Abbaye de Corazzo
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | CCCCXXX (430)[1] |
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Fondation | 1173 |
Cistercien depuis | 1173 |
Dissolution | 1809 |
Abbaye-mère | Abbaye de Fossanova |
Lignée de | Abbaye de Clairvaux |
Abbayes-filles | Aucune |
Congrégation | Cisterciens |
Coordonnées | 39° 03′ 17″ N, 16° 25′ 40″ E[2] |
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Pays | Italie |
État | Royaume de Sicile |
Région | Calabre |
Province | Catanzaro |
Commune | Carlopoli |
L'abbaye de Corazzo est une ancienne abbaye cistercienne située dans la frazione de Carlopoli (it) (commune de Carlopoli, en Calabre). Fondée en 1173 dans la filiation de Fossanova, elle perdure jusqu'en 1809, malgré de très importants dégâts causés par les séismes du 27 mars 1638 (it) et de février-mars 1783.
L'abbaye, partiellement détruite par ces deux catastrophes, est fermée à la suite des invasions napoléoniennes. Un projet ministériel de fixation de l'état des ruines est annoncé en 2020 mais fait fortement débat.
Localisation
[modifier | modifier le code]L'abbaye est située dans la vallée du Corace (it), à environ 825 mètres d'altitude, dans la frazione de Castagna (it), appartenant à la commune de Carlopoli, au cœur du massif de la Sila[3],[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondation
[modifier | modifier le code]L'abbaye est fondée à la fin du XIIe siècle, dans une région récemment reconquise aux Byzantins ; la fondation du monastère est donc un acte politique, qui souhaite réimplanter le catholicisme latin dans ces terres marquées par le christianisme oriental[4].
Développement
[modifier | modifier le code]L'abbaye est surtout célèbre pour avoir été le monastère où Joachim de Flore est abbé durant dix ans à la fin du XIIe siècle[4].
Commende et déclin
[modifier | modifier le code]L'instauration de la commende marque le début du le déclin du monastère. Les séismes du 27 mars 1638 (it) et de février-mars 1783 endommagent en outre gravement l'édifice[4].
Fin
[modifier | modifier le code]L'abbaye est fermée lors des guerres napoléoniennes en 1809[4].
Projets
[modifier | modifier le code]Le , un projet du ministère pour les Biens et Activités culturels, présenté par Pasquale Lopetrone, est dévoilé. Il s'agirait de « cristalliser » les ruines de l'abbaye et de les figer dans l'état de conservation qu'elles ont à cette date. Le projet suscite des réactions parfois hostiles[5],[4].
Architecture
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Vindobonae, , 491 p. (lire en ligne), p. 168.
- Luigi Zanoni, « Corazzo », sur cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).
- « Abbazia santa Maria di Corrazzo », Petit Futé (consulté le ).
- (it) Italia Nostra, « Calabria, l’Abbazia di Corazzo va restaurata non snaturata », il Fatto Quotidiano, (ISSN 2037-089X, lire en ligne, consulté le ).
- (it) Vito Barresi, « Gli ultimi giorni dell’Abbazia di Corazzo : una colata di cemento a “timbro” Mibact ne cancellerà la bellezza ? », cn24tv, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Mario Borretti 1960] (it) Mario Borretti, « L'abbazia cisterciense di Maria di Corrazo », Calabria Nobilissima, no XIV, , p. 129-144 (lire en ligne, consulté le )