Essoyes
Essoyes | |
Essoyes et son pont sur l'Ource. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Thierry Mercuzot 2020-2026 |
Code postal | 10360 |
Code commune | 10141 |
Démographie | |
Gentilé | Essoyens |
Population municipale |
714 hab. (2021 ) |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 30″ nord, 4° 32′ 07″ est |
Altitude | Min. 175 m Max. 337 m |
Superficie | 35,57 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Seine |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | essoyes.fr |
modifier |
Essoyes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie
Localisation
Noé-les-Mallets | Fontette | |||
Loches-sur-Ource | N | Verpillières-sur-Ource | ||
O Essoyes E | ||||
S | ||||
Courteron Plaines-Saint-Lange |
Mussy-sur-Seine | Grancey-sur-Ource |
Essoyes est un village de Champagne à 50 km au sud de Troyes. Il se blottit au bord d'un affluent de la Seine, l’Ource.
Ancien chef-lieu de canton, Essoyes est située au centre de la côte des Bar à la limite de la Champagne et de la Bourgogne.
Toponymie
Histoire
L’abbé Petel, né à Essoyes, a retracé l’histoire du village dans deux volumes écrits en 1895.
Assis sur la rivière « Ource », Essoye (l’adjonction d’un « s » superflu mais « faisant plus riche » est récente) est habitée depuis l’époque celtique pour le moins. Au XIe siècle seulement, on trouve des traces écrites sur le village. L’abbaye de Molesme était solidement implantée à Essoyes. La seigneurie d’Essoyes, bien située entre Molesme et Clairvaux a été la propriété de la famille Sommièvre jusqu’à la Révolution.
Au centre du bourg se dressait l’ancienne église romane Saint-Rémi qui comptait parmi les édifices romans les plus remarquables de l’Aube. Elle fut détruite en 1855. Une souscription permit de la remplacer par l’église actuelle consacrée en 1865. On peut y remarquer des vitraux et l’orgue (classé monument historique), dons de la famille Hériot.
Plusieurs moulins étaient installés sur l’Ource. Au milieu du XVIIe siècle, la fabrication du papier constituait une activité relativement importante qui cessa à la fin du XVIIIe siècle.
Un incendie ravagea Essoyes le . Seules les quelques maisons construites en pierre furent épargnées. À cette époque, les constructions dans leur majorité, étaient faites de bois et de torchis et couvertes de chaume. Essoyes ne comporte qu’un seul écart: Servigny à 2 km du. Ancienne seigneurie et grosse propriété d’environ 60 hectares, Servigny devint la propriété de la ville de Troyes en 1894. (Troyes manquait d’eau et a alors capté les généreuses sources qui jaillissaient à cet endroit). Aujourd’hui encore, la ville de Troyes est alimentée en grande partie par ces captages. En 1941, Troyes installa une colonie de vacances à Servigny. Sur le territoire de Servigny a été édifié au XIIe siècle une chapelle dédiée à saint Bernard. Elle est aujourd’hui classée monument historique. Bernard, fondateur de l’abbaye de Clairvaux, aimait s’y reposer et s’y ressourcer au cours de ses déplacements entre les abbayes de Molesme et de Clairvaux.
La Révolution française fit d’Essoyes un chef-lieu de canton du district de Bar-sur-Seine. De l’an VIII à 1926, la commune a fait partie de l’ancien arrondissement de Bar-sur-Seine. En 1926, le canton d’Essoyes a été réuni à l’arrondissement de Troyes.
L’ancien château, acheté et agrandi par Olympe Hériot à la fin du XIXe siècle, a été racheté par la commune en 1936. Dans la partie gauche a été installée l’école ; dans la partie droite la perception.
L’ancienne école Darras devenue établissement privé au début du XXe siècle sera transformée en presbytère dans les années 1920. Elle abrite depuis la bibliothèque - médiathèque intercommunale et la Maison pour Tous (MPT).
Le peintre Auguste Renoir y a été enterré en 1919[1].
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4].
En 2021, la commune comptait 714 habitants[Note 1], en évolution de −3,64 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Rémi, reconstruite et consacrée en 1865.
- Le musée Maison de Renoir ouvert au public en 2017, L'atelier Renoir de Pierre-Auguste Renoir, construit en 1905 au fond du jardin de la maison familiale (rue de l'Extra).
- Au cimetière : tombeaux du peintre Pierre-Auguste Renoir, de son épouse Aline Charigot, et de leurs fils, le cinéaste Jean Renoir, l'acteur Pierre Renoir et le céramiste Claude Renoir. S'y trouve également la tombe d'Auguste Hériot.
- La chapelle Saint-Bernard de Servigny.
Personnalités liées à la commune
- Auguste Hériot (1826-1879), cofondateur des Grands Magasins du Louvre.
- Olympe Hériot (1833-1899), frère du précédent, directeur des Grands Magasins du Louvre et fondateur de l'orphelinat-école Hériot à La Boissière-École, dans les Yvelines.
- Yann Gaillard, né en 1936, sénateur, ancien maire d'Essoyes.
- Le peintre Auguste Renoir dont l'épouse Aline Charigot est née dans la commune, y possédait une maison et l'atelier Renoir. Beaucoup de ses œuvres représentent d'ailleurs le village d'où étaient originaires son épouse Aline et sa gouvernante et modèle Gabrielle Renard.
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : tiercé en fasce : au 1) d’azur à l’oie d’argent, becquée de gueules sur un mont de sinople, au 2) losangé d’or et de sable, au 3) d’or aux trois pals de sable. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Photo de la tombe de Renoir
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21616227
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.