Bouligny
Bouligny | |
Entrée de Bouligny. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur du Pays-Haut |
Maire Mandat |
Éric Bernardi 2020-2026 |
Code postal | 55240 |
Code commune | 55063 |
Démographie | |
Gentilé | Boulinéens, Boulinéennes[1] |
Population municipale |
2 435 hab. (2021 ) |
Densité | 222 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 33″ nord, 5° 44′ 36″ est |
Altitude | Min. 238 m Max. 316 m |
Superficie | 10,99 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Bouligny (ville-centre) |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouligny (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Bouligny est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Boulinéens.
Elle est aussi l'une des communes de Meuse faisant partie de la Communauté de communes Cœur du Pays-Haut.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Bouligny se trouve dans une petite vallée arrosée par le ruisseau de la Noue, affluent de l'Othain, et sur l'ancienne voie ferrée reliant Dommary-Baroncourt à Audun-le-Roman.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Maxière, le ruisseau de la Noue et le ruisseau du Dehoury[2],[Carte 1].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : la la mare de Bouligny (0,7 ha)[Carte 1],[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bouligny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bouligny[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), prairies (18,3 %), zones urbanisées (12,7 %), forêts (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Anciennes mentions : Bulinium, Bullinium (XIIIe et XIVe siècles) ; Boligny (1520) ; Bouilligny (1613 et 1615) ; Boulligni (1633) ; Boulignie (1640) ; Buligny (1656) ; Boulligny (1674)[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village fut affranchi en 1508 en même temps qu'Amermont, village dépendant de l'office de Norroy-le-Sec. Les deux localités formaient alors une seule communauté.
En 1790, Bouligny est inclus dans le canton de Gouraincourt et le district d'Étain. En 1801, ce sera le canton de Spincourt, arrondissement de Montmédy.
Pendant le XIXe et au début du XXe siècle, Bouligny se développe grâce à l'activité minière. Il y a eu plus de 5 000 habitants au plus fort de cette activité.
Mise en service en 1907, l'ancienne gare de Bouligny ferme dans les années 1980 (les trains de voyageurs n'y circulaient plus depuis 1939). Depuis 1991, elle accueille la bibliothèque municipale Émile Zola[19]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2021, la commune comptait 2 435 habitants[Note 5], en évolution de −6,92 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Cette commune a longtemps vécu sur l'activité minière.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Sainte-Pétronille XVIIe siècle.
- Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à la Mourière XXe siècle.
- Chapelle Sainte-Barbe quartier Saint-Pierre XXe siècle.
- Cimetière militaire allemand : 1 439 Allemands (1914-1918).
- L'hôtel de ville, construite en 1925.
- Quartier Saint-Pierre.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Édouard Dermit (1925-1995), peintre et acteur, légataire universel de Jean Cocteau, ancien mineur à Bouligny.
- Hervé Revelli (1946-), footballeur professionnel.
- Antoine Kuszowski (1947-), footballeur professionnel.
- Serge Dellamore (1950-), footballeur professionnel.
- André Tota (1950-), footballeur professionnel.
- Maurad Drif (1972-), animateur radio.
- Joris Delle (1990-), footballeur professionnel.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
Parti d'azur (blason de Longwy) à deux bars adossés d'or cantonnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, et de gueules à deux saumons d'argent, une croix de Lorraine d'or brochant sur le tout, au chef d'argent à trois coquilles de sable
Commentaires : les bars et les croisettes indiquent que Bouligny faisait partie du Barrois. Les saumons indiquent que Ferry de Blâmont fut seigneur du lieu. Enfin les coquilles évoquent la famille d’ancienne chevalerie, du nom de Bouligny, qui portait d'azur à la bande d'argent chargée de trois coquilles de sable[25].
|
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Léon Klein, Bouligny-Amermont, Meuse : et les villes et villages situés aux confins du Pays Haut et de la Woëvre : de la préhistoire à la veille de la Révolution, Villers-lès-Nancy, L. Klein, , 285-.... (SUDOC 060526130).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Bouligny sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bouligny comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Bouligny » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Fiche communale de Bouligny », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bouligny et Rouvres-en-Woëvre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bouligny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bouligny ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872
- « Bouligny. Un premier voyage de 30 ans pour la bibliothèque », (consulté le ).
- Y. P., « POLITIQUE », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de l'Union des cercles généalogistes lorrains