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Montignies-sur-Sambre

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Montignies-sur-Sambre
Montignies-sur-Sambre
L'ancienne maison communale.
Blason de Montignies-sur-Sambre
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Commune Charleroi
Code postal 6061
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Montagnard(e)[1]
Population 18 641 hab. (1/1/2022[2])
Densité 3 086 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 00″ nord, 4° 28′ 51″ est
Superficie 604 ha = 6,04 km2
Localisation
Localisation de Montignies-sur-Sambre
Localisation de Montignies-sur-Sambre dans la commune de Charleroi
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Montignies-sur-Sambre (en wallon Montgneye-so-Sambe, localement Mont'gnè-su-Sambe) est une section de la ville belge de Charleroi, située en Région wallonne, dans la province de Hainaut.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Montiniacus en 866, Montegni sur Sambre en 1253, Montegniet en 1253, Montegny en 1403, 1418 et 1485, Montingny en 1439, Montigny en 1620, Montignies sur Sambre en 1656 Montigny sur Sambre en 1670, Montigny en 1795, Montigny-sur-Sambre en 1820 et après 1830 et enfin Montignies-sur-Sambre[3].

Géographie

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Topographie

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Hydrographie

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Morphologie urbaine

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Les quartiers et lieux-dits

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  • Le Centre.
  • Les Cités.
  • Les Trieux (Trils Caisen (1688) - Trieux Kaisin).
  • Saint-Jean (Saint Djean (1820)).
  • Le Roctiau (Le Roction (1712)).
  • La Neuville.
  • Saint-Charles[4].
  • Le Poirier.
  • La Duchère.
  • Samaritaine.
  • Les Récollets.
  • Cité Yernaux.
  • Cité Sélestat[5].
  • Cité de l'Europe.
  • Cité Roger Lefèvre.
  • Cité de Follonica[5].
  • Terril de l'Épine, terrils du Résolu n°1 et 2, terril de la Duchère, terril du stade Yernaux.

Démographie

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Évolution de la population[6],[7]
1801 1846 1900 1947 1977[8] 2001
719 1 925 8 046 11 063 22 948 13 020

Des tombes et objets romains constatés par le savant D.-A. Van Bastelaer dans une plaine alluvienne à Bosquetville à la limite de Montigny[9]. En 1874, on découvre par hasard dans une île au bas de la chaussée Solvay, entre le pont-levis et le déversoir[10], des débris de tuiles faîtières, des tuiles à rebords et des poteries très anciennes[9]. Ce lieu était donc habité dès les temps les plus reculés or, le niveau auquel on a découvert ces objets, qui sont bien évidemment de la période gallo-romaine, est, pour ainsi dire plus bas que celui de la Sambre actuelle[9]. Le lieu est déjà habité à l'époque romaine puisque les archéologues ont retrouvé des vestiges d'une villa romaine au Champ de l'Épine[11]. En 1875, un ouvrier qui tirait des terres pour faire des briques où il voulait faire bâtir au Roctiau, découvrit d'une façon continue des tessons de poterie et des restes d'ossements brûlés qu'ils provenaient d'un ancien cimetière belgo-romain[12]. En 1871, on découvrit dans les prés Belvaux, à Bosquetville des vases en terre rouge[12]. Un autre cimetière fut découvert au bas de la rue Spinois, on avait déjà découvert des tombes lors de la construction de la caserne Trézignies et plus avant en 1916, quand on établit la "Lunette de Montigny" sur le territoire. L'édification ce celle-ci fut l'occasion de destruction de nombreuses tombes[12].

Montignies-sur-Sambre est mentionné en l'années 868, nous rencontrons Montigny-sur-Sambre sous le nom Montiniacus et Goharmunt (Warmont-saut) qui faisait partie du "Pago Darmiensi"[13]. Les choses en restèrent là jusqu'au moment où le roi Arnould céda le monastère à l'évêché de Liège en 888. L'évêque Emche rendit aux moines de Lobbes la liberté d'élire eux-mêmes leur abbé et leur assura sa protection. Mais ces largesses furent payées très chère car la plus grande partie des richesses territoriale fut annexé à l'église St-Lambert de Liège. On ne laissa au monastère que trente-trois "villas", dont des noms sont repris au "cumpendium historiae MS de l'abbaye de Lobbes". Montigny n'est pas repris dans la liste des biens et des privilèges de leurs monastère. Cette omission doit incité à penser que Montigny fiugura parmi les biens cédés à Liège[14].

Temps modernes

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Montignies-sur-Sambre faisait partie des seigneuries de Morialmé et les T'Serclaes de Tilly. Montignies-sur-Sambre faisait partie du baillage de Viesville. La commune de Montigny faisait partie de la Principauté de Liège? Cette dernière était un Etat ecclésiastique, relevant de la couronne d'Allemagne. L'archevêque de Cologne comptait l'évêque de Liège parmi ses suffragants. La principauté était divisée en cinq quartiers ; 1, celui de Hesbaye ; 2 celui de Moha, Condroz et Amont ; 3, celui de Franhimmont ; 4 celui de Looz et Stockem ; 5, celui de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Ce dernier était divisé en districts Montigny appartenait au premier district[15]. Montigny s'enfonçait en coin dans le comté de Namur, c'est à cette circonstance que deux charbonnages ont dû leur nom. Le puits du Grand Mambourg Sablonnière, dit Pays de Liège et le puits du Trieu-Kaisin dit des Pays-Bas parce que sur le Comté de Namur juste au-delà de la chaussée de Châtelineau[16]. Sous l'ancien régime, Montigny était un petit village[17].

En 1622, les Montagnards eurent beaucoup à souffrir de la guerre que les Français livraient aux Huguenots et à leur allié Mansfield. Les Paysans brabançons dévastèrent tout le pays. Puis, les Espagnols battirent Mansfield dans les plaines de Fleurus[18].

Au début de 1794, une grande effervescence va régner dans le village de Montigny. Les autorités autrichiennes ont commencé à fortifié la place de Charleroi jusqu'au 8 mai date à laquelle commence le siège sous ordre du générale français Charbonnier[19].

Epoque contemporaine

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XIXe siècle

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Lorsque de l’indépendance de la Belgique, la localité se trouve au seuil d’une transformation économique majeure. Cette évolution va profondément influencer la démographie, l’administration communale et l’aspect géographique de la région. En l’espace d’un siècle, Montigny va perdre ses caractéristiques de commune agricole pour se métamorphoser en un centre industriel de premier plan. Tant la surface que le sous-sol seront bouleversés à un tel point que l’apparence physique de la commune sera entièrement transformée[20]. Montigny est encore une commune essentiellement agricole. Cependant l'industrie va grandie sur sa terre, qu'elle envahira sans vergogne[21]. L'industrie à Montignies va se développé dès les premières années du régime belge[22].

Dès le début de l'indépendance, l’industrie charbonnière a pris une nouvelle direction. L’exploitation est devenue plus profonde et plus étendue. Grâce à la suppression des frontières des comtés, le marché s’est élargi à l’ensemble du territoire belge, et le franchissement des frontières n’est plus un obstacle insurmontable. De nouvelles sociétés se sont formées, abandonnant l’exploitation des petites veines. Rapidement, les exploitations familiales ont dû céder la place aux grandes compagnies minières, qui ont creusé plus profondément et exploité des veines plus larges, facilitant l’extraction du charbon grâce aux machines à vapeur. En 1866, nous avons vu émerger les charbonnages qui, pendant un siècle, ont enrichi l’industrie de la région[23].

En 1874, une concession est accordée pour le premier tramway à traction animale[24]. Sous le ministère du curé Chapuis, les Montagnards firent pruve d'un grand zèle religieux, touché par les démonstrations de la paroisse, le curé Debecker, le pape Pie IX voulut récompenser les Montagnards de leur piété. Il leur fit don du corps de Saint-Valentin, martyrs des catacombes. La translation des reliques du martyrs se fit le , elle donna lieu à de grandes fêtes[25].

Le drame de l'Épine
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En 1868, se déroule le drame de l'Épine. À la suite d'un mouvement de grève, des débordements ont lieu à l'fosse di l'Ispéne, charbonnage de l'Épine situé à l'avenue du Centenaire à la limite de Gilly. Les gendarmes sont débordés et il est fait appel à l'armée. Un détachement du 11e de Ligne est envoyé sur place. À la suite des jets de pierres de la foule, le major Quenne ordonne l'ouverture du feu. Il y aura six morts et de nombreux blessés. Depuis de nombreuses générations, les commerçants Piérard faisaient commerce de tissus. Ils se plaçaient sur les marchés et avaient un magasin à la chaussée de Charleroi, actuellement ING. Vers 1870, deux des fils ont fondé les Usines du Marais, un laminoir racheté après 1918 par Sambre-et-Moselle qui allait devenir Hainaut-Sambre. L’un d’eux était Jacques Piérard, joueur de balle pelote réputé et futur bourgmestre de Montignies. L’autre était Sébastien Piérard qui fit construire un « château », ce genre de grande maison de capitaine d’industrie. À sa mort en 1900, c’est sa fille Mathilde qui en hérita et continua à y vivre en compagnie de ses domestiques.

XXe siècle

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22 août 1914
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Le , les Allemands entrent à Montignies vers midi. Mais la bataille fait rage à Loverval et les troupes sont bloquées tout le long de la chaussée de Gilly, actuellement avenue du Centenaire. Les habitants viennent voir les soldats. Le stationnement des troupes allemandes se passe bien jusque vers 17h00 lorsque les envahisseurs se mettent à tirer brusquement sur les civils, sans aucune raison apparente[26]. Un habitant parle de cette anecdote, qui a particulièrement changé et bouleversé à jamais la ville de Montignies sur Sambre: C’est ma cousine A.F, la nièce de Mathilde Piérard, qui m’a expliqué la raison de ce changement. L’homme à tout faire de Tante Mathilde était monté au grenier avec des jumelles pour regarder par la tabatière le déroulement de la bataille de Loverval. Là-bas, un officier a vu un éclair dans la tabatière et est redescendu vers Montignies pour dire au Major allemand que des francs-tireurs se trouvaient dans cette maison, il s’agissait en fait du reflet du soleil sur les jumelles ! Le Major a ordonné la fouille de la maison. Ne trouvant aucune arme, il a fait incendier la maison vers 18h00 et l’homme à tout faire a été battu à mort pour avouer. Quant à Mathilde et sa servante, elles ont été amenées devant la gare, pour assister à l’incendie de leur maison. Les otages ont été aussi regroupés depuis la place communale où ils avaient été parqués. Aucune arme trouvées par l'ennemi, les frères sont amenés devant la gare[27]. Furieux, les allemands ont continué à brûler les maisons jusque sur la place communale. Ensuite, les otages, parmi lesquels Tante Mathilde, sa servante et les frères, les hommes ont été amenés sur les ponts de la Sambre et les femmes sur le déversoir, où ils ont passé toute la nuit dans l’humidité (pluie ou brouillard, selon les témoignages). Là, ils ont vu, à l’aller et au retour, le bourgmestre de Charleroi, Émile Devreux, qui se rendait en voiture au château de Parentville pour signer les accords de Couillet[28],[29].

Le monument aux mort de la guerre.

Le , le 19e division d'Infanterie de Réserve de l'armée impériale allemande passa par les armes 35 civils et détruisit 103 maisons lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion[30]. Des civils furent utilisés comme boucliers humains. Des personnes furent placées sur le pont de la Sambre pour qu'on ne le fasse pas exploser; d'autres durent progresser devant les troupes allemandes en direction de Nalinnes.

L'hôpital Sainte-Thérèse échappa de peu à l'incendie. Le 10 et le 11 novembre 1918, Montignies fut soumis à des bombardements par aéroplanes. Le 18 novembre, les Anglais arrivèrent dans la ville.

Après la guerre 1914-1918, l'industrie se développe rapidement. La population s'accroît et atteint, selon les chiffres de l'état-civil 26 244 habitants en 1930.

En 1936, la Belgique décide de redevenir neutre. De plus, cette même année, les Allemands annulent le traité qu’ils avaient signé après la guerre 14-18, en amenant des troupes de ce côté-ci du Rhin. La Belgique se défend seule alors que la guerre menace. Il est donc décidé d’augmenter les effectifs de l’Armée. Mais les casernes sont trop petites pour accueillir tous ces soldats. On décide donc, toujours en 1936, d’agrandir la caserne Trésignies de Charleroi. Mais les soldats affluent et l’extension est seulement en travaux. Les miliciens devront donc faire leur service militaire à la caserne de Montignies-Neuville. L’ancienne verrerie Fourcault est aménagée à la hâte et dès , les premiers miliciens y sont casernés. Parmi eux, le futur Premier Ministre Edmond Leburton, qui fera son service militaire jusqu'au .

Les nouveaux bâtiments de la caserne Trésignies seront inaugurés par les Allemands. Quant à la caserne de Montignies, elle servira de dépôt à l’armée allemande. Puis, après des fortunes diverses, elle servira de dépôt à Courthéoux, puis à Delfood.

C’est là qu’ont été amenées toutes les cloches d’églises réquisitionnées pour en faire des canons. Ensuite, elles ont été chargées sur un train qui a passé la nuit à la gare de Montignies (actuel Carrefour). Là, les résistants ont creusé des tranchées de chaque côté du train et y ont caché les cloches. Après la guerre, toutes les cloches ont retrouvé leur clocher, sauf celle de Gilly-Haies qui s’est cassée dans la manœuvre[31].

En 1944, l'aviation alliée fut amenée à bombarder la gare de formation et le pont de Sambre. Il y eut malheureusement de nombreux dégâts collatéraux entre le et le . Plus de 200 personnes furent tuées, plus de 400 maisons furent détruites et l'église Saint-Remy fut gravement endommagée. Le , une bombe V1 explosa à la rue de la Pensée[32].

Après guerre
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À la fin des années 1950, la concurrence des charbons étrangers et des autres formes d'énergie (pétrole, gaz naturel) amène la fermeture des charbonnages: St André en 1957, St Charles en 1958, la Duchère en 1965. Dix ans plus tard, c'est l'industrie sidérurgique qui est frappée.

Le , en raison de la loi sur la fusion des communes, Montignies-sur-Sambre est intégrée dans la Ville de Charleroi.

Liste des bourgmestres

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Liste des bourgmestres de Montignies-sur-Sambre de 1866 jusqu’à la fusion de la commune à Charleroi en 1976[33] :

  • Jacques Piérard (1866-1889)
  • Dr Lambert Piret (1890-1891)
  • Alfred Magonette (1892-1895)
  • Joseph Marlier (1896)
  • Dr Émile Dutrieux (1896-1912)
  • Dr Camille Hilson (1913-1920)
  • Romain Henry (1921-1925)
  • Edmond Yernaux (1926-1970)
  • André Poffé (nl) (1970-1976).
Blason de Montignies-sur-Sambre. Ce sont les armes de la famille t'Serclaes de Tilly[34].
Blasonnement : De gueules au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or, à la queue fourchue, chargé sur l'épaule gauche d'un écusson d'or au chef échiqueté d'argent et de sable de deux tires qui est Bygaerden[35].



Patrimoine et culture local

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  • Chapelle du Calvaire, place Albert Ier. Construite vers 1640, classée en 1952[36].
  • L'église Saint-Remy. Construite en 1789 sur l'emplacement de l'ancienne église[37]. À côté se trouvent encore des tombes du premier cimetière qui servit jusqu'en 1845. Elle conserve quelques ossements de saint Valentin. Ceux-ci furent offerts par le pape Pie IX en 1874 en remerciement du soutien des habitants lorsqu'il se trouva confiné au Vatican en 1870[38].
  • Porte de Waterloo ou de la Belle Alliance, rue Petite Aise no 33. Éléments d'une ancienne porte des fortifications de Charleroi construites par les Hollandais en 1816. Pièces déplacées lors du démantèlement de la forteresse (1869-1872). Monument classé depuis 1985[39],[40].
  • Hôtel de Ville. Réalisé par l'architecte François Giuannotte, place Albert Ier. Construit en 1910[41].

Autres bâtiments

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  • L'église Saint-Pierre, construite par Auguste Quinet en 1880 en style néo-roman[42]. Elle se situe place de la Neuville.
  • L'église Notre-Dame de Lourdes, édifiée en 1914 en style néo-gothique par l'architecte Hector Leborgne[43]. Elle se situe à la rue Brigade Piron.
  • Couvent des Pères franciscains, installé dans l'ancien château de Bonne Espérance, c'étais le siège du premier charbonnage de Montignies ouvert à la fin du XVIIIe siècle par Adrien Drion et converti en couvent depuis 1857[44].
  • L'église Saint-François, édifiée en style néo-gothique par l'architecte Stevens de 1855 à 1857[44]. L'église ne possède pas de clocher comme les autres, il y a un clocheton avec une flèche sur le toit.
  • Anciens bureaux de Sambre et Moselle, édifié au 1er quart du XXe siècle[45].
  • Châteaux d'eau de Montignies-sur-Sambre. Construits en 1946 et l'ancien en 1904[44].

Le folklore

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  • Les processions : quatre processions se déroulaient chaque année. Il y avait : la procession de la Fête-Dieu (passait par la chapelle des Trieux), la procession Champeaux (date de 1836, faisait une halte au Calvaire et subsista jusqu'en 1967), la procession du (disparue en 1951), la procession du Roctiau (passait par la ducasse du quartier).
  • La Saint-Éloy : fête des métallurgistes. Fêté le 1er décembre.
  • La Sainte-Barbe : fête des mineurs. Fêtée le avec grandes libations.

Enseignement

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Montignies-sur-Sambre abrite l'une des deux implantations de l'UCLouvain Charleroi, un des sites de l'Université catholique de Louvain. Y sont donnés des formations de la Louvain School of Management[46]. Situé rue Trieu Kaisin[47], le campus est partagé avec le site Sainte-Thérèse de l'Institut d'Enseignement secondaire complémentaire catholique (Haute école Louvain en Hainaut). L'école secondaire "Le Soleil Levant", rue Grimard. Institut Saint-Valentin, rue Saint-Valentin.

Ecoles primaires et maternelles

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  • Ecole Saint-Pierre[48].
  • Ecole de la Neuville.
  • Ecole des Cités[49].
  • Ecole de la Solidarité.
  • Ecole de la Duchère.
  • Ecole du Roctiau.
  • Ecole de la Vieille Place.

Lieux publics

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Place Albert 1er. La place fut rénovée en 2023-2024.

Cimetières

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Cimetière du centre, créé en 1849[50], rue du Cimetière à proximité de l'église Saint-Rémy[51]. Cimetière de la Neuville, créé en 1879[52], rue du Wé.

Monument au travail, œuvre de Georges Wasterlain.

Au XIIIe siècle, apparaissent des cloutiers, et certains habitants exploitent des petites veines de houille.

Charbonnages

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Au XVIIIe siècle, les charbonnages se multiplient et perdureront en se nommant : Trieu-Kaisin, Bonne-Espérance, Mambourg, Poirier. À la fin du siècle, on compte presque deux mille habitants. Au XIXe siècle, les charbonnages se développent jusqu'à 19 puits en activité. Les premières fabriques de charbon en briquettes établies en Belgique sont exploitées à partir de 1851 par les Dehaynin père et fils à Montignies-sur-Sambre, sous la direction d’un Français, Jean-Baptiste Bouriez.

La Société du Trieu-Kaisin avait déjà fusionné avec celle du Grand-Forêt quand en 1833, elle demande une extension de concession sur le territoire de son charbonnage[53]. Elle put exploité sur Châtelineau toutes les veines en dessous de la veine dite "Trieu-Kaisin", qui lui appartenait déjà ; sur le territoire de Gilly[54].

En 1833 la Société houilleresse de Bonne-Espérance était composée de quatorze personnes appartenant à la famille des Drion[55]. Elle exploitait les puits de Saint-Auguste, de l'Epine, du Pied, des Combles et Sainte-Zoé[55].

La Société du Poirier existait déjà à la fin du XVIIIe siècle. Avant de réduire à quatre puits leur exploitation (Saint-Charles, Saint-Auguste, Saint-Louis et Sainte-Célénie), les dirigeants de cette société déhouillèrent les veines supérieures au moyen de cayats dont les principaux furent : Sainte-Célénie, Fosse de la Sentinelle, Fosse du Rivage[56].

Le charbonnage du Grand Mambourg-Sablonnerie, dont le siège était le "Pays de Liège" est très ancien. Il avait été constitué en société civile en 1808 puis en Société Anonyme le [57].

Au début du XXe siècle, le territoire de Montignies ne comptait plus que quatre grandes sociétés charbonnières. Au cours du XIXe siècle, ces sociétés avaient consolidé les puits appartenant à des particuliers ou à des groupements incapables de réaliser les investissements nécessaires pour exploiter les veines à grande profondeur. En 1889, le puits Saint-André atteignait déjà 950 mètres de profondeur, ce qui en faisait le plus profond de Belgique[58].

Le Grand Mambourg Sablonnière exploitait trois puits : le Pays de Liège (810 m de profondeur), la Vieille Fosse ou Grande Machine (540 m) et le Résolu (750 m). Le Poirier n’exploitait plus que Saint-André (970 m) et Saint-Charles (955 m). La Société de Bonne Espérance possédait le puits Sainte-Zoé, tandis que la société du Trieu-Kaisin exploitait la fosse de la Duchère[58].

À partir de 1890, le déclin de nos charbonnages devint évident, entraînant la fermeture des sites de la Réunion au Warmonceau, de la Remise près des terres Janson, ainsi que de Saint-Louis et Sainte-Célinie appartenant au Poirier. En 1913, les deux puits du Pays de Liège furent définitivement fermés, bien que les mineurs les considéraient encore exploitables. Après 1918, le Poirier cessa également l’exploitation du site du Tunnel, situé à la chaussée de Charleroi, à la limite de notre territoire[59].

Ces fermetures n’ont pas provoqué de malaise au sein de la population. Les travailleurs, bien que privés de leur emploi, trouvaient facilement du travail dans les charbonnages plus prospères[60].

C’est entre les deux guerres que le véritable déclin de l’industrie charbonnière, autrefois si florissante, se fit sentir. Vers 1930, le dernier puits du Grand Mambourg, le Résolu, ferma ses portes, suivi quelques années plus tard par Sainte-Zoé[60].

Une première verrerie voit le jour vers 1830 et une seconde vers 1870.

Métallurgie

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La Société des Forges de Montignies mieux connus sous le nom de "Champaux", fondé en 1836. L'usine prospéra rapidement aussi fin 1848, agrandit-on l'établissement pour ce faire Champaux supprima un chemin, si bien que la commune tenta un procès mais le conseil communale abandonne bientôt les poursuites à la suite d'une requête d'un certains nombre d'habitants[61]. L'usine fut exploité par la suite, sous la forme anonyme et prit la dénomination sociale de "Société Anonyme des Etablissements de Montigny-sur-Sambre". En 1867, on compta 3 hauts fourneaux, un laminoir et il existait 9 chaudières et 5 machines à vapeurs. Le , était constituée la Société de Sambre-et-Moselle, qui faisait suite à la Société Montange-sellschaft Lotheigen Saar, de Metz et à la Société des Forges de Montigny[61],[62]. En 1908, "Sambre-et-Moselle" absorba la S. A. des Usines du Phénix à Châtelineau et, en 1923 la "S. A. des Forges et Laminoirs du Marais"[63]. Avant la deuxième guerre mondiale, elle absorba encore la "S. A. des Aciéries Brachots Frères", celle-ci en 1911, produisait de 1200 à 1800 tonnes d'aciers suivant le genre de la production de pièces en commande[63]. À partir de 1955, la Société de “Sambre-et-Moselle” est intégrée dans le vaste complexe “Hainaut-Sambre”, le deuxième plus grand du pays. Ce complexe se divise en deux sections : la première, située à Couillet, dispose de quatre hauts fourneaux avec une capacité annuelle de 900 000 tonnes, ainsi que des aciéries capables de traiter 920 000 tonnes par an. La seconde section s’étend sur les communes de Montignies et de Châtelineau[64].

La firme Brachot Frères fut créée en 1874, pour la fabrique des pièces en fonte et en cuivre, sous la raison sociale Brachot frères et sœurs[65]. La société a été absorbé en 1911 par la société Sambre-et-Moselle.

  • Hôpital Reine Fabiola, faisant partie du Grand Hôpital de Charleroi (GHdC)[66], avenue du Centenaire.
  • Hôpital Sainte-Thérèse, faisant partie du Grand Hôpital de Charleroi (GHdC)[67], rue Saint-Valentin.

Maisons de repos

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  • Home Saint-Joseph[68], chaussée de Namur.
  • Résidence Aurore, maison de repos et de soins[69], rue des Comparçonniers.
  • Résidence et centre de séjour Raoul Hicguet[70], faisant partie du CPAS de Charleroi, rue du Poirier.

Transports et communications

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Ligne n° Terminus Jours de services Remarques
1 Montignies-sur-Sambre Place Albert 1er - Charleroi Gare Centrale - Quai 19 Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di La ligne 1 de bus (Montignies-sur-Sambre Place Albert 1er - Charleroi Gare Centrale - Quai 19) a 15 arrêts au départ de Montignies-sur-Sambre Place et se termine à Charleroi Gare Centrale - Quai 19[71].
3 Jamioulx Prison - Charleroi Gare Centrale - Quai 19 Lu, Ma, Me, Je, Ve La ligne 3 de bus (Jamioulx Prison - Charleroi Gare Centrale - Quai 19) a 18 arrêts au départ de Jamioulx Prison et se termine à Charleroi Gare Centrale - Quai 19[72].
12 Loverval Imtr - Gilly Cimetière Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di La ligne 12 de bus (Loverval Imtr - Gilly Cimetière) a 35 arrêts au départ de Loverval Imtr et se termine à Gilly Cimetière[73].
12B Jumet (Hamendes) - Montignies-sur-Sambre (Place) Lu, Ma, Me, Je, Ve La ligne 12B de bus (Jumet Hamendes - Gilly Gazomètre) a 16 arrêts au départ de Jumet Hamendes et se termine à Gilly Gazomètre (Ch. De Montignies)[74].
154 Charleroi Palais - Quai 1 - Châtelineau Sncb Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di La ligne 154 de bus (Charleroi Palais - Quai 1- Châtelineau Sncb) a 72 arrêts au départ de Charleroi Palais - Quai 1 et se termine à Châtelineau Sncb[75].
158 Châtelineau Sncb - Charleroi Palais Lu, Ma, Me, Je, Ve, Sa, Di La ligne 158 de bus (Châtelineau Sncb - Charleroi Palais) a 69 arrêts au départ de Châtelineau Sncb et se termine à Charleroi Palais[76].
  • Football : Royal Olympic Club de Charleroi et SC Montignies[77].
  • Gymnastique : Olympic Gymnastique Montignies[78].
  • Tennis : Gallins Montagnards[79].

Infrastructures

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  • Stade et complexe sportif Edmond Yernaux, construit en 1939 en l'honneur du sénateur-bourgmestre de Montignies-sur-Sambre[80].
  • Stade de l'Olympique de Charleroi, rue Paul Janson.
  • Patinoire de Charleroi[81], rue Neuve.
Carte
Jumelages et partenariats de Montignies-sur-Sambre.Voir et modifier les données sur Wikidata
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VillePaysPériode
FollonicaItaliedepuis
SélestatFrancedepuis
WaldkirchAllemagne

Personnalités liées à Montignies-sur-Sambre

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  • Dominique Wilms, née à Montignies en 1930, comédienne et peintre.
  • Dupa, né à Montignies en 1945, dessinateur de bandes dessinées.
  • Johan Muyle, né à Montignies en 1956, sculpteur.
  • Joëlle Milquet, née à Montignies en 1961, femme politique.
  • Gilberte Dumont (1910-1989), née à Montignies, artiste peintre.

Notes et références

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  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 31
  2. « Population par secteur statistique », sur fgov.be via Internet Archive (consulté le ).
  3. Yernaux 1963, p. 109.
  4. Yernaux 1966, p. 209-211.
  5. a et b La cité a été nommé en l'honneur de la commune jumelée.
  6. Sauf 1977 - Michel Poulain (dir.), Ville de Charleroi : Atlas géostatistique des quartiers, Charleroi, , p. 55
  7. 1977 - Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une Métropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 978-2-930014-42-5), p. 337
  8. Fusion de communes en Belgique
  9. a b et c Yernaux 1963, p. 12.
  10. Démolis vers 1946 pour la modernisation de la Sambre, Yernaux 1963, p. 12
  11. Yernaux 1963, p. 13-14.
  12. a b et c Yernaux 1963, p. 17.
  13. Yernaux 1963, p. 27-28.
  14. Yernaux 1963, p. 32.
  15. Yernaux 1963, p. 80-81.
  16. Yernaux 1963, p. 81.
  17. Yernaux 1963, p. 82.
  18. Yernaux 1963, p. 213-214.
  19. Yernaux 1963, p. 17.
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  24. Yernaux 1966, p. 124.
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  26. Un habitant, auteur de l'article, « anecdote dramatique de la guerre », 1914-1918,‎ 1914-1918
  27. La Fraternité Montagnarde 2014, p. 20.
  28. A Lemaire, Charleroi – Août 1914, Noir Dessin Production, réédition de 1929, 284 p. (ISBN 978-2-87351-283-5)
  29. Luc Leroy, « 22 août 1914 à Montignies-sur-Sambre », Le Son du C.O.R.C.,‎ , p. 10 à 16
  30. John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 480
  31. Recherches de Luc Leroy, petit-fils du Lt-Gén Joseph Leroy, commandant de la caserne Trésignies de 1928 à 1938.
  32. Yernaux 1966, p. 87 et 288.
  33. D'après un cadre situé à l’Hôtel de Ville de Montignies-sur-Sambre
  34. Yernaux 1966, p. 209.
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  36. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 167
  37. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 166-167
  38. Laurent Hoebrechts, « Saint Valentin, prophète en son Pays noir ? », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 171-172
  40. Alexandra Vanden Eynde, Anne-Catherine Bioul, Micheline Franc, Marie-Luisa Pazzaglia, Anne-Cécile Ghigny, Martine Soumoy et Marie-Jeanne Ghenne, Balade dans les souvenirs des forteresses, Charleroi, Espace Environnement ASBL, , 2e éd. (1re éd. 1986), 20 p., A4 (lire en ligne), p. 14.
  41. Jean-Louis Delaet, Rina Margos et Chantal Lemal-Mengeot, Hôtels de Ville et Maisons communales de Charleroi, Ministère de la Région wallonne et Ville de Charleroi, coll. « Carnets du patrimoine » (no 11), , 64 p., p. 35-38
  42. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 170.
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  46. « La Louvain School of Management, première école de gestion belge dans le ranking du Financial Times ! », sur uclouvain.be,
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  48. « Ecole Saint Pierre – Rue de la Seuwe 2 – 071 42 00 48 – Maternelle & Primaire » (consulté le )
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  50. Yernaux 1963, p. 197.
  51. Jusqu'en 1845, il y a pas d'autre cimetière que celui qui entour la vieille église du village. (Yernaux 1963)
  52. Yernaux 1963, p. 168.
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  70. « Maison de repos Raoul Hicguet (Montignies-sur-Sambre) | CPAS de Charleroi », sur www.cpascharleroi.be (consulté le )
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  76. « 158 Itinéraire: Horaires, Arrêts & Plan - Chatelineau Sncb→Charleroi Palais (mis à jour) », sur moovitapp.com (consulté le )
  77. « SC Montignies - Site officiel », sur SC Montignies - Site Officiel (consulté le )
  78. « Contact », sur OGM Montignies sur Sambre (consulté le )
  79. « GALLINS MONTAGNARDS MONTIGNIES-SUR-SAMBRE », sur monactivite.be (consulté le )
  80. Yernaux 1966, p. 95 et 107.
  81. « patinoire.be », sur patinoire.be (consulté le )

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)
  • Redécouvrir son quartier sous un autre regard... Charleroi : Section de Montignies-sur-Sambre, Charleroi, Espace Environnement, , 15 p. (lire en ligne)
  • Henk Byls, « L’Œuvre des Flamands à Montignies-sur-Sambre : 1850-2000 », dans Idesbald Godderis et Roeland Hermans (éds.), Migrants flamands en Wallonie, Bruxelles, Racine, (ISBN 978-94-014-0146-3), p. 142-167
  • Christine Lacroix, L'église Saint-Remy de Montignies-sur-Sambre : Histoire - Architecture - Patrimoine, , 191 p.
  • André Lépine, « Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes », Cercle d'Histoire de Cerfontaine, no 503,‎
  • Claude Yernaux, La vie quotidienne à Montigny sous le régime français - 1794 - 1815 : Histoire de Montigny-sur-Sambre - Le régime français, Montigny-sur-Sambre, Édition de l'Administration communale, , 242 p.
  • Claude Yernaux, Histoire de Montignies-sur-Sambre : Le XXe Siècle, Montignies-sur-Sambre, Édition de l'Administration communale, , 328 p.
  • Edmond Yernaux et Fernand Fievet, L'Histoire de Montigny-sur-Sambre, Marcinelle, La Concorde, , 287 p.
  • Edmond Yernaux et Fernand Fievet, Folklore montagnard, Edition de l'Administration communale, , 449 p.
  • Edmond Yernaux, Histoire de Montigny : De la période romaine à la révolution française, t. 1, Éditions Labor, , 240 p.
  • Edmond Yernaux, Histoire de Montigny : De la période française à la première guerre mondiale, t. 2, Éditions Labor, , 272 p.
  • Cyrille De Becker, Histoire du culte de St-Valentin à Montigny-sur-Sambre, Octave Roisin-Knibeller imprimeur-libraire, , 32 p.
  • Cyrille De Becker, Notice sur les saints et les reliques en vénération à Montigny-sur-Sambre, Charleroi, F. Reytter, , 89 p.
  • Fernand Fievet, La chronique montagnarde, Héraly Charleroi, , 125 p.
  • Oscar Balériaux, La petite histoire de Montignies-sur-Sambre, , 102 p.
  • La Fraternité Montagnarde, Les Allemands sont à Montignies..., Imprimerie Vermeulen, , 20 p.
  • Luc Leroy, Lieutenant-Général Joseph Leroy, Memogrames, , 275 p.

Liens externes

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