Famille de Bertrand
Famille de Bertrand | |
Armes | |
Blasonnement | D'or, à un lion de sable, armé, couronné et lampassé de gueules. |
---|---|
Devise | Sapient et Confident |
Période | XIIIe – XIXe siècle |
Pays ou province d’origine | Suse Piémont Tarentaise Montmélian Savoie |
Allégeance | Comtes, puis ducs de Savoie |
Fiefs tenus | Archamp, Bonvillard, Bourgneuf, Bozel, Bruzolo, Chamousset, Chianoc, Evieux, Gilly, Molettes, Montfort, La Pérouse, Quintal, Rougemont, San Didero, San Giorio, Thônes, Villarfouchard, Villard-sous-Salève |
Demeures | Liste |
Charges |
|
Fonctions ecclésiastiques |
|
modifier |
La famille (de) Bertrand, en italien Bertrandi (en latin Bertrandis), plus tard sous la forme Bertrand de la Pérouse (ou Perrouse d'après d'anciens documents), est une ancienne famille noble établie en Tarentaise et Savoie vers le XIIIe siècle, peut-être originaire du Piémont.
La famille ont été compte des prélats et des officiers de haut rang auprès des comtes, puis ducs de Savoie. La famille s'est éteinte vers la fin du XIXe siècle.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Les origines de la famille de Bertrand sont incertaines. Plusieurs hypothèses ont pu être mises en avant par les différents observateurs ou historiens, et présentées par le comte Amédée de Foras, dans son Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie (1863).
La première hypothèse, la plus communément admise, indique qu'une branche de la famille Bertrandi (« Bertrand ») semblent s'installer en Savoie à partir du XIIIe siècle[2], notamment dans le bourg de Montmélian[5]. Le comte de Foras précise que cette famille s'est « distinguée sous ce nom dès le XIIIe siècle »[1]. Jean-Louis Grillet (1807) indiquait que cette famille se serait implantée dès la fin du XIIe siècle[6], confondant peut être avec une autre famille Bertrand. L'abbé et historien local, Félix Bernard, indique, dans son étude sur Les Origines féodales en Savoie-Dauphiné (Bernard), la présence à Montmélian d'une famille Bertrand dit de Châteauneuf— « il s'agit sans doute ici de la famille de Châteauneuf d'origine vicomtale » —, témoin notamment à la fondation de l'abbaye de Tamié (1132)[7]. Il mentionne également des Bertrandi de Montmélian, « Bertrand de Montmélian », mentionnés à partir de 1221, qui possédaient notamment des droits féodaux sur Francin[7].
Une seconde hypothèse que le comte Foras rapporte provient de François Augustin Della Chiesa, évêque de Saluces, qui leur prêtait pour ancien nom « De Montmélian », changé plus tard en celui de « De Bertrand »[1],[2], tout en soulignant qu'il n'existe aucune preuve venant confirmer cette assertion[1]. Les premiers seigneurs auraient été ainsi les bâtisseurs de la forteresse de Montmélian, là encore sans preuve[1]. Toutefois, le comte de Foras précise qu'il existait dans les environs un lieu-dit « Mons Bertrandorum »[1],[2].
Les Bertrand auraient été seigneurs de Montmélian. Grillet avance ainsi que « Hugues II vendit à Philippe, comte de Savoie, tous ses droits sur le château et la ville de Montmélian, par contrat des 5 avril et 7 mai 1272 »[6], s'appuyant sur la « Corona reale di Savoia »[8]. L'ouvrage indique : « Bertrandi che si dicevano prima di Momigliano o perche fossero signori d'esso casstello o pure principali della terra… » (feuille no 19) et plus loin, « Chiamosset e Perosa di casa gia detti de Momiliano e indi Bertrandi » (feuille no 23). Les extraits n'indiquent pas particulièrement que les Bertrand étaient les maîtres de la future capitale du comté de Savoie.
Des membres de cette famille ont pu posséder certains des droits féodaux sur cette ville, aux XIVe – XVe siècle[9].
Le comte de Foras indique, par ailleurs, une troisième hypothèse d'origine de la famille, dont les premiers membres auraient suivi la comtesse Cécile des Baux au XIVe siècle[1]. Toutefois, cette thèse est présentée comme fausse puisque des membres de cette famille étaient déjà mentionnés depuis au moins un siècle[10].
Sur l'origine géographique de la famille, les différents auteurs s'accordent sur la provenance très probable du Val de Suse, en Piémont[6],[1],[2],[11].
Implantation en Tarentaise
[modifier | modifier le code]Le comte de Foras donne comme premier représentant de cette famille, un chevalier Jean de Bertrandis, venu se marier avec une demoiselle Bruysson/Bruisson, en Tarentaise[12] qui est alors un État ecclésiastique indépendant. Son épouse serait la sœur de l'archevêque-comte Aymon de Bruysson[12]. Ils auraient eu pour fils Jean, chevalier et châtelain de la forteresse archiépiscopale de Saint-Jaquemoz pour son frère archevêque-comte[12],[13] Guillaume/Willelme (qui suit), le premier a s'implanté à Montmélian, Hugues, prieur de Saint-Martin près d'Aime, Bertrand, archevêque-comte à la suite de son oncle[12],[14] et Humbert, châtelain de Tournon[12]. Le Cartulaire de Tarentaise mentionne en 1315 quatre frères, l'archevêque Bertrand, le prieur Hugues, Guillaume et Jean[12].
En 1284, puis 1296[15], une famille noble de Chamousset, qui possède le manoir de la Pérouse, au dessus de Saint-Marcel[16], est qualifiée dans des documents de Bertrand de Chamousset et de La Pérouse[17].
Implantation en Savoie
[modifier | modifier le code]Vers 1274, Guillaume/Willelme de Bertrand semble s'établir dans la ville de Montmélian (Foras)[12], alors capitale du comté de Savoie. Il est témoin, et qualifié de chevalier, le , dans une transaction entre Béatrix, comtesse de Viennois et d'Albon, dame de Faucigny, et l'ancien sénéchal de Faucigny[12],[18]. Son fils, Jean, porte le titre de seigneur de la Pérouse et de Chamousset en 1306[12],[19]. Le château de la Pérouse se situe au dessus du « village d'Arbin, bien que situé sur le territoire de Montmélian »[19].
Lorsque la fille du duc de Savoie Victor-Amédée Ier, Henriette-Adélaïde, épouse Ferdinand-Marie, Duc-électeur de Bavière, en 1652, une partie de la noblesse savoyard, comme les Bertrand de La Pérouse, la suit à la cour de Munich[20]. Le chevalier Louis de La Pérouse (†683) est fait premier capitaine des gardes du corps de l'Électeur[2] et sa sœur devient première dame de la Clé d'Or[20].
Lorsque le comte de Foras rédige son ouvrage (fin XIXe siècle), il indique que la famille est représentée par mesdames de Gise et d'Henin, vivant en Bavière[10].
Possessions
[modifier | modifier le code]Liste non exhaustives des possessions tenues en nom propre ou en fief de la famille de Bertrand :
- En Vallée de Suse, Piémont
-
Château de Chianocco
-
Maison forte de Chianocco
-
Château de San Giorio di Susa
-
Maison forte de San Giorio di Susa
-
Maison forte de San Didero
- château de Bruzolo, à Bruzolo (fondée en 1227).
- château de Chianocco.
- maison forte de Chianocco.
- château de San Giorio di Susa.
- maison forte de San Giorio di Susa.
- maison forte de San Didero.
- maison forte de Villar-Fouchard.
- En Savoie
- hôtel particulier, rue Croix-d'Or, à Chambéry[2].
- château de Caramagne, à Chambéry.
- château de La Mar, à Jongieux (1713-1818)/
- château de la Pérouse, à Montmélian[2], début XIVe siècle (avant ?)-1810[19].
- manoir de la Pérouse, à Saint-Marcel[16] (1284[17], 1296[15]).
Titres
[modifier | modifier le code]Les membres de la famille de Bertrand ont porté, au cours des périodes, les titres suivants[1],[4] :
- en val de Suse : seigneurs de Brussol (Bruzolo) en 1227, puis Chanoux (Chianocco), puis de Saint-Joire/Geoire (San Giorio di Susa), et seigneur de Villar-Fouchard (Villar Focchiardo) puis vicomte (le par le comte de Savoie Édouard le Libéral (Prince de Piémont) pour services rendus) ;
- en Savoie, Bresse et Bugey, Tarentaise : seigneurs de La Perrouse, de Chamousset, de Villarosset, puis marquis de Chamousset (1681) et de Thônes (1695), comtes de Saint-Rémy, d'Evieu et de La Perrouse, barons de Quintal, du Villard/Villars-sous-Salève (Archamp) et de Gilly, seigneurs de Bourgneuf, Bonvillard (1673 à 1801)[5], Molettes, Montfort (Archamp), Rougemont, Arvey, etc.
Charges
[modifier | modifier le code]Certains membres ont été châtelains[21] :
- Conflans (1347-1349), au nom du comte de Savoie.
- Féternes (1222), au nom du comte de Savoie.
- Saint-Jacques (1290), au nom de l'archevêque[12],[13].
- Tournon et d'Ugine (1291-1295), au nom du comte de Savoie[12],[22].
Personnalités
[modifier | modifier le code]On retrouve les membres de cette familles occuper des charges ou des fonctions prestigieuses, tant dans la magistrature qu'au sein de l'Église, en Savoie[2].
Laïcs
[modifier | modifier le code]- François (de Bertrand) de La Pérouse († 26 janvier 1680), premier président du Sénat de Savoie (1659)[23] et commandant général « en deçà les monts »[2]. Représentant du duc de Savoie au traité des Pyrénées en 1660 ;
- Victor-Emmanuel (de Bertrand) de La Pérouse, fils du précédent[2], premier président du Sénat de Savoie (1691)[23] ;
- Jean Antoine de La Pérouse, ambassadeur[2] ;
- Victor de Bertrand (vivant en 1713), ∞ Marie-Anne de La Mar, dernière du nom, lui apporte le fief de La Mar, le [24]. Sa mère, Christine de Valpergue, lui lègue le marquisat de Thônes[25], qu'elle tient de son frère Joseph de Valpergue (mort en 1695) ;
- Joseph Pantaléon de Bertrand (vivant en 1734), comte de Vieux ou de Evieux, ∞ (1734) Adélaïde de Bertrand, sa cousine[26] ;
- Thérèse-Lucie de Bertrand (vivante en 1766 et encore cité en 1818), ∞ (1766) Claude-Nicolas-Julien, comte de Montmayeur et 5e marquis d'Arvillars, elle vend, en 1818, le château de La Mar à Benoît de Boigne[26] ;
- François-Joseph de Bertrand, († à Munich), comte de La Pérouse dit Saint-Rémy, colonel de cavalerie dans les armées sardes, dernier descendant mâle[27].
Religieux
[modifier | modifier le code]Plusieurs prieurs à Saint-Nicolas d'Arbin, aux XIIIe et XIV siècles[28].
- Bertrand Ier de Bertrand, archevêque-comte de Tarentaise (1297-1334), fils de Jean de Bertrand[12]. Lors de la succession au trône du comté à la mort d'Édouard de Savoie, il préside les États généraux de Savoie. La fille du comte, Jeanne, épouse de Jean III, duc de Bretagne, réclame son héritage, étant la seule héritière. L'archevêque apporte la réponse suivante : « que par une ancienne coutume du pays de Savoie, les filles ne succédaient jamais à sa couronne pendant qu'il y avait des mâles ; et que les États de Savoie ne tombaient jamais de lance en quenouille. » ;
- Messire Hugues, prieur de Saint-Martin d'Aime[12] ;
- Jean III de Bertrand († ), fils de Jean de Bertrand, petit-neveu des précédents, évêque de Lausanne (1341-1342), puis archevêque-comte de Tarentaise (1342-1365)[12],[29] ;
- Jean V de Bertrand († ), fils de Pierre de Bertrand et d'Antoinette Séchal, évêque de Genève (1408-1418), puis archevêque-comte de Tarentaise (1419-1432)[30] ;
- François de Bertrand de La Pérouse (1635-1695), fils de Victor-Emmanuel de Bertrand, homme d'église, prieur commendataire, docteur de Sorbonne, doyen de la Sainte-Chapelle de Chambéry, ce qui lui confère le rang de premier dignitaire ecclésiastique en Savoie[31]. Il a pu être surnommé le « Bossuet de la Savoie »[31] ;
Jean-Louis Grillet a considéré, dans son ouvrage Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, que le cardinal Pierre Bertrand était issu de cette famille[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Foras, p. 189.
- Chetail 1990, p. 231.
- Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de France et des Maisons souveraines de l'Europe, , p. 374-375.
- Chetail 1990, p. 233.
- Jean Prieur et Christiane Fusier, Bonvillard : Pays de la combe de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 295 p. (ISBN 978-2-84206-259-0, lire en ligne), p. 165-167, liste des Seigneurs de Bonvillard.
- Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 119. (lire en ligne)
- Félix Bernard, Les Origines féodales en Savoie-Dauphiné : la vie et les rapports sociaux d'alors, Imprimerie Guirimand, , 396 p., p. 214-216.
- Corona reale di Savoia, partie 1, Chapitre 1, feuille n° 19 (qui n'en dit pas si long).
- Société d'histoire et d'archéologie de Genève, Mémoires et Documents, 1977, p. 364 (Note de bas de page)).
- Foras, p. 195.
- Roubert, 1961, p. 100 (lire en ligne).
- Foras, p. 190.
- Roubert, 1961, p. 207-208 (lire en ligne).
- Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarentaise, Aoste et Maurienne et du décanat de Savoye, S. Hénault, 1759 (copie de l'exemplaire bibliotheque cantonale et universitaire de lausanne), 506 p. (lire en ligne), p. 210-211.
- Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 256-257.
- Roubert, 1961, p. 170 (lire en ligne).
- Étienne-Louis Borrel, Les monuments anciens de la Tarentaise (Savoie), Paris, Ducher, , 334 p. (lire en ligne), p. 148-149.
- Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 275.
- Philibert Falcoz, « Notice sur la commune d'Arbin II. La Pérouse », Mémoires et documents de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, 1913, volume 54, p. 39-41 (lire en ligne).
- Jean Nicolas, La Savoie au XVIIIe siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Champ régional », , 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 232.
- « SA - Comptes des châtellenies, des subsides, des revenus et des judicatures », sur le site des Archives départementales de la Savoie - enligne.savoie-archives.fr (consulté en ), p. 3
- Chanoine Joseph Garin (1876-1947), « Tournon en Savoie », Recueil des mémoires et documents de l'Académie de la Val d'Isère, Albertville, t. 10, (lire en ligne).
- Eugène Burnier (1831-1870), Histoire du Sénat de Savoie et des autres compagnies judiciaires de la même province, 1329-1844, vol. 2, Chambéry, Puthod, 1864-1865 (lire en ligne sur Gallica).
- Jean Létanche, op. cit., p. 12-14.
- Archives départementales de la Haute-Savoie, cote E DEPOT 280/DD57 (généalogie des possesseurs du marquisat de Thônes).
- Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 164-165.
- Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 190-191.
- Félix Bernard, Histoire de Montmélian, chef-lieu du comté et bailliage de Savoie, des origines à 1706, Imprimerie Allier, , 429 p., p. 23.
- Claire Martinet, « Bertrand, Jean » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Martine Piguet, « Bertrand, Jean de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Chetail 1990, p. 232.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Joannès Chetail, « Une famille de notables en Savoie : les Bertrand de la Pérouse », Notables et notabilité dans les pays de Savoie : actes du XXXIIe congrès des sociétés savantes de Savoie, Moûtiers, 10-11 septembre 1988 publié par l'Académie de la Val d'Isère, Moûtiers, , p. 231-234 (lire en ligne)Joannès Chetail (1909-2002), érudit local, bibliothécaire de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (1963-1997)
- Amédée de Foras, continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 1, Grenoble, Allier Frères, (lire en ligne), p. 189-195, « Bertrand (de) »
- Luca Patria, Caseforti e casetorri tra Savoia, Piemonte e Delfinato: considerazioni sul patrimonio fortificato delle Alpi Cozie in AAVV, Caseforti, torri e motte in Piemonte: (secoli 12.-16.) : omaggio a Lorenzo Bertano nel centenario della morte (1904-2004) : atti del convegno di Cherasco, 25 settembre 2004. - Cuneo: Società per gli studi storici, archeologici ed artistici della provincia di Cuneo, 2005
- Saverio Provana di Collegno in Notizie d'alcune certose del Piemonte, all'interno di Miscellanea di Storia Italiana, terza serie, Tomo VI, numero XXXVII della raccolta, Fratelli Bocca Librai di S.M., Torino 1901.
- Jacqueline Roubert, « La seigneurie des Archevêques Comtes de Tarentaise du Xe au XVIe siècle », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, impr. Chatelain (Chambéry), t. 5, no 6, , p. 235 (lire en ligne).
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel de la chapelle construite par Bertrandi à San Giorio di Susa avec images des fresques et blason de famille.