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André Salardaine

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André Salardaine
Fonctions
Maire de La Rochelle

(12 ans et 6 jours)
Prédécesseur Édouard Mörch
Successeur Michel Crépeau
Député français

(5 ans, 5 mois et 24 jours)
Élection 25 novembre 1962
Réélection 12 mars 1967
Circonscription 1re de la Charente-Maritime
Législature IIe et IIIe (Cinquième République)
Groupe politique UNR-UDT (1962-1967)
UD-Ve (1967-1968)
Prédécesseur Alain de Lacoste-Lareymondie
Successeur Philippe Dechartre
Conseiller général de Charente-Maritime

(6 ans)
Circonscription Canton de La Rochelle-Ouest
Prédécesseur René Bernard de Saint-Affrique
Successeur Michel Crépeau
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Charron, France
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Puilboreau, France
Nationalité Française
Profession officier de gendarmerie

André Salardaine, né le à Charron, en Charente-Maritime, et mort le à Puilboreau dans ce même département, est un militaire et homme politique gaulliste français. Il fut maire de La Rochelle de 1959 à 1971 et député de la Charente-Maritime de 1962 à 1968

Fils d'un mytiliculteur des environs de La Rochelle[1], André Salardaine, après avoir obtenu une capacité en droit, se tourne, lui, vers une carrière de gendarme, qu'il entame en 1930, à sa sortie de l'école de Melun, et qu'il achève en 1958, avec le grade de capitaine.

Il participe à la Seconde Guerre mondiale, à la guerre d'Indochine, puis à la guerre d'Algérie[1]. Ses activités lui valent de nombreuses décorations : croix de guerre 1939-1945 et TOE, médaille militaire et Légion d'honneur[1].

Il s'engage alors en politique, du côté du gaullisme, et est élu, en 1959, maire de La Rochelle, succédant à Édouard Morch[1], puis, deux ans plus tard, conseiller général, dans le canton de La Rochelle-Ouest.

En 1962, il est investi par l'UNR pour se porter candidat dans la circonscription de La Rochelle, contre le sortant de droite du CNI Alain de Lacoste-Lareymondie, partisan de l'Algérie française[1] et qui n'obtient que 17,5 % des voix. Salardaine, arrivé en tête du premier tour avec 48 % des voix, est très facilement élu au second, avec presque les deux tiers des suffrages exprimés.

À l'Assemblée nationale, il intervient uniquement sur les questions relatives à la mer et à la pêche, en lien avec ses mandats de député et maire de La Rochelle. Il tente ainsi vainement de doter le port de La Rochelle du statut de port autonome ou défend les intérêts des marins pour leurs droits à la retraite.

En 1965, il est réélu maire de La Rochelle et, deux ans plus tard, est reconduit comme député, mais de justesse cette-fois, puisqu'au second tour, où il est opposé à Michel Crépeau, il ne rassemble que 50,5 % des voix. Cette même année 1967, il est battu aux cantonales.

En perte de vitesse, il se voit plus ou moins imposé un passage de relais en faveur du gaulliste de gauche Philippe Dechartre, récent secrétaire d'État à l'Équipement et au Logement, qui semble à l'état-major parisien plus à même de contrer la montée en puissance de Crépeau, et qui est effectivement élu député en 1968.

En 1971, il refuse de s'effacer devant la candidature de Philippe Dechartre, investi par l'UDR pour l'élection municipale, et mène une liste dissidente qui n'obtient cependant que 21,6 % des voix, contre 24 % à la liste officielle. La municipalité passe à gauche, avec l'élection de Michel Crépeau comme maire[2].

Deux ans plus tard, en 1973, c'est à nouveau sans le soutien d'aucun parti qu'il se présente aux élections législatives. Il talonne le candidat gaulliste officiel, François Blaizot, en obtenant 19 % des voix contre 21,9 %. Mais là encore, c'est Michel Crépeau qui est élu député, avec une très large avance.

Après cette date, André Sarladaine quitte la vie politique. Il s'installe à Croix-Chapeau, commune à une douzaine de kilomètres au sud-est de La Rochelle. Il se marie pour la 3e fois en 1977[1]. Il meurt à 76 ans en 1985 à Puilboreau[1], dans la banlieue de La Rochelle.

Mandats électoraux

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g « André Salardaine », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
  2. Michel Guérin, « LA ROCHELLE : " un coup de poignard dans le dos " pour M. Philippe Dechartre », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )

Liens externes

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