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Aroue

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Aroue
Nom officiel
AroueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom local
(eu) ArüeVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Arrondissement français
Province
Ancien canton français
Département français
Commune française
Coordonnées
Démographie
Gentilé
ArüetarVoir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Histoire
Dissolution
Identifiants
Code postal
64120Voir et modifier les données sur Wikidata
INSEE
64049Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Aroue est une ancienne commune française du département des Pyrénées-Atlantiques. Le (par arrêté préfectoral du ), la commune absorbe Ithorots-Olhaïby pour former la nouvelle commune d'Aroue-Ithorots-Olhaïby.

Stèle discoïdale du cimetière
La mairie de la commune d'Aroue-Ithorots-Olhaïby, située à Aroue

Géographie

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Le village fait partie de la province basque de Soule.

Le toponyme Aroue apparaît sous les formes Aroe (1337[1]), Aroa (1385[2], collection Duchesne volume CXIV[3]), Aroe et Sent Stephen d'Aroe (respectivement[2] 1460 et 1469, contrats d'Ohix[4]), Degaierie de Aroa (1520[1]) et Aroue (1690[1]).

Son nom basque est Arüe

Olhassaria était un fief d’Aroue, vassal de la vicomté de Soule, mentionné sous les graphies Olhassari (XVIIe siècle[2], titres D'Arthez-Lassalle[5]) et Olhassarry (1863[2], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

Paul Raymond[2] note qu'Aroue était un des sept vics de la Soule, et dependait de la messagerie de la Barhoue. La commune fut « temple de la Raison » pendant la Révolution, sans doute à cause du voisinage béarnais, Aroue fut la seule commune basque à adopter la politique jacobine antireligieuse.

Démographie

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Évolution de la population
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
464379543509514555535500506
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
506466393400402368340355352
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
328345326268277254249270265
1962 1968 - - - - - - -
268223-------
(Sources : projet Cassini de l'EHESS[6].)

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine religieux

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L’église Saint-Étienne[7], romane remaniée au XIXe siècle présente parmi ses sculptures du XIIe siècle un saint Jacques à cheval, image espagnole du « matamoro ».

Notes et références

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  1. a b et c Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux (monographie), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », [éd. revue et corrigée] (1re éd. ), 244 p., 21 cm (ISBN 2867813964 et 9782867813962, OCLC 72757865, BNF 40190262, présentation en ligne)
  2. a b c d et e Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  3. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
  4. Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  5. Titres de la famille d'Arthez-Lassalle à Tardets
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Aroue », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  7. « L'église Saint-Étienne », notice no IA64000685, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Bibliographie

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Pour approfondir

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Articles connexes

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