Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris
Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris | ||
Logo de la CMP sur un train de la série Z 23000. | ||
Création | 1899 | |
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Disparition | 1949 | |
Successeur | Régie autonome des transports parisiens | |
Forme juridique | Société à capitaux privés | |
Sigle | CMP | |
Siège social | Paris France |
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La Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) assure l'exploitation de l'intégralité des lignes du métro de Paris de sa fondation le jusqu'à son intégration à la Régie autonome des transports parisiens (RATP) en 1949.
Les débuts
[modifier | modifier le code]Au terme d'une longue opposition sur des choix technique et politique entre la Ville de Paris et l'Administration des chemins de fer de l'État , des choix sont opérés quelques années avant l'Exposition universelle de 1900. Le 22 novembre 1895, la Ville de Paris obtient que le ministre des Travaux publics Louis Barthou concède à la Ville la conception et la maîtrise d'ouvrage d'un chemin de fer métropolitain dans Paris intra muros. Le projet est déclaré d’utilité publique, «à titre d’intérêt local, l’établissement dans Paris d’un chemin de fer métropolitain à traction électrique, destiné au transport des voyageurs et de leur bagages à main» par la loi du , pour la construction de six lignes sur un matériel doté d'un gabarit de 2,40 m. Les travaux démarrent en novembre 1898[1].
Les travaux d'ouvrages d'art (tunnels, viaducs et stations) sont confiés à la Ville ; ceux des accès, des voies et l'exploitation le sont à un concessionnaire. Le conseil municipal choisit en 1897 la Compagnie générale de traction, propriété du baron belge Édouard Louis Joseph Empain. La Compagnie générale de traction s'associe avec les établissements Schneider du Creusot et fonde la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP), actée par décret le avec un apport de 100 000 actions de 250 francs[2].
Les premières lignes
[modifier | modifier le code]La construction commence sous la responsabilité de l'ingénieur Fulgence Bienvenüe et la ligne 1 (Porte de Vincennes - Porte Maillot) est ouverte le après vingt mois de travaux.
Les fusions
[modifier | modifier le code]Le , la CMP achète la Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris dont les lignes A et B deviendront respectivement les lignes 12 et 13[2].
Le , la CMP reprend la ligne de Sceaux entre Massy, Robinson et Luxembourg, qui était exploitée jusque-là par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO)[3].
Le , le gouvernement de Vichy remplace le Comité des transports parisiens (autorité organisatrice instituée le ) par le Conseil des Transports Parisiens dont sont exclus les représentants du conseil municipal de Paris et du département de la Seine. Ce Conseil impose l'exploitation du réseau d'autobus par la CMP, dès début août 1941, avant même la publication légale de la fusion[4]. À cette période difficile, on doit l'unité du réseau parisien, dont les deux mesures phares sont le tarif unique et la complémentarité des réseaux souterrains et de surface.
Après la Libération, le nouveau ministre des Transports René Mayer écarte la CMP le et la remplace par une Administration provisoire des transports parisiens (APTP) chargée d'assurer le fonctionnement des réseaux avant la mise en place d'un nouveau régime juridique[2].
La loi no 48-506 du [5] alloue une indemnité à la CMP pour rupture de la concession au et lui impose de changer de nom et d'activité. Les archives du personnel de la CMP ont été conservées[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Avant 1900 : les premiers projets du Métro de Paris », sur amtuir.org (consulté le ).
- « Document d'archives : Matériel et exploitation », sur francearchives.gouv.fr (consulté le )
- « 1930 - 1939 : l'extension en banlieue », sur amtuir.org (consulté le ).
- « Le métro parisien, expression de l'occupation allemande, de la collaboration et de la Résistance - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le ).
- Loi n°48-506 du 21 mars 1948 relative à la réorganisation et à la coordination des transports de voyageurs dans la région parisienne.
- Catherine Merot, « Les archives du personnel de la Régie automne des transports parisiens », Gazette des archives, vol. 186, no 1, , p. 243-247 (DOI 10.3406/gazar.1999.3598, lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François Gasnault et Henri Zuber (dir), Métro-Cité : le chemin de fer métropolitain à la conquête de Paris, 1871-1945, édité par les Musées de la Ville de Paris, Paris 1997, (ISBN 2-87900-374-1)
- Grégoire Thonnat, Petite histoire du ticket de métro parisien, éd. SW Télémaque,
- Noëlle Gérôme (dir.) ; Michel Margairaz (dir.). Métro, dépôts, réseaux : Territoires et personnels des transports parisiens au XXe siècle. Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Éditions de la Sorbonne, 2002 (généré le 8 novembre 2020). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/psorbonne/1337>. ISBN : 9782859448561. DOI : https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.1337.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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