Alan K. Simpson
Alan K. Simpson | |
Portrait de Alan Simpson | |
Fonctions | |
---|---|
Minority whip au Sénat des États-Unis | |
– (8 ans) |
|
Législature | 100e, 101e, 102e, 103e |
Prédécesseur | Alan Cranston |
Successeur | Wendell H. Ford |
Majority whip au Sénat des États-Unis | |
– (2 ans) |
|
Législature | 99e |
Prédécesseur | Ted Stevens |
Successeur | Alan Cranston |
Sénateur des États-Unis | |
– (18 ans) |
|
Élection | 7 novembre 1978 |
Réélection | 6 novembre 1984 6 novembre 1990 |
Circonscription | Wyoming |
Législature | 96e, 97e, 98e, 99e, 100e, 101e, 102e, 103e, 104e |
Groupe politique | Républicain |
Prédécesseur | Clifford Hansen |
Successeur | Mike Enzi |
Représentant du Wyoming | |
– (12 ans) |
|
Circonscription | Comté de Park |
Biographie | |
Nom de naissance | Alan Kooi Simpson |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Denver (Colorado, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Conjoint | Ann Schroll |
Enfants | 3 |
Diplômé de | Université du Wyoming |
Religion | Christianisme |
|
|
Sénateurs des États-Unis pour le Wyoming | |
modifier |
Alan Kooi Simpson, né le à Denver, est un homme politique américain, membre du Parti républicain et sénateur du Wyoming au Congrès des États-Unis de 1979 à 1997.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Denver, Alan K. Simpson grandit à Cody dans le Wyoming[1]. Il est le fils du gouverneur et sénateur du Wyoming Milward Lee Simpson (en) et de Lorna Kooi Simpson[2].
Il sert dans la United States Army de 1954 à 1956. Diplômé de la faculté de droit de l'université du Wyoming en 1958, il devient avocat et occupe plusieurs fonctions juridiques. En 1964, il entre à la Chambre des représentants du Wyoming, où il siège jusqu'en 1977[1].
Alan K. Simpson est élu au Sénat des États-Unis en 1978. Réélu en 1984, il devient le whip du groupe républicain au Sénat. Il est réélu une deuxième fois en 1990[1]. À la suite de la révolution républicaine de 1994, Simpson perd son poste de whip d'une voix face à Trent Lott[3], ses nouveaux collègues ne l'estimant pas assez conservateur[4]. Il choisit de ne pas se représenter lors des élections de 1996[3],[4].
Après son départ du Sénat, Simpson enseigne à Harvard et à l'université du Wyoming[3]. Il participe également à plusieurs commissions[1], dont le groupe d'étude sur l'Irak[3]. En 2010, le président Barack Obama le nomme co-président de la National Commission on Fiscal Responsibility and Reform (en) aux côtés d'Erskine Bowles. Le rapport Simpson-Bowles sur la réduction des déficits est cependant peu suivi par le Congrès américain[5].
Positions politiques
[modifier | modifier le code]Alan K. Simpson est considéré comme un républicain modéré[3]. Il soutient des réformes sur l'environnement et l'immigration[4]. Il est également favorable au droit à l'avortement[4] et aux droits LGBT[6],[7]. Il est également favorable à un amendement constitutionnel pour renverser l'arrêt Citizens United v. Federal Election Commission et notamment limiter la participation des entreprises aux campagnes électorales[8].
Caméo
[modifier | modifier le code]Il joue son propre rôle dans le film Président d'un jour (1993).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « SIMPSON, Alan Kooi, (1931 - ) », sur bioguide.congress.gov (consulté le ).
- (en) « WYO. GOVERNOR, SENATOR MILWARD L. SIMPSON DIES », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
- (en) Jackie Calmes, « Deficit Hawk Returns, Much to His Party’s Dismay », sur nytimes.com, (consulté le ).
- (en) Adam Clymer, « Simpson Joins Ranks of Pragmatists Leaving Senate », sur nytimes.com, (consulté le ).
- (en) Steve Holland et Susan Heavey, « Simpson, Bowles propose $2.4 trillion U.S. deficit reduction », sur reuters.com, (consulté le ).
- (en) Lou Chibbaro Jr., « Alan Simpson speaks out on gay rights », sur washingtonblade.com, (consulté le ).
- (en) Eric Ekholm, « Republicans From the West Give Support for Gay Marriage », sur nytimes.com, (consulté le ).
- (en) Brendan Hoffman, « Wyoming Senator Alan Simpson Urges 28th Amendment Setting Limits on Election Spending », sur k2radio.com, (consulté le ).