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Rue d'Ulm

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5e arrt
Rue d’Ulm
Voir la photo.
Rue d’Ulm, à droite l’École normale supérieure, au fond le Panthéon.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Val-de-Grâce
Sorbonne
Début 9, place du Panthéon
Fin 51, rue Gay-Lussac
Morphologie
Longueur 488 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1807
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 9533
DGI 9517
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue d’Ulm
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue d’Ulm
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue d’Ulm est une voie du 5e arrondissement de Paris, dans le quartier du Panthéon et les quartiers administratifs du Val-de-Grâce (19e quartier) et de la Sorbonne (4e quartier).

Situation et accès

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Rue d'Ulm vue en direction du sud depuis la coupole du Panthéon.

Longue d'environ 500 mètres, la rue d’Ulm commence à la place du Panthéon et finit à l'intersection de la rue Claude-Bernard et de la rue Gay-Lussac.

Elle accueille principalement les locaux des écoles de l'université PSL comme le Collège de France, l'École nationale supérieure de chimie de Paris, l'École nationale supérieure des arts décoratifs ou l'École normale supérieure, qui de ce fait est souvent appelée par métonymie « ENS Ulm » ou « Ulm » tout court.

Origine du nom

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Son nom se réfère à la ville allemande d’Ulm et plus précisément à la bataille qui y eut lieu peu de temps avant le baptême de l'artère. Elle se solda par une victoire de Napoléon.

Rue d'Ulm - plan de Paris Hachette 1894 (nord en haut).

Cardo de Lutèce

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Le cardo de Lutèce était l’axe nord-sud qui correspondait aux actuels rue Saint-Jacques et boulevard Saint-Michel, traversant notamment la montagne Sainte-Geneviève. Le lycée Louis-le-Grand, le Collège de France et le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) sont directement situés sur le cardo, tandis que l’École normale supérieure et l’ancienne École polytechnique sont disposées un peu en retrait.

La rue actuelle

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Cette voie est ouverte sous sa dénomination actuelle par décret du [1]. Ce décret prévoyait le percement de la voie jusqu'au champ des Capucins (boulevard de Port-Royal). Une décision ministérielle du 30 frimaire an XIV avait approuvé le même projet conçu dès 1793 par la Commission des artistes.

En 1870, Émile Gaboriau décrit « cette belle et large rue d'Ulm, qui commence à la place du Panthéon et se termine brusquement à la rue des Feuillantines. Les magasins y sont peu somptueux et si rares qu'on les compterait. Il y a un marchand de vin, à gauche, à l'angle de la rue de la Vieille-Estrapade, puis la petite boutique de La Jeunesse, puis une blanchisseuse et un relieur. On trouve, à droite, l'imprimerie du Bulletin de l'Observatoire, un marchand de bois nommé Chanson, un serrurier, un fruitier, un boulanger, et c'est quasi tout. Le reste de la rue est occupé par de vastes établissements à façades austères entourés de jardins. C'est le couvent des Sœurs de la Croix, et ensuite la maison des Dames de l'Adoration réparatrice du Sacré-Cœur. Plus loin, vers la rue des Feuillantines, on reconnaît l'Ecole normale, et en face un dépôt de la Compagnie des omnibus »[2].

En langage courant, les expressions « avoir fréquenté la rue d’Ulm » ou, plus trivialement, « avoir fait Ulm » désignent les anciens élèves de l’École normale supérieure. Rue d’Ulm est d'ailleurs le titre d'un livre de souvenirs publié par Alain Peyrefitte en 1946.

« Éditions Rue d'Ulm » est le nom des Presses de l'École normale supérieure[3].

La rue d'Ulm et l'École normale supérieure, 1940 (Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, NuBIS).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 581.
  2. Émile Gaboriau, La vie infernale, chapitre V.
  3. « Éditions Rue d'Ulm » (consulté le ).
  4. Gaël. Tchakaloff, Tant qu'on est tous les deux, (ISBN 978-2-08-142513-2 et 2-08-142513-0, OCLC 1266893470, lire en ligne).
  5. a b et c Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
  6. Site de l'UPMC.
  7. Site de l’institut Henri-Poincaré.
  8. Site de la Fondation sciences mathématiques de Paris.
  9. Pascal Barrier, « Sur la provenance des roches ouvrées: l'exemple de deux statues gallo-romaines découvertes rue d'Ulm à Paris », Cahiers de la Rotonde, no 14, Paris, 1993, p. 26-28, 1 fig.
  10. Colette Bémont, « Un couple divin d'époque gallo-romaine à Paris », Cahiers de la Rotonde, no 14, Paris, 1993, p. 5-20, 19 fig. dont 6 en coul.

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