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Fichier:OMMS logoC.png|Logo de l'{{Abréviation discrète|OMMS|Organisation mondiale du mouvement scout}}<ref group="N">L'emblème du Scoutisme mondial, créé par Baden-Powell, est le symbole d’appartenance au Mouvement scout. Il est constitué d’une fleur-de-lys blanche stylisée entourée d’une corde de même couleur disposée en cercle et nouée à sa partie inférieure par un nœud plat, le tout sur fond violet. Sur les anciennes cartes géographiques, la fleur-de-lys indique le Nord. L'emblème rappelle aux scouts qu'ils doivent être aussi fiables qu'une boussole, respecter les idéaux du Scoutisme afin de trouver leur chemin dans la vie. Les trois pointes symbolisent les trois devoirs : envers Dieu, envers soi-même et envers les autres. Les deux étoiles représentent la vérité et la connaissance, et leurs dix branches les dix articles de la loi scoute. Le tout est entouré d'une corde fermé par un nœud plat symbolisant l'unité et la fraternité du mouvement et l'impossibilité de défaire un nœud plat en tirant dessus.</ref>
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Version du 4 septembre 2012 à 09:35

Mario di Carpegna
Description de l'image Conte Mario di Carpegna 03.jpg.
Naissance
Rome
Décès (à 68 ans)
Rome
Nationalité italienne
Pays de résidence Drapeau de l'Italie Italie
Profession
politique
Activité principale
membre de la garde noble du pape Benoît XV
Autres activités

Compléments

  • 1906 : président fondateur de la Fédération italienne des associations sportives catholiques
  • 1911-1919 : président de l’Union internationale des œuvres catholiques d’éducation physique
  • 16 janvier 1916 : fondateur de l’Association des scouts catholiques italiens
  • juillet 1922 : président de l’Organisation internationale du scoutisme catholique

Mario di Carpegna, né à Rome le 19 août 1856 et mort également à Rome le 3 novembre 1924, est un homme politique italien, issu de la famille comtale de Carpegna, près de Montefeltro, en Italie, dans la province de Pesaro et Urbino. Diplômé en droit de l’université La Sapienza de Rome, Mario di Carpegna accède, de 1892 à 1900, aux fonctions de conseiller municipal et adjoint au maire de Rome. Il travaille également dans le domaine de l’Action catholique où son activité prend rapidement une dimension internationale. Membre de la garde noble du pape[N 1], il se voit confier plusieurs mandats d’envergure au sein de l’Église catholique romaine succsessivement par Pie X et Benoit XV et joue un rôle important dans les débuts du sport catholique européen puis du scoutisme italien — marqué par ses démêlés avec Mario Mazza — et mondial.

Sa Sainteté le pape Pie X (1903-1914).


La FASCI

De la FASCI au sport catholique international

Les sections de gymnastique des patronages paroissiaux de Belgique — Fédération catholique belge de gymnastique (FCBG) — et de France — Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) — confrontées à une contestation anticléricale sont déjà organisées en fédérations nationales à la fin du XIXe siècle quand un grand concours international est organisé à Rome à l'appel du Vatican en 1905. Suite à cet évènement, Mario di Carpegna crée dès l'année suivante la Fédération des associations sportives catholiques italiennes (FASCI) devenue depuis le Centre sportif italien (CSI)[1]. En 1906, puis en 1908, il réunit à nouveau à Rome, sous l’égide du pape Pie X, environ 2000 participants venus respectivement de France, de Belgique, d’Irlande, du Canada et d’Italie. Le pape émet alors le vœu de voir ces rassemblements perdurer[M 1]. Après l’échec d’une tentative en 1909, un nouveau concours international de gymnastique se tient à Nancy en 1911[M 2],[1], à l'initiative de la FGSPF et de son président fondateur, le Dr Paul Michaux. La création d’une union internationale est alors décidée par les nations présentes ou représentées[M 3]. Elle prend le nom d’Union internationale des œuvres catholiques d’éducation physique (UIOCEP) et sa présidence est confiée à Mario di Carpegna.

Plaque commémorative de la création de l’UIOCEP[N 2]

Participent alors aux travaux :

  • la Fédération des associations sportives catholiques italiennes ;
  • la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France ;
  • la Fédération catholique belge de gymnastique[M 4] ;
  • l'Elsaessicher Turnerbund, Fédération des sociétés alsaciennes considérée comme entité autonome et non comme représentative d'un länder allemand ;
  • la Fédération des sociétés de gymnastique et d’armes de Hollande ;
  • la Fédération des sociétés catholiques de gymnastique et de sport de Suisse ;
  • la Société nationale de gymnastique du Canada ;
  • la Société catholique de jeunes gens (Irlande)[M 5]. Celle-ci n'est alors que la représentante d'une province à majorité catholique de Grande-Bretagne puisque le Home Rule, premier pas vers l'indépendance, ne date que de 1914. En ce sens, son invitation à Nancy relève bien d'un acte politique.

A partir de juillet 1911, Mario di Carpegna préside donc l’UIOCEP dont le siège se trouve à Paris. Cet organisme prend, à partir de 1947, le nom de Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive[1] (FICEP). Secondé au secrétariat général par les français Charles Simon[M 6] puis Armand Thibaudeau, il assure cette présidence jusqu’en 1919, date à laquelle le belge Félix van de Kerkhove lui succède. Mario di Carpegna se consacre alors spécifiquement au scoutisme dont il a déjà fondé le 16 janvier 1916 la branche italienne : l'Associazione Scouts Cattolici Italiani (ASCI : Association des scouts catholiques italiens).

Scouts : le sémaphore

De la FASCI au scoutisme catholique italien

Dès 1910 apparaît un mouvement fondé par James Spensley, proche de Robert Baden-Powell et Mario Mazza[2],[3] qui se veut à la fois farouchement indépendant et empreint de culture religieuse : la Federazione Italiana dello Scautismo. En 1915, des conflits surgissent avec les Ragazzi Esploratori Italiani (REI : Jeunes explorateurs italiens), association multi confessionnelle et parrainée par l’État sous l’égide de Carlo Colombo. Après quelques soubresauts sporadiques, les deux entités parviennent finalement à trouver un terrain d’entente et minimiser peu à peu leurs divergences. C'est cependant la FASCI qui est chargée par la hiérarchie catholique d'une série de contacts officiels avec le Corpo Nazionale Giovani Esploratori ed Esploratrici Italiani (CNGEI : Corps national des jeunes explorateurs et exploratrices italiens) en présence de leurs présidents respectifs l’amiral Bettolo et Mario di Carpegna en vue de la reconnaissance d’un corpus de Giovani Esploratori ed Esploratrici Italiani (GEI : Jeunes explorateurs catholiques) au sein de l'organisation nationale. Les négociations, longues et ardues, n'aboutissent au final qu'à un accord consensuel dont la teneur ne préfigure que l’émergence des structures départementales afférentes au CNGEI.

Sa Sainteté le pape Benoît XV (1914–1922)

Cette première tentative pour octroyer au GEI un statut d’autonomie — comparable à celui du scoutisme catholique en Grande-Bretagne — ayant échoué, la décision est prise de missionner Mario di Carpegna, président de la FASCI, afin d’appréhender les tenants et aboutissants du scoutisme au Royaume-Uni. Il y rencontre personnellement Robert Baden-Powell[4] avec lequel il entretient par la suite des contacts réguliers. Les 15 et 17 janvier 1916, il fait part de son rapport au Conseil central de la Società della Gioventù Cattolica Italiana (SGCI : Société de la jeunesse catholique italienne) qui procède dès lors à la fondation de l'Association du scoutisme catholique italien (ASCI) dont Mario di Carpegna est nommé premier commissaire le 28 janvier 1916. Le supplément no 3 de la revue Stadium, organe officiel de la FASCI, du 6 février 1916 annonce officiellement la naissance de l'ASCI en ces termes : « À l’aulne de sa 60e année, un patricien romain, aux cheveux grisonnants, se lance avec toute la fougue et l’enthousiasme d’un jeune homme dans la création d’une entreprise prometteuse : participer à l’essor du scoutisme catholique en Italie[2],[trad 1] ». Le 15 juin 1916, le pape Benoît XV, après quelques hésitations, décide attribue au père jésuite Giuseppe Gianfranceschi[N 3],[5] le poste de vice commissaire ecclésiastique central de l’ASCI.

L’ASCI

Le scoutisme catholique italien : Mario Mazza et Mario di Carpegna

En août 1920, Mario di Carpegna participe au premier jamboree mondial[N 6], à l’Olympia Hall de Londres, au Royaume-Uni. Il y renoue des liens étroits avec Robert Baden-Powell et participe, en qualité de représentant officiel de l’Italie, à la première Conférence internationale de Londres, dont il est le fondateur. Avec Jacques Sevin (France) et le professeur Jean Corbisier (Belgique), il est également co-fondateur du Bureau international du scoutisme catholique (UISC ). La mise en application scrupuleusement conforme de la philosophie scoute est une chose qui lui tient particulièrement à cœur, ce qui l’incite à traduire en italien l’opuscule de Robert Baden-Powell : Scouting for Boys[4],[N 7].

Cependant en Italie, en dépit de leur estime réciproque, les deux fortes personnalités que sont respectivement Mario Mazza et Mario di Carpegna ne vibrent pas au même diapason ; Mario Mazza tend à opter pour une approche inspirée certes de celle de Robert Baden-Powell mais fortement imprégnée de catholicisme et de nationalisme alors que Mario di Carpegna — selon le rapport de la revue Stadium du 7 janvier 1917 — ouvre des horizons internationaux, certes éminemment chrétiens, mais qui, audace exceptionnelle à l'époque, l’induisent même à attribuer l’origine étrangère du scoutisme au livre de la jungle de l’écrivain Rudyard Kipling. En 1921, Mario Mazza déménage à Rome et, nommé commissaire, devient le directeur du centre destiné à la formation des futurs dirigeants de l'ASCI. En qualité que commissaire central, il organise le premier rassemblement national à Val Fondillo suivi d’un autre du 21 au 30 août 1921 toujours au Parc national des Abruzzes auquel participent pas moins de 700 scouts sur les 2 100 recensés.

Réticent à souscrire à la récurrence de tels rassemblement nationaux qu’il qualifie de « guère instructifs et peu empreints de l’esprit scout »[N 8], Mario di Carpegna réussit à convaincre la majorité du commissariat central de l’organisation de ne pas adhérer systématiquement à ce type d’événement ponctuel dans le cadre des programmations de l’ ASCI. Commissaire central de l'ASCI dès sa fondation en 1916, il reste également chef scout de cette même organisation dès 1922 jusqu’à son envol vers d’autres sphères[N 9]. Le jamboree de 1920[N 6] suivi, en 1922, de la 2e Conférence internationale du scoutisme, tenue à Paris et à laquelle participent les REI et l'ASCI amène ces deux instances à esquisser un dialogue et une collaboration qu'il soutient mais que la montée progressive du fascisme vient bientôt interrompre.

De l'ASCI au scoutisme catholique mondial

Deuxième partie de Scouting for Boys[N 7], de Robert Baden-Powell[4]

Mario di Carpegna est élu président du Bureau international du scoutisme catholique (BISC), ce qui, en quelque sorte, le désigne comme étant à l’origine du scoutisme catholique mondial. En juillet 1922, le BISC, approuvé par le Pape Benoît XV, est rebaptisé Organisation internationale du scoutisme catholique (OISC ) qui inclut alors en son sein les pays suivants :

Membre du Comité international du scoutisme (CIS) depuis 1922, Mario di Carpegna en devient commissaire international par intérim en 1922–1923. Il meurt — ou, comme disent les scouts catholiques : il rejoint la maison du Père céleste[N 9] — le 3 novembre 1924 ; il ne vit donc pas suffisamment pour être témoin de l’abolition du scoutisme par le régime fasciste italien. Le comité affrété pour la préparation de ses funérailles est coordonné par Don Romano Nicolini, bourgeois de Rimini.

La Conférence catholique internationale du scoutisme (CICS) a toujours ses bureaux à Rome, au siège de l’Association des guides et des scouts catholiques italiens (AGESCI) elle-même héritière de l'ASCI.

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Reconnaissance

Le 9 mai 1999, un monument est érigé en hommage au comte Mario di Carpegna ; il est inauguré dans le Parc des chênes[N 13] à Carpegna, village situé dans la province de Pesaro et d’Urbino ; il s’agit d’une œuvre d’Umberto Corsucci, habitant la proche commune de Montefiore Conca ; sa présentation se compose d’un buste, ainsi que d’une grande sculpture figurative de l’Italie et du monde[12]. Don Romano Nicolini préside à la direction des travaux consacrés à l’installation de ce monument. La ville récipiendaire organise chaque année une commémoration officielle pour rendre hommage à la mémoire du comte Mario di Carpegna.

Outre son titre de garde noble, Mario di Carpagna est :

  • Loup d’argent, la plus haute décoration honorifique du mouvement scout britannique décernée par Robert Baden-Powell aux chefs des contingents nationaux à l’occasion du jamboree mondial de 1920 ;
  • commandeur avec plaque de l’ordre de Pie IX [N 14] ;
  • commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand ;
  • commandant d'honneur de la Garde palatine de Sa Sainteté le pape Benoît XV[M 7].

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Nota

À la fin de l’année 1943, la nièce de Mario di Carpegna, Giuliana di Carpegna[13], participe à la fondation de l’Associazione Guide Italiane (AGI Associazione des guides italiennes) équivalant à la branche féminine de l'ASCI dont la création, en tant que telle, est dûment approuvée par le pape Pie XII.

Notes et références

Notes

  1. La garde noble du Vatican, ancien corps d’armée chargé de la protection et de la garde d’honneur du pape, est créée par Pie VII, le 11 mai 1801.]]
  2. Apposée à Metz,sur la façade de la maison natale du Dr Paul Michaux. Sur cette plaque, on peut remarquer que la lettre E ne figure pas dans le sigle UIOCEP, probablement oubliée lors de la gravure.
  3. Le père jésuite Giuseppe Gianfranceschi, physicien et mathématicien, est le premier directeur de Radio Vatican, inaugurée le 12 février 1931, date à laquelle la voix de sa Sainteté le pape Pie XI est entendue pour la première fois sur les ondes.
  4. À Londres, le Richmond Park est également surnommé : Parc aux cerfs.
  5. dominion : nom donné aux États membres du Commonwealth avant 1947.
  6. a et b Le jamboree mondial de 1920 est le premier jamboree scout qui se tient du 30 juillet au 8 août 1920 en Angleterre, à l’Olympia Hall et dans l’enceinte du Richmond Park[N 4], tous deux situés près de Londres. Il rassemble 8 000 scouts venus de 21 pays indépendants et 12 dominions[N 5] britanniques, quelques années seulement après la fin de la Première Guerre mondiale et 13 ans après le premier camp scout.
  7. a et b En 1912, les éditions Delachaux et Niestlé publient — sous le titre : Éclaireurs — la première édition francophone du livre de Robert Baden-Powell Scouting for boys (1908) qui constitue la base même du scoutisme. Traduction effectuée par les soins du pédagogue genevois Pierre Bovet.
  8. Le scoutisme a pour but initial de développer en chacun et en toute circonstance son propre esprit d’initiative, ainsi que sa capacité de débrouillardise.
  9. a et b Rejoindre la maison du Père céleste constitue l’unité sémantique en usage dans le mouvement scout italien pour évoquer la transmigration d’une âme vers une autre dimension plus éthérée.
  10. initialement Associazione scautistica cattolica italiana – Esploratori d'Italia puis Associazione scouts cattolici italiani dès 1966 avant la fusion, survenue en 1974, entre l’Associazione guide italiane (AGI) et l’Associazione guide e scouts cattolici italiani (AGESCI)
  11. L'emblème du Scoutisme mondial, créé par Baden-Powell, est le symbole d’appartenance au Mouvement scout. Il est constitué d’une fleur-de-lys blanche stylisée entourée d’une corde de même couleur disposée en cercle et nouée à sa partie inférieure par un nœud plat, le tout sur fond violet. Sur les anciennes cartes géographiques, la fleur-de-lys indique le Nord. L'emblème rappelle aux scouts qu'ils doivent être aussi fiables qu'une boussole, respecter les idéaux du Scoutisme afin de trouver leur chemin dans la vie. Les trois pointes symbolisent les trois devoirs : envers Dieu, envers soi-même et envers les autres. Les deux étoiles représentent la vérité et la connaissance, et leurs dix branches les dix articles de la loi scoute. Le tout est entouré d'une corde fermé par un nœud plat symbolisant l'unité et la fraternité du mouvement et l'impossibilité de défaire un nœud plat en tirant dessus.
  12. Le symbolisme de ce logo est directement inspiré de celui de l'OMMS
  13. (en) Oak Park (it) parco delle Querce (fr) Parc des chênes
  14. L’ordre de Pie IX, créé par le pape Pie IX, le 17 juin 1847, se subdivise selon le triptyque suivant : grand-croix (qui confère la noblesse personnelle), commandeur, chevalier. Cet ordre que peuvent recevoir les non catholiques est attribué aux officiers, ainsi qu’aux sous-officiers des troupes françaises et des troupes pontificales.

Références

Autres références

  1. a b et c (en) Laurence Munoz, « The Birth of an International Catholic Federation: a European Matter, 1905–1911 », International Journal of History of Sport, Routledge, Taylor & Francis Group, vol. 26, no 1,‎
  2. a b et c (it) Sica 2006, p. 73
  3. voir http://it.wikipedia.org/wiki/Mario_Mazza
  4. a b et c (it) Robert Baden-Powell (trad. Conte Mario di Carpegna), L’esplorazione per i giovani: manuale per la formazione dei buoni cittadini, Roma, Laziale A. Marchesi (1re éd. 1920), p. 323
  5. (it) di Carpegna et Gianfranceschi 2006
  6. « Scouting and guiding in Argentinos », sur scoutwiki.org (consulté le )
  7. Thierry Scaillet, « Centre historique belge du scoutisme / Belgisch Historisch Centrum voor Scoutisme », sur chbs.be, CHBS ASBL (consulté le ). Le scoutisme fait son apparition en Belgique dès 1910 avec la création d’une première association scoute pluraliste, les Boy-Scouts de Belgique (BSB). Deux années plus tard, en 1912, les catholiques se lancent à leur tour dans l’aventure avec la fondation des Belgian Catholic Scouts (BCS) qui adoptent, dès 1913, la dénomination de Baden-Powell Belgian Boy-Scouts
  8. « Movimiento Scout Católico », sur scoutwiki.org (consulté le ). Le Movimiento Scout Católico (Mouvement scout catholique) est la fédération d’associations scoutes confessionnelles catholiques d’Espagne. En 2005, ce mouvement regroupe plus de 37 000 jeunes et éducateurs scouts de toute l'Espagne, eux-mêmes répartis dans environ 600 groupes scouts. Le Movimiento Scout Católico possède une implantation dans toutes les communautés autonomes, ainsi que dans la majorité des provinces.
  9. « Scouts et guides de France », sur scoutwiki.org (consulté le ). Les scouts et guides de France (SGDF) ont été créés en 2004 par la fusion des Scouts de France (SDF) fondés en 1920 et des Guides de France (GDF) créés en 1923. L’association, reconnue d’utilité publique, compte environ 69 294 membres, plusieurs responsables salariés et recense 886 groupes locaux en France métropolitaine et d’outre-mer. Elle est membre du Fédération du scoutisme français et donc, à ce titre, de l’Organisation mondiale du mouvement scout (OMMS) et de l’Association mondiale des guides et des éclaireuses (AMGE) ; elle est aussi membre de la Conférence internationale catholique de scoutisme (CICS) créée par le père Jacques Sevin) et de la Conférence internationale catholique de guidisme (CICG).
  10. http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=16788639
  11. « Lëtzebuerger Guiden a Scouten », sur scoutwiki.org (consulté le ). La fédération Lëtzebuerger Guiden a Scouten (guides et scouts du Luxembourg) est la plus importante fédération de scoutisme au Grand-Duché de Luxembourg. Elle compte environ 5 500 membres.
  12. (it) [PDF] Mario Sica, Nicolini Romano, « Un nobile educatore scout : il conte Mario di Carpegna (1856 –1924) », pubblicato sulla rivista dei Capi, sur genova14.org, 1974 (aggiornato nel 2005) (consulté le ) : « Mario di Carpegna, nobile romano di una famiglia originaria del Montefeltro (Pesaro) : Si può considerare il vero fondatore dello scautismo cattolico mondiale. Così dice il gesuita P. Selvaggi sulla rivista Verbum della università Cattolica di Rio de Janeiro (marzo 1957, p. 36) »
  13. (it) I Trifogli di legno, « Centro studi ed esperienze scout Baden-Powell », sur baden-powell.it (consulté le )

Traduction

  1. (it) « A quasi 60 anni questo patrizio romano dai capelli ormai candidi si lancia con l’entusiasmo di un giovanotto nella nuova impresa (di fondare lo scautismo cattolico in Italia). Mario Sica, Storia dello scautismo in Italia[2]. »

Bibliographie

  • (it) Mario Sica, Storia dello scautismo in Italia, Roma, Fiordaliso, , 4e éd. (ISBN 978-88-8054-774-7)
  • (it) Andrea Padoin, Breve storia dello Scautismo, Roma, Nuova Fiordaliso,
  • (it) Don Romano Nicolini, « Il padre dello scautismo italiano », Scout-Proposta Educativa, Roma, cda.agesci.org,‎
  • (it) Mario di Carpegna et Giuseppe Gianfranceschi, Fondatori dell’ASCI : a cura di Paola dal Toso, Roma, Centro Documentazione AGESCI,
  • (it) Giuseppe dell’Oglio et Alere Flammam, Breve storia dello scautismo in Italia, Milano, Lampi di stampa, (ISBN ISBN 978-88-488-1076-0[à vérifier : ISBN invalide])
  • (it) Mario Sica et Alere Flammam, Gli scout. Storia di una grande avventura iniziata con 22 ragazzi su un’isola, Bologna, Società editrice il Mulino, (ISBN ISBN 978-88-15-08477-4[à vérifier : ISBN invalide])
  • (it) Padre Vito Bondani S. J. et Alere Flammam, Uomini per gli altri, Roma, Domograf, (lire en ligne [[PDF]])
  • (it) Vittorio Pranzini et Nicolò Pranzini, Dizionario Scout illustrato : Il Grande Gioco in novecento vocaboli, Roma, Edizioni scout fiordaliso,
  • (it) Vittorio Pranzini, 1907–2007 : Cent’anni di Scautismo tra storia metodo e attualità, Roma, Edizioni scout fiordaliso,
  • (fr) Laurence Munoz et Jan Tolleneer, L’Église, le sport et l’Europe : la Fédération internationale catholique d’éducation physique (FICEP) — À l’épreuve du temps (1911–2011), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », (réimpr. 6 septembre 2011) (1re éd. 2011), 354 p. (ISBN 978-2-296-54931-9, BNF 42427985). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles connexes

Liens externes

  • (it) Don Romano Nicolini (trad. Don Romano Nicolini), « Il Conte Mario di Carpegna — primo Capo Scout dell’ASCI e Carpegna (PU) : liberamente tratto e adattato da « Il padre dello scautismo italiano » (16 novembre 2001) », Verbum, Università Cattolica di Rio de Janeiro, liberamente tratto e adattato da « Il padre dello scautismo italiano » (16 novembre 2001),‎ , p. 36 (lire en ligne)
  • (it) « Il Conte Mario di Carpegna — primo Capo Scout dell’ASCI e Carpegna (PU) » (consulté le )
  • (it) ScoutSoviore, « ScoutSoviore Newsletter », 90° della fondazione dello Scoutismo Cattolico Italiano nato per mezzo del conte Mario di Carpegna il 16 gennaio 1916, sur scoutsoviore.cjb.net, (consulté le )
  • (it) Francesco Vittorio Lombardi, « Storia di Carpegna », Tratto dal volume : « La Contea di Carpegna », sur comune.carpegna.pu, Comune di Carpegna Provincia di Pesaro e Urbino, Piazza Conti, 61021 Carpegna (PU) Italia (consulté le )
  • (it) Lucio Costantini, « Personaggi che hanno fatto lo scautismo : Mario di Carpegna », Tratto dal volume : « La Contea di Carpegna », sur lasalleguardia.net, Comune di Carpegna Provincia di Pesaro e Urbino, Piazza Conti, 61021 Carpegna (PU) Italia, (consulté le )
  • (it) [PDF] Mario Sica, Nicolini Romano, « Un nobile educatore scout : il conte Mario di Carpegna (1856 –1924) », pubblicato sulla rivista dei Capi, sur genova14.org, 1974 (aggiornato nel 2005) (consulté le ) : « Mario di Carpegna, nobile romano di una famiglia originaria del Montefeltro (Pesaro) : Si può considerare il vero fondatore dello scautismo cattolico mondiale. Così dice il gesuita P. Selvaggi sulla rivista Verbum della università Cattolica di Rio de Janeiro (marzo 1957, p. 36) »