Aller au contenu

Villefranche-sur-Saône

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 19 novembre 2024 à 15:56 et modifiée en dernier par Serged (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Villefranche-sur-Saône
En haut Villefranche vue du sud, à gauche la rue Nationale, à droite l'hôtel de ville, en bas la place des Arts.
Blason de Villefranche-sur-Saône
Blason
Villefranche-sur-Saône
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
(sous-préfecture)
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Villefranche Beaujolais Saône
(siège)
Maire
Mandat
Thomas Ravier (UDI)
2020-2026
Code postal 69400
Code commune 69264
Démographie
Gentilé Caladois
Population
municipale
35 913 hab. (2021 en évolution de −2,07 % par rapport à 2015)
Densité 3 788 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 25″ nord, 4° 43′ 13″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 220 m
Superficie 9,48 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Villefranche-sur-Saône
(bureau centralisateur)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villefranche-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villefranche-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Voir sur la carte topographique du Rhône
Villefranche-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Voir sur la carte administrative du Rhône
Villefranche-sur-Saône
Liens
Site web villefranche.net

Villefranche-sur-Saône est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle est connue pour être la capitale du Beaujolais.

Seule sous-préfecture et une des principales villes de la circonscription départementale du Rhône, c'est désormais la commune la plus peuplée du nouveau département du Rhône, dans ses limites de 2015, ses habitants sont appelés les Caladois.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Vue aérienne.

Localisation

[modifier | modifier le code]

Située sur une plaine, à 35 km au nord de Lyon (centre) et à 434 km de Paris, sur le 46e parallèle nord et sur la rive droite de la Saône, Villefranche est la principale ville et la seule agglomération du Beaujolais. Elle est parfois appelée Villefranche-en-Beaujolais.

La ville de Villefranche est desservie par l'autoroute A6 grâce aux échangeurs 31.2 (Villefranche-Sud et Limas) et 31.1 (Villefranche-Nord et Arnas).

Villefranche-sur-Saône fait partie de l'unité urbaine de Lyon et de l'aire urbaine de Lyon.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Rose des vents Gleizé Arnas Beauregard (Ain) Rose des vents
Gleizé N Jassans-Riottier (Ain)
O    Villefranche-sur-Saône    E
S
Limas Limas Anse

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Nord-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 790,9 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records VILLEFRANCHE (69) - alt : 174m, lat : 45°59'13"N, lon : 4°44'15"E
Records établis sur la période du 01-01-1934 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,9 1 3,6 6,6 10,8 14,3 16,2 15,5 12 8,6 4,4 1,6 8
Température moyenne (°C) 4,2 5,3 9 12,5 16,7 20,5 22,5 22 17,9 13,4 8 4,8 13,1
Température maximale moyenne (°C) 7,6 9,6 14,4 18,4 22,6 26,7 28,8 28,5 23,8 18,1 11,6 8 18,2
Record de froid (°C)
date du record
−21,9
25.01.1963
−19
06.02.1963
−11,5
01.03.05
−5
08.04.03
−0,8
04.05.1967
3,7
02.06.1975
4,9
03.07.1948
5
31.08.1986
0,5
25.09.1972
−4,9
29.10.1950
−8,5
23.11.1998
−16,2
22.12.1963
−21,9
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
23,1
25.02.21
27,7
31.03.21
32
15.04.1949
40
29.05.1947
41
12.06.1947
43,5
30.07.1947
43
02.08.1947
36
14.09.1947
31,6
02.10.23
23,3
06.11.15
19,9
31.12.22
43,5
1947
Précipitations (mm) 48,3 37,9 46,9 62,6 73,5 73,6 77,1 71 68,2 89,9 88,4 53,5 790,9
Source : « Fiche 69264001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Au , Villefranche-sur-Saône est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 123 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[7],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (38,4 %), eaux continentales[Note 4] (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), terres arables (2,3 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers de la ville

[modifier | modifier le code]

Centre-ville

[modifier | modifier le code]
La place des Arts.

Le centre-ville de Villefranche est condensé dans les anciens remparts de la ville. Son centre névralgique est la rue Nationale où de nombreux commerces sont installés. On y trouve de nombreuses institutions comme le palais de justice, l'hôtel de ville ou encore la sous-préfecture, et des bâtiments culturels comme l'office du tourisme, l'espace des vins du Beaujolais ou le théâtre sur la place des Arts. Le marché couvert est également situé à proximité.

Dans cette zone, le stationnement est réglementé. Le stationnement longue durée est interdit.

La rue Nationale

[modifier | modifier le code]
Le sud de la rue Nationale la nuit.

Principal poumon commerçant et emblème du centre ville, la rue Nationale, d'une longueur d'environ 1 500 mètres, est l'une des rues les plus anciennes de Villefranche. Autrefois en double sens elle est aujourd'hui en sens unique (sud/nord). Il a été plusieurs fois envisagé qu'elle devienne pleinement piétonne, mais face au refus des commerçants elle ne l'est que pour certaines occasions (Nuit de l’Été, grande braderie de Villefranche, Fête de la musique, "Vague des Conscrits").

Nord de Villefranche

[modifier | modifier le code]

Le nord de Villefranche, commençant par le quartier de la "Porte de Belleville", est constitué d'anciens villages.

Y sont situés, dans le quartier du Garet, le centre commercial "Le Domaine Caladois" (autour d'une enseigne de grande distribution) ainsi que de nombreuses enseignes plus modestes.

Le principal centre de loisirs aquatiques de la ville, "Le Nautile", s'y trouve également.

Aussi, à l'écart, a été installée la prison.

Une zone industrielle assez dense est installée plus loin, sur la commune d'Arnas.

Sud de Villefranche

[modifier | modifier le code]

Le sud de Villefranche, se résumant par un quartier appelé de la "Porte d'Anse" (ancienne porte sud des remparts de la ville, au Moyen-Âge), caractérisée par la "Place du Promenoir" (nom officiel "Place de la Libération"), place historique de Villefranche (depuis longtemps, et jusqu'à aujourd'hui point de départ traditionnel de "La Vague des Conscrits").

Quartier essentiellement résidentiel, très apprécié des lyonnais (belle proportion des habitants du quartier), il est assez hétérogène : habitations (du type pavillonnaire au collectif) traditionnelles et modernes, commerces sur la Rue d'Anse, et petites entreprises (anciennes et nouvelles) y sont installés.

Deux écoles (Premier Cycle Jean Monnet et Collège Jean Moulin), la Caserne des Sapeurs-Pompiers de Villefranche-sur-Saône - "SDMIS" (Service Départemental et Métropolitain d'incendie et de Secours) du Rhône.

Côté Culturel et Patrimonial, citons le Théâtre Pêle-Mêle (seul autre théâtre sur la ville que le Théâtre de Villefranche), quartier rejoignant le Parc Vermorel à l'Ouest, dit "Les Roches", entourant la Maison Vermorel ; aussi, gardant quelques "traces" historiques des Ateliers Vermorel, caractéristiques du patrimoine industriel et viticole de la ville.

On y retrouve aussi, aujourd'hui, un patrimoine archéologique, datant de la période précédant la fondation de la "Ville Franchisée", avant donc 1140 ! ...

Côté sportif, le "Club-House" du Vélo-Club Villefranche-Beaujolais.

De la "Porte d'Anse", au nord du quartier et précédant la Rue Nat', il s'étend à l'est jusqu'à la gare de Villefranche, à l'ouest donc vers le Parc Vermorel et au sud jusqu'aux ronds-points de Limas.

Ouest de Villefranche

[modifier | modifier le code]

L'Ouest de Villefranche, est plutôt résidentiel.

On y trouve le parc Vermorel (dit "Les Roches") au sud-est, puis la partie résidentielle des "Nouvelles Roches" sur sa partie nord.

Il précéde le quartier de Belleroche à l'extrême ouest de la ville, entre Limas au sud et Gleizé au nord, qui connaît aujourd'hui une belle transformation, grâce à un programme de rénovation avec un soutien de niveau national.

Sur la partie nord-ouest, le parc de Haute-Claire est limitrophe de la commune de Gleizé.

Est de Villefranche

[modifier | modifier le code]
Les viaducs.

Juste derrière le viaduc ferroviaire (photo), se trouve le tout nouveau Ecoquartier de La Quarantaine.

Ensuite s'y trouvent les quartiers Troussier (essentiellement résidentiel social), la Sauvagére (Pôle de petits commerces) de l'autre côté de l'autoroute, avant l'Avenue de l'Europe.

C'est dans le quartier Troussier qu'a été décidé l'établissement du nouveau Commissariat de Police de Villefranche, se rapprochant ainsi des prisons et, en même temps, accompagnant un quartier résidentiel à vocation sociale dans son évolution, après sa toute récente rénovation.

Béligny, autre ancienne commune, a été réunie en 1853, à Villefranche-sur-Saône. Situé au sud du quartier Troussier et du Morgon (rivière traversant la ville, d'ouest en est, pour se jeter dans la Saône), il s'agit aujourd'hui d'un quartier essentiellement résidentiel social.

L'Est de Villefranche possède une zone commerciale articulée autour de l'avenue de l'Europe. La Saône coulant à l'est de Villefranche, un port, ainsi que le ParcExpo de Villefranche, y sont installés.

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 19 196, alors qu'il était de 18 477 en 2014 et de 17 072 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 88,2 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 13,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 84,7 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villefranche-sur-Saône en 2019 en comparaison avec celle du Rhône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (3,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 35,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (32,3 % en 2014), contre 48,4 % pour le Rhône et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Villefranche-sur-Saône en 2019.
Typologie Villefranche-sur-Saône[I 2] Rhône[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 88,2 89,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 3,1 9,7
Logements vacants (en %) 10,4 7,4 8,2

Transports et déplacements

[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'un pôle multimodal où se situent la gare SNCF et la gare routière.

Chemin de fer

[modifier | modifier le code]

La gare SNCF de Villefranche-sur-Saône a été mise en service le .

Le réseau de transports urbains de la Communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône, dénommé Libellule, est exploité par CarPostal Villefranche-sur-Saône pour le compte du SYTRAL et remplace l'ancien réseau STAV depuis le . Il dessert 5 des 21 communes de la Communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône à l'aide de cinq lignes régulières, quatre lignes scolaires, deux lignes matin et soir et un service de transport à la demande[réf. nécessaire].

L’aérodrome de Villefranche - Tarare est situé sur la commune de Frontenas et dépend de la Chambre de commerce et d'industrie de Villefranche et du Beaujolais.

Transport fluvial

[modifier | modifier le code]

Un port de commerce, géré par la chambre de commerce et d'industrie de Villefranche, est installé non loin de l'avenue de l'Europe.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Commune-Franche et de Ville-Libre-sur-Saône[11].

Les habitants sont appelés caladois. L'origine de cette appellation vient des calades qui désignent le pavage de dalles plates que l'on retrouve devant l'église Notre-Dame-des-Marais[12].

La rue Nationale au XIXe siècle.

Moyen Âge : Une création ex nihilo

[modifier | modifier le code]

Les sires de Beaujeu désireux de se protéger des archevêques de Lyon décident de créer une ville autour de Limas en 1140, face à la forteresse ennemie d'Anse.

Guichard IV de Beaujeu, sire de Beaujeu, fonde le couvent des Cordeliers de Villefranche en 1216, du vivant de saint François.

En 1260, ils accordent une charte de franchise à la ville, dont elle tire son nom, pour inciter des personnes à s'installer.

La vieille ville (qui correspond aujourd'hui à l'hyper-centre) a été agencée sur un schéma évoquant un bateau axé suivant l'actuelle rue Nationale. Cette dernière fait un creux en son milieu où se situe la collégiale Notre-Dame des Marais[13] qui est le cœur de la ville, le "marais" désignant cet hyper-centre où la rivière du Morgon le traverse, d'ouest en est, l'édifice ayant été construit en dessus.

La ville, qui s'est principalement étendue vers l'est et plus légèrement vers l'ouest (un projet de contournement autoroutier y étant en cours aujourd'hui), a été entourée de remparts à partir du début du XIIIe siècle. Ils ont été en majeure partie démolis au début du XIXe siècle.

Au XIVe siècle, la ville fut relativement épargnée par les pillards de la guerre de Cent Ans. Elle fut néanmoins assiégée en 1412 mais aussi en 1411, 1434... au cours de conflits entre les Bourbons et les maisons de Bourgogne et de Savoie (étendus à tout le royaume).

En 2006, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des vestiges de l’église conventuelle des Cordeliers, fondée dans le courant du XIIIe siècle[14].

Temps modernes

[modifier | modifier le code]
La rue Victor-Hugo au début du XXe siècle.

En 1540, Villefranche-sur-Saône remplace Beaujeu en tant que capitale du Beaujolais[réf. nécessaire].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

XXe siècle

[modifier | modifier le code]
La ville fut desservie, de 1898 à 1934, par le Chemin de fer du Beaujolais, une compagnie de chemin de fer secondaire dont on voit ici la gare à Villefranche.
Ses deux lignes desservaient respectivement Monsols et Tarare.
Armand Chouffet, maire emblématique de Villefranche au XXe siècle.

En 1925, le socialiste Armand Chouffet est élu maire de Villefranche. Sous ses mandats, la ville va connaître de profonds changements avec notamment la création du marché couvert, du palais des sports ou encore le réaménagement de certains quartiers.

Le , des troupes allemandes entrent dans la ville, mais s'en retirent après l'armistice du 22 juin qui inaugure l'ère de la Collaboration. L'année suivante, le préfet du Rhône révoque de son mandat le maire Chouffet, qui ne le retrouvera qu'en 1947.

Villefranche est libérée le par les troupes débarquées en Provence[15],[16] du capitaine Henri Marie Alexandre Louis Giraud (1910-1970), fils du général Henri Giraud, commandant en chef des forces armées en Afrique du Nord en 1942. Le , le député-maire de Villefranche-sur-Saône, Bernard Perrut et le vice-amiral Hervé Giraud, fils du libérateur de Villefranche, ont commémoré cette page d'histoire en inaugurant une plaque à sa mémoire sur la place qui lui est dédiée.

Péage dans le sens Sud-Nord.

Depuis 1964, le péage autoroutier de l'A6, situé sur la commune de Limas, est l'un des plus importants péages d'Europe quant à sa fréquentation.

Pour des raisons d'image économique, la ville de Villefranche a tenté, dans la seconde moitié du XXe siècle, de changer son nom en Villefranche-en-Beaujolais, dénomination d'ailleurs utilisée de facto par l'office du tourisme[17], mais le Conseil d'État n'a pas donné suite à ces demandes, et avec les campagnes anti-alcooliques (le tourisme étant essentiellement orienté vers la viticulture, avant le classement à l'Unesco du "GéoParc"), la municipalité y a renoncé.

XXIe siècle

[modifier | modifier le code]

À partir des années 2000, la ville essaye de s'affirmer comme un contrepoids à l'hégémonie de Lyon dans le département du Rhône.

La Métropole de Lyon étant une collectivité territoriale à statut particulier cumulant les fonctions de département et d'intercommunalité, Villefranche-sur-Saône est depuis 2016 le chef-lieu de l'unique arrondissement du département du Rhône subsistant[18].

Désormais, aussi, siège de la nouvelle agglomération Communauté d'agglomération Villefranche Beaujolais Saône, qui a remplacé l'ancienne Cavil et ses 4 communes, de nombreux projets sont en cours, comme l'aménagement d'un Écoquartier "de la Quarantaine", accueillant un multiplexe de cinéma[19] ou encore, le GéoParc du Beaujolais étant classé par L'UNESCO, renommer la ville en Villefranche-en-Beaujolais[20].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Hôtel de ville.
L'ancien Hôtel de ville, monument du XIIIè siècle

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La ville est le chef-lieu de l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône du département du Rhône. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la neuvième circonscription du Rhône.

Le , la création de la métropole de Lyon, collectivité territoriale à statut particulier désormais distincte du département du Rhône, fait que l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône est désormais le seul du département, et incite la municipalité à réclamer le transfert du chef-lieu départemental à Villefranche, en accord avec le vœu formulé à l'unanimité le par le Conseil départemental[21].

Cette décision ne sera prise par décret qu'après un avis favorable du Conseil d'État qui a été saisi par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve en [22]. Cependant, au cas où ce transfert serait décidé, rien n'oblige le Conseil départemental à tenir ses séances à Villefranche, d'autant que dans le cadre d'un contexte de restrictions budgétaires, l'engagement financier de la collectivité pour la construction d'un nouvel hôtel du département dans la ville ne semble pas à l'ordre du jour[23].

La ville était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Villefranche-sur-Saône[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont elle est la seule commune et le bureau centralisateur, n'a pas été modifié.

La commune est située dans le ressort du Tribunal de commerce de Villefranche-Tarare[24].

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Villefranche était le siège de la communauté d'agglomération de Villefranche-sur-Saône (la CAVIL) créée en 2002 par transformation en communauté de communes du District (intercommunalité) qui regroupait alors les 4 communes de d'Arnas, de Gleizé, Limas et Villefranche-sur-Saône. Cette intercommunalité prend le statut de communauté d'agglomération en 2006.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises et de la mise en œuvre schéma départemental de coopération intercommunale adopté fin 2011 par le préfet du Rhône, la CAVIL fusionne avec ses voisines pour former le la communauté d'agglomération Villefranche Beaujolais Saône (Nom usuel : Agglo Villefranche Beaujolais), dont Villefranche-sur-Saône est désormais le siège.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Rhône, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Bernard Perrut remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 3 926 voix, 39,72 %, 28 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[25] :
- Pascal Ronziere (DVD, 3 085 voix, 31,21 %, 6 conseillers municipaux dont 4 communautaires) ;
- Florian Oriol (FN, 1 388 voix, 14,04 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Danielle Lebail (PCF-PS-EELV, 1 484 voix, 15,01 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 47,10 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Rhône, la liste DVD menée par le maire sortant Thomas Ravier — qui avait succédé en 2017 à Bernard Perrut, élu député — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 484 voix (66,50 %, 33 conseillers municipaux élus dont 23 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[26] :
- Danielle Lebail[27] (PS-PCF-LFI-G.s-PRG, 1 024 voix, 19,54 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Denis Chaumat (LREM, 731 voix, 13,95 %, 2 conseillers municipaux et communautaires élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 71,21 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  vers 1789 Charles Antoine Chasset[28]   Avocat
Député aux États généraux de 1789
Les données manquantes sont à compléter.
1822 1829 Nicolas Laurens-Humblot   Député (1834-1842)
1838   Claude Durieu de Vitré   Avocat
1848 1851 Camille Denis   Lieutenant aux dragons du Doubs
Chevalier de la Légion d'honneur
1851 1864 Barthélémy Claude Boiron[29]   Avoué et juge suppléant
Chevalier de la Légion d'honneur
Les données manquantes sont à compléter.
1867   Jean Baptiste Morel    
1887 1894 Clément Delille    
Les données manquantes sont à compléter.
1896 1900 Antonin Lassalle Républicain Docteur en médecine
Conseiller général de Villefranche-sur-Saône (1889 → 1906)
1900 1907 Étienne Bernand Rad. Conseiller général de Villefranche-sur-Saône (1906 → 1907)
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1925 Abel Besançon Rad. Conseiller général de Villefranche-sur-Saône (1919 → 1925)
1925 1941 Armand Chouffet SFIO Avocat
Député du Rhône (1928 → 1942)
1941 1944 Ernest Planche    
1944 1945 Jean Cottinet    
1945 octobre 1947 Claude Bourricaud    
octobre 1947 octobre 1958 Armand Chouffet SFIO Avocat
Député du Rhône (1928 → 1942)
Décédé en fonction
1958 mars 1959 Édouard Mury    
mars 1959 mars 1977 Charles Germain CD Électricien
Député du Rhône (10e circ) (1962 → 1967)
Conseiller général de Villefranche-sur-Saône (1951 → 1976)
mars 1977 mars 1989 André Poutissou PS Directeur adjoint de collège
Député du Rhône (10e circ) (1976 → 1978)
Conseiller général de Villefranche-sur-Saône (1976 → 1982)
mars 1989 mars 2008 Jean-Jacques Pignard UDF Professeur agrégé d'histoire
Conseiller général de Villefranche-sur-Saône (1994 → 2015)
Vice-président du conseil général du Rhône
mars 2008 juin 2017 Bernard Perrut UMPLR Avocat
Député du Rhône (9e circ) (1997 → )
Démissionnaire à la suite de son élection comme député
juillet 2017[30],[31] En cours
(au 27 juin 2022)
Thomas Ravier UDI Collaborateur de cabinet
Conseiller départemental de Villefranche-sur-Saône (2015 → )
Vice-président du conseil départemental du Rhône (2015 → )
Vice-président de la CA Villefranche Beaujolais Saône (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[32]

Distinctions et labels

[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Villefranche-sur-Saône bénéficie du label « ville fleurie » avec « 3 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[33].

Carte
Jumelages et partenariats de Villefranche-sur-Saône.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Villefranche-sur-Saône.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Bühl[34]Allemagnedepuis
CantùItaliedepuis
Călărași[35]Moldaviedepuis
Kandi[36]Bénindepuis
Schkeuditz[37]Allemagnedepuis
SétifAlgérie
Vilafranca del PenedèsEspagne
Le panneau du square de Bühl en hommage au jumelage existant depuis 1987.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Les habitants de Villefranche sont appelés caladois, provenant de calade dont l'origine se dispute un entre terme moyenâgeux , emprunté à l’italien calata (descendre), désignant une pente sur laquelle les chevaux vont au petit galop, et le mot utilisé dans le Beaujolais pour les dalles, généralement en calcaire, pavant les rues, ces deux versions n'étant pas incompatibles, les rues pentues de la cité étant généralement couvertes de galets ou de pierre calcaire provenant du Rhône.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 35 913 habitants[Note 6], en évolution de −2,07 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 7064 3745 0955 2506 4607 5336 8487 0647 769
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
11 68611 65012 46912 17012 48513 07412 51812 92813 627
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 79316 03116 38816 58817 33918 18818 87120 01721 703
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
24 51626 33830 34128 88129 54230 64734 18835 64037 266
2021 - - - - - - - -
35 913--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La ville dispose[Quand ?] de neuf écoles maternelles et sept écoles primaires. À celles-ci s'ajoutent les cinq écoles maternelles et les six écoles élémentaires de la CAVIL. Quatre écoles privées sont aussi implantées à Villefranche.

Villefranche abrite aussi une des écoles privées Pigier, un institut de formation en soins infirmiers (IFSI) (sur la commune de Gleizé) et un CFA, l'ARFA, sur la commune de Limas.

Enseignement supérieur

[modifier | modifier le code]

Par ailleurs, la ville comprend des formations post-bac : plusieurs BTS et classes préparatoires.

Médiathèque Pierre-Mendès-France.

La ville dispose de deux théâtres : théâtre de Villefranche et théâtre Pêle-Mêle, ainsi que de deux cinémas (les 400 coups et le Mutiplexe CGR)

Par ailleurs, un auditorium, géré par la CAVIL est aussi implanté à Villefranche.

Quant à la médiathèque Pierre-Mendès-France, elle regroupe un nombre important de livres anciens ce qui en fait le deuxième fonds du département après Lyon.[réf. nécessaire]

Plusieurs musées sont installés en ville dont le musée des conscrits et le musée Paul-Dini.

La ville dispose[Quand ?] d'un hôpital et d'une polyclinique bien que tous deux non situés sur Villefranche mais dans son agglomération ;

Villefranche est aussi équipée d'une maison médicale de garde.

Maisons de retraite
  • Résidence Albert-Dubure,
  • Résidence Les Magnolias,
  • Résidence Le Cep (sur la commune de Gleizé),
  • Résidence du Château du Loup (sur la commune d' Arnas),
  • Résidence Joseph-Forest,
  • Résidence Ma Calade,
  • Résidence Montaigu,
  • Résidence Pierre-de-Beaujeu.

Le FC Villefranche-Beaujolais créé en 1927

Le CS Villefranche-sur-Saône Beaujolais créé en 1908 qui fut[40] :

Le HBC Villefranche-en-Beaujolais a évolué quelques saisons en première division avant d'être liquidé en 2008. Le Villefranche Handball Beaujolais lui succède alors sans atteindre les divisions professionnelles.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • La fête des conscrits se déroule chaque année, le dernier dimanche de janvier. Seuls les hommes peuvent défiler, mais les femmes reçoivent le bouquet de la part des conscrits le samedi après-midi.

À l'origine, il s'agit d'une fête liée à la conscription militaire : les jeunes gens appelés en service faisaient la fête avant de partir. Les festivités commencent le vendredi soir précédent avec la retraite aux flambeaux, un défilé costumé. Le vendredi après midi, et le samedi matin les conscrits portent cocardes et bouquets dans les maisons de retraite et aux handicapés. Le samedi, les conscrits rendent visite aux conscrites pour leur remettre leur cocarde. Le dimanche matin à 11 h, tous les conscrits se lancent dans un grand défilé appelé la Vague, en smoking, gibus à ruban et bouquet de Mimosas, la couleur du ruban indiquant l'âge du conscrit : 20 ans vert, 30 ans jaune, 40 ans orange, 50 ans rouge, 60 ans bleu, 70 ans violet, 80 ans prune et tricolore pour les classes au-dessus. Les conscrits, chaque classe d'âge suivant sa fanfare, défilent en zigzag le long de la rue Nationale.

Les lundi, mardi, chaque classe fait également l'objet de nouveaux banquets, celui du lundi se nomme retinton. Le lundi soir les 20 ans enterrent leurs classes, et le mardi l'ensemble des conscrits se retrouvent en Mairie, où les 20 ans rendent les clefs de la ville, qui leur avait été confiées par le premier magistrat le vendredi soir lors de la retraite aux flambeaux. Le mercredi un banquet intergénérationnel réunit tous les conscrits, et le placement aux tables ne tient plus compte de l'appartenance à une classe d'âge, un 20 ans pourra côtoyer un 20, un 60, un 80.

Dès le dimanche suivant, les futurs 20 ans forment leur amicale.

Cette tradition est suivie aussi dans les communes voisines, avec quelques variantes comme la participation des femmes et des enfants au défilé.

  • Depuis 2005 a lieu en novembre Nouvelles Voix en Beaujolais, festival de musiques actuelles qui se déroule principalement à Villefranche-sur-Saône pendant cinq jours[42].

Presse locale

[modifier | modifier le code]
  • Le Patriote beaujolais[43], journal hebdomadaire d'information local se situe à Villefranche.
  • Le Progrès possède aussi une antenne à Villefranche.

Radios locales

[modifier | modifier le code]

Villefranche-sur-Saône est couverte par quelques radios locales et nationales :

  • Chérie Villefranche-Mâcon : antenne locale caladoise de Chérie. Elle émet sur 88.0 FM à Villefranche et sur 99.4 FM à Mâcon.
  • RCF Lyon, radio locale chrétienne du Rhône émettant sur 91.7 FM. Il s'agit du programme réalisé depuis le siège social de RCF.
  • Tonic Radio est arrivée sur Villefranche en 2011 sur 94.7 FM. Des studios ont été ouverts au 352 rue des Jardiniers pour vendre des espaces publicitaires caladois[44]. Elle diffuse de la musique et les matchs de l'Olympique Lyonnais.
  • Radio Calade[45] : radio associative de Villefranche-sur-Saône émettant sur 100.9 FM[46]. Ses studios sont à Gleizé, dans la périphérie ouest de Villefranche. Elle était auparavant logée au 60 rue de Belleville. Son émetteur se trouve sur l'immeuble derrière cette adresse.

Une radio locale a émis dans les années 1980-90 avec un émetteur puissant, invitant des artistes connus comme Claude Nougaro ou Thierry Pastor dans une émission animée par James Darlays. Celle-ci, Challenge FM, fut rachetée totalement par Europe 2. Elle occupait le 90.9 FM, aujourd'hui attribuée à Fun Radio.

Liste des radios FM

[modifier | modifier le code]

Prochainement[C'est-à-dire ?], quelques stations arriveront en numérique à Villefranche-sur-Saône[49] grâce aux allotissements 2 et 3 de la prochaine bande RNT lyonnaise[50],[51].

Télévision locale

[modifier | modifier le code]

Les chaînes locales France 3 Rhône-Alpes et TLM émettent sur Villefranche. Le site du Mont-Pilat permet aux caladois de capter toutes les chaînes de la TNT. La chaîne TLM est émise depuis un pylône de l'opérateur TDF situé près de la chapelle Notre-Dame de Buisante à Pommiers[52], au sud de Villefranche-sur-Saône, depuis le .

Siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Villefranche et du Beaujolais.
Marché couvert de Villefranche-sur-Saône.

Généralités

[modifier | modifier le code]
Publicité Blédina (1910).

Villefranche-sur-Saône est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Villefranche et du Beaujolais.

Par ailleurs la ville abrite un marché couvert depuis sa création par le maire Armand Chouffet. Il est ouvert les matinées des lundis, mercredis, vendredis, samedis et dimanches.

La ville a vu naitre en 1906 la Blédine, préparation nutritive pour bébés, et abrite le siège social de Blédina[53].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2021, le revenu fiscal médian par ménage est de 24 600 [54]. En 2021, la part des ménages fiscaux imposés est de 57,3 %[54].

Le taux de chômage, en 2020, pour la commune s'élève à 12 %[55], un chiffre nettement supérieur à la moyenne du département du Rhône (7 %)[56].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Édifices religieux

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
Autoportrait, Raymond Depardon.
Anne de France.
Charles Antoine Chasset, membre de la Convention nationale.
Claude Bernard est né près de Villefranche et a étudié dans la cité caladoise.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes

Les armes de Villefranche-sur-Saône se blasonnent ainsi :
De gueules à une porte de ville d’argent flanquée à dextre d’une tour du même, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, chacune brisée d'un bâton de gueules péri en bande.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lyon comprend une ville-centre et 122 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Villefranche » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Villefranche » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  7. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Le Progrès Gnocs, Caladois et Iconiens : retour sur les sobriquets du Beaujolais
  13. Notre-Dame-des-Marais.
  14. Rapport d'activité 2006 de l’Inrap page 114.
  15. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35.
  16. Henri Picard, « J. de Beaubery à Villefranche-sur-Saône », sur maquismorvan.blogspirit.com, (version du sur Internet Archive).
  17. « Vacances à Villefranche-en-Beaujolais - 69400 », sur canalmonde.fr (consulté le )
  18. « Département du Rhône (69) », Code officiel géographique, sur le site de l'Insee (consulté le ).
  19. délibération municipale du 2 décembre 2013
  20. Article dans Le Progrès du 21 octobre 2011.
  21. « Villefranche-sur-Saône devient la capitale du Rhône ! », sur lyon-saveurs.fr, (consulté le ).
  22. Justin Boche, « Villefranche-sur-Saône bientôt nouveau chef-lieu du Rhône », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  23. Benjamin Roure, « Rhône : Villefranche-sur-Saône, nouveau chef-lieu ? », sur lyoncapitale.fr, (consulté le ).
  24. « Greffe du tribunal de commerce de Villefranche-Tarare », sur greffe-tc-villefranche-tarare.fr (version du sur Internet Archive).
  25. Résultats officiels pour la commune Villefranche-sur-Saône
  26. « Élections municipales de 2020 à Villefranche-sur-Saône. », sur Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  27. « Rhône. Municipales : Danielle Lebail conduira la gauche “unifiée” à Villefranche-sur-Saône », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. D'après Liste des députés des États généraux de 1789, par ordre, bailliage et sénéchaussée#Sénéchaussée de Villefranche-de-Beaujolais.
  29. « Biographie de Barthélémy Claude Boiron (1801-1866) ».
  30. « Thomas Ravier est le nouveau maire de Villefranche : Ce lundi 10 juillet à 19 heures, lors d'un conseil municipal extraordinaire, Thomas Ravier a été élu maire de Villefranche-sur-Saône. Le protégé de Bernard Perrut, auquel il succède pour cause de non-cumul des mandats, n'était finalement pas le seul candidat mais a été élu dès le premier tour par les élus. Les adjoints et délégations ont été largement renouvelés. », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Laurence Chopart, « Thomas Ravier est le nouveau maire de Villefranche-sur-Saône : Au cours d'un conseil municipal extraordinaire ce lundi, Thomas Ravier a été élu maire de Villefranche à une très large majorité », Le Patriote (journal),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Marie Noelle Toinon, « Thomas Ravier officiellement élu maire : Plus formelle que politique, l’élection de Thomas Ravier, nouveau maire, et de ses adjoints et conseillers délégués, s’est tenue dans la salle des Échevins, ce samedi 23 mai. Un lieu historique pour un conseil municipal d’installation sans grand cérémonial. », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  34. « Villefranche-Bühl » (consulté le )
  35. « Association Villefranche-Beaujolais-Kalarach » (consulté le )
  36. « Villefranche-Kandi » (consulté le )
  37. « Villefranche-Schkeuditz » (consulté le )
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Palmarès du Cercle Sportif de Villefranche-sur-Saône rugby « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  41. Équipes réserves de Fédérale 3
  42. « Nouvelles Voix en Beaujolais: les étoiles montantes de la musique sur scène », sur Le Progrès, (consulté le ).
  43. lepatriote.fr, « Toute l'info en Beaujolais Val de Saône », sur lepatriote.fr (consulté le ).
  44. Contacts de Tonic Radio (consulté le 29 août 2017).
  45. « Calade », sur radio-calade.fr (consulté le ).
  46. « La mémoire de la FM > Les fiches radio > Radio Calade (69) », sur schoop.fr (consulté le ).
  47. a b c et d Fréquence émise depuis le Mont-Pilat.
  48. Site web de Radio Calade (consulté le 10 février 2018).
  49. "La RNT bientôt dans le Nord, l'Alsace et la région lyonnaise" sur csa.fr (fichier PDF à télécharger)
  50. La RNT à Lyon (par allotissements) sur radioscope.fr
  51. Radios à Lyon.
  52. Emetteurs TNT dans le Rhône.
  53. Aurélien Spérandio, « Villefranche : la folle histoire de la Blédine », sur mesinfos.fr, (consulté le ).
  54. a et b « Revenus et pauvreté des ménages en 2021 - Bassin de vie 2022 de Villefranche-sur-Saône (69264) », sur Insee, (consulté le ).
  55. « Dossier complet Commune de Villefranche-sur-Saône (69264) : Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le )
  56. « Taux de chômage annuel régional et départemental année 2020 » [PDF], sur auvergne-rhone-alpes.dreets.gouv.fr, (consulté le ), p. 1.
  57. Notice no PA00118090, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « L'ancien hôpital », notice no PA00118091, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. Anne Cordon-Fabrègue, « Cinéma Les 400 coups : Gaël Morel présent ce samedi » Accès payant, sur Le Progrès, (consulté le )
  60. a et b Baptiste Devaux, « Anne de Beaujeu : une régente qui ne semble n’être jamais venue à Beaujeu » Accès libre, sur Le Progrès, (consulté le )
  61. Florence Momerency, « Pascal Marion-Bourgeat : mémoires d’un cavalier de l’extrême » Accès libre, sur Le Progrès, (consulté le )

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]