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Bataille de Carentan

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Bataille de Carentan
Description de cette image, également commentée ci-après
Théâtre des opérations, 8-12 juin 1944.
Informations générales
Date -
Lieu Carentan, Normandie (France)
Issue Victoire des Alliés
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Commandants
Drapeau des États-Unis Maxwell D. Taylor
Drapeau des États-Unis Anthony McAuliffe
Drapeau des États-Unis Maurice Rose
Drapeau de l'Allemagne Friedrich von der Heydte
Drapeau de l'Allemagne Werner Ostendorff
Forces en présence
11 bataillons aéroportés
1 bataillon de chars
1 bataillon d'infanterie mécanisée
Drapeau de l'Allemagne 2 bataillons d'infanterie parachutiste
2 bataillons des légions de l'Est
2 bataillons de Panzergrenadiers
1 bataillon de Panzers

Seconde Guerre mondiale

Batailles

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Opérations de débarquement (Neptune)

Secteur anglo-canadien

Secteur américain

Fin de la bataille de Normandie et libération de l'Ouest

Mémoire et commémorations

Coordonnées 49° 18′ nord, 1° 15′ ouest
Géolocalisation sur la carte : Basse-Normandie
(Voir situation sur carte : Basse-Normandie)
Bataille de Carentan

La bataille de Carentan est un engagement de la Seconde Guerre mondiale entre les forces aéroportées américaines et la Wehrmacht lors de la bataille de Normandie. Elle eut lieu du au dans les environs de Carentan en France. Théâtre de violents affrontements, la ville est prise le , avant que les Allemands ne tentent une dernière et infructueuse contre-attaque.

Contexte : opération Overlord

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L'objectif des Américains était de consolider les têtes de pont alliées de Utah et Omaha Beach et d'établir une ligne défensive sur le front normand afin de contenir d'éventuelles contre-attaques allemandes. Les Allemands retranchés dans la ville tentèrent de la défendre le plus longtemps possible afin de permettre à leurs renforts d'arriver sur le front et d'ainsi empêcher la 1re armée américaine d'attaquer l'axe Lessay-Périers, ce qui aurait eu pour conséquence de couper le Cotentin.

L'assaut américain sur Carentan

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Parachutistes de la 101e division aéroportée (3 bataillon/502e régiment). Le lieutenant colonel Robert G Cole (à gauche) et le major Stopka (à droite) exhibent un drapeau capturé à l'ennemi. Ferme Ingouf à Carentan, 12 juin 1944.

Carentan était défendue par le 6e régiment de parachutistes, deux bataillons des légions de l'Est et d'autres éléments des forces allemandes en débâcle après l'opération Overlord qui reçurent l'ordre de défendre la ville jusqu'au bout tandis que la 17e Panzer grenadier division SS Götz von Berlichingen, envoyée en renfort, essayait tant bien que mal d'arriver mais était retardée à cause du manque de carburant ainsi que par les attaques aériennes alliées. La 101e division aéroportée américaine, parachutée le Jour J () non loin de Carentan reçut l'ordre de prendre la ville aux Allemands.

Le drapeau tricolore flotte au-dessus des soldats du 7e corps américain, après deux jours de bataille pour libérer la ville.

Les assauts américains sur Carentan débutent le . Deux jours plus tard, le , les forces allemandes, à court de munitions, sont contraintes de se retirer de la ville. Le lendemain, la 17e Panzer grenadier division SS Götz von Berlichingen contre-attaque vers les positions de la 101e aéroportée. Cet assaut sera d'abord un succès, avant que les forces de la 2e division blindée américaine viennent mettre en déroute les unités allemandes.

Conséquences et suites

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La prise de Carentan permet aux Américains de consolider leurs positions et d'établir une ligne défensive en Normandie, leur donnant ainsi un front continu qui leur permettra de progresser en profondeur dans les terres normandes. Ce sera le début de la bataille des Haies.

Le général commandant la 101e aéroportée Maxwell Davenport Taylor manque de se faire abattre par des tirs de canons allemands de 88 mm lors d'une cérémonie à Carentan le . Un obus tue la fillette de quatre ans apportant un bouquet de fleurs au général[1].

Dans la culture populaire

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Notes et références

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  1. Elizabeth Coquart, Philippe Huet, Le jour le plus fou, Albin Michel, (ISBN 2-226-06929-1)

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Liens externes

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