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'''Olivier de Fremond''', de son nom complet '''Louis Charles Olivier de Fremond de la Merveillere''' (né à [[Metz]] le [[5 juin]] [[1854]], mort à [[Nantes]] le [[3 mars]] [[1940]]) était un officier [[Catholicisme|catholique]] [[Antimaçonnisme|antimaçon]] français<ref>[[Jean-Pierre Laurant]], [http://elkorg-projects.blogspot.com/2005/04/jean-pierre-laurant-repres.html « Repères biographiques et bibliographiques sur René Guénon »], paru dans [[Pierre-Marie Sigaud]], ''René Guénon'', ''Cahier de l'Herne'', 1985.</ref>.
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'''Olivier de Fremond''', né le {{date|5 juin 1854}} à [[Metz]] et mort le {{date|3 mars 1940}} à [[Nantes]], est un officier français. Activiste anti-maçonnique<ref>[[Jean-Pierre Laurant]], [http://elkorg-projects.blogspot.com/2005/04/jean-pierre-laurant-repres.html « Repères biographiques et bibliographiques sur René Guénon »], paru dans Pierre-Marie Sigaud, ''René Guénon'', ''Cahier de l'Herne'', 1985.</ref>, il fut directeur du ''Comité anti-maçonnique et anti-juif'' de Loire-Atlantique.


== Biographie ==
Il était Saint-Cyrien de la promotion archiduc Albert (1873-1875), lieutenant au 7{{e}} Cuirassiers, capitaine de cavalerie et démissionnaire en 1884<ref>[http://preville.chez-alice.fr/alliances/de_fremond.htm Site famille de Roussel de Préville]</ref>.
La famille Fremond de La Merveillère est une famille d'ancienne bourgeoisie du [[Poitou]], originaire de [[Chatellerault]]. Elle a conservé dans les environs de cette ville son domaine de La Merveillère à [[Thuré (Vienne)|Thuré]]<ref>[[Pierre-Marie Dioudonnat]], ''Le Simili-Nobiliaire-Français'', éd. Sedopols, 2012, p.332-333</ref>.


Fils du [[polytechnicien]] Louis-Eudes de Fremond de La Merveillère (1823-1884), capitaine d'artillerie et receveur des finances, chevalier du [[Ordre du Médjidié|Médjidié]] et de la [[Légion d'honneur]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/documentation/leonore/leonore.htm Base Leonore]</ref>, [[médaille de Crimée]], Louis Charles Olivier de Fremond naît à [[Metz]] le {{date|5 juin 1854|en Lorraine}}<ref>[http://gw5.geneanet.org/wailly?lang=fr;p=louis+charles+olivier;n=de+fremond+de+la+merveillere geneanet.org]</ref>. [[École spéciale militaire de Saint-Cyr|Saint-Cyrien]] de la promotion [[Albert d'Autriche (1559-1621)|archiduc Albert]] (1873-1875)<ref name="con1">Marie-France James : ''Esotérisme et Christianisme autour de René Guénon; Esotérisme, occultisme, franc-maçonnerie et Christianisme aux {{s2-|XIX|XX}} '', Fernand Lanore, 2008 ({{p.|127-128}})</ref>, Olivier de Fremond est un camarade de promotion du [[Hubert Lyautey|maréchal Lyautey]], avec lequel il maintiendra une longue amitié. Promu lieutenant au {{7e}} Cuirassiers, puis capitaine de cavalerie au même régiment, il quitte le service actif en [[1884]]<ref>[http://preville.chez-alice.fr/alliances/de_fremond.htm Site famille de Roussel de Préville]</ref>.
Directeur du Comité Anti-Maçonnique et Anti-juif de Loire-Atlantique<ref>Jean Pierre Laurant, Le sens caché selon René Guénon, Éditions L'Âge d'homme, 1975, p. 62.</ref>, il collaborait
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également à ''[[La France antimaçonnique]]'' d'[[Abel Clarin de La Rive]]. C'est là qu'il rencontre [[René Guénon]] en 1913, puis [[Louis Charbonneau-Lassay]] (à qui il présente Guénon en 1924<ref name="Symbole">Jean Gouliard, « Le Bestiaire du Christ, tel Phénix... », dans ''Symbole'', lundi 1 janvier 2007 - Bibliophilie - #16</ref>). Il entretiendra une importante correspondance avec ces deux figures clef de l'[[Pérennialisme|école traditionaliste]]<ref>Jean-Pierre Laurant, [http://www.cesnur.org/paraclet/archive_6.htm « La réception de Louis Charbonneau-Lassay dans les milieux français »], article en ligne.</ref>. Également collaborateur de la ''[[Revue Internationale des Sociétés Secrètes]]'' de Ernest [[Jouin|Mgr Jouin]], il sera l'un des informateurs privilégiés de Guénon qu'une longue polémique opposera à cette revue. Olivier de Fremond poursuivit sa correspondance avec Guénon jusqu'en 1937, alors même que ce dernier s'était retiré en Égypte<ref>Jean Pierre Laurant, Le sens caché selon René Guénon, Éditions L'Âge d'homme, 1975, p. 91.</ref>. À travers leurs échanges épistolaires, Charbonneau-Lassay et Fremond espéraient que leurs efforts ne soient pas stériles pour maintenir Guénon sur la voie chrétienne après son départ au Caire<ref>Robin Waterfield, ''René Guenon and the Future of the West'', Sophia Perennis, 2005, p. 45.</ref>.
Comme Charbonneau de Lassay, Fremond était membre de la Société des antiquaires de l'Ouest<ref name="Symbole">Idem.</ref> et collaborait au ''Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest''.


Il épouse, le {{date-|18 septembre 1882}} à Nantes, Marie Alphonsine Armande Galbaud du Fort, fille d'Achille Galbaud du Fort et de Mathilde Boux de Casson.
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== Publications ==


Partisan de l'[[action française]]<ref name="con1"/>, il devient directeur du ''Comité Anti-Maçonnique et Anti-juif'' de Loire-Atlantique<ref>Jean Pierre Laurant, ''Le sens caché selon René Guénon'', Éditions L'Âge d'homme, 1975, {{p.|62}}.</ref>, il collabore également à ''[[La France antimaçonnique]]'' d'[[Abel Clarin de La Rive]]. C'est là qu'il rencontre [[René Guénon]] en 1913, puis [[Louis Charbonneau-Lassay]], à qui il présente Guénon en 1924<ref name="Symbole">Jean Gouliard, « Le Bestiaire du Christ, tel Phénix... », dans ''Symbole'', lundi {{1er}} janvier 2007 - Bibliophilie - #16</ref>. Il entretiendra une importante correspondance avec ces deux figures clef de l'[[Pérennialisme|école traditionaliste]]<ref>Jean-Pierre Laurant, [http://www.cesnur.org/paraclet/archive_6.htm « La réception de Louis Charbonneau-Lassay dans les milieux français »], article en ligne.</ref>.
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* avec Mme André Saintot, ''Le Château du Verger d'Antoigné et ses seigneurs'', Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, 1936. Extrait du ''Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest'', 1936.


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Également collaborateur de la ''[[Revue Internationale des Sociétés Secrètes]]'' de [[Ernest Jouin|{{Mgr|Jouin}}]], Olivier de Fremond sera l'un des informateurs privilégiés de Guénon, qu'une longue polémique opposera à cette revue. Olivier de Fremond poursuit sa correspondance avec Guénon jusqu'en 1937, alors même que ce dernier s'est retiré en Égypte<ref>Jean Pierre Laurant, Le sens caché selon René Guénon, Éditions L'Âge d'homme, 1975, {{p.|91}}.</ref>. À travers leurs échanges épistolaires, Charbonneau-Lassay et Fremond espéraient que leurs efforts ne seraient pas stériles pour maintenir Guénon sur la voie chrétienne après son départ au Caire<ref>Robin Waterfield, ''René Guenon and the Future of the West'', Sophia Perennis, 2005, {{p.|45}}.</ref>. Comme Charbonneau-Lassay, Fremond était membre de la Société des antiquaires de l'Ouest<ref name="Symbole" /> et collaborait au ''Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest''. Il avait hérité avec sa sœur de l'[[Abbaye Notre-Dame de la Reau|abbaye de La Réau]] à [[Saint-Martin-l'Ars]] en [[Poitou]].
== Lien externe ==


Olivier de Fremond décède le {{date-|3 mars 1940}}, à [[Nantes]], en Loire-Inférieure.
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* Olivier de Fremond, « Une lettre à René Guénon », reprise dans [[Pierre-Marie Sigaud]], ''René Guénon'', ''Cahier de l'Herne'', 1985. [http://elkorg-projects.blogspot.com/2005/04/olivier-de-frmond-une-lettre-ren-gunon.html En ligne sur le site du Projet René Guénon]

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== Publications ==
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* (collaboration avec) {{Mme}} André Saintot: ''Le Château du Verger d'Antoigné et ses seigneurs'', Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, 1936. Extrait du ''Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest'', 1936.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
<references />


==Articles connexes==
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*[[Liste de familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française]]
*[[Armorial des familles du Poitou]]


==Liens externes==
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* {{bases}}
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[[Catégorie:Décès en 1940]]
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[[Catégorie:Militaire français]]
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* Olivier de Fremond, « Une lettre à René Guénon », reprise dans [[Pierre-Marie Sigaud]], ''René Guénon'', ''Cahier de l'Herne'', 1985. [http://elkorg-projects.blogspot.com/2005/04/olivier-de-frmond-une-lettre-ren-gunon.html En ligne sur le site du Projet René Guénon]

{{Portail|Armée française}}
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{{DEFAULTSORT:Fremond, Olivier de}}
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[[Catégorie:Naissance en juin 1854]]
[[Catégorie:Naissance à Metz]]
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[[Catégorie:Militaire français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Antisémitisme en France]]
[[Catégorie:Antisémitisme en France]]
[[Catégorie:Anti-maçonnerie]]
[[Catégorie:Anti-maçonnerie en France]]
[[Catégorie:Pérennialisme]]
[[Catégorie:Militaire de Metz]]
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[[Catégorie:Décès en mars 1940]]
[[Catégorie:Décès à Nantes]]
[[Catégorie:Décès à 85 ans]]

Dernière version du 14 avril 2024 à 21:18

Olivier de Fremond
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Louis Charles Olivier de Fremond de La Merveillère
Nationalité
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Grade militaire
Blason

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Olivier de Fremond, né le à Metz et mort le à Nantes, est un officier français. Activiste anti-maçonnique[1], il fut directeur du Comité anti-maçonnique et anti-juif de Loire-Atlantique.

Biographie

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La famille Fremond de La Merveillère est une famille d'ancienne bourgeoisie du Poitou, originaire de Chatellerault. Elle a conservé dans les environs de cette ville son domaine de La Merveillère à Thuré[2].

Fils du polytechnicien Louis-Eudes de Fremond de La Merveillère (1823-1884), capitaine d'artillerie et receveur des finances, chevalier du Médjidié et de la Légion d'honneur[3], médaille de Crimée, Louis Charles Olivier de Fremond naît à Metz le [4]. Saint-Cyrien de la promotion archiduc Albert (1873-1875)[5], Olivier de Fremond est un camarade de promotion du maréchal Lyautey, avec lequel il maintiendra une longue amitié. Promu lieutenant au 7e Cuirassiers, puis capitaine de cavalerie au même régiment, il quitte le service actif en 1884[6].

Il épouse, le à Nantes, Marie Alphonsine Armande Galbaud du Fort, fille d'Achille Galbaud du Fort et de Mathilde Boux de Casson.

Partisan de l'action française[5], il devient directeur du Comité Anti-Maçonnique et Anti-juif de Loire-Atlantique[7], il collabore également à La France antimaçonnique d'Abel Clarin de La Rive. C'est là qu'il rencontre René Guénon en 1913, puis Louis Charbonneau-Lassay, à qui il présente Guénon en 1924[8]. Il entretiendra une importante correspondance avec ces deux figures clef de l'école traditionaliste[9].

Également collaborateur de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes de Mgr Jouin, Olivier de Fremond sera l'un des informateurs privilégiés de Guénon, qu'une longue polémique opposera à cette revue. Olivier de Fremond poursuit sa correspondance avec Guénon jusqu'en 1937, alors même que ce dernier s'est retiré en Égypte[10]. À travers leurs échanges épistolaires, Charbonneau-Lassay et Fremond espéraient que leurs efforts ne seraient pas stériles pour maintenir Guénon sur la voie chrétienne après son départ au Caire[11]. Comme Charbonneau-Lassay, Fremond était membre de la Société des antiquaires de l'Ouest[8] et collaborait au Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest. Il avait hérité avec sa sœur de l'abbaye de La Réau à Saint-Martin-l'Ars en Poitou.

Olivier de Fremond décède le , à Nantes, en Loire-Inférieure.

Publications

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  • (collaboration avec) Mme André Saintot: Le Château du Verger d'Antoigné et ses seigneurs, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, 1936. Extrait du Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest, 1936.

Notes et références

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  1. ↑ Jean-Pierre Laurant, « Repères biographiques et bibliographiques sur René Guénon », paru dans Pierre-Marie Sigaud, René Guénon, Cahier de l'Herne, 1985.
  2. ↑ Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p.332-333
  3. ↑ Base Leonore
  4. ↑ geneanet.org
  5. ↑ a et b Marie-France James : Esotérisme et Christianisme autour de René Guénon; Esotérisme, occultisme, franc-maçonnerie et Christianisme aux XIXe et XXe siècles , Fernand Lanore, 2008 (p. 127-128)
  6. ↑ Site famille de Roussel de Préville
  7. ↑ Jean Pierre Laurant, Le sens caché selon René Guénon, Éditions L'Âge d'homme, 1975, p. 62.
  8. ↑ a et b Jean Gouliard, « Le Bestiaire du Christ, tel Phénix... », dans Symbole, lundi 1er janvier 2007 - Bibliophilie - #16
  9. ↑ Jean-Pierre Laurant, « La réception de Louis Charbonneau-Lassay dans les milieux français », article en ligne.
  10. ↑ Jean Pierre Laurant, Le sens caché selon René Guénon, Éditions L'Âge d'homme, 1975, p. 91.
  11. ↑ Robin Waterfield, René Guenon and the Future of the West, Sophia Perennis, 2005, p. 45.

Articles connexes

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Liens externes

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