Étrelles-sur-Aube
Étrelles-sur-Aube | |
L'église de l'Assomption. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes Seine et Aube |
Maire Mandat |
Gilbert Mallet 2020-2026 |
Code postal | 10170 |
Code commune | 10144 |
Démographie | |
Gentilé | Étrellois |
Population municipale |
156 hab. (2021 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 39″ nord, 3° 52′ 22″ est |
Superficie | 10,43 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Romilly-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Creney-près-Troyes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Étrelles-sur-Aube est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Topographie
[modifier | modifier le code]Si l'étymologie viendrait du latin Stratella dérivant de starta publica pour les voies romaines, il n'en a été trouvé aucune mention écrite. Straellas dans une bulle de 1165. Un décret du permettait l'ajout de 'sur-Aube.
Parmi les écarts, il y avait : les Carrés, la Grosse-Borne, le bois des Orphelins, Saint-Laurent, la Tomelle au cadastre de 1810.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aube, la Noue Froide, l'Aube, la noue du Livon, le ruisseau de Sodoyere et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
L'Aube, d'une longueur de 249 km, prend sa source dans la commune d'Auberive et se jette dans la Seine à Marcilly-sur-Seine, après avoir traversé 82 communes[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 619,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25,2 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Étrelles-sur-Aube est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,5 %), forêts (14,2 %), prairies (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones urbanisées (3,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La terre d'Étrelles dépendait de la seigneurie de Plancy. Fin XVIIIe siècle il y avait quatorze métiers à bas et sept à filer le coton.
En 1789, Étrelles dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sens.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 156 habitants[Note 4], en évolution de +0,65 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La paroisse avait un prieuré-cure qui dépendait de du doyenné d'Arcis et de l'abbaye de chantemerle. Une bulle de 1165 mentionne apud Straellas[21] comme possession de l'abbaye. L'église sous le vocable de l'Assomption est du XIIe siècle. La fenêtre orientale et les verrières sont du XVIe siècle. La verrière représente La scène de rencontre à la porte dorée qui est incomplète et Saint-Nicolas. Elles sont incomplètes, restaurée et avec des parties de réemploi[22].
- Église de l'Assomption d'Étrelles-sur-Aube.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Étrelles-sur-Aube sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Étrelles-sur-Aube » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale d'Étrelles-sur-Aube », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Aube »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Étrelles-sur-Aube et Romilly-sur-Seine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Archives dép. Aube, Chantemerle.
- Notice no IM10000688, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture