Aller au contenu

Houilles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 avril 2016 à 15:48 et modifiée en dernier par In Vitae Publicae (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Houilles
Houilles
Façade principale de l'hôtel de ville de Houilles.
Blason de Houilles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Alexandre Joly
2014-2020
Code postal 78800
Code commune 78311
Démographie
Gentilé Ovillois
Population
municipale
32 481 hab. (2014)
Densité 7 332 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 34″ nord, 2° 11′ 21″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 57 m
Superficie 4,43 km2
Élections
Départementales Houilles (chef-lieu)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Houilles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Houilles
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Voir sur la carte topographique des Yvelines
Houilles
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Voir sur la carte administrative des Yvelines
Houilles

Houilles est une commune du département des Yvelines dans la région Île-de-France en France, située à 7 km au nord-ouest de Paris (porte Maillot) et à 8 km environ à l'est de Saint-Germain-en-Laye. Elle est ainsi, pour ses habitants, proche d'espaces verts, tels que la forêt de Saint-Germain-en-Laye, et de zones d'activités économiques importantes, notamment Paris, et La Défense, avec le bénéfice d'infrastructures de transports vers ces territoires. Elle est voisine des départements des Hauts-de-Seine et du Val-d'Oise. Elle benéficie également d'un centre-ville appréciable et d'un des marchés franciliens les plus actifs. Ses habitants sont appelés depuis 1943 les Ovillois.

Géographie

Localisation

La commune, presque totalement urbanisée, se trouve à peu près au centre de la presqu'île du Pecq l'une des boucles de la Seine.

Houilles est limitrophe de Sartrouville au nord-ouest, de Bezons à l'est, de Carrières-sur-Seine au sud-ouest. Elle se situe à sept kilomètres au nord-ouest de Paris et s'étend sur 441 hectares.

Géologie et relief

La commune qui se trouve au centre de l'ancien pagus appelé plaine de Houilles à une altitude moyenne de 34 mètres. Il y a toutefois un petit monticule vers le nord. Le sol est argilo-calcaire vers le sud et sablonneux vers le nord.

Hydrographie

Aucun cours d'eau ne traverse le territoire de la commune. La Seine passe à environ 1 800 mètres du centre-ville. Jusqu'au début du XXe siècle les habitants creusaient des puits, parfois seulement jusqu'à 3 mètres mais aussi jusqu'à 18-20 mètres, mais l'eau n'était pas potable[1]

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est desservie par la route départementale D308 qui relie Paris à Poissy, par la route départementale D311 qui relie Houilles à Saint-Germain-en-Laye.

Voies ferroviaires

La gare. On aperçoit à l'horizon les tours de la Défense.

La gare de Houilles - Carrières-sur-Seine est le point de jonction de la ligne SNCF venant de Saint-Lazare, qui permet de rejoindre Paris en 10 minutes par des trains directs, et de celle du RER venant de la Défense (accessible en 6 minutes) et sert notamment de gare de correspondance pour les usagers du bassin mantois (Mantes-la-Jolie). C'est l'une des gares les plus fréquentées de l'ouest parisien, avec plus de 24 000 voyageurs par jour.

Quartiers

La ville de Houilles se subdivise en sept quartiers : Belles-vues, Blanches, Centre-ville, Main de fer, Pierrats, Réveil-Matin et Tonkin.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Houlliæ[2], Hullium[3] et Holles[2] en 1205[3]. Aux XVe et XVIe siècles, on trouve Houlliës puis plus tard Houille qui devient Houilles[1]. Dans le pouillé de 1205, le lieu est dénommé, en langue vernaculaire, Holles.

Albert Dauzat et Charles Rostaing hésitent sur l'étymologie du toponyme Houilles qu'ils qualifient d'obscur, tout en proposant l'ancien français holle « hauteur »[4], compatible avec la nature des formes anciennes. En revanche, l'interprétation par l'ancien français oaille « brebis »[5] (autrement üeiles au pluriel en 1176), d'où le français écclésiastique ouailles, est contredite par la nature des formes anciennes.

Histoire

De l'origine à la Révolution

Les origines de Houilles étant inconnues, on ne connaît rien sur les temps préhistoriques les périodes gauloise et gallo-romaine[1]. On n'a trouvé aucun document, objet, monument… qui pourraient nous renseigner sur ces périodes.

Le site de la commune était habité à l'époque mérovingienne car on a trouvé des traces d'habitat mérovingien (Ve et VIe siècles) dans le quartier du Tonkin. C'est en effet dans la péninsule de Houilles, vis-à-vis de La Celle ou Charlevanne que les Vikings, en 845-846, ayant commis un grand nombre de meurtres, que la partie Nord-Ouest du village d'alors servit de cimetière. On a en effet retrouvé un grand nombre de cercueils de pierre ou de plâtre dans ce lieu appelé martray ou martroy. La croix du Martray est un lieu sur lequel une croix a été élevée, la croix de martray ou du martyre.

Les soubassements de l'église catholique Saint-Nicolas remontent au XIIe siècle et sa structure a été profondément remaniée au XIXe siècle.

Le cartulaire de Notre-Dame de Paris mentionne, au début du XIIIe siècle, la paroisse d'Ecclesia Holles.

En 1381, les habitants de Houilles, comme ceux de Carrières et de Bezons, plaident contre Jean de Meudon dit Bureau capitaine de Saint-Germain-en-Laye demandant d'être déchargés du guet qu'ils devaient à ce château[6].

Le plus ancien seigneur de Houilles[7] est Pierre d'Aunoy, ou d'Aurroy. Ce seigneur qui, en 1400, était trésorier de la cathédrale de Laon était probablement parent des seigneurs d'Orville à Louvres. En 1404 il obtient du roi Charles VI une exemption à ses vassaux, les habitants de Houilles, moyennant qu'ils transportent chaque année à l'Hôtel du Roi à Paris 4 charretées de leur feurre.

Au XIVe siècle, Houilles était entourée de murailles avec quatre portes fortifiées et surmontées d'une tourelle. Les portes avaient pour nom, portes de Pontoise, de Paris, de Saint-Germain et de Saint-Nicolas[6]. Le tracé actuel des rues de Metz et de Strasbourg correspond à l'ancien chemin de ronde.

Dépendant de la généralité de Paris, Houilles dépendait de la seigneurie d'Eaubonne qui avait droit de haute, moyenne et basse justice. Le fief des Vergers Saint-Nicolas dépendait de Bezons.

Au début du XVIe siècle, la seigneurie de Houilles appartient à la famille Boucher seigneurs d’Orsay[8]. En 1510, c'est Pierre III Boucher[8] seigneur dOrcé qui le possède. À sa mort, la seigneurie passe au mains son fils Charles Boucher d’Orsay[8] seigneur d’Orsay et de Houilles, conseiller au parlement de Paris en 1546. Vers 1560, son fils Pierre Boucher d’Orsay[8] seigneur d’Orsay, Houilles et Vernoy, conseiller des Finances à Soissons en 1597 et conseiller au parlement de Paris en 1605 en hérite. Houilles passe ensuite aux mains de Charles Boucher d’Orsay, seigneur d’Orsay, Houilles et Vernoy également conseiller au parlement de Paris.

En 1598, pendant les guerres de religions, les huguenots attaquent le village et malgré les fortifications, s'emparent du village pillent l'église et s'y fortifient contre les troupes catholiques.

En décembre 1648, le village est décimé par « une maladie incurable car inconnue qui enlève 6 personnes par jour ».

En 1649, le seigneur est Antoine Brice, connu pour y avoir fondé une messe basse[6].

Le clocher de l'église est de 1651.

En avril 1686, la même épidémie inconnue désole de nouveau le village.

En 1698, Jean-Baptiste Proust, lieutenant particulier au Châtelet de Paris est seigneur de Houilles et du fief appelé Martray. Il demanda au cardinal de Noailles le déplacement du petit cimetière qui avait servi autrefois à enterrer les pestiférés qui gênait sa maison seigneuriale. En 1700, il obtint la permission d'avoir une chapelle dans son château. À sa mort en 1721, son fils Jean-Batiste Louis Proust lui succède. À la mort de celui-ci, la seigneurie revient à sa mère, Mme du Martray veuve Proust qui revient à sa mort en 1743 à sa fille Genneviève Proust.

Le dénombrement de 1725 indique 148 feux à Houilles soit entre 346 et 740 habitants.

Henri III, Henri IV, Louis XIII et Louis XIV chassaient loiseau d'eau dans la plaine d'Ouilles, ils y passaient, également, leurs troupes en revue. Houilles est alors le lieu de grandes chasses royales et de pacages pour les moutons, d’où le choix du faucon sur les armoiries de la ville. Les moutons étant, peut-être, à l'origine du nom de la ville.

Il y avait avant la révolution entre Houilles et Carrières une croix, appelée la croix des Dine-Chiens par ce que, dit-on[1],[6], Henri IV faisait dîner ses chiens en cet endroit lorsqu'il venait chasser dans la plaine. Cela n'est bien entendu pas prouvé.

En 1728, on compte 348 habitants à Houilles.

La période révolutionnaire est riche en évènements :

En 1789, la seigneurie passe aux mains de Jean-Baptiste de Vaignon qui la possèdera jusqu'en 1822.

En juin 1791, les habitants de Houilles établissent une pétition pour réclamer au sieur de Vaignon, seigneur de Houilles, la restitution comme biens communaux de 33 arpents de terre que l'un des seigneurs aurait réunis à ses domaines, vers 1640, en échange de suppression des droits de banalité et d'une somme de 1 200 livres pour que les habitants puissent réparer les portes qui étaient délabrées.

Le , la municipalité de Houilles, qui comporte environ 500 habitants et fait partie du district de la Montagne du Bon-Air (ou Montagne Bon-Air), fourni un contingent de 21 citoyens pour la défense de la Patrie. Une souscription est faite pour « leur aider à subsister à la défense de la Patrie » qui produit 1 831 francs[9].

En décembre 1792, les Ovillois se plaignent de l'état du chemin de Bezons[10] qui ne leur permet plus de conduire facilement leurs produits agricoles à Paris. D'autant que le seul chemin pour aller à la capitale passe par le bac de Bezons qui est impraticable, environ, trois mois par an.

Le , « le Conseil général de la commune somme le seigneur de Houilles de faire dans les 3 jours remise à la commune des 33 arpents de terre dont ses prédécesseurs se seraient indument emparés, faute de quoi le Conseil s'en emparera d'office »

Le , « le citoyen Jean-Baptiste Vaignon déclare se désister d'un terrain de trois quartiers appelés les Trous et en fait abandon à la commune ».

Le 16 février 1793, Jean-Baptiste-Antoine-François Desquirou de Sestrière, curé de Houilles et Carrières-Saint-Denis est arrêté.

Le , 17 nouveaux citoyens s'enrôlent pour la défense de la Patrie.

Le 8 mai 1793, un certificat de résidence est délivré au citoyen seigneur de Houilles, Vaignon.

Le 20 septembre 1793, par suite de la destruction des récoltes dues à une gelée tardive au printemps précédent et par la grêle du mois de juillet, les Ovillois demandent une réduction d'impôts et un secours. Le 30 septembre, la population manque de pain. L'aide de secours, qui parviendra le 28 brumaire an II, se compose de 49 setiers de blé et 31 de seigle afin de pouvoir ensemencer les terres

En octobre, pour aider à l'effort de guerre ; 2 des 3 cloches de l'église sont transportées à Saint-Germain pour servir à la fabrication des canons et la grille du chœur de l'église est transformée en piques pour armer les 3 compagnies de la garde nationale de Houilles. Le 27 brumaire an II, le Conseil général de la commune décide d'offrir à la Convention nationale tous les ornements, vases sacrés et argenterie de l'église pour le service de la patrie.

Le 1er nivôse an II, le citoyen Jean-Baptiste de Vaignon « ci-devant seigneur de Houilles est déclaré tenu de remettre dans les 3 jours à la Municipalité tous les titres féodaux pour être brûlés, faute de quoi il sera déclaré suspect et traité comme tel ». Le Conseil général arrête également « le citoyen Vaignon sera obligé, dans les 8 jours, de faire démolir la voûte dite de Maisons qui, par un privilège aux dépens des autres citoyens de Houilles, lui permet d'aller d'une pièce dans l'autre[11] mais gène tous les habitants qui ont besoin de passer dans ce chemin avec des voitures ».

Le 10 nivôse an II, le citoyen Vaignon remet tous ses titres féodaux à la Municipalité qui les brûle sur la place publique[12].

Le 28 pluviôse an II, les lois relatives aux poudres et salpêtres sont mises en application. Les caves, les celliers, les granges, écuries, les bergeries, etc. sont grattés, retournés et les terres lessivées.

Le 12 ventôse an II, les habitants adressent à l'Administration du district de la Montagne Bon-Air, une pétition concernant l'état du chemin de Bezons[10].

Au 25 nivôse an II, ce sont désormais 60 jeunes Ovillois qui sont sous les Drapeaux comme enrôlés volontaires pour la défense de la République.

Durant le mois de messidor, la disette continuant, des distributions de grains sont faites aux nécessiteux. En vendémiaire an III, 200 personnes qui ne possèdent pas de terre manquent de pain.

Le 20 nivôse an III, nouvelle réclamation au sujet des 33 arpents de terre qui auraient été usurpés par les seigneurs de Houilles.

Il ne faut pas oublier que jusqu'à la fin du XIXe siècle, Houilles est principalement une commune agricole qui vit au rythme des saisons, des récoltes et également des vendanges.

Du Consulat à nos jours

Le , la municipalité prête serment de fidélité à Louis XVIII roi de France et de Navarre.

Le , la municipalité prête serment d'obéissance aux Constitutions de l'Empire et de fidélité à l'Empereur.

Le , la municipalité prête un nouveau serment de fidélité à Louis XVIII[1].

En 1822, le cadastre est établi et la propriété composant l'ancienne seigneurie est toujours possédée par Jean-Baptiste de Vaignon.

L'arrivée du chemin de fer en 1841 métamorphosa le village. Passant du statut de campagne à celui de banlieue de Paris, Houilles voit sa population croître régulièrement jusqu'à la fin des années 1960. En 1843, une station de chemin de fer sur la ligne Paris-Rouen est ouverte. Elle sera fermée par la suite.

À partir de 1850, la population s'accroît par l'installation définitive d'un certain nombre d'ouvriers de la compagnie des chemins de fer. Ils sont rejoints par les provinciaux, attirés par les emplois qu'offre la capitale. Houilles passe ainsi de 299 maisons en 1851 à 580 en 1896.

En 1855, la municipalité acquiert la place des Tilleuls[13] qui appartient à M. de Saint-André pour la somme de 55 000 francs.

En 1854, la propriété composant l'ancienne seigneurie de Houilles appartient à M. Le Chartier de Beuzevilette.

En 1864, la ville se modernise et des travaux pour l'assainissement et la salubrité publique sont effectués par le remplacement des ruisseaux placé au milieu de la chaussée, rues de Paris, de l'Église et de Saint-Germain, par des caniveaux.

En 1865, la propriété composant l'ancienne seigneurie appartient à Mme veuve de Mannoury de Croisilles.

La propriété du château d'Houilles est ensuite morcelée, divisée et vendue jusqu'à la fin du XIXe siècle.

En 1866, la municipalité demande l'ouverture d'une nouvelle station de chemin de fer pour les voyageurs. La station de chemin de fer de Houilles est ouverte aux voyageurs.

À partir de 1869, les rues sont éclairées au pétrole, uniquement en hiver toutefois.

Durant le siège de Paris, Houilles sert de point d'observation aux vedettes prussiennes qui couchées sur le talus qui précède le pont des Anglais suivent les mouvements de la garnison du fort du Mont-Valérien. Le 9 octobre 1870, la cavalerie prussienne occupe la ville qui est alors régulièrement bombardée par les batteries française.

Jusque vers 1880, était principalement une commune agricole, on y cultivait des melons fort recherchés à Paris, et de vignobles. Le vin rouge, qui ressemblait aux vins d'Argenteuil était produit à partir du picolo auquel on doit l'expression picoler et qui était parfois si mauvais qu'on le surnommait le cramponne-toi-au-bord-de-la-table.

La pierre de taille fut exploitée quelque temps à la fin du XVIe siècle mais l'activité ne perdura pas.

Des champignonnières s'installèrent alors dans ces carrières désaffectées. L'activité dura jusqu'à l'époque moderne.

En 1871 et 1872, la place des Tilleuls[13] formée d'un grands nombre de fossés bourbeux et fangeux est assainie.

En 1872, le Conseil municipal autorise l'achat de la propriété Verdier, rue de Paris, pour y installer la mairie et les écoles. L'ensemble sera inauguré en 1874. L'eau courante et le gaz arrivent à Houilles en 1875 et 1877. Le bureau de poste s'installe en 1880 et le télégraphe l'année suivante et un marché est créé en 1883, mais il périclite très rapidement. En 1898, un nouveau marché est créé.

En 1886, les premiers égouts sont construits et les premiers groupes scolaires le sont à partir de 1910.

En 1923, un projet d'urbanisme prévoit l'annexion à Houilles de territoires de Bezons et de Carrières-sur-Seine afin de porter ses limites jusqu'à la Seine pour en faire une ville de 40 000 habitants et y construire un port. Les différentes crises et guerres mettront un terme ce projet.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'usine aéronautique Hispano-Suiza, installée dans des carrières, est réquisitionnée par la Kriegsmarine allemande de 1940 à 1944 (Torpedo Arsenal West). L'arsenal de torpilles est commandé successivement par le contre-amiral Clamor von Trotha (du 16 juillet 1942 au 25 février 1943), le contre-amiral Werner Lindenau (du 26 février 1943 au 14 juillet 1943) et le capitaine de vaisseau Erich Heymann (du 15 juillet 1943 au 25 août 1944). La marine allemande y fabriquera des torpilles mais aussi des V2. Des actes de résistance, tels que des sabotages, souvent en relation avec les cheminots, ont lieu durant l'Occupation. En août 1944, les FFI déplacent un train de munitions prêt à sauter en gare de Houilles. Le 25 août, les Allemands détruisent, partiellement l'arsenal et s'enfuient. En 1945, il devient propriété de la Marine nationale.

Aujourd'hui, la base de la Marine nationale (centre « Commandant Millé » du nom de Georges Millé, commandant du Protée (Q155), mort en 1943) qui accueillait le centre de commandement des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (force océanique stratégique) jusqu'en 2000, héberge la direction centrale des systèmes d'information de la marine nationale (DCSIM) intégré en 2008 à la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI) de la Défense. Le centre Millé accueille également le commandement de la gendarmerie maritime, ainsi qu'un centre servant d'accueil à la journée défense et citoyenneté (JDC) et le prépresse de la marine (service résiduel d'une imprimerie importante jusque dans les années 1990 située dans les anciennes carrières).

À la fin des années 1960, un nouveau projet urbain voit le jour. Il prévoit la réalisation d'une ville faite de tours et de pyramides, devant porter à 50 000 habitants la population de la commune. Quelques immeubles seront construits comme Pharaon, Genêts, Hildebrandt et Michelet.

La résidence Hildebrandt porte ce nom en mémoire d'un résistant communiste : Robert Friedrich Wilhelm Hildebrandt, né le 12 mars 1912 à Hambourg en Allemagne. Blessé en 1920 au cours de la Révolution allemande, le Secours rouge international le confie à une famille ovilloise, M. et Mme Chapel, il exerce le métier de plombier-couvreur. Il participa au mouvement de 1936. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entre en Résistance et commande le détachement Francs-tireurs et partisans "Jean Baillet", il est arrêté par la police française le 6 octobre1943 et interné à Fresnes, puis fusillé le 7 mars 1944 au Mont Valérien.

La rue Joseph Douard tient son nom d'un ancien distributeur de journaux quotidiens originaire de Bonnemaison, arrivé à Houilles en 1935. Le 21 août 1944, alors qu'il traverse la Seine en empruntant le Pont de Bezons, il est arrêté par les allemands et fusillé sur la berge côté Nanterre pour avoir eu en sa possession des journaux contre l'occupation. Le 6 novembre 1944, la ville donne son nom à la rue où il habitait. Il est inhumé à Argenteuil (Val-d'Oise).

L'école Guillaume et Jean Detraves tient son nom de Jean Charles Bernard Detraves, né le 9 janvier 1913 à Beillaut-Saint-Sever en Charente-Maritime. C'est le fils d'Antoine, Guillaume Detraves (maire de Houilles de 1930 à 1941 puis restauré dans ses fonctions en 1944). Il fait ses études au lycée Condorcet en 1923 et est reçu à l'école des Mines de Paris en 1933, puis à l'école d'artillerie de Metz en 193 d'où il ressort sous-lieutenant. Il rejoint son père à la SNCF. Lieutenant de réserve, en 1939, il commande une batterie de DCA et reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze et une citation de l'ordre de l'armée. Il est démobilisé en 1940 et reprend ses fonctions d'inspecteur divisionnaire à Évreux, et entre en résistance en 1940. Il est arrêté par la Gestapo le 20 mai 1944 et interné et mis au secret à Évreux puis à Fresnes (Val-de-Marne). il est transféré à Compiègne le 26 juillet 1944 et déporté à Buchenwald le 17 août 1944 (dans le dernier convoi), puis transféré au Kommando (camp) de Gandersheim. En 1945 les SS font évacuer le Kommando en direction de Dachau. Le 21 avril 1945, il meurt d'épuisement dans un wagon, son corp est déposé à Číčenice puis rapatrié 9 ans plus tard à Sarlat.

La rue Pierre Clavillier tient son nom d'un résistant ovillois qui résidait dans la rue Desaix, né le 12 septembre 1895 à Talizat. C'était un ouvrier maçon, Membre des FFI, il est pris comme otage à Sartrouville, puis fusillé le 5 août 1944 à La Frette-sur-Seine.

La rue Pierre Desjardins tient son nom d'un résistant né le 15 décembre 1914 sur l' Île-de-Bréhat. Membre des FFI, il est mortellement blessé le 26 août 1944 à Houilles alors qu'il essayait, avec un groupe de résistants, de bloquer un convoi allemand, plusieurs résistants ont également été tués dans les combats de rue.

L'école Francis Julliand tient son nom du résistant communiste ovillois Francis Florent Julliand, né le 14 mai 1926 à Paris, membre des FFI tué le 27 août 1944 à Eaubonne à l'angle des rue Gabriel Péri et Boulevard de la mairie alors qu'il essayait de couper la route de Paris aux colonnes allemandes chassées par la 2e division blindée (4e escadron du RBFM) venant d'Enghien.

La rue Pierre Marie Le Frapper tient son nom d'un résistant ovillois domicilié au 35 rue Lavoisier, Né à Camors, membre des FFI, il est blessé à Houilles le 25 août 1944 au cours de la Libération et décède des suites de ses blessures le 27 août 1944 boulevard Jean Jaurès.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Dans toute la France, à partir du 14 décembre 1789, les conseils municipaux sont élus pour deux ans et renouvelés par moitié. Le maire est élu pour deux ans. De 1795 à 1800, les fonctions de maire et d'adjoints sont abolies. Dès l'an VIII (février 1800), les fonctions de maire et d'adjoints sont rétablies mais ils sont nommés par les préfets et non plus élus. À partir du 21 mars 1831, les maires et adjoints sont nommés pour cinq ans alors que les conseillers municipaux sont élus pour six ans et renouvelés par moitié tous les trois ans. Le suffrage universel remplace le suffrage censitaire en février 1848. C'est le 5 avril 1884 que la loi est une dernière fois modifiée. Dès lors, le maire et les adjoints sont élus. À Houilles, le premier registre des délibérations du conseil municipal date de 1791.

Liste des maires successifs[14]
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 2014 Alexandre Joly DVD Conseiller départemental du canton de Houilles
1989 1995 Alain Mahiet RPR Enseignant
1977 1989 Eugène Seleskovitch[15] PCF  
1971 1977 Marie-Louise Gisèle Bernadou PS  
1959 1971 Albert Taglang SE  
1953 1959 Lucien Waterlot SFIO Médecin
1949 1953 Paul Brejeat    
1947 1949 Henri Laurent Varlet    
1945 1947 Paul Bréjeat    
1944 1945 Guillaume Détraves[16] SFIO Restauré dans ses fonctions en novembre 1944
1941 1944 Louis Labataille    
1930 1941 Guillaume Détraves[17] SFIO Révoqué par le Régime de Vichy
         
1895 ? Deborde    
1893 1895 Nanin    
1889 1893 Jean-Baptiste Sénéchal    
1885 1889 Antoine Ladregarde    
1880 1885 Jean-Baptiste Legras    
1878 1880 Paul Louis Arthur Domère    
1876 1878 Jean-Louis Mancel    
1871 1875 Louis Benjamin Dumont    
Septembre 1870 1871 Jean-Charles Robert   Maire pendant la guerre de 1870
1851 1871 Jean-Baptiste Louis Sénéchal    
1849 1851 Jean-Louis Gillet    
1839 1848 Marie Etienne Louis Hanriot    
1831 1839 Augustin Louis Marie Gillet    
1825 1831 Louis Evrard    
1812 1825 Juillet    
An 8 1812 Louis Gervais Gillet    
An 4 An 8 Jean-François Laignel    
An 2 An 4 Gaillourdet   Maire du Conseil Général Révolutionnaire
1792 An 2 Jean-Pierre Bessin    
1789 1792 Louis François Ballagny    
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède deux fleurs en 2009[18].

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[19],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 32 481 habitants, en augmentation de 4,71 % par rapport à 2009 (Yvelines : 0,99 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6511 2901 1441 2271 2651 1911 1561 2301 185
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2031 2751 4331 2561 4071 7371 9612 3312 780
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 8244 9467 09210 27415 15319 07819 79920 61022 974
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
26 37029 33830 34529 53729 65029 63430 83531 95232 481
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,9 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 24,8 %, 45 à 59 ans = 19,6 %, plus de 60 ans = 15,3 %) ;
  • 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 18,8 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 19,7 %).
Pyramide des âges à Houilles en 2007 en pourcentage[22]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
0,7 
4,8 
75 à 89 ans
8,0 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
19,6 
45 à 59 ans
19,9 
24,8 
30 à 44 ans
23,2 
19,4 
15 à 29 ans
18,8 
20,9 
0 à 14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
4,3 
75 à 89 ans
6,6 
11,2 
60 à 74 ans
11,6 
20,3 
45 à 59 ans
20,7 
22,1 
30 à 44 ans
21,5 
19,9 
15 à 29 ans
18,9 
21,9 
0 à 14 ans
19,8 

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

Biennale de la jeune création

Tous les deux ans, la ville organise la Biennale de la jeune création, permettant ainsi à de nombreux artistes et jeunes créateurs issus d'horizons diverses d'exposer leurs œuvres (art vidéo, peinture, sculpture, etc.) et de rencontrer le public.

  • La septième édition s'est déroulée du 28 mars au 18 avril 2008. La lauréate de cette édition est Sophie Gaucher[24] (résidence en 2009).
  • La huitième Biennale s'est tenue du 27 mars au 8 mai 2010 à La Graineterie, « nouveau pôle culturel » consacré à l'art contemporain[25]. Le lauréat en est Julien Nédélec, qui est en résidence à Houilles durant l'année 2011.

Santé

Sports

Rugby

Rugby à XV

Le Rugby Olympique Club de Houilles-Carrières-sur-Seine (ROC HC), évoluant en Championnat Fédéral 3 pour les saisons 2013/2014-2014/2015 et qui a par le passé joué en Fédérale 2.

Il fait partie du Comité Île-de-France.

Handball

L'entente Houilles-Le Vésinet-Carrieres-sur-Seine Handball (SOH-USV-CHB) est un club regroupant trois villes évoluant en excellence régionale d'Île-de-France, et ayant déjà évolué en division Prénationale.

Manifestation sportive

Particularité du calendrier, la 34e édition s'est déroulée le 1er janvier 2006. Il n'y a pas eu de corrida en 2005. L'édition 2011 a été remportée par le Kényan Edwin Soi. La 41e édition aura lieu le dimanche 30 décembre 2012.

  • Le prologue de la 71e édition de la course cycliste professionnelle Paris-Nice a eu lieu le dimanche 3 mars 2013 à Houilles.

Économie

Historique

Industrie

Houilles a possédé un grand nombre d'industries, le plus souvent de taille familiale, qui se composaient de mines et carrières de pierre, fours à chaux et à plâtre, tuileries, briqueteries, poteries, scieries mécaniques, filatures, papeteries, distilleries, tanneries, et d'autres industries diverses.

Toutes ces industries ont périclité plus ou moins rapidement, à l'exception des carrières de pierre qui ont duré plus longtemps.

La pierre, plus ou moins résistante et friable, de Carrières et de Houilles a été extraite pendant de nombreux siècles pour Paris et les environs. La modernisation des transports fut fatale à cette industrie, des pierres de meilleures qualités pouvaient alors être transportées de plus loin pour un coût similaire. Les carrières devenues inexploitées ont été transformées en champignonnières.

Agriculture, élevage, commerce

Les propriétés sont très petites puisqu'on dénombre au milieu du XIXe siècle 8 892 parcelles pour 441 hectares soit huit ares (800 m2) de surface moyenne.

Jusqu'au début du XXe siècle, les principales cultures étaient le blé, l'avoine et les asperges. Il y avait également un très grand nombre de vignes, de cerisiers et de pruniers. On y cultivait également des fourrages, des racines, des betteraves en particulier pour la nourriture du bétail, des pommes de terre et quelques légumes comme les poireaux, navets, carottes.

Cultures et surfaces cultivées à Houilles (en ha)
année Blé Avoine Vignes Fourrages Asperges Betteraves Pommes de terre Cerisiers
1858 80 37 50 25 12 1 104 20
1878 80 50 46 50 15 3 104 16
1898 90 50 40 80 20 10 6 18
Vigne

En 1898 la vigne produisait environ 2 600 hectolitres de vin soit un rendement de 65 hectolitres à l'hectare. Ce vin ressemblait énormément aux vins d'Argenteuil et se vendait jusqu'à 110 francs l'hl. Le vin produit était du vin rouge produit à partir du picolo..

Élevage

L'élevage, qui était uniquement familial, se composait essentiellement de chevaux et de vaches laitières. Il n'y avait pas de moutons, très peu de volailles et le gibier était devenu très rare au XIXe siècle.

Commerce

Le commerce était celui d'une localité ordinaire, qui pourvoit seulement aux besoins de ses habitants.

Les produits agricoles, légumes et fruits en particulier étaient transportés à Paris. Les paysans en ramenaient des engrais.

Au XXIe siècle

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 580 , ce qui plaçait Houilles au 2 711e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[26].

Emploi

Le taux de chômage, en 2007, pour la commune s'élève à 6,3 %, un chiffre nettement inférieur à la moyenne nationale (8,4 %)[27].

Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Houilles (la somme ne fait pas 100%) 0,1 % 2,1 % 19,4 % 18,9 % 17,8 % 8,4 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[28]

Entreprises et commerces

  • Dubernard (matériel et service incendie) depuis 1934
  • Ancienne usine aéronautique d'Hispano-Suiza (actuellement Centre Commandant Millé de la Marine Nationale)
  • Ancienne champignonnière Gatti dans les anciennes carrières en face du Centre Commandant Millé (sur et sous l'emplacement du terrain de la nouvelle piscine intercommunale)
  • La braderie de Houilles, deuxième du genre par la taille après Lille[réf. nécessaire] (2 000 exposants sur 10 km) a lieu chaque premier dimanche d'octobre.
  • Le marché ovillois (mercredi et samedi matin), avec plus de 160 commerçants sur 5 000 m2, est l'un des plus appréciés d'Île-de-France[29].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Saint-Nicolas
Graineterie : cour intérieure

Afin d’utiliser le fichier sur un wiki, vous pouvez copier ce texte dans une page :

Pour faire un lien vers lui en HTML, copiez cette URL :

  • Église Saint-Nicolas du XIXe siècle. Cette église est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[30].
  • Zone pavillonnaire du centre-ville dans lequel on remarque la maison de campagne de Victor Schœlcher où il s'éteignit le . Cette maison, acquise par la Ville de Houilles en décembre 2011, est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[31]. La rue d'Argenteuil, dans laquelle elle est située, fut renommée avenue Schœlcher en hommage à son illustre résident.

Équipements culturels

Un espace culturel municipal « la Graineterie » a été ouvert en septembre 2009.

En 2008, la commune a reçu le label Ville Internet @@[32] et @@@ en 2010[33].

En 2011, la commune acquiert par préemption la maison où est décédé Victor Schoelcher (26 avenue Schoelcher) afin d'en faire un musée qui lui sera consacré[34].

Personnalités liées à la commune

Plaque avenue Schœlcher.

Héraldique

Blason Blasonnement :
De gueules au dextrochère ganté d'argent mouvant du canton senestre de la pointe, tenant un faucon d'or chaperonné et longé de sable, à la bordure d'or chargée de huit champignons de sable.
Commentaires : La ville s'est dotée d'un blason en 1943. Créé par Renée Louis, celui-ci reflète l'histoire de la cité. Le motif principal est une main gantée sur laquelle se tient un faucon de chasse. La bordure est ornée de champignons et un mur de fortification couronne l'ensemble.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris l'abbé, 1755

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. a b c d et e Monographie communale de Houilles aux archives départementales des Yvelines
  2. a et b Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  3. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Formations dialectales et françaises, librairie Droz, Genève, 1998, p. 879, n° 21623.
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 356b
  5. Stéphane Gendron, « Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 230, Editions Errance, ISBN 2877722619 »
  6. a b c et d Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris par l'abbé Jean Lebeuf
  7. Dont on a pu découvrir le nom
  8. a b c et d Famille Boucher d'Orsay
  9. Soit 97,19 francs par personne
  10. a et b Actuellement boulevard Emile-Zola, RD 308
  11. Pièce dans le sens de étendue de terre parcelle agricole
  12. Loi relative à la fabrication et vente des poudres & salpêtres
  13. a et b La place des Tilleuls qui deviendra la place Michelet
  14. Archives municipales de Houilles
  15. Courte biographie d'Eugène Seleskovitch
  16. Biographie de Guillaume Détraves.
  17. Plaque commémorative de l'Ecole Guillaume et Jean Destrave de Houilles
  18. Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
  19. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  22. « Évolution et structure de la population à Houilles en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  23. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  24. Site de l'artiste avec, notamment, les travaux réalisés lors de sa résidence à Houilles.
  25. Présentation sur le site de la ville.
  26. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  27. Données INSEE -
  28. Données démographiques d'après l'INSEE citées par son site officiel
  29. « Houilles. Un air de province », L’Express,‎ (lire en ligne)
  30. Base Mérimée : église paroissiale.
  31. Base Mérimée : maison.
  32. Palmarès 2008 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
  33. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
  34. Ovillois no 153 - Septembre 2011, page 5
  35. Lucien Gareau, ouvrier d’usine, habitait à Houilles (Yvelines) avec sa femme Léopoldine et leur fille Renée, âgée de seize ans en 1943. Cette année-là, ils sauvèrent deux réfugiés juifs en les recueillant chez eux. David Bielinski, un tailleur, et son fils Henri, un adolescent de quinze ans. Ils veillèrent sur eux jusqu'à la Libération. Henri Bielinski garda le contact pendant de longues années avec Renée Gareau, la fille de ses sauveteurs.