles s’appellent les Boscailliens et les Boscailliennes, mais vous entendrez surtout[style à revoir] Boscayis (en dialecte wallon local).
Curiosités
[modifier | modifier le code]Église de l’Immaculée Conception (bénie le ). Il s'agit d'un édifice néo-gothique à trois nefs, construit par la marquise de Saint-Mauris-Châtenois, en mémoire de son époux Florimond de Namur, Vicomte d’Elzée et de Dhuy, décédé en 1890. L'église fut installée en qualité de chapelle annexe de l'église de Dhuy. Louis-Modeste Husquin, entrepreneur du village, en réalisa les plans et sa construction lui fut confiée. En 1901, la chapelle devint église indépendante. Le Conseil de Fabrique est propriétaire, de l'église et du presbytère des Boscailles.
Outre sa fonction de centre de village ou de parking campagnard, la place des Boscailles est aussi un ballodrome, terrain trapézoïdal où se pratique la balle pelote. Il s'agit d'un des derniers tamis dont les luttes se passent sur la voie publique. Lors des livrées et autres chasses, les véhicules attendent à la corde le signal des pelotaris pour pouvoir circuler sans écraser un membre de la phalange.