Chip Roy
Chip Roy | |
Portrait officie de Roy au Congrès en 2019. | |
Fonctions | |
---|---|
Représentant des États-Unis | |
En fonction depuis le (5 ans, 10 mois et 21 jours) |
|
Élection | 6 novembre 2018 |
Réélection | 3 novembre 2020 8 novembre 2022 |
Circonscription | 21e district du Texas |
Législature | 116e, 117e et 118e |
Prédécesseur | Lamar S. Smith |
Biographie | |
Nom de naissance | Charles Eugene Roy |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bethesda (Maryland, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Diplômé de | Université de Virginie Université du Texas à Austin |
Religion | Baptisme[1] |
Site web | roy.house.gov |
modifier |
Charles Eugene Roy dit Chip Roy, né le à Bethesda (Maryland), est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est élu du Texas à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 2019.
Biographie
[modifier | modifier le code]Études et débuts en politique
[modifier | modifier le code]Chip Roy est étudiant à l'université de Virginie, où il obtient un baccalauréat universitaire en 1994 et un master l'année suivante[2]. Alors qu'il participe à la campagne sénatoriale de John Cornyn, il étudie le droit[3]. Il sort diplômé d'un doctorat en droit de l'université du Texas à Austin en 2003[2].
Il travaille pour plusieurs élus républicains du Texas[3], notamment pour Cornyn (2002-2006) puis pour le gouverneur Rick Perry[2]. En 2010, il est le prête-plume de Perry pour son livre Fed Up![3]. Il dirige le bureau des relations fédérales et étatiques du Texas de 2011 à 2012[2].
Après l'élection de Ted Cruz au Sénat en 2012, Roy devient le directeur de cabinet du sénateur du Texas. À ce poste, il participe activement à l'arrêt des activités gouvernementales fédérales de 2013, poussant les républicains à rejeter un budget comprenant des fonds pour l'Obamacare[3]. En 2014, Roy devient conseiller de campagne de Cruz, un changement de poste vu par la presse comme le signe d'une future campagne présidentielle pour 2016[4]. De 2014 à 2016, il travaille également pour le procureur général[2] Ken Paxton[3].
En 2011, on lui diagnostique un lymphome de Hodgkin[3].
Représentant des États-Unis
[modifier | modifier le code]Lors des élections de 2018, le représentant républicain Lamar S. Smith — élu depuis les années 1980 — se retire. Roy se présente alors à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 21e district du Texas, qui s'étend du nord de San Antonio à Austin et comprend le Texas Hill Country[5],[6]. Durant la primaire républicaine, il est notamment soutenu par Ted Cruz[3] et le Club for Growth (en), qui dépense plus d'un million de dollars en sa faveur[7]. Il arrive en tête des 18 candidats participant au premier tour de la primaire avec 27 % des voix, devant Matt McCall à 16,9 % et William Negley à 15,5 %[8]. Alors que McCall s'est présenté deux fois face à Smith, le représentant sortant apporte son soutien à Roy après le premier tour[9]. Roy remporte le second tour en battant McCall avec 52,7 % des suffrages[6]. Alors que Donald Trump a remporté la circonscription avec 10 points d'avance en 2016, Roy se trouve dans une élection plus serrée que prévue face au vétéran Joseph Kopser[7]. Il est finalement élu avec 50 % des voix, devançant Kopser d'environ 2,6 points[3].
À la Chambre des représentants, il rejoint le Freedom Caucus, qui regroupe la droite du Parti républicain[7]. Il est connu pour ses manœuvres d'obstruction parlementaire[3]. En mai 2019, en étant le seul élu de la Chambre des représentants à s'opposer à un programme d'aide à des zones sinistrées par les ouragans Harvey et Maria, il retarde l'adoption du programme de plusieurs semaines. Son opposition au plan de 19 milliards de dollars, justifié par Roy par l'aggravation du déficit public, est critiqué par ses collègues démocrates et républicains, notamment texans alors que l'État devait recevoir des fonds[10].
Prises de position
[modifier | modifier le code]En mars 2022, il est l'un des huit seuls députés à voter contre la suspension des relations commerciales avec la Russie[11].
Il est un soutien de Ron DeSantis[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Faith on the Hill: Religious affiliation of members of 116th Congress », sur pewforum.org, (consulté le ), p. 10.
- (en) « ROY, Charles, (1972 - ) », sur bioguide.congress.gov (consulté le ).
- (en) Adam Willis, « Chip Roy helped Cruz agitate U.S. Senate. Now he has brought those tactics to the House », sur cbsaustin.com, (consulté le ).
- (en) Mario Trujillo, « Cruz moves chief of staff to campaign arm », sur thehill.com, (consulté le ).
- (en) Bill Lambrecht, « Chip Roy captures District 21 House seat with victory over Joseph Kopser », sur chron.com, (consulté le ).
- (en) Ryan Murphy, « Chip Roy vs. Matt McCall: Texas Republican U.S. House District 21 runoff results », sur texastribune.org, (consulté le ).
- (en) Bridget Bowman, « Who is Rep. Chip Roy? », sur rollcall.com, (consulté le ).
- (en) Nicholas Cicale, « Final results: Chip Roy will face Matt McCall in U.S. House District 21 Republican runoff election », sur communityimpact.com, (consulté le ).
- (en) Patrick Svitek, « In Central Texas congressional runoffs, candidates with traditional advantages face scrappy underdogs », sur texastribune.org, (consulté le ).
- (en) Todd J. Gillman et Matthew Adams, « Texas conservative Rep. Chip Roy derails $19 billion for disaster aid sought by Trump and both parties », sur dallasnews.com, (consulté le ).
- (en) « The eight Republicans who voted against suspending trade relations with Russia », sur The Independent, (consulté le )
- « Aux Etats-Unis, le Freedom Caucus, ces élus républicains en chasse contre l’Etat fédéral », Le Monde.fr, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :