Écury-le-Repos
Écury-le-Repos | |
Église d'Écury-le-Repos. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne |
Maire Mandat |
Antony Loppin 2020-2026 |
Code postal | 51230 |
Code commune | 51226 |
Démographie | |
Gentilé | Ecuriots, Ecuriotes |
Population municipale |
60 hab. (2021 ) |
Densité | 6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 29″ nord, 4° 02′ 39″ est |
Altitude | Min. 122 m Max. 167 m |
Superficie | 9,96 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vertus-Plaine Champenoise |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Écury-le-Repos est une commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Somme-Soude[1],[Carte 1].
La Somme-Soude, d'une longueur de 60 km, prend sa source dans la commune de Sommesous et se jette dans la Marne à Aigny, après avoir traversé 18 communes[2].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 744 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sommesous », sur la commune de Sommesous à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 816,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26,5 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
Typologie
Au , Écury-le-Repos est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,9 %), forêts (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Capella Escuriaci (1124-1130) ; Ecclesia de Escuriaci villa (1142) ; Villa que Escureis nuncupatur (1146) ; Escureium (1171) ; Escuri (vers 1222) ; Escureyum (1228) ; Escurry (1367) ; Escurreyum (1405) ; Escuri-le-Repos (1508) ; Escury-le-Repoz (1571)[15].
Histoire
Écury-le-Repos fut le théâtre d'opération de deux batailles à un siècle de distance : la bataille de Fère-Champenoise (1814), avec la présence des gardes russes et prussiennes, commandées par le Tsar Alexandre et le Roi de Prusse Frédéric Guillaume[16]; la Première bataille de la Marne (1914) sur la ligne de front de la Somme qui opposa les Allemands et les Français.
Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Châlons-en-Champagne pour intégrer l'arrondissement d'Épernay[17].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2021, la commune comptait 60 habitants[Note 3], en évolution de −4,76 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption[25] reconstruite après la Première Guerre mondiale, à la suite des bombardements durant la Première bataille de la Marne.
- Cimetière mérovingien (« Cimetière bâtard ») entre Écury-le-Repos et Clamanges.
- Mairie édifiée entre 1877 et 1881 par l'architecte Galot de Châlons-en-Champagne[26].
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
Sources
Notes
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- « Réseau hydrographique d'Écury-le-Repos » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Fiche communale d'Écury-le-Repos », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « la Somme-Soude »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Écury-le-Repos et Sommesous », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sommesous », sur la commune de Sommesous - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Sommesous », sur la commune de Sommesous - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 94.
- Communauté de Communes de la Région de Vertus
- Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
- Almanach économique, historique & administratif la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1879, p165.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, [xls], consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- La Marne : les 619 communes, Éditions Delattre, (1re éd. 2006).
- Notice dans Champagne Généalogie, n°123, 2e trimestre 2009, p. 130)