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« Gérard Maarek » : différence entre les versions

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{{Infobox Scientifique
'''Gérard Maarek''' est un économiste français né le {{1er}} octobre 1939 à Tunis (Tunisie).
| nom = Gérard Maarek
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| date de naissance = {{Date de naissance|1|octobre|1939|âge=oui}}
| lieu de naissance = [[Tunis]]
| pays de naissance = [[Tunisie]]
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| nationalité = Française
| champs = Économie
| institutions = INSEE, Banque de France, Crédit Agricole
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'''Gérard Maarek''', né le {{date|1 octobre 1939}} à [[Tunis]] ([[Tunisie]]), est un [[économiste]] [[Français (peuple)|français]].
== Formation et diplômes ==
Ancien élève du [[Lycée Carnot de Tunis]] (1944- 1958) et du [[Lycée Louis-le-Grand]] (Paris) (1958-1959).
Ancien élève de l'[[École polytechnique (France)|École Polytechnique]] (Promotion X1959) et de l'[[École nationale de la statistique et de l'administration économique|ENSAE]] (École nationale de la Statistique et de l’Administration Économique), il intègre l'[[INSEE]] (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) en 1964.


Il a contribué à la popularisation du concept d'[[économie d'endettement]] en France<ref name=":02">{{Article|langue=Français|auteur1=Françoise Renversez|titre=De l'économie d'endettement à l'économie des marchés financiers|périodique=La Découverte|date=2008|issn=1956-7413|lire en ligne=|pages=54 à 64}}</ref>.
== Carrière ==

Gérard Maarek a exercé des fonctions d’économiste alternativement dans les secteurs public et privé. Il a été chargé d’enseignements dans des disciplines (Statistique, Histoire de la pensée économique, Économie du développement, Théorie monétaire, Relations économiques internationales, etc.) et des contextes variés (Université de Rabat et de Tunis, ENSAE, Sciences Po. Paris, notamment.).
== Biographie ==
* 1964 – 1966 : Administrateur à l’INSEE, assistant à l’ENSAE (auprès d’[[Edmond Malinvaud]])

* 1966 – 1968 : Chargé de mission auprès du Ministère du Plan à Rabat (Maroc).
=== Jeunesse et études ===
* 1968 – 1971 : Maître-assistant à la Faculté de Sciences économiques de Tunis (Tunisie).
Élève du [[lycée Carnot de Tunis]] entre 1944 et 1958, puis au [[lycée Louis-le-Grand]] entre 1958 et 1959, il est admis à l'[[École polytechnique (France)|École Polytechnique]] (Promotion 1959)<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Jacques|nom1=Pluchart|prénom2=Constantin|nom2=Mellios|prénom3=Laboratoire Régulation|nom3=Financière|prénom4=Le cercle|nom4=Turgot|titre=Le shadow banking : Qu'est-ce que la finance parallèle ? Quel est son rôle ? Comment la réguler ?|éditeur=[[Eyrolles]]|date=2015-06-24|pages totales=226|isbn=978-2-212-31910-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=vHD1CQAAQBAJ&pg=PA220&dq=G%C3%A9rard+Maarek|consulté le=2020-12-21}}</ref>. Il poursuit ensuite ses études à l'[[École nationale de la statistique et de l'administration économique|ENSAE]], puis à l'[[INSEE]] en 1964<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Crédit Agricole Gérard MAAREK |url=https://www.lesechos.fr/1992/08/credit-agricole-gerard-maarek-931328 |site=Les Echos |date=1992-08-21 |consulté le=2020-12-21}}</ref>.
* 1971 – 1976 : Directeur des Études et Directeur – adjoint de l’[[ENSAE]]

* 1976 – 1981 : Chef du Service des Études Économétriques et de la Recherche de la [[Banque de France]]
Il se marie en 1962 à Danièle Lebègue, institutrice. Ils ont quatre enfants.
* 1981 – 1988 : Directeur des Études de l’Institut de Conjoncture IPECODE (devenu [[Coe-Rexecode]] en 1992)

* 1988 – 1992 : Inspecteur Général de l’INSEE, Secrétaire Général de l’[[INSEE]]
=== Carrière ===
* 1992 – 2000 : Directeur des Études Économiques et Bancaires à la Caisse nationale de [[Crédit Agricole]]
Gérard Maarek sort de l'INSEE en tant qu'[[administrateur de l'Insee]] et assistant à l'ENSAE auprès d'[[Edmond Malinvaud]], et ce jusqu’en 1966. Il devient chargé de mission auprès du Ministère du Plan à [[Rabat]] ([[Maroc]]) de 1966 à 1968. Il est maître-assistant à la faculté de Sciences économiques de Tunis entre 1968 et 1971.
* 1995 – 1999 , membre de la Commission des Comptes de la Nation

* 1997 – 2001 : membre du Conseil de l’analyse économique ([[CAE]]) placé auprès du Premier Ministre
En 1971, il est nommé directeur d'études puis directeur adjoint de l’ENSAE. Il conserve ce poste jusqu'en 1976, date à laquelle il devient chef du service des études économétriques et de la recherche à la [[Banque de France]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Feiertag|titre=Mesurer la monnaie : banques centrales et construction de l'autorité monétaire, {{sp-|XIX|-|XX}}|éditeur=[[Éditions Albin Michel|Albin Michel]]|année=2005|pages totales=292|isbn=978-2-226-15887-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=qGWvAAAAIAAJ&dq=G%C3%A9rard+Maarek|consulté le=2020-12-21}}</ref>. Il est chargé d'enseignement en [[histoire de la pensée économique]], en [[économie du développement]] et en [[statistique]]s à l'[[université de Rabat]], à l'ENSAE et à l'[[Institut d'études politiques de Paris]].
* 2004 -2005 : rapporteur extérieur auprès de la [[Cour des comptes (France)|Cour des Comptes]]

* depuis 2000 , consultant en économie et en finance.
Il quitte la banque centrale en 1981 pour diriger le bureau des études de l’Institut de Conjoncture IPECODE (devenu [[Rexecode]] en 1992 après sa fusion avec Rexeco), jusqu'en 1988. Il obtient alors le poste d'inspecteur général de l’INSEE, puis de secrétaire général<ref name=":0" />.
* depuis 2005 , « senior advisor » auprès du Directeur de la Recherche de l’[[EDHEC]].

En 1992, il quitte l'INSEE pour devenir directeur des études économiques et bancaires à la Caisse nationale du [[Crédit agricole]] (1992-2000)<ref name=":1" />. Il est parallèlement à cela membre de la Commission des Comptes de la Nation de 1995 à 1999.

De 1997 à 2001, il est membre du [[Conseil d'analyse économique]] (CAE).

En 2004-2005, il est rapporteur extérieur auprès de la [[Cour des comptes (France)|Cour des Comptes]] en 2004-2005.

Depuis 2000, il est consultant en économie et en finance et depuis 2005« senior advisor » auprès du Directeur de la Recherche de l’[[EDHEC]].

Il a assuré la fonction éditoriale des ''Cahiers économiques et monétaires'' de la [[Banque de France]] (1976-1981) et des publications économiques du [[Crédit agricole]] (1992-2000).


== Travaux et contributions ==
== Travaux et contributions ==
Ses travaux couvrent un spectre étendu, dans les domaines de la macroéconomie, de la théorie monétaire, de l’économie bancaire et la finance. À signaler parmi ses contributions :


=== Formalisation mathématique de Karl Marx ===
* une formalisation mathématique de la pensée économique de Karl Marx. Son ouvrage « Introduction au Capital de Karl Marx » est publié parallèlement à celui de [[Michio Morishima]]<ref>Michio MORISHIMA, Marx's Economics : A dual theory of value and growth, Cambridge University Press, 1973.</ref> et de Andras Brody<ref>András BRODY, Proportions, Prices, and Planning: A mathematical restatement of the labor theory of value (Amsterdam, 1970)</ref>, portant sur le même sujet. Cette recherche s’inscrit dans la filiation de l’article séminal de [[Paul Samuelson]]<ref>Paul A. SAMUELSON, Marxian economics as economics, American Economic Review vol. 57, May 1967.</ref>.
Son ouvrage ''Introduction au ''Capital'' de Karl Marx'' est publié parallèlement à celui de [[Michio Morishima]]<ref>Michio Morishima, ''Marx's Economics : A dual theory of value and growth'', Cambridge University Press, 1973.</ref> et de Andras Brody<ref>András Brody, ''Proportions, Prices, and Planning: A mathematical restatement of the labor theory of value'', Amsterdam, 1970</ref>, portant sur le même sujet. Cette recherche s’inscrit dans la filiation de l’article séminal de [[Paul Samuelson]]<ref>Paul A. Samuelson, ''Marxian economics as economics'', ''American Economic Review'', vol. 57, mai 1967.</ref>.
* l’introduction en France du concept d’« économie d’endettement »<ref>Voir par exemple l'article de synthèse "De l'économie d'endettement à l'économie de marchés financiers" Françoise Renversez, 2008, Université Université Paris Ouest Nanterre-La Défense http://economix.fr/pdf/dt/2008/WP_EcoX_2008-15.pdf:</ref> (Overdraft economy initialement proposé par [[J.R. Hicks]]<ref>J. R. HICKS, Critical Essays in Monetary Theory, Oxford: Clarendon Press1967.</ref>) propre à décrire les structures financière de la France des années 60 et 70, par opposition à l’« économie de marchés financiers », qui s’y est substituée dans la décennie suivante, du fait du mouvement général de déréglementation ;
* la défense et illustration de la pensée de [[Jacques Rueff]], dans son livre « La Question monétaire ». Il y démonte les mécanismes qui font la supériorité de l’étalon-or sur les monnaies fiduciaires (fiat money).
* la démonstration du rôle de l’endettement des entreprises dans le déroulement du cycle économique. Son livre, « Le Dette, le Boom, la Crise », réhabilite la notion de « Debt deflation » introduite par [[Irving Fisher]]<ref>Irving FISHER, The Debt-Deflation Theory of Great Depressions, Econometrica, (1933).</ref>. L’[[effet de levier]] est au centre du schéma explicatif.
* Le concept d’« enlisement »<ref>cf. la critique de cet ouvrage dans le quotidien "Le Monde", Article paru dans l'édition du 07.04.98</ref> pour décrire la marche vers la stagnation des économies européennes. La trappe à la liquidité keynésienne est réinterprétée : lorsqu’elle s’ouvre, le prix du capital productif installé s’effondre (le [[q de Tobin]]) interdisant tout rebond de l’investissement.


=== Travaux sur l'endettement ===
Dans le souci de diversifier les sources d’analyse conjoncturelle, un rapport dû à René Lenoir et Beaudoin Prot avait conclu, en 1980, à la nécessité de créer des instituts indépendants de l’administration. Gérard Maarek a participé à la création de l’institut de conjoncture IPECODE (devenue [[Coe-Rexecode]] par la suite), placé au service des entreprises françaises ([[CNPF]]). Il y a dirigé la construction du modèle économétrique sectoriel ICARE, de plus de mille équations, destiné à l’analyse et à la prévision économique.
Le concept d'[[économie d'endettement]] initialement proposé par [[J.R. Hicks]]<ref>J. R. Hicks, ''Critical Essays in Monetary Theory'', Oxford: Clarendon Press, 1967.</ref> est introduit en France par Maarek. Le concept est propre à décrire les structures financière de la France des années 60 et 70, par opposition à l’« économie de marchés financiers », qui s’y est substituée dans la décennie suivante, du fait du mouvement général de déréglementation<ref>Voir par exemple l'article de synthèse ''De l'économie d'endettement à l'économie de marchés financiers'', Françoise Renversez, 2008, Université Université Paris Ouest Nanterre-La Défense [http://economix.fr/pdf/dt/2008/WP_EcoX_2008-15.pdf]</ref>.
Maarek écrit aussi sur le rôle de l’endettement des entreprises dans le déroulement du cycle économique. Son livre, ''Le Dette, le Boom, la Crise''<ref>Voir par exemple la critique de Jacques Généreux dans la ''[[Revue française d'économie]]'' [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfeco_0769-0479_1986_num_1_2_1124_t1_0190_0000_2/]</ref>, réhabilite la notion de « Debt deflation » introduite par [[Irving Fisher]]<ref>Irving Fisher, ''The Debt-Deflation Theory of Great Depressions'', ''Econometrica'', 1933.</ref>. L’[[effet de levier]] est au centre du schéma explicatif.


=== Travaux sur l'amenuisement des gains de croissance ===
Depuis le milieu des années 2000, Gérard Maarek s’est engagé dans une réflexion en termes de psychologie sociale. Sa démarche a consisté dans la transposition méthodique de l’individu aux groupes ou à la société, des concepts proposés par Freud. Il a formulé l’hypothèse selon laquelle, dotés d’un appareil psychique, traversés de pulsions de vie ou de mort, soumis aux injonctions de leur inconscient, les groupes peuvent être sujets à des névroses ou des psychoses collectives et connaître des troubles identitaires. Ils relèveraient-ils ainsi d’une psychanalyse collective ; d’où le titre de son livre publié en 2007 : « MacroPsychanalyse, l’économie de l’inconscient<ref>pour une critique de cet ouvrage, voir l'article de Claire-Marine François-Poncet, Revue Française de Psychanalyse, 2008/2, 722, p. 529-533. http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RFP_722_0529</ref> ». On y trouve éclairés d’un jour nouveau des problèmes variés tel que l’évolution de la famille contemporaine, les modes de management de l’entreprise, la crise des banlieues, le débat sur la modernité, la disparition des empires, ou la question juive.
Le concept d’« enlisement »<ref>cf. la critique de cet ouvrage dans le quotidien ''Le Monde'', article paru dans l'édition du 7 avril 1998</ref> pour décrire la marche vers la stagnation des économies européennes.
Cette méthode a été ensuite appliquée, dans toute une série d’articles, à l’actualité de la crise financière de 2008-2009 et aux déboires des démocraties.


La trappe à la liquidité keynésienne est réinterprétée : lorsqu’elle s’ouvre, le prix du capital productif installé s’effondre (le [[q de Tobin]]) interdisant tout rebond de l’investissement.
Plusieurs de ces travaux ont été conduits en collaboration, et le plus souvent cosignés, avec Vivien Levy-Garboua.


=== Travaux de psychologie sociale ===
Il a assuré la fonction éditoriale des « Cahiers économiques et monétaires » de la Banque de France (1976-1981) et des publications économiques du Crédit Agricole (1992-2000).
Depuis le milieu des années 2000, il s’est engagé dans une réflexion en termes de psychologie sociale. Sa démarche a consisté dans la transposition méthodique de l’individu aux groupes ou à la société, des concepts proposés par [[Freud]]. Il a formulé l’hypothèse selon laquelle, dotés d’un appareil psychique, traversés de pulsions de vie ou de mort, soumis aux injonctions de leur inconscient, les groupes peuvent être sujets à des névroses ou des psychoses collectives et connaître des troubles identitaires. Ils relèveraient-ils ainsi d’une psychanalyse collective ; d’où le titre de son livre publié en 2007, ''MacroPsychanalyse, l’économie de l’inconscient''<ref>{{article|prénom1=Claire-Marine|nom1=François-Poncet|titre=Macropsychanalyse|périodique=Revue française de psychanalyse|lien périodique=Revue française de psychanalyse|numéro=2|année=2008|volume=72|pages=529-533|url=http://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2008-2-page-529.htm|doi=10.3917/rfp.722.0529}}</ref>. On y trouve éclairés d’un jour nouveau des problèmes variés tel que l’évolution de la famille contemporaine, les modes de management de l’entreprise, la crise des banlieues, le débat sur la modernité, la disparition des empires, ou la question juive.


=== Autres ===
Il défend et illustre la pensée de [[Jacques Rueff]], dans son livre ''La Question monétaire'', où il démonte les mécanismes qui font la supériorité de l’étalon-or sur les monnaies fiduciaires (fiat money).


Plusieurs de ces travaux ont été conduits en collaboration, et le plus souvent cosignés, avec [[Louis Lévy-Garboua]].
== Publications ==

Dans le souci de diversifier les sources d’analyse conjoncturelle, un rapport dû à René Lenoir et Beaudoin Prot<ref>''L'information économique et sociale'', ''Rapport à M. le Président de la République'', ''La Documentation Française'', 1979.</ref> avait conclu, en 1980, à la nécessité de créer des instituts indépendants de l’administration. Gérard Maarek a participé à la création de l’institut de conjoncture IPECODE (devenue [[Coe-Rexecode]] par la suite), placé au service des entreprises françaises ([[CNPF]]). Il y a dirigé la construction du modèle économétrique sectoriel ICARE, de plus de mille équations, destiné à l’analyse et à la prévision économique.

== Publications ==
=== Ouvrages ===
=== Ouvrages ===
'''Livres d'économie :'''
* 1975 : ''Introduction au ''Capital'' de Karl Marx'', Calmann-Lévy (1975), avec une préface d'[[Edmond Malinvaud]]

** Traduit en anglais : ''Introduction to Karl MARX’s Das Kapital, A study in Formalisation'', Oxford University Press, 1979 avec une préface de [[William Baumol]].
''Introduction au Capital de Karl Marx, Calmann-Lévy, 1975 (préface d'[[Edmond Malinvaud]])''
* 1982 : ''La question monétaire'', [[Economica]], 1982.

* 1985 : ''La dette, le boom, la crise'', [[Economica]], en collaboration avec [[Vivien Levy-Garboua]]
''Traduit en anglais : Introduction to Karl Marx's Das Kapital, A study in Formalisation, Oxford University Press, 197, (préface de [[William Baumol]]).''
* 1997 : ''Économie de l’enlisement'', préface de [[Paul Fabra]], [[Economica]]

* 2003 : ''Macroéconomie et gestion d'actifs'', [[Economica]]
''La question monétaire, [[Economica]], 1982.''
* 2007 : ''MarcoPsychanalyse, l’économie de l’inconscient'', [[Presses Universitaires de France]], en collaboration avec [[Vivien Levy-Garboua]]

''La dette, le boom, la crise, Economica, en collaboration avec Vivien Levy-Garboua''

''Économie de l’enlisement, préface de Paul Fabra, Economica, 2003''

''Macroéconomie et gestion d'actifs, Economica, 2003''

''La Crise racontée à nos petits-enfants'' (2014), Economica

''Impôts, le Grand Désordre'' (en coll., 2020, PUF)

'''Essais de psychologie sociale :'''

''MarcoPsychanalyse, l’économie de l’inconscient'', [[Presses universitaires de France]], en collaboration avec Vivien Levy-Garboua, 2007

''Capitalisme, Finance, Démocratie, le nouveau malaise'' (en coll., 2014 , Economica)

''Psychologie sociale (Essais),'' 2017, Amazon

''L’hypothèse DARWIN, Essai sur l'évolution des sociétés humaines'', 2023 Amazon

'''Recueils de nouvelles (en ligne sur Amazon) :'''

''Les Fonctionnaires (1999)''

''La Vie Éternelle (2016)''


=== Rapports ===
=== Rapports ===
* Comme rapporteur général : ''Les moyens et les conséquences de la désinflation'', [[Commissariat général du Plan]] (1981) ;
* Comme rapporteur général : ''Les moyens et les conséquences de la désinflation'', [[Commissariat général du Plan]] (1981) ;
* Comme président du groupe « Perspectives économiques » : ''Coût du travail et emploi : une nouvelle donne'', Rapport du [[Commissariat général du Plan]] (1994)
* Comme président du groupe « Perspectives économiques » : ''Coût du travail et emploi : une nouvelle donne'', Rapport du [[Commissariat général du Plan]] (1994)
* Étude conduite à la demande de l’EDHEC Business school : ''La réforme du financement de la protection sociale - Essais comparatifs entre la " TVA Sociale " et la " TVA Emploi'', 2007.
* Étude conduite à la demande de l’EDHEC Business school : ''La réforme du financement de la protection sociale - Essais comparatifs entre la ''TVA Sociale'' et la ''TVA Emploi'' '', 2007.


=== Articles ===
=== Articles ===
* « Politique rationnelle d'endettement vis-à-vis de l'extérieur » dans ''Annales de l'INSEE'', {{numéro|10}} (1972, mai-août) et {{numéro|11}} (1972, sept.-déc.)
* « Politique rationnelle d'endettement vis-à-vis de l'extérieur » dans ''[[Annals of Economics and Statistics|Annales de l'INSEE]]'', {{numéro|10}} (1972, mai-août) et {{numéro|11}} (1972, sept.-déc.)
* « Les Grandes agglomérations et leurs finances », avec Jean Bouinot dans ''[[Économie et Statistique]]'', {{numéro|58}} (1974, juil./aout)
* « Les Grandes agglomérations et leurs finances », avec Jean Bouinot dans ''[[Économie et Statistique]]'', {{numéro|58}} (1974, juil./aout)
* « Monnaie et Inflation dans une économie d’endettement » dans ''[[Revue d'économie politique]]'', 1978
* « Monnaie et Inflation dans une économie d’endettement » dans la ''Revue d'économie politique''<ref>Voir le site de la revue
http://www.dalloz-revues.fr/revues/Revue_d_economie_politique-119.htm/
* {{en}} « Bank behavior and monetary policy » dans ''[[Journal of Banking & Finance]]'', Volume 2, Issue 1, June 1978, Pages 15-46, avec [[Vivien Levy-Garboua]]
</ref>'', 1978
* « L'information économique aujourd'hui, marché et institutions », ''[[Revue économique]]'', Vol. 43, {{numéro|4}}, (1992, juil.)
* {{en}} « Bank behavior and monetary policy » dans le ''Journal of Banking & Finance''<ref>Voir le site de la revue
http://www.journals.elsevier.com/journal-of-banking-and-finance/</ref>, Volume 2, Issue 1, June 1978, Pages 15-46, avec Vivien Levy-Garboua
* « L'information économique aujourd'hui, marché et institutions », ''Revue économique''<ref>Voir le site de la revue : http://www.revue-economique.fr/</ref>'', Vol. 43, {{numéro|4}}, (1992, juil.)
* « L'originalité de la théorie monétaire de Jacques Rueff dans ''Jacques Rueff'', ouvrage collectif, Commissariat général du plan, [[Economica]] (1997).
* « L'originalité de la théorie monétaire de Jacques Rueff dans ''Jacques Rueff'', ouvrage collectif, Commissariat général du plan, [[Economica]] (1997).
* « Le risque des 35 heures », ''[[Futuribles]] Revue d'analyse et de prospective'', {{numéro|237}} (1998, déc.)
* « Le risque des 35 heures », ''[[Futuribles]] Revue d'analyse et de prospective'', {{numéro|237}} (1998, déc.)
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* « Le rôle des facteurs financiers dans la nouvelle économie américaine » dans ''La Nouvelle économie'', Conseil d'analyse économique (CAE), [[La Documentation française]] (2000).
* « Le rôle des facteurs financiers dans la nouvelle économie américaine » dans ''La Nouvelle économie'', Conseil d'analyse économique (CAE), [[La Documentation française]] (2000).
* « La tyrannie de l'« électeur médian » », ''[[Sociétal (revue)]]'', 2005
* « La tyrannie de l'« électeur médian » », ''[[Sociétal (revue)]]'', 2005
* « MacroPsychanalyse de la crise financière », ''[[Revue d’économie financière]]'', 2008.
* « MacroPsychanalyse de la crise financière », ''Revue d’économie financière'', 2008.
* « La démocratie, une interprétation psychanalytique », ''[[Sociétal (revue)]]'', 2009.
* « La démocratie, une interprétation psychanalytique », ''[[Sociétal (revue)]]'', 2009.
* « Dette publique américaine : le dilemme du créancier », avec [[Vivien Levy-Garboua]], ''La Chinamérique, un couple contre-nature'', [[Cercle Turgot]], éditions Eyrolles, 2010.
* « Dette publique américaine : le dilemme du créancier », avec Vivien Levy-Garboua, ''La Chinamérique, un couple contre nature'', [[Cercle Turgot]], éditions Eyrolles, 2010.
* « La question des bonus : une mise en perspective », avec [[Vivien Levy-Garboua]], ''[[Revue Banque]]'', avril 2010.
* « La question des bonus : une mise en perspective », avec Vivien Levy-Garboua, ''[[Revue Banque]]'', {{date-|avril 2010}}.
* « La politique monétaire, demain », avec [[Vivien Levy-Garboua]], dans ''[[Commentaire (revue)]]'' 2011.
* « La politique monétaire, demain », avec Vivien Levy-Garboua, dans ''[[Commentaire (revue)]]'' 2011.
* « La persécution des Juifs, hier et aujourd'hui » ''dans [[Commentaire (revue)]]'' automne 2018


== Prix et distinctions ==
== Prix et distinctions ==
* Prix du Nouvel Économiste (catégorie conjoncture et prévision, 1987).
* Prix du Nouvel Économiste (catégorie conjoncture et prévision, 1987).
* Prix Rossi de l’[[Académie des Sciences Morales et Politiques]] pour son ouvrage « La dette, le boom, la crise » (1985)
* Prix Rossi de l’[[Académie des sciences morales et politiques]] pour son ouvrage « La dette, le boom, la crise » (1985)
* Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques pour l’ensemble de son œuvre (1992)
* Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques pour l’ensemble de son œuvre (1992)
* Grand Prix Ugo Papi - Gaston Leduc de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, pour son livre « MarcoPsychanalyse, l’économie de l’inconscient » (2010)
* Grand Prix Ugo Papi - Gaston Leduc de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, pour son livre « MarcoPsychanalyse, l’économie de l’inconscient » (2010)
* Ce même ouvrage a été nominé par le jury du Prix Turgot (2008).
* Ce même ouvrage a été nommé par le jury du Prix Turgot (2008).


== Notes et Références ==
== Notes et références ==
{{Références|colonnes = 2}}
{{Références|colonnes = 2}}


== Liens externes ==
== Liens externes ==
* {{autorité}}
* https://sites.google.com/site/economiefinancebanque/
* http://macropsychanalyse.wordpress.com/
{{Portail|économie|marxisme}}
{{Portail|économie|marxisme|France}}
{{DEFAULTSORT:Maarek, Gérard}}

[[Catégorie:Économiste français]]
[[Catégorie:Économiste français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Élève de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique]]
[[Catégorie:Élève de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1939]]
[[Catégorie:Naissance à Tunis]]

Dernière version du 24 avril 2024 à 12:10

Gérard Maarek

Naissance (85 ans)
Tunis (Tunisie)
Nationalité Française
Domaines Économie
Institutions INSEE, Banque de France, Crédit Agricole

Gérard Maarek, né le à Tunis (Tunisie), est un économiste français.

Il a contribué à la popularisation du concept d'économie d'endettement en France[1].

Jeunesse et études

[modifier | modifier le code]

Élève du lycée Carnot de Tunis entre 1944 et 1958, puis au lycée Louis-le-Grand entre 1958 et 1959, il est admis à l'École Polytechnique (Promotion 1959)[2]. Il poursuit ensuite ses études à l'ENSAE, puis à l'INSEE en 1964[3].

Il se marie en 1962 à Danièle Lebègue, institutrice. Ils ont quatre enfants.

Gérard Maarek sort de l'INSEE en tant qu'administrateur de l'Insee et assistant à l'ENSAE auprès d'Edmond Malinvaud, et ce jusqu’en 1966. Il devient chargé de mission auprès du Ministère du Plan à Rabat (Maroc) de 1966 à 1968. Il est maître-assistant à la faculté de Sciences économiques de Tunis entre 1968 et 1971.

En 1971, il est nommé directeur d'études puis directeur adjoint de l’ENSAE. Il conserve ce poste jusqu'en 1976, date à laquelle il devient chef du service des études économétriques et de la recherche à la Banque de France[4]. Il est chargé d'enseignement en histoire de la pensée économique, en économie du développement et en statistiques à l'université de Rabat, à l'ENSAE et à l'Institut d'études politiques de Paris.

Il quitte la banque centrale en 1981 pour diriger le bureau des études de l’Institut de Conjoncture IPECODE (devenu Rexecode en 1992 après sa fusion avec Rexeco), jusqu'en 1988. Il obtient alors le poste d'inspecteur général de l’INSEE, puis de secrétaire général[2].

En 1992, il quitte l'INSEE pour devenir directeur des études économiques et bancaires à la Caisse nationale du Crédit agricole (1992-2000)[3]. Il est parallèlement à cela membre de la Commission des Comptes de la Nation de 1995 à 1999.

De 1997 à 2001, il est membre du Conseil d'analyse économique (CAE).

En 2004-2005, il est rapporteur extérieur auprès de la Cour des Comptes en 2004-2005.

Depuis 2000, il est consultant en économie et en finance et depuis 2005« senior advisor » auprès du Directeur de la Recherche de l’EDHEC.

Il a assuré la fonction éditoriale des Cahiers économiques et monétaires de la Banque de France (1976-1981) et des publications économiques du Crédit agricole (1992-2000).

Travaux et contributions

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Formalisation mathématique de Karl Marx

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Son ouvrage Introduction au Capital de Karl Marx est publié parallèlement à celui de Michio Morishima[5] et de Andras Brody[6], portant sur le même sujet. Cette recherche s’inscrit dans la filiation de l’article séminal de Paul Samuelson[7].

Travaux sur l'endettement

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Le concept d'économie d'endettement initialement proposé par J.R. Hicks[8] est introduit en France par Maarek. Le concept est propre à décrire les structures financière de la France des années 60 et 70, par opposition à l’« économie de marchés financiers », qui s’y est substituée dans la décennie suivante, du fait du mouvement général de déréglementation[9]. Maarek écrit aussi sur le rôle de l’endettement des entreprises dans le déroulement du cycle économique. Son livre, Le Dette, le Boom, la Crise[10], réhabilite la notion de « Debt deflation » introduite par Irving Fisher[11]. L’effet de levier est au centre du schéma explicatif.

Travaux sur l'amenuisement des gains de croissance

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Le concept d’« enlisement »[12] pour décrire la marche vers la stagnation des économies européennes.

La trappe à la liquidité keynésienne est réinterprétée : lorsqu’elle s’ouvre, le prix du capital productif installé s’effondre (le q de Tobin) interdisant tout rebond de l’investissement.

Travaux de psychologie sociale

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Depuis le milieu des années 2000, il s’est engagé dans une réflexion en termes de psychologie sociale. Sa démarche a consisté dans la transposition méthodique de l’individu aux groupes ou à la société, des concepts proposés par Freud. Il a formulé l’hypothèse selon laquelle, dotés d’un appareil psychique, traversés de pulsions de vie ou de mort, soumis aux injonctions de leur inconscient, les groupes peuvent être sujets à des névroses ou des psychoses collectives et connaître des troubles identitaires. Ils relèveraient-ils ainsi d’une psychanalyse collective ; d’où le titre de son livre publié en 2007, MacroPsychanalyse, l’économie de l’inconscient[13]. On y trouve éclairés d’un jour nouveau des problèmes variés tel que l’évolution de la famille contemporaine, les modes de management de l’entreprise, la crise des banlieues, le débat sur la modernité, la disparition des empires, ou la question juive.

Il défend et illustre la pensée de Jacques Rueff, dans son livre La Question monétaire, où il démonte les mécanismes qui font la supériorité de l’étalon-or sur les monnaies fiduciaires (fiat money).

Plusieurs de ces travaux ont été conduits en collaboration, et le plus souvent cosignés, avec Louis Lévy-Garboua.

Dans le souci de diversifier les sources d’analyse conjoncturelle, un rapport dû à René Lenoir et Beaudoin Prot[14] avait conclu, en 1980, à la nécessité de créer des instituts indépendants de l’administration. Gérard Maarek a participé à la création de l’institut de conjoncture IPECODE (devenue Coe-Rexecode par la suite), placé au service des entreprises françaises (CNPF). Il y a dirigé la construction du modèle économétrique sectoriel ICARE, de plus de mille équations, destiné à l’analyse et à la prévision économique.

Publications

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Livres d'économie :

Introduction au Capital de Karl Marx, Calmann-Lévy, 1975 (préface d'Edmond Malinvaud)

Traduit en anglais : Introduction to Karl Marx's Das Kapital, A study in Formalisation, Oxford University Press, 197, (préface de William Baumol).

La question monétaire, Economica, 1982.

La dette, le boom, la crise, Economica, en collaboration avec Vivien Levy-Garboua

Économie de l’enlisement, préface de Paul Fabra, Economica, 2003

Macroéconomie et gestion d'actifs, Economica, 2003

La Crise racontée à nos petits-enfants (2014), Economica

Impôts, le Grand Désordre (en coll., 2020, PUF)

Essais de psychologie sociale :

MarcoPsychanalyse, l’économie de l’inconscient, Presses universitaires de France, en collaboration avec Vivien Levy-Garboua, 2007

Capitalisme, Finance, Démocratie, le nouveau malaise (en coll., 2014 , Economica)

Psychologie sociale (Essais), 2017, Amazon

L’hypothèse DARWIN, Essai sur l'évolution des sociétés humaines, 2023 Amazon

Recueils de nouvelles (en ligne sur Amazon) :

Les Fonctionnaires (1999)

La Vie Éternelle (2016)

  • Comme rapporteur général : Les moyens et les conséquences de la désinflation, Commissariat général du Plan (1981) ;
  • Comme président du groupe « Perspectives économiques » : Coût du travail et emploi : une nouvelle donne, Rapport du Commissariat général du Plan (1994)
  • Étude conduite à la demande de l’EDHEC Business school : La réforme du financement de la protection sociale - Essais comparatifs entre la TVA Sociale et la TVA Emploi , 2007.
  • « Politique rationnelle d'endettement vis-à-vis de l'extérieur » dans Annales de l'INSEE, no 10 (1972, mai-août) et no 11 (1972, sept.-déc.)
  • « Les Grandes agglomérations et leurs finances », avec Jean Bouinot dans Économie et Statistique, no 58 (1974, juil./aout)
  • « Monnaie et Inflation dans une économie d’endettement » dans la Revue d'économie politique[15], 1978
  • (en) « Bank behavior and monetary policy » dans le Journal of Banking & Finance[16], Volume 2, Issue 1, June 1978, Pages 15-46, avec Vivien Levy-Garboua
  • « L'information économique aujourd'hui, marché et institutions », Revue économique[17], Vol. 43, no 4, (1992, juil.)
  • « L'originalité de la théorie monétaire de Jacques Rueff dans Jacques Rueff, ouvrage collectif, Commissariat général du plan, Economica (1997).
  • « Le risque des 35 heures », Futuribles Revue d'analyse et de prospective, no 237 (1998, déc.)
  • « Le rôle macro-économique de l'endettement », Revue d'économie financière, no 46 (1998, mars) ; p. 43-57.
  • « Le rôle des facteurs financiers dans la nouvelle économie américaine » dans La Nouvelle économie, Conseil d'analyse économique (CAE), La Documentation française (2000).
  • « La tyrannie de l'« électeur médian » », Sociétal (revue), 2005
  • « MacroPsychanalyse de la crise financière », Revue d’économie financière, 2008.
  • « La démocratie, une interprétation psychanalytique », Sociétal (revue), 2009.
  • « Dette publique américaine : le dilemme du créancier », avec Vivien Levy-Garboua, La Chinamérique, un couple contre nature, Cercle Turgot, éditions Eyrolles, 2010.
  • « La question des bonus : une mise en perspective », avec Vivien Levy-Garboua, Revue Banque, .
  • « La politique monétaire, demain », avec Vivien Levy-Garboua, dans Commentaire (revue) 2011.
  • « La persécution des Juifs, hier et aujourd'hui » dans Commentaire (revue) automne 2018

Prix et distinctions

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  • Prix du Nouvel Économiste (catégorie conjoncture et prévision, 1987).
  • Prix Rossi de l’Académie des sciences morales et politiques pour son ouvrage « La dette, le boom, la crise » (1985)
  • Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques pour l’ensemble de son œuvre (1992)
  • Grand Prix Ugo Papi - Gaston Leduc de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, pour son livre « MarcoPsychanalyse, l’économie de l’inconscient » (2010)
  • Ce même ouvrage a été nommé par le jury du Prix Turgot (2008).

Notes et références

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  1. Françoise Renversez, « De l'économie d'endettement à l'économie des marchés financiers », La Découverte,‎ , p. 54 à 64 (ISSN 1956-7413)
  2. a et b Jean-Jacques Pluchart, Constantin Mellios, Laboratoire Régulation Financière et Le cercle Turgot, Le shadow banking : Qu'est-ce que la finance parallèle ? Quel est son rôle ? Comment la réguler ?, Eyrolles, , 226 p. (ISBN 978-2-212-31910-1, lire en ligne)
  3. a et b « Crédit Agricole Gérard MAAREK », sur Les Echos, (consulté le )
  4. Olivier Feiertag, Mesurer la monnaie : banques centrales et construction de l'autorité monétaire, XIXe – XXe siècle, Albin Michel, , 292 p. (ISBN 978-2-226-15887-1, lire en ligne)
  5. Michio Morishima, Marx's Economics : A dual theory of value and growth, Cambridge University Press, 1973.
  6. András Brody, Proportions, Prices, and Planning: A mathematical restatement of the labor theory of value, Amsterdam, 1970
  7. Paul A. Samuelson, Marxian economics as economics, American Economic Review, vol. 57, mai 1967.
  8. J. R. Hicks, Critical Essays in Monetary Theory, Oxford: Clarendon Press, 1967.
  9. Voir par exemple l'article de synthèse De l'économie d'endettement à l'économie de marchés financiers, Françoise Renversez, 2008, Université Université Paris Ouest Nanterre-La Défense [1]
  10. Voir par exemple la critique de Jacques Généreux dans la Revue française d'économie [2]
  11. Irving Fisher, The Debt-Deflation Theory of Great Depressions, Econometrica, 1933.
  12. cf. la critique de cet ouvrage dans le quotidien Le Monde, article paru dans l'édition du 7 avril 1998
  13. Claire-Marine François-Poncet, « Macropsychanalyse », Revue française de psychanalyse, vol. 72, no 2,‎ , p. 529-533 (DOI 10.3917/rfp.722.0529, lire en ligne)
  14. L'information économique et sociale, Rapport à M. le Président de la République, La Documentation Française, 1979.
  15. Voir le site de la revue http://www.dalloz-revues.fr/revues/Revue_d_economie_politique-119.htm/
  16. Voir le site de la revue http://www.journals.elsevier.com/journal-of-banking-and-finance/
  17. Voir le site de la revue : http://www.revue-economique.fr/

Liens externes

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