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« Parti démocrate-libéral (Roumanie) » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Parti démocrate libéral|Parti libéral-démocrate|Parti démocrate}}
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| siège = Aleea Modrogan, nr. 1<br />[[Bucarest]] ([[Roumanie]])
| dénomination chef = Président
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| valeur-1 = [[Cătălin Predoiu]]<br />[[Anca Boagiu]]<br />[[Liviu Gheorghe Negoiță|Liviu Negoiță]]<br />[[Andreea Paul]]<br />[[Mihai Răzvan Ungureanu]]<br />[[Andrei Chiliman]]<br />[[Dorin Florea]]
| option-2 = Secrétaire général
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| valeur-3 = [[Adriana Saftoiu]]
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| valeur-4 =
| option-5 =
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| positionnement = [[Centre droit]]
| idéologie = [[Démocratie chrétienne]]<ref name="Nordsieck">{{Lien web |langue=en |auteur1=Wolfram Nordsieck |titre=Romania |url=http://www.parties-and-elections.eu/portugal.html |site=parties-and-elections.eu |consulté le=12 juillet 2015}}.</ref><br />[[Libéral-conservatisme]]<ref name="Nordsieck" />
| affi internationale = [[Internationale démocrate centriste]]
| affi européenne = [[Parti populaire européen]]
| adherents =
| couleurs = [[bleu]], [[orange (couleur)|orange]]
| site web = {{url|pdl.org.ro}}
| précédent = [[Parti démocrate (Roumanie)|Parti démocrate]]
}}
{{Infobox Parti politique/Représentation
}}
{{Infobox/Fin}}


{{PolitiqueRoumanie}}Le '''Parti démocrate-libéral''' (en [[roumain]], ''Partidul Democrat Liberal'', PD-L) est un [[parti politique]] majeur de Roumanie, membre du [[Parti populaire européen]].
Le '''Parti démocrate-libéral''' (en {{lang-ro|''Partidul Democrat Liberal''}}, '''PDL''') est un [[parti politique]] [[Politique en Roumanie|roumain]] de [[centre droit]], [[Démocratie chrétienne|chrétien-démocrate]] et [[libéralisme|libéral]]. Il est issu du renommage en [[2008]] du [[Parti démocrate (Roumanie)|Parti démocrate]], résultant lui-même des transformations successives du [[Front de salut national (Roumanie)|Front de salut national]].


Il fusionne en 2014 dans le [[Parti national libéral (Roumanie)|Parti national libéral]].
Créé sous le nom de Parti démocrate, le [[6 février]] [[1990]] comme successeur du [[Front de salut national]] et du Parti démocrate, il a ensuite absorbé le [[Parti démocrate des travailleurs]], le [[Parti d'union social-démocrate]], le [[Front démocrate roumain]], le [[Parti Alliance Nationale]], le [[Parti des Retraités et de la Protection sociale]]. Il fusionne avec le [[Parti démocrate libéral]] (en [[roumain]], ''Partidul Liberal Democrat'', ou PLD) qui était lui-même une scission du [[Parti national libéral]] (décembre 2006), lors d'un congrès (15 décembre 2007), avec 933 voix pour, une contre et six abstentions.


== Histoire ==
Ses principaux opposants sont les socialistes ([[PSD]]), les libéraux ([[Parti national libéral (Roumanie)|Parti national libéral]]) et les nationalistes ([[PRM]]).
=== Prémices de l'union ===
C'est au cours de l'année [[2007]] que le [[Parti démocrate (Roumanie)|Parti démocrate]] (PD), fondé comme un parti social-démocrate sous le nom de [[Front de salut national (Roumanie)|Front de salut national]] en 1990, et le [[Parti libéral-démocrate (Roumanie)|Parti libéral-démocrate]] (PLD), créé en dissidence du [[Parti national libéral (Roumanie)|Parti national libéral]] (PNL) en 2006, prennent la décision de fusionner.


Ce choix fait suite à la campagne du [[référendum révocatoire roumain de 2007|référendum du 20 avril sur la destitution du président]] [[Traian Băsescu]], issu du PD. Durant la campagne, le PD et le PLD sont les seules forces politiques à s'opposer au renversement du chef de l'État, qui sera largement rejeté.
== Signe ==
Le signe du parti est une rose bleue dans un carré rouge avec les lettres PD en bleu en dessous de la rose.


En {{date||juillet|2007}}, les deux partis passent un accord de collaboration, qui exclut cependant une liste commune aux [[Élections européennes de 2007 en Roumanie|élections européennes spéciales du 25 novembre 2007]]. Lors de ce scrutin, le PD emmené par l'ancien ministre [[Sorin Frunzăverde]] s'impose avec 28,8 % des voix, tandis que le PLD conduit par [[Theodor Stolojan]], son président et ex-Premier ministre, réalise un score de 7,8 % des suffrages.
== Politique ==
Le parti se définit comme centriste, d'inspiration socialiste et républicaine. Ses principes sont:
* une '''économie de marché''' efficiente, humaine, solidaire
* des '''services publics''' modernes et performants
* une '''protection sociale''' étendue, active et bien organisée
* une '''justice''' indépendante, accessible et sécurisée


=== Rassemblement des libéraux-conservateurs ===
=== Politique interne ===
Finalement, le {{date|3|décembre|2007}}, les deux partis annoncent leur fusion prochaine. Une convention nationale extraordinaire, convoquée le [[15 décembre]] suivant, acte la réunion, approuve les statuts et le nom de la formation. [[Emil Boc]], président du PD, devient président du PDL, [[Vasile Blaga]] en est désigné secrétaire général, alors que Stolojan et [[Adriean Videanu]] sont choisis comme premiers vice-présidents. La fusion se fait en réalité par absorption du PLD par le PD<ref>{{Article |langue=en |auteur1=George Jiglău |auteur2=Sergiu Gherghina |titre=The Ideological Institutionalization of the Romanian Party System |périodique=Romanian Journal of Political Science |volume=11 |numéro=1 |date=2011 |lire en ligne=http://www.sar.org.ro/polsci/?p=605 |consulté le=6 janvier 2019}}</ref>. Le Parti démocrate prend le nom de Parti démocrate-libéral le {{date|26|mars|2008}}<ref>{{Lien web |langue=ro |titre=PDL |url=http://www.tmb.ro/files/RegParPol/03_PDL.pdf |site=tmb.ro |consulté le=6 janvier 2019}}</ref>.
L'[[Référendum sur la destitution du président en Roumanie en 2007|alliance faite en 2007 entre les autres partis]], qu'il soient de gauche, de droite ou extrêmes contre le président [[Traian Băsescu]] montre une fois de plus l'ambigüité de ce type de catégorisation des partis lorsqu'il s'agit de la Roumanie. Le PD milite pour que la [[Roumanie]] puisse dépasser cet état qui s'est effacé pendant 40 ans de communisme et pour qu'il puisse redevenir un pays clé et influent dans le sud-est de l'[[Europe]] et dans la région de la [[mer Noire]].


Aux [[Élections législatives roumaines de 2008|élections législatives du 30 novembre 2008]], le PDL se retrouve coude-à-coude avec le [[Parti social-démocrate (Roumanie)|Parti social-démocrate]] (PSD). À la [[Chambre des députés (Roumanie)|Chambre des députés]] les démocrates-libéraux recueillent 32,4 % des voix et {{nombre|115|députés}}, un de plus que le PSD ; au [[Sénat (Roumanie)|Sénat]], l'écart est presque le même avec {{nombre|51|sénateurs}} du PDL contre 49 des sociaux-démocrates.
=== Politique européenne ===
Le parti est pour la création d'une europe fédérale et milite pour une ''[[Fédération européenne]] qui doit être une communauté décentralisée de tout les nations et non un super-état unitaire''.


=== De la grande coalition au gouvernement Ungureanu ===
== Voir aussi ==
Le [[11 décembre]], [[Theodor Stolojan]] est désigné formateur par le président [[Traian Băsescu]]. Il rend son mandat quatre jours plus tard, sans raison particulière, et le chef de l'État le remplace par [[Emil Boc]]. Celui-ci, prenant acte de l'incapacité à former une alliance avec le [[Parti national libéral (Roumanie)|Parti national libéral]], choisit de se tourner vers le PSD. Se forme alors une [[Gouvernement Boc I|grande coalition]] forte de {{nombre|229|députés}} sur 334 et {{nombre|100|sénateurs}} sur 137.


Les [[Élections européennes de 2009 en Roumanie|élections européennes du 7 juin 2009]] maintiennent cette situation de mouchoir de poche, le PDL finissant en deuxième position avec 29,7 % des voix et {{nombre|10|députés}} sur 33, soit un de moins que le PSD. À cette occasion, [[Theodor Stolojan]] est réélu au [[Parlement européen]] tandis que l'ancienne ministre de la Justice [[Monica Macovei]] y fait son entrée.
'''Bibliographie'''


La coalition se rompt quatre mois plus tard, le {{1er octobre}}, dans la perspective de l'[[Élection présidentielle roumaine de 2009|élection présidentielle]]. Le [[Parlement roumain|Parlement]] approuve dix jours plus tard une [[motion de censure]] contre Boc, mais Băsescu le maintient en fonction le temps de la campagne électorale. Réélu d'extrême justesse, le président reconduit [[Emil Boc]] qui retrouve une majorité le [[23 décembre]] suivant grâce à l'[[Union démocrate magyare de Roumanie]] (UDMR) et l'[[Union nationale pour le progrès de la Roumanie]] (UNPR, formée de dissidents du PSD).
Ioan, Scurtu ş.a., "Enciclopedia partidelor politice din România 1859-2003", Editura Meronia, Bucureşti, 2003.


Ce sont finalement les politiques d'austérité qui auront raison du [[gouvernement Boc II]]. [[Traian Băsescu]] appelle alors l'ancien ministre des Affaires étrangères [[Mihai Răzvan Ungureanu]], indépendant, et celui-ci accède au pouvoir avec la même majorité que Boc le {{date|9|février|2012}}. Deux mois et demi plus tard, le [[7 mai]], Ungureanu est contraint de céder le pouvoir au social-démocrate [[Victor Ponta]], qui a fait approuver une nouvelle [[motion de censure]] par les parlementaires.
Florin-Vasile, Şomlea, "Partidele populare din ţările Uniunii Europene", Editura Cartimpex, Cluj-Napoca, 2007.


=== Échec de l'Alliance de la Roumanie droite ===
* [[Traian Băsescu]]
La déroute du parti aux élections locales du {{date|10|juin|2012}} amène [[Emil Boc]] à démissionner de la direction de la formation. Le président du Sénat [[Vasile Blaga]] prend sa suite le [[30 juin]], mais est destitué de ses fonctions à la chambre haute le [[3 juillet]]. Avec la [[Force citoyenne]] (FC) et son allié traditionnel du [[Parti national paysan chrétien-démocrate]] (PNȚCD), le PDL forme l'[[Alliance de la Roumanie droite]] (ARD) qui cherche à contrebalancer l'[[Union sociale-libérale]] (USL) qui réunit le PSD et le PNL. C'est un échec, puisqu'aux [[Élections législatives roumaines de 2012|élections législatives du 9 décembre]] suivant, l'ARD se contente de 15,8 % à la Chambre et 16,9 % au Sénat. Le PDL remporte alors {{nombre|52|députés}} sur 412 et {{nombre|22|sénateurs}} sur 176.

Lors de la convention nationale du {{date|13|mars|2013}}, [[Vasile Blaga]] est réélu à la présidence du PDL contre [[Elena Udrea]]. Le président Băsescu, soutien d'Udrea, accuse Blaga et ses soutiens de fraude. Il quitte alors le PDL. Onze mois plus tard dix députés, dont deux ex-ministres, démissionnent à leur tour du parti et rejoignent le [[Parti Mouvement populaire]] (PMP), constitué par des proches du chef de l'État.

Lors des [[élections européennes de 2014 en Roumanie|élections européennes de 2014]], le PDL a remporté 12,23 % des suffrages exprimés et cinq sièges sur les 32 alloués à la Roumanie.

=== Fusion dans le Parti national libéral ===
Le {{date-|26 juillet 2014}}, lors d'un congrès commun, le PDL et le [[Parti national libéral (Roumanie)|Parti national libéral]] (PNL) décident de la fusion de leurs deux formations. Le nouveau parti conserve toutefois la dénomination historique de Parti national libéral<ref>[http://www.rri.ro/fr_fr/jeu_de_positions_sur_la_scene_politique_roumaine-20069 Jeu de positions sur la scène politique roumaine], ''[[Radio Roumanie Internationale]]'', 18 juillet 2014</ref>. La décision de cette fusion a par ailleurs été précédée, une semaine auparavant, par l’absorption de la petite formation [[Force citoyenne]] de l'ancien Premier ministre, [[Mihai Răzvan Ungureanu]], par le PDL<ref>[http://www.ambafrance-ro.org/IMG/pdf/RP-18679-21_07_14.pdf?2035/603b1a510368929900efc843eb936b0e79f42cb6 Revue des médias roumains du 21 juillet 2014], [[Ambassade de France en Roumanie]]</ref>.

== Idéologie ==
Parti chrétien-démocrate et libéral, le PDL est favorable à l'intégration européenne et à l'économie de marché.

== Dirigeants ==
=== Présidents ===
* [[Emil Boc]] ({{date|15|12|2007}}-{{date|30|6|2012}})
* [[Vasile Blaga]] ({{date|30|6|2012}}-{{date|17|novembre|2014}})

===Autres membres notables===
{{...}}

== Résultats électoraux ==
=== Législatives ===
{| class="wikitable"
|-
!rowspan=2 scope=col| Année
!colspan=2 scope=col| Chambre des députés
!colspan=2 scope=col| Sénat
!rowspan=2 scope=col| Rang
!rowspan=2 scope=col| Gouvernement
|-
!scope=col| %
!scope=col| Sièges
!scope=col| %
!scope=col| Sièges
|-
! align=center | [[Élections législatives roumaines de 2008|2008]]
| align="center" |32,2
| {{Infobox Parti politique/Sièges|115|334|hex=#FFA500}}
| align=center |33,6
| {{Infobox Parti politique/Sièges|51|147|hex=#FFA500}}
| {{1e}}
| [[Gouvernement Boc I|Boc I]] <small>(2008-2009)</small> et [[Gouvernement Boc II|II]] <small>(2009-2012)</small>, [[Gouvernement Ungureanu|Ungureanu]] <small>(2012)</small>, opposition <small>(2012)</small>
|-
! align=center | [[Élections législatives roumaines de 2012|2012]]{{note label|EMB|A|a}}
| align="center" |15,8
| {{Infobox Parti politique/Sièges|52|412|hex=#FFA500}}
| align=center |16,7
| {{Infobox Parti politique/Sièges|22|176|hex=#FFA500}}
| {{2e}}
| Opposition <small>(2012-2014)</small>
|-
|}

=== Présidentielles ===
{| class="wikitable"
|-
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! rowspan="2" scope=col| Candidat
! colspan="2" scope=col| {{1er|tour}}
! colspan="2" scope=col| {{2e|tour}}
|-
!scope=col| %
!scope=col| Rang
!scope=col| %
!scope=col| Rang
|-
! align=center | [[Élection présidentielle roumaine de 2009|2009]]
| [[Traian Băsescu]]
| 32,4
|{{1er}}
| 50,3
|{{1er}}
|-
|}

=== Européennes ===
{| class="wikitable"
|-
!scope=col| Année
!scope=col| %
!scope=col| Mandats
!scope=col| Tête de liste
!scope=col| Rang
!scope=col| Groupe
|-
! align=center | [[Élections européennes de 2009 en Roumanie|2009]]
| align="center" | 29,7
| {{Infobox Parti politique/Sièges|10|33|hex=#FFA500}}
| align=center | [[Theodor Stolojan]]
| {{2e}}
| [[Groupe du Parti populaire européen|PPE]]
|-
! align=center | [[Élections européennes de 2014 en Roumanie|2014]]
| align="center" | 12,3
| {{Infobox Parti politique/Sièges|5|32|hex=#FFA500}}
| align=center | [[Theodor Stolojan]]
| {{3e}}
| [[Groupe du Parti populaire européen|PPE]]
|-
|}

{{note label|EMB|A|a}} Membre de l'[[Alliance de la Roumanie droite]]. Sont présentés les suffrages obtenus par la coalition, mais le nombre de sièges obtenus par le PDL.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* Ioan, Scurtu ș.a., "Enciclopedia partidelor politice din România 1859-2003", Editura Meronia, București, 2003.
* Florin-Vasile, Șomlea, "Partidele populare din țările Uniunii Europene", Editura Cartimpex, Cluj-Napoca, 2007.


== Liens externes ==
=== Articles connexes ===
* [[Parti démocrate (Roumanie)]]
* [http://www.pd.ro/ site officiel]
* [[Gouvernement Boc I]] et [[Gouvernement Boc II|II]] ; [[Gouvernement Ungureanu]]
* [[Alliance de la Roumanie droite]]
* [[Emil Boc]] ; [[Vasile Blaga]] ; [[Traian Băsescu]] ; [[Cătălin Predoiu]]


=== Liens externes ===
{{Portail|politique|Roumanie}}
* [http://www.pdl.org.ro Site officiel du Parti démocrate-libéral]
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}


{{Palette|Partis politiques roumains}}
[[Catégorie:Parti politique roumain]]
{{Portail|politique|Roumanie|libéralisme|conservatisme|années 1990|années 2000|années 2010}}


{{DEFAULTSORT:Parti democrate-liberal}}
[[ca:Partit Demòcrata (Romania)]]
[[Catégorie:Parti démocrate-libéral (Roumanie)|*]]
[[de:Partidul Democrat]]
[[Catégorie:Parti politique fondé en 1989]]
[[en:Democratic Party (Romania)]]
[[Catégorie:Parti politique fondé en 2008]]
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[[Catégorie:Parti politique disparu en 2014]]
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[[it:Partito Democratico (Romania)]]
[[ja:民主党 (ルーマニア)]]
[[lt:Rumunijos demokratinė partija]]
[[nl:Democratische Partij (Roemenië)]]
[[pl:Partia Demokratyczna (Rumunia)]]
[[ro:Partidul Democrat]]

Dernière version du 30 avril 2024 à 22:49

Parti démocrate-libéral
(ro) Partidul Democrat Liberal
Présentation
Président Vasile Blaga
Fondation 1990 (FSN)
1993 (PD-FSN)
2000 (PD)
(PDL)
Disparition
Fusionné dans PNL
Siège Aleea Modrogan, nr. 1
Bucarest (Roumanie)
Premiers vice-présidents Cătălin Predoiu
Anca Boagiu
Liviu Negoiță
Andreea Paul
Mihai Răzvan Ungureanu
Andrei Chiliman
Dorin Florea
Secrétaire général Gheorghe Flutur
Porte-parole Adriana Saftoiu
Positionnement Centre droit
Idéologie Démocratie chrétienne[1]
Libéral-conservatisme[1]
Affiliation européenne Parti populaire européen
Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Couleurs bleu, orange
Site web pdl.org.ro

Le Parti démocrate-libéral (en roumain : Partidul Democrat Liberal, PDL) est un parti politique roumain de centre droit, chrétien-démocrate et libéral. Il est issu du renommage en 2008 du Parti démocrate, résultant lui-même des transformations successives du Front de salut national.

Il fusionne en 2014 dans le Parti national libéral.

Prémices de l'union

[modifier | modifier le code]

C'est au cours de l'année 2007 que le Parti démocrate (PD), fondé comme un parti social-démocrate sous le nom de Front de salut national en 1990, et le Parti libéral-démocrate (PLD), créé en dissidence du Parti national libéral (PNL) en 2006, prennent la décision de fusionner.

Ce choix fait suite à la campagne du référendum du 20 avril sur la destitution du président Traian Băsescu, issu du PD. Durant la campagne, le PD et le PLD sont les seules forces politiques à s'opposer au renversement du chef de l'État, qui sera largement rejeté.

En , les deux partis passent un accord de collaboration, qui exclut cependant une liste commune aux élections européennes spéciales du 25 novembre 2007. Lors de ce scrutin, le PD emmené par l'ancien ministre Sorin Frunzăverde s'impose avec 28,8 % des voix, tandis que le PLD conduit par Theodor Stolojan, son président et ex-Premier ministre, réalise un score de 7,8 % des suffrages.

Rassemblement des libéraux-conservateurs

[modifier | modifier le code]

Finalement, le , les deux partis annoncent leur fusion prochaine. Une convention nationale extraordinaire, convoquée le 15 décembre suivant, acte la réunion, approuve les statuts et le nom de la formation. Emil Boc, président du PD, devient président du PDL, Vasile Blaga en est désigné secrétaire général, alors que Stolojan et Adriean Videanu sont choisis comme premiers vice-présidents. La fusion se fait en réalité par absorption du PLD par le PD[2]. Le Parti démocrate prend le nom de Parti démocrate-libéral le [3].

Aux élections législatives du 30 novembre 2008, le PDL se retrouve coude-à-coude avec le Parti social-démocrate (PSD). À la Chambre des députés les démocrates-libéraux recueillent 32,4 % des voix et 115 députés, un de plus que le PSD ; au Sénat, l'écart est presque le même avec 51 sénateurs du PDL contre 49 des sociaux-démocrates.

De la grande coalition au gouvernement Ungureanu

[modifier | modifier le code]

Le 11 décembre, Theodor Stolojan est désigné formateur par le président Traian Băsescu. Il rend son mandat quatre jours plus tard, sans raison particulière, et le chef de l'État le remplace par Emil Boc. Celui-ci, prenant acte de l'incapacité à former une alliance avec le Parti national libéral, choisit de se tourner vers le PSD. Se forme alors une grande coalition forte de 229 députés sur 334 et 100 sénateurs sur 137.

Les élections européennes du 7 juin 2009 maintiennent cette situation de mouchoir de poche, le PDL finissant en deuxième position avec 29,7 % des voix et 10 députés sur 33, soit un de moins que le PSD. À cette occasion, Theodor Stolojan est réélu au Parlement européen tandis que l'ancienne ministre de la Justice Monica Macovei y fait son entrée.

La coalition se rompt quatre mois plus tard, le 1er octobre, dans la perspective de l'élection présidentielle. Le Parlement approuve dix jours plus tard une motion de censure contre Boc, mais Băsescu le maintient en fonction le temps de la campagne électorale. Réélu d'extrême justesse, le président reconduit Emil Boc qui retrouve une majorité le 23 décembre suivant grâce à l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) et l'Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR, formée de dissidents du PSD).

Ce sont finalement les politiques d'austérité qui auront raison du gouvernement Boc II. Traian Băsescu appelle alors l'ancien ministre des Affaires étrangères Mihai Răzvan Ungureanu, indépendant, et celui-ci accède au pouvoir avec la même majorité que Boc le . Deux mois et demi plus tard, le 7 mai, Ungureanu est contraint de céder le pouvoir au social-démocrate Victor Ponta, qui a fait approuver une nouvelle motion de censure par les parlementaires.

Échec de l'Alliance de la Roumanie droite

[modifier | modifier le code]

La déroute du parti aux élections locales du amène Emil Boc à démissionner de la direction de la formation. Le président du Sénat Vasile Blaga prend sa suite le 30 juin, mais est destitué de ses fonctions à la chambre haute le 3 juillet. Avec la Force citoyenne (FC) et son allié traditionnel du Parti national paysan chrétien-démocrate (PNȚCD), le PDL forme l'Alliance de la Roumanie droite (ARD) qui cherche à contrebalancer l'Union sociale-libérale (USL) qui réunit le PSD et le PNL. C'est un échec, puisqu'aux élections législatives du 9 décembre suivant, l'ARD se contente de 15,8 % à la Chambre et 16,9 % au Sénat. Le PDL remporte alors 52 députés sur 412 et 22 sénateurs sur 176.

Lors de la convention nationale du , Vasile Blaga est réélu à la présidence du PDL contre Elena Udrea. Le président Băsescu, soutien d'Udrea, accuse Blaga et ses soutiens de fraude. Il quitte alors le PDL. Onze mois plus tard dix députés, dont deux ex-ministres, démissionnent à leur tour du parti et rejoignent le Parti Mouvement populaire (PMP), constitué par des proches du chef de l'État.

Lors des élections européennes de 2014, le PDL a remporté 12,23 % des suffrages exprimés et cinq sièges sur les 32 alloués à la Roumanie.

Fusion dans le Parti national libéral

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Le , lors d'un congrès commun, le PDL et le Parti national libéral (PNL) décident de la fusion de leurs deux formations. Le nouveau parti conserve toutefois la dénomination historique de Parti national libéral[4]. La décision de cette fusion a par ailleurs été précédée, une semaine auparavant, par l’absorption de la petite formation Force citoyenne de l'ancien Premier ministre, Mihai Răzvan Ungureanu, par le PDL[5].

Parti chrétien-démocrate et libéral, le PDL est favorable à l'intégration européenne et à l'économie de marché.

Présidents

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Autres membres notables

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Résultats électoraux

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Législatives

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Année Chambre des députés Sénat Rang Gouvernement
% Sièges % Sièges
2008 32,2
115  /  334
33,6
51  /  147
1re Boc I (2008-2009) et II (2009-2012), Ungureanu (2012), opposition (2012)
2012a  15,8
52  /  412
16,7
22  /  176
2e Opposition (2012-2014)

Présidentielles

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Année Candidat 1er tour 2e tour
% Rang % Rang
2009 Traian Băsescu 32,4 1er 50,3 1er

Européennes

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Année % Mandats Tête de liste Rang Groupe
2009 29,7
10  /  33
Theodor Stolojan 2e PPE
2014 12,3
5  /  32
Theodor Stolojan 3e PPE

a  Membre de l'Alliance de la Roumanie droite. Sont présentés les suffrages obtenus par la coalition, mais le nombre de sièges obtenus par le PDL.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (en) Wolfram Nordsieck, « Romania », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
  2. (en) George Jiglău et Sergiu Gherghina, « The Ideological Institutionalization of the Romanian Party System », Romanian Journal of Political Science, vol. 11, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (ro) « PDL », sur tmb.ro (consulté le )
  4. Jeu de positions sur la scène politique roumaine, Radio Roumanie Internationale, 18 juillet 2014
  5. Revue des médias roumains du 21 juillet 2014, Ambassade de France en Roumanie

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Ioan, Scurtu ș.a., "Enciclopedia partidelor politice din România 1859-2003", Editura Meronia, București, 2003.
  • Florin-Vasile, Șomlea, "Partidele populare din țările Uniunii Europene", Editura Cartimpex, Cluj-Napoca, 2007.

Articles connexes

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Liens externes

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