Holyoke (Massachusetts)
Noms officiels |
(en) City of Holyoke (es) Ciudad de Holyoke Ville de Holyoke |
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Nom local |
(en) Holyoke |
Pays | |
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État | |
Comté | |
Partie de | |
Baigné par | |
Superficie |
59,14 km2 () |
Surface en eau |
6,81 % |
Point culminant | |
Altitude |
61 m |
Coordonnées |
Population |
38 238 hab. () |
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Densité |
646,6 hab./km2 () |
Gentilé |
Holyoker, Holyokian, Holyokais, Holyoqueño, Holyokese, Holyokiano |
Statut | |
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Chef de l'exécutif |
Joshua A. Garcia (en) (depuis le ) |
Fondation | |
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Fondateurs |
George C. Ewing (en), Associés de Boston |
Code postal |
01040, 01041 |
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Code FIPS |
25-30840 |
GNIS | |
TGN | |
Indicatif téléphonique |
413 |
Site web |
(en) www.holyoke.org |
Holyoke est une ville du comté de Hampden (Massachusetts), aux États-Unis, d'une population d'environ 40 000 habitants. En à Holyoke, tous les riches américains sont encouragés à adopter un village français détruit. Holyoke deviendra la première ville à adopter une bourgade française, Apremont-la-Forêt, en Meuse[1].
C'est dans cette localité qu'en 1895 le volley-ball fut inventé par William G. Morgan.
Holyoke est parmi les premières villes industrielles planifiées aux États-Unis; Construit en tandem avec le barrage de Holyoke (en) pour utiliser la puissance hydraulique de Hadley Falls, c'est l'une des seules villes de Nouvelle-Angleterre construites autour d'un plan de route quadrillé[2]. À la fin du XIXe siècle, la ville produisait environ 80 % du papier à lettres utilisé aux États-Unis et abritait les plus grandes usines de papier, de soie et de laine d'alpaga du monde[3],[4]. Bien qu'un nombre considérablement plus faible d'entreprises à Holyoke travaille aujourd'hui dans l'industrie du papier[5],[6], est encore communément appelé The Paper City[7],[8].
Dans les années 1850, les propriétaires de moulins commencèrent à recruter des Canadiens français, considérés comme plus dociles et moins susceptibles de créer des syndicats professionnel en raison de leurs antécédents agraires et de leur rhétorique antisyndicale promue par le clergé québécois à cette époque[9]. Au moment où la ville avait atteint sa population maximale de 62 300 habitants en 1913, 1 habitant sur 4 était d'origine française ou Canadien français et la ville contenait la septième plus grande population franco-américaine du pays, dépassant celle de Chicago ou de la Nouvelle Orléans à cette époque[10]. À cause de cette population, la ville abritait autrefois un hebdomadaire de langue française, La Justice (en), produit de 1903 à 1964.
En 1980, à la suite d'une combinaison de changements économiques et d'intégration culturelle, cette population représentait environ 10 % de la population, un chiffre semblable à ceux qui se sont identifiés comme Canadiens français ou canadiens au recensement de 2010[11],[12].
Géographie
[modifier | modifier le code]Holyoke est l'emplacement d'East Mountain, de Chaîne Mount Tom et de Mont Tom, à 366 m le plus haut sommet de la Metacomet Ridge, une chaîne de montagnes linéaire qui s'étend du Long Island Sound à la frontière du Vermont.
Démographie
[modifier | modifier le code]Historique des recensements | |||
Ann. | Pop. | %± | |
---|---|---|---|
1850 | 3 245 | — | |
1860 | 4 997 | ▲ +53,99 % | |
1870 | 10 733 | ▲ +114,79 % | |
1880 | 21 915 | ▲ +104,18 % | |
1890 | 35 637 | ▲ +62,61 % | |
1900 | 45 712 | ▲ +28,27 % | |
1910 | 57 730 | ▲ +26,29 % | |
1920 | 60 203 | ▲ +4,28 % | |
1930 | 56 537 | ▼ −6,09 % | |
1940 | 53 750 | ▼ −4,93 % | |
1950 | 54 661 | ▲ +1,69 % | |
1960 | 52 689 | ▼ −3,61 % | |
1970 | 50 112 | ▼ −4,89 % | |
1980 | 44 678 | ▼ −10,84 % | |
1990 | 43 704 | ▼ −2,18 % | |
2000 | 39 838 | ▼ −8,85 % | |
2010 | 39 880 | ▲ +0,11 % | |
Est. 2017 | 40 341 |
Personnalités
[modifier | modifier le code]Nées dans la ville
[modifier | modifier le code]C'est la ville natale
- du linguiste Morris Swadesh,
- de l'écrivain Charles Palliser
- de l'actrice Ann Dowd
- du musicien Hal Blaine
Décédées dans la ville
[modifier | modifier le code]- Priscilla Braislin, mathématicienne américaine.
Références
[modifier | modifier le code]- « Hattonchâtel ou la bienfaisance de Belle Skinner », sur verdun-meuse.fr, .
- Myrna Margulies Breitbart, Creative Economies in Post-Industrial Cities; Manufacturing a (Different) Scene, London and New York, Routledge, (lire en ligne), « 'Lofty artists' vs. 'El Oro del Barrio': Crafting Community and a Sustainable Economic Future in the Paper City »
- Joshua L. Root, « Something Will Drop: Socialists, Unions and Trusts in Nineteenth-Century Holyoke », Historic Journal of Massachusetts, vol. 37, no 2, fall 2009, p. 38 (lire en ligne)
- « Who's Who in the Silk Industry–William Skinner », Silk Publishing Company, vol. XV, no 3, , p. 44 (lire en ligne) :
« One building alone is 1000 feet long—the largest silk mill, under one roof, in the world »
- Jim Kinney, « 'Paper Cluster' meeting hopes to invigorate old industry with new moves », MassLive, Springfield, Mass., (lire en ligne, consulté le )
- « Holyoke, MA Paper Manufacturers » [archive du ], sur Yellow Pages, DexYP (consulté le )
- George M. Nutting, Massachusetts; a guide to its places and people, Cambridge, The Riverside Press, (lire en ligne), p. 248
« …paper mills, attracted by cheap water-power from Hadley Falls Dam, have given the town the name of 'The Paper City.' »
- Nicholas A. Basbanes, On Paper : The Everything of Its Two-thousand-year History, New York, Random House, , 430 p. (ISBN 978-0-307-27964-4), p. 100
« To exploit the full potential of a natural waterfall that drops fifty-eight feet within a fifth of a mile on the Connecticut River, nineteenth-century engineers built the industrial city of Holyoke around three circular canals that generated sufficient power to operate…twenty-eight mills, which at their peak accounted for nearly 90 percent of the paper produced in the United States. Though every one of these mills would close in the years following World War II, the economically stressed community still calls itself 'Paper City.' »
- Robert T. McMaster, The Dyeing Room, Williamsburg, Mass., Unquomonk Press, (lire en ligne), p. 56
« [T]he workers of Holyoke who were most vocal about the unions were the Irish, English, and Italians, groups with which most French Canadians had little sympathy. Many of the French operatives had come to Holyoke directly from their family farms in Québec, ready to work, grateful for their jobs, and not inclined to make demands of the hand that fed them. Back home in Canada, parish priests and bishops preached frequently of the evils of unions…[and] a society slipping into godless socialism. »
- « French Towns in the United States », American Association of Foreign-Language Newspapers, Inc., vol. IV, no 11, , p. 673 (lire en ligne)
- (en) 1980 Census of Population and Housing: Census tracts. Springfield-Chicopee-Holyoke, Mass.-Conn., US Census Bureau, (lire en ligne), « Table P-8 Ancestry of Persons: 1980, Holyoke city, Hampden County, Mass. », P—30
- « 2010 Census American FactFinder » (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la géographie :
- (en) Site officiel