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{{Infobox parlementaire français
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'''Anselme François René Papiau de La Verrie''', ([[1770]]-[[1856]]), [[officier]] de la [[Garde nationale]], ancien maire d'[[Angers]] et [[député]] du [[Maine-et-Loire]] à l'[[Assemblée nationale]].
'''Anselme François René Papiau de La Verrie''', ([[1770]]-[[1856]]), [[officier]] de la [[Garde nationale (France)|Garde nationale]], ancien maire d'[[Angers]] et [[député]] de [[Maine-et-Loire]] à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]].


== Biographie ==
Anselme François René Papiau de La Verrie est né le 6 juillet 1770 à Angers dans une famille de la bourgeoisie angevine, [[négociant]] [[tanneur]] en [[Anjou]].
Anselme François René Papiau de La Verrie est né le {{date de naissance-|6 juillet 1770}} à Angers dans une famille de la bourgeoisie angevine, [[négociant]] [[tanneur]] en [[Anjou]].


En [[1790]], pendant la [[Révolution française]], il est partisan des réformes révolutionnaires et devint [[capitaine]] de la Garde nationale.
En [[1790]], pendant la [[Révolution française]], il est partisan des réformes révolutionnaires et devint [[capitaine (France)|capitaine]] de la Garde nationale.
En [[1791]], il est nommé [[substitut du procureur]] de la ville d'Angers.
En [[1791]], il est nommé [[substitut du procureur]] de la ville d'Angers.


Le 24 juin [[1800]], (5 [[messidor]] [[an VIII]]), il devint officier municipal de la préfecture du Maine-et-Loire. La même année il achète le domaine du château d'Orgemont à Angers.
Le {{date|24 juin 1800}}, (5 [[messidor]] [[an VIII]]), il devint officier municipal de la préfecture de Maine-et-Loire. La même année il achète le domaine du château d'Orgemont à Angers.


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En mai [[1804]], (21 [[floréal]] [[an XII]]), sa femme, Perrine Marthe Lecomte (originaire de [[Craon (Mayenne)|Craon]] en [[Mayenne angevine]]), meurt. Il se remarie le {{date|29 août 1808}} avec Aimée Marie Gaudin du Plessis originaire d'Angers<ref>http://www.odile-halbert.com/Famille/Bucher.pdf</ref>.


Le 25 mars [[1813]], il est nommé maire d'Angers par décret impérial.
Le {{date|25 mars 1813}}, il est nommé maire d'Angers par décret impérial.


Le 3 janvier [[1815]], il est fait [[chevalier de la Légion d'honneur]].
Le {{date|3 janvier 1815}}, il est fait [[chevalier de la Légion d'honneur]].


Il assume la continuté de son mandat municipal sous la [[Première Restauration]], les [[Cent jours]] ainsi que par la suite sous l'occupation prussienne, puis sous la [[Seconde Restauration]].
Il assume la continuité de son mandat municipal sous la [[Première Restauration]], les [[Cent jours]] ainsi que par la suite sous l'occupation prussienne, puis sous la [[Seconde Restauration]].


Le 22 août [[1815]], il est élu député à l'Assemblée nationale.<ref>http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=13564</ref> Il donne sa démission, comme maire d'Angers, le 10 septembre [[1815]].<ref>http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/details.php?id=20581&co=Angers&dept=49</ref>
Le {{date|22 août 1815}}, il est élu député à l'Assemblée nationale<ref>{{lien web |titre=Anselme, François, René Papiau de la Verrie<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=13564 |site=assemblee-nationale.fr |consulté le=23-04-2023}}.</ref>. Il donne sa démission, comme maire d'Angers, le {{date|10 septembre 1815}}<ref>{{lien web |titre=Votre service benevole d'assistance genealogique |url=http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/details.php?id=20581&co=Angers&dept=49 |site=francegenweb.org |consulté le=23-04-2023}}.</ref>.
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Sa politique modérée, en cette période troublée, lui assure une popularité parmi ses concitoyens. Le {{date|12 septembre 1816}}, le conseil municipal lui offrit une épée en témoignage d'estime et de reconnaissance<ref>http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/1789-1889/Tome_4/PANAT_PARIS.pdf</ref>.


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En [[1820]] il se représente aux élections législatives mais il est battu et se retire de la vie politique<ref>{{lien web |titre=Comment prendre en compte les risques amiante ? |url=http://www.archives49.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=80&catid=25&Itemid=49 |site=archives49.fr |consulté le=23-04-2023}}.</ref>.
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Anselme François René Papiau de La Verrie meurt le {{date|20 avril 1856}} à [[Angers (boulevard de Saumur)]]. Sa dépouille sera enterré au [[Cimetière de l'Est (Angers)|cimetière de l'Est à Angers]] dans un monument en marbre blanc surmonté d'un [[cippe]] funéraire réalisé antérieurement par le sculpteur angevin [[David d'Angers]]<ref>{{Lien brisé |url= http://www.angers.fr/decouvrir-angers/en-histoire/chroniques-historiques/pour-sinformer/au-pere-lachaise-angevin-le-cimetiere-de-lest/index.html |titre=angers.fr/decouvrir-angers/en-… |brisé le=23-04-2023}}.</ref>.


== Sources ==
== Sources ==
* {{DicoParlement}}

== Notes et références ==
<references />
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== Liens externes ==
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[[Catégorie:Député de Maine-et-Loire]]
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[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
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[[Catégorie:Personnalité de l'Anjou]]
[[Catégorie:Naissance en 1770]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1770]]
[[Catégorie:Décès en 1856]]
[[Catégorie:Décès en avril 1856]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière de l'Est (Angers)]]
[[Catégorie:Décès à 85 ans]]

Dernière version du 13 mars 2024 à 18:35

Anselme François René Papiau de La Verrie
Fonctions
Député de Maine-et-Loire
-
Maire d'Angers
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 85 ans)
Sépulture
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Anselme François René Papiau de La Verrie, (1770-1856), officier de la Garde nationale, ancien maire d'Angers et député de Maine-et-Loire à l'Assemblée nationale.

Anselme François René Papiau de La Verrie est né le à Angers dans une famille de la bourgeoisie angevine, négociant tanneur en Anjou.

En 1790, pendant la Révolution française, il est partisan des réformes révolutionnaires et devint capitaine de la Garde nationale.

En 1791, il est nommé substitut du procureur de la ville d'Angers.

Le , (5 messidor an VIII), il devint officier municipal de la préfecture de Maine-et-Loire. La même année il achète le domaine du château d'Orgemont à Angers.

En mai 1804, (21 floréal an XII), sa femme, Perrine Marthe Lecomte (originaire de Craon en Mayenne angevine), meurt. Il se remarie le avec Aimée Marie Gaudin du Plessis originaire d'Angers[1].

Le , il est nommé maire d'Angers par décret impérial.

Le , il est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Il assume la continuité de son mandat municipal sous la Première Restauration, les Cent jours ainsi que par la suite sous l'occupation prussienne, puis sous la Seconde Restauration.

Le , il est élu député à l'Assemblée nationale[2]. Il donne sa démission, comme maire d'Angers, le [3].

Sa politique modérée, en cette période troublée, lui assure une popularité parmi ses concitoyens. Le , le conseil municipal lui offrit une épée en témoignage d'estime et de reconnaissance[4].

En 1820 il se représente aux élections législatives mais il est battu et se retire de la vie politique[5].

Anselme François René Papiau de La Verrie meurt le à Angers (boulevard de Saumur). Sa dépouille sera enterré au cimetière de l'Est à Angers dans un monument en marbre blanc surmonté d'un cippe funéraire réalisé antérieurement par le sculpteur angevin David d'Angers[6].

Notes et références

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Liens externes

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