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Cuis

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Cuis
Cuis
Vue de Cuis depuis la montagne d'Avize.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Épernay
Intercommunalité Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne
Maire
Mandat
Patrick Buffry
2020-2026
Code postal 51530
Code commune 51200
Démographie
Gentilé Cuitats
Population
municipale
369 hab. (2021 en évolution de −7,29 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 59′ 51″ nord, 3° 58′ 03″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 244 m
Superficie 8,27 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Épernay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Épernay-2
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Cuis
Géolocalisation sur la carte : France
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Cuis
Géolocalisation sur la carte : Marne
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Cuis
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Cuis

Cuis est une commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Cuitats.

Géographie

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Cuis est située à 7 km au sud d'Épernay, au nord de la côte des Blancs.

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Communes limitrophes de Cuis
Pierry Chouilly
Monthelon Cuis
Mancy Grauves Cramant

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Cuis[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chouilly », sur la commune de Chouilly à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Cuis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), cultures permanentes (22,1 %), forêts (15,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), zones urbanisées (4,1 %)[13].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

La commune produit essentiellement du champagne blanc de blancs de premier cru. Le village possède 174 ha de vignes cultivés sur ses coteaux.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cuiz (1210) ; Cuys (1230) ; Cuis (1233) ; Cuix (1315) ; Cuy (1741)[15].

Selon la légende ses habitants sont appelés les « Musettes » car, les greniers du village étaient régulièrement envahis par les mulots (musettes en dialecte), après l'engrangement des récoltes.

La comtesse de Champagne Blanche accorde en 1233 la charte dite « d'affouages de Cuis ». Celle-ci permet aux habitants de Cuis et Grauves d'exploiter les bois détenus par l'abbaye d'Argensolles. Dès lors et jusqu'en 1998, les deux villages puis communes vont se partager la gestion de la forêt d'Argensolles, bien qu'étant sur le territoire de Moslins. Cependant, en 1998, l'Office national des forêts crée une commission syndicale pour gérer légalement les bois, où siègent des représentants de Grauves et Cuis[16]. En 1284, cette abbaye avait droit de justice sur les bois communaux de Cuis et de Grauves[17].

Au Moyen Âge, il y avait plusieurs fiefs à Cuis. Parmi ceux-ci on peut citer le « fief de Favresse » situé sur les Pâtis de Cuis, le « fief de Cuille » (ou Cuylle) sur les Pâtis de Grauves et juxtaposé au précédent, le « château de Cuis » sur la route d'Épernay, le « château de la Tour » rue des Bourgs et le « château de Favresse » qui appartenait aux Lercerf seigneurs de Cramant[17].

Fin août, début septembre 1914, durant la Première Guerre mondiale, comme l'ensemble des communes de la Côte des blancs, la commune fut traversée par les troupes françaises poursuivies par les troupes allemandes avant d'être une nouvelles fois traversée par les troupes allemandes en déroute, poursuivies par les forces françaises après la victoire de la Marne.
Au cours des deux batailles de la Marne, en septembre 1914 puis en juillet 1918, une partie des Cuitats évacuèrent le village.
Le 5 septembre 1914 au matin, le maire d'Épernay, Maurice Pol Roger, est pris en otage et emmené en voiture jusqu'à Cuis pour être interrogé sur la disparition de parlementaires allemands. Il est finalement libéré dans la soirée et regagne Épernay à pied[18].
En 1918, le village accueille un hôpital italien.

Une plaque commémorative apposée sur la mairie indique :

«  Le , sur le plateau des Patis de Cuis, du nom de code « Le Faisan » eut lieu le premier parachutage d’armes et de ravitaillement clandestin de la région organisée par la Résistance.  »

Ce parachutage comprenait 7 parachutes avec 7 cylindres comprenant 2 poignards de commando, 2 mitraillettes Sten, 12 grenades Mills, 2 piles pour lampes torches et des boites métalliques (dont le contenu n'est pas indiqué)[17]

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2020 En cours Patrick Buffry    
1989 2020 Jacky Baillot UMP  
1973 1989 William Bourmault RPR  
Les données manquantes sont à compléter.
Juillet 1898 Après 1901 François Dumez    
Mai 1888 Juin 1898 Vinceslas Gimonnet    
Avril 1881 Mai 1888 Narcisse Isidore Roché    
Octobre 1876 Avril 1881 Pierre Louis Bertaud    
Juin 1871 Septembre 1876 Auguste Bellony Roché    
Septembre 1865 Mai 1871 Narcisse Brisson    
Avril 1849 Août 1865 Pierre Louis Bertaud    
Septembre 1848 Avril 1849 Pierre Louis Pannetier   Maréchal-ferrant
Janvier 1844 Septembre 1848 Jean-Baptiste Roché    
Mai 1838 Décembre 1843 Pierre Louis Pannetier   Maréchal-ferrant
Novembre 1837 Avril 1838 Louis Nicaise Doué    
An XII Novembre 1837 Pierre Louis Pannetier   Maréchal-ferrant
  An XI Jean Louis François Jannet    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 369 habitants[Note 4], en évolution de −7,29 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
438454474430451465471460450
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
412441429447463437454444468
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
479515492458423404391375399
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
429418468437448433396388404
2014 2019 2021 - - - - - -
405369369------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Calvaire sculpté.
  • Le château de Favresse[17], désormais détruit, appartint à la famille Lercerf seigneurs de Cramant jusqu'en 1696, date à laquelle il est vendu à Nicolas Grossetete. Par suite de mariages et de successions le château devient la propriété de Françoise Farin épouse de Henry de Failly, puis à Suzanne Rose de Failly qui épousa, vers 1755, Pierre Gilles Hennequin de Villermont dont une des descendance, Charlotte de Villermont (fille d'Athanase de Villermont), se maria avec Jacques Bollinger en 1837.
    Un document de 1685 décrit le château comme étant fort délabré :
« Aujourd'hui 21 novembre 1685 sommes transportés au château de Favresse appartenant à damoiselle Lecerf, ou étant entré dans la cour nous avons reconnu que ladite cour est fermée de murailles à quatre tours d'icelle. Il y a quatre tours, un puits au milieu de ladite cour, un grand corps de logis du côté du midi, une grange au côté du soleil couchant. Ce dit corps de logis est composé d'une cuisine, d'un fournil, d'un cellier, d'une bergerie et dessus d'un grand grenier séparé d'une cloison couverte de tuiles pour la plus grande; lequel corps de logis est en très mauvais état, la couverture est beaucoup minée ainsi que les planches du toit et l'escalier... qu'il convient de réparer puissamment tous les bâtiments et débourser la somme de quinze cent livres. »
Le 9 août 1746, un document fait état de la « ferme Favresse » qui est exploitée par un fermier nommé Charles Chambrelin et qui y demeure. A cette époque, le « château de Favresse » semble n'être plus qu'une ferme.

Personnalités liées à la commune

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  • Athanase de Villermont (1763-1840), amiral ayant combattu lors de la Guerre d'indépendance américaine né à Cuis[24].
    L'an de grâce mil sept cent soixante trois le seize avril je soussigné prêtre curé de Cuis ai baptisé le fils de messire Gilles Hennequin de Villermont chevalier, seigneur de Saint-Martin, du châtel Villermont, Cuis, la Tour, Cramant et Chouilly et de Dame Suzanne Rose de Failly, ses pères et mères mariés ensemble, seigneur et dame demeurant ensemble en leur château situé audit Cuis, lequel né le neuf dudit mois d'avril, on a imposé le nom de Athanase Louis Emmanuel. Le parrain messire Louis Henri de Robert, seigneur du Châtelet, capitaine au régiment d'Eu-Infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et Demoiselle Marie Marguerite Louise de Contet, Dame d'Aulnay la marraine. Le curé dudit Cuis, par procuration répondre en leur absence et demoiselle Aurore Hennequin de Cramant de même ladite demoiselle n'a pas signée comme étant trop jeune, son père messire de Villermont son père a signé pour elle et moi curé dudit Cuis.

Articles connexes

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Lien externe

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Cuis » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).

Références

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  1. « Fiche communale de Cuis », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Cuis et Chouilly », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chouilly », sur la commune de Chouilly - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cuis ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épernay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  15. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 85.
  16. Bardout 2003, p. 27.
  17. a b c et d Folklore de Champagne N°139-140
  18. Louis Le Page, Épernay pendant la Première Guerre mondiale, page 28
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Classement du 29 janvier 1902, notice de la base Mérimée, consultée le 22 janvier 2009
  24. Archives départementales de la Marne, état-civil numérisé de la commune de Cuis, BMS 1744-1792, acte de naissance page de droite de l'année 1763, vue 113/289 de la numérisation