André de Soveral
André de Soveral | |
La chapelle Notre-Dame de Candeias à Engenho Cunhaú (Canguaretama), lieu du martyre. | |
Prêtre diocésain, martyr | |
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Naissance | 1572 São Vicente, capitainerie de São Vicente (actuel Brésil) |
Décès | (73 ans) Cunhau, capitainerie du Rio Grande (actuel Canguaretama au Brésil) |
Ordre religieux | Compagnie de Jésus |
Vénéré à | Rio Grande do Norte |
Béatification | 5 mars 2000 Rome par Jean-Paul II |
Canonisation | 15 octobre 2017 São Paulo par François |
Vénéré par | l'Église catholique |
Fête | 16 juillet |
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André de Soveral, né en 1572 à São Vicente (Brésil) et mort (assassiné) le à Cunhau (Brésil) est un prêtre diocésain brésilien. Assassiné in odium fidei alors qu’il célébrait l’eucharistie dans sa paroisse il est considéré comme martyr par l’Église catholique et fut canonisé (avec le groupe des ‘martyrs de Natal’) en par le pape François. Liturgiquement il est commémoré le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Né dans la capitainerie de São Vicente (São Paulo) en 1572, le jeune André entre au noviciat (de Bahia) de la Compagnie de Jésus le , à l’âge de 21 ans, après avoir fait ses études secondaires au collège jésuite de l’Enfant-Jésus.
Sa formation spirituelle et intellectuelle terminée il est ordonné prêtre et, en 1606, est envoyé parmi les amérindiens du Rio Grande do Norte. Un an plus tard (1607) il quitte la Compagnie de Jésus et rejoint le clergé diocésain. En 1614 il est déjà curé à Cunhaú, près de Natal, dans l’état du Rio Grande do Norte. Le village et la paroisse se sont formés autour d’une prospère plantation de canne à sucre.
Depuis 1630 plusieurs villes côtières, dont Natal, sont occupées par les Hollandais de la compagnie néerlandaise des Indes occidentales qui veulent prendre le contrôle de la production sucrière. Ils tentent également d’imposer le calvinisme[1]
Le matin du , alors que le père de Soveral célébrait la messe à la paroisse Notre-Dame des Chandelles (ou ‘de la purification’), l'Allemand Jacô Rabe fait irruption dans l'église, sous prétexte de communiquer certaines dispositions du Conseil suprême néerlandais de Recife. Mais après la consécration, des soldats néerlandais, accompagnés de bandes indigènes, se précipitèrent dans l'église et massacrèrent les fidèles et leur prêtre, le père André de Soveral, qui est mort en prononçant sur eux la prière des mourants. Seuls cinq fidèles portugais furent épargnés et emmenés en otages au fort néerlandais. Il y eut 69 martyrs, mais (à part le prêtre) seul le nom du laïc Domingos Carvalho est connu.
Souvenir et vénération
[modifier | modifier le code]- Le le Saint-Siège autorise le diocèse de Natal à ouvrir la procédure de béatification des 30 martyrs brésiliens. L'enquête diocésaine est clôturée le . Le , le pape Jean-Paul II promulgue le décret reconnaissant le martyre d'André de Soveral et de ses 29 compagnons, permettant ainsi leur béatification. Les 30 martyrs de Natal, ceux de juillet et d’, sont béatifiées ensemble le par Jean-Paul II. Le ils sont canonisés, sur la place Saint-Pierre, à Rome, par le pape François. Liturgiquement saint André de Soveral est commémoré le . Comme groupe, les martyrs de Natal sont commémorés (localement) le .
- Un monument fut érigé en souvenir des martyrs de Natal, à São Gonçalo do Amarante (Rio Grande do Norte), au Brésil.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les portugais récupèrent les villes et le territoire colonial à la suite de l’Insurrection de Pernambouc, victorieuse car les hollandais sont engagés dans la Première guerre coloniale anglo-néerlandaise (1652-1654)
- Naissance en 1572
- Décès en juillet 1645
- Saint catholique brésilien
- Prêtre brésilien
- Jésuite brésilien
- Ex-jésuite
- Chrétien martyr au Brésil
- Chrétien martyr au XVIe siècle
- Chrétien martyr victime du protestantisme
- Religieux catholique assassiné
- Mort assassiné au Brésil
- Saint catholique fêté le 3 octobre
- Saint catholique fêté le 16 juillet