Saint-Thierry
Saint-Thierry | |
La place de la mairie et le monument aux morts. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Antoine Lemaire 2020-2026 |
Code postal | 51220 |
Code commune | 51518 |
Démographie | |
Gentilé | Théodoriciens, Théodoriciennes |
Population municipale |
602 hab. (2021 ) |
Densité | 79 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 15″ nord, 3° 57′ 52″ est |
Superficie | 7,59 km2 |
Type | Bourg rural |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourgogne-Fresne |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site officiel |
modifier |
Saint-Thierry est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
Saint-Thierry (51220) est une commune du département de la Marne se situant au nord-ouest de Reims à environ 8,5 km en passant par la D 944. À flanc de coteau du massif de Saint-Thierry, le territoire communal descendant jusqu'à Reims passe par l'autoroute des Anglais et héberge la station d'épuration de Reims.
Communes limitrophes
Lieu-dit : ferme de Baslieux où fut arrêté Alexandre Gonsse de Rougeville.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le cours d'eau 01 des Baslieux[1],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s’étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d’aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[2].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 17 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Thierry est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 294 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,2 %), cultures permanentes (9,9 %), zones urbanisées (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), forêts (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Histoire
Le village s'est formé autour d'un monastère, fondé en l'an 500 par saint Thierry disciple de saint Remi. Modifié et agrandi au cours des siècles, le monastère fut rasé au XVIIIe siècle, à la veille de la Révolution. Depuis 1968, des sœurs bénédictines de la congrégation des bénédictines de Vanves, y restaurent la vie monastique.
Au Mont-Berti, furent exhumés cinq cercueils du haut Moyen Âge. Une autre fouille a mis au jour une sépulture de la Tène au Gros-Mont.
Pendant la Révolution française, la commune s'appelait Montdor[15].
En 1870, la commune a cédé une partie de son territoire communal pour la création, en même temps que Bétheny, Courcy et Reims, de la commune de La Neuvillette[15] ; cette dernière fait aujourd'hui partie de la ville de Reims.
La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le .
Politique et administration
Intercommunalité
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Massif, est membre, depuis le , de la communauté de communes du Nord Champenois.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [16], cette communauté de communes du Nord Champenois est issue de la fusion, le , de :
- la communauté de communes de la Colline ;
- de la communauté de communes de la Petite Montagne ;
- de la communauté de communes des Deux Coteaux ;
- et de la communauté de communes du Massif[17].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 602 habitants[Note 4], en évolution de −6,67 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Le collège du Mont-d'Hor rassemble les élèves des villages aux alentours.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Dans ce qui avait été une abbaye de moines (la règle de saint Benoît y est adoptée vers la fin du Xe siècle) sur la colline du Mont d'Hor, près de Reims, fondée par saint Thierry, on trouve la chapelle de la communauté (XIIe siècle) ainsi qu'une ancienne salle capitulaire avec de beaux chapiteaux sculptés qui font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le . Les ruines du château, la fontaine et d'autres parties de l'ancienne abbaye sont également classées[27]. Historiquement, en 1777, la communauté est chassée et une partie de l'abbaye est rasée. Après deux siècles d'interruption, la vie monastique a repris en 1968 et le lieu est devenu un monastère des Bénédictines de la congrégation de Vanves (des retraites y sont possibles).
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Extérieur du monastère.
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Bénitier entrée.
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Salle capitulaire : 4 arcades et 4 piliers 1151-1160 (la 5e en front est plus récente).
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Fragment sculpté d'époque carolingienne (Xe siècle) supportant le tabernacle actuel.
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Grotte de la source.
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Monastère des Bénédictines, détail parc.
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Monastère des Bénédictines, détail parc.
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Monastère des Bénédictines, détail parc.
- L'église Saint-Hilaire du XIIe siècle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [28].
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Vue de l'entrée.
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Église Saint-Hilaire (XIIe siècle), vue arrière.
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Galerie.
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Détail.
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Détail.
Héraldique
Personnalités liées à la commune
- saint Thierry, fondateur du monastère du Mont d'Hor autour duquel se forma le village.
- Le bienheureux Guillaume de Saint-Thierry (1075-1148), moine cistercien et écrivain mystique, abbé du monastère de 1121 à 1135.
- Roland Dorgelès y situe un épisode de son récit de la Grande Guerre, Le Cabaret de la belle femme.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
- Saint-Thierry : dossier complet, site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Thierry » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Fiche communale de Saint-Thierry », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- « SAGE Aisne Vesle Suippe », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Thierry et Chambrecy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Thierry ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Reims », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération Intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes de la Colline, de la Communauté de communes de la Petite Montagne, de la Communauté de communes des Deux Coteaux et de la Communauté de communes du Massif », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 18-21 (lire en ligne).
- Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1875, Reims p148.
- Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1876, Reims p148.
- Almanach Matot-Braine de 1879, p225.
- Liste des maires au , site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581512), p. 175.
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Abbaye et château (ruines) à Saint-Thierry », notice no PA00078848, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église à Saint-Thierry », notice no PA00078849, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.