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André Cade

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André Marie Alphonse Octave Cade
Biographie
Naissance

Bourg-Saint-Andéol
Décès
(à 86 ans)
Lyon 6e
Nom de naissance
André Marie Alphonse Octave Cade
Nationalité
Française
Activités
Conjoint
Gabrielle Vignon (1883-1971)
Autres informations
Domaine
gastro-entérologie
Membre de
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon

André Cade, né le à Bourg-Saint-Andéol et mort le 16 mars 1961 à Lyon, est un médecin français[1].

André Marie Alphonse Octave Cade a grandi dans un petit village de l'Ardèche, issu d’une lignée de médecins sur plusieurs générations[1].Après des études chez les jésuites à Avignon, où son père, Edmé, exerçait, il s’installe à Lyon pour y mener toute sa carrière médicale. Interne dès 1895, il devient médecin des hôpitaux en 1906, puis agrégé en 1910[2].

Parcours professionnel et scientifique

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André Cade se distingue d'abord en tant que clinicien, tout en développant un intérêt marqué pour l’histologie et l’anatomie pathologique. Sous la direction de Joseph Renaut, il est moniteur de travaux pratiques d’histologie pendant trois ans. Il poursuit ensuite en tant que chef de laboratoire auprès du professeur Boudet avant de devenir assistant de Joseph Teissier en 1907. Cette collaboration durera jusqu'à sa nomination comme professeur de pathologie générale et thérapeutique en 1925. À cette époque, il tisse des liens avec le Dr Genty, futur bibliothécaire de l’Académie nationale de médecine.

Contributions à la gastro-entérologie

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Ses premières recherches, influencées par son passage chez Renaut, portent sur l’histologie, notamment les glandes gastriques. Avec André Latarget, il étudie le "petit estomac" de Pavlov. Ses travaux en cytologie des épanchements pleuraux, notamment chez les patients cardiaques, marquent un tournant dans cette discipline. Dès 1910, il s’oriente vers la gastro-entérologie, publiant Précis des maladies de l'estomac et de l'intestin, premier ouvrage français dédié à cette spécialité.

Par la suite, ses recherches intègrent des disciplines variées : bactériologie, hématologie, radiologie et chimie. Parmi ses travaux notables, il étudie le parasitisme intestinal et le traitement de l'ulcère gastrique par l'insuline, en explorant les causes des accidents de sensibilisation liés à cette hormone. Ses découvertes permettent d’envisager l’utilisation d’insulines issues d’espèces animales différentes pour limiter les réactions allergiques.

Engagement scientifique et culturel

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Cade participe à des congrès majeurs : en 1912, il présente un rapport sur les colites infectieuses aiguës, et en 1934, il co-rédige une étude sur les syndromes pancréatiques avec Ravault et son fils Roger Cade (1903-1970).

Passionné d’art et de bibliophilie, il compile une collection exceptionnelle d’incunables lyonnais et d’ouvrages des XVIIe et XVIIIe siècles. Lors de son discours à l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon en 1942, il retrace l’histoire des incunables médicaux du XVe siècle[3].

Membre du comité de rédaction du Lyon médical et président de la Société médicale des hôpitaux, André Cade est élu correspondant national pour la division de médecine de l'Académie nationale de médecine en 1943, témoignant de son influence durable dans le monde médical.

Il meurt à Lyon en 1961 à l'âge de 87 ans.

Emblème de l'Académie des sciences, belles lettres et arts de Lyon dont André Cade fut membre.

Distinctions

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André Cade est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, (1941-1961)[4]

Il est membre de l'Académie nationale de médecine, (1943-1961) en tant que correspondant national pour la division de médecine.

Références

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  1. a et b « CTHS - CADE André Marie Alphonse Octave », sur cths.fr (consulté le )
  2. « Résultats de recherche — Medica — BIU Santé, Paris », sur numerabilis.u-paris.fr (consulté le )
  3. « André Cade (envoi), Les incunables médicaux lyonnais », sur eBay (consulté le )
  4. « Academiciens », sur academie-sbla-lyon.fr (consulté le )

Liens externes

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