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« Astrantia minor » : différence entre les versions

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La '''Petite Astrance''' (''Astrantia minor''), encore appelée '''Petite Radiaire''', '''Petite Astrantie''' ou '''Sanicle de montagne'''<ref>[http://sophy.u-3mrs.fr/photohtm/SI93.HTM].</ref>, est une [[espèce]] de [[plante herbacée]] du genre ''[[Astrantia]]'', de la [[famille (biologie)|famille]] des [[Apiaceae|Apiacées]] (Ombellifères)<ref name=R5/>.
La '''Petite Astrance''', encore appelée '''Petite Radiaire''', '''Petite Astrantie''' ou '''Sanicle de montagne'''<ref>[http://sophy.u-3mrs.fr/photohtm/SI93.HTM].</ref> ('''''Astrantia minor'''''), est une [[espèce]] de [[plante]]s à fleurs du genre ''[[Astrantia]]'', de la [[famille (biologie)|famille]] des [[Apiaceae|Apiacées]] (Ombellifères)<ref name=R5/>.


== Description ==
== Description ==

La petite astrance est une petite [[plante vivace]] [[plante herbacée|herbacée]]<ref name=R1>[http://www.fungoceva.it/erbe_ceb/astrantia_minor.htm].</ref>, de 15 à {{unité|60|cm}} de hauteur, qui se développe en touffes<ref name=R5/>.
La petite astrance est une petite [[plante vivace]] [[plante herbacée|herbacée]]<ref name=R1>[http://www.fungoceva.it/erbe_ceb/astrantia_minor.htm].</ref>, de 15 à {{unité|60|cm}} de hauteur, qui se développe en touffes<ref name=R5/>.


La [[tige]] est grêle, dressée<ref name=R3>[http://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/*/nn/8212 Astrantia minor L., 1753 - Taxon {{n°|93}} - BDNFF v4.02].</ref>, lisse et simple et se termine parfois par deux à quatre rayons au sommet<ref name=R1/>. Elle présente des [[Feuille|feuilles radicales]] simples, caduques, alternées<ref name=R5/>, avec de longs [[pétioles]], de 4 à {{unité|12|cm}} de longueur, lancéolées en coin, profondément dentées en scie, à dents aristées<ref name=R3/>. Il y en deux types, souvent sur la même plante : le premier avec cinq à neuf petits segments, à limbe palmatiséqué<ref name=R4>[http://erick.dronnet.free.fr/belles_fleurs_de_france/astrantia_minor.htm Astrantia minor].</ref>, de 1 à {{unité|4.5|cm}} sur {{unité|0.5|cm}}, vert pâle, dentées dans la moitié ou les deux-tiers supérieurs ; l'autre avec des segments larges, ceux du centre [[Forme foliaire|pennatiséqués]], ceux des côtés profondément [[Forme foliaire|pinnapartites]]. Les feuilles caulinaires<ref name=R4/>, à la base de l'[[inflorescence]], au nombre de une ou deux<ref name=R3/>, sont plus petites et plus simples. Elles ont de 2,0 à {{unité|3.2|cm}} de longueur et de 2 à {{unité|5|mm}} de largeur, avec un limbe palmatiséqué à trois divisions<ref name=R4/>.
La [[tige]] est grêle, dressée<ref name=R3>[http://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/*/nn/8212 Astrantia minor L., 1753 - Taxon {{n°|93}} - BDNFF v4.02].</ref>, lisse et simple et se termine parfois par deux à quatre rayons au sommet<ref name=R1/>. Elle présente des [[Feuille|feuilles radicales]] simples, caduques, alternées<ref name=R5/>, avec de longs [[pétioles]], de 4 à {{unité|12|cm}} de longueur, lancéolées en coin, profondément dentées en scie, à dents aristées<ref name=R3/>. Il y en deux types, souvent sur la même plante : le premier avec cinq à neuf petits segments, à limbe palmatiséqué<ref name=R4>[http://erick.dronnet.free.fr/belles_fleurs_de_france/astrantia_minor.htm Astrantia minor].</ref>, de 1 à {{unité|4.5|cm}} sur {{unité|0.5|cm}}, vert pâle, dentées dans la moitié ou les deux-tiers supérieurs ; l'autre avec des segments larges, ceux du centre [[Forme foliaire|pennatiséqués]], ceux des côtés profondément [[Forme foliaire|pinnapartites]]. Les feuilles caulinaires<ref name=R4/>, à la base de l'[[inflorescence]], au nombre de une ou deux<ref name=R3/>, sont plus petites et plus simples. Elles ont de 2,0 à {{unité|3.2|cm}} de longueur et de 2 à {{unité|5|mm}} de largeur, avec un limbe palmatiséqué à trois divisions<ref name=R4/>.


Les [[inflorescence]]s ont un à trois [[pédoncule]]s inégaux ; celui du centre, parfois ramifié, est plus long que ceux des côtés, qui portent une [[ombelle]] unique. Les ombelles simples, de 10 à {{unité|15|mm}} de diamètre, sont entourées par un involucre de 10 à 20 [[bractée]]s, fines, pointues et très étroites, membraneuses, entières, de 4 à {{unité|10|mm}} de longueur et de 1 à {{unité|3|mm}} de largeur, verdâtres, teintées de rose au-dessus, blanchâtres en dessous, avec un sommet vert avec trois côtes<ref name=R4/>. Elles sont à peu près aussi longues que les [[fleurs]]. La plante porte une inflorescence de trente à quarante petites fleurs blanc-verdâtre à blanc laiteux<ref name=R1/>, de type ombellule, de 1 à {{unité|2|cm}} de diamètre, ovales à oblongues et pointues. Les fleurs centrales sont [[hermaphrodites]], les fleurs externes mâles. Les [[Calice (botanique)|calices]] sont dentés, [[Forme foliaire|subobtus]] et légèrement [[poilu]]s, avec des dents de {{unité|1|mm}}, ovales-obtuses, brusquement et brièvement aristées<ref name=R4/>. Ils sont 1,5 à 2 fois plus longs que larges. La corolle est blanchâtre<ref name=R4/>. Les [[pétales]] ont la même taille que les [[sépale]]s et sont blancs ou crème. Les [[étamines]] sont exsertes.
Les [[inflorescence]]s ont un à trois [[pédoncule]]s inégaux ; celui du centre, parfois ramifié, est plus long que ceux des côtés, qui portent une [[ombelle]] unique. Les ombelles simples, de 10 à {{unité|15|mm}} de diamètre, sont entourées par un involucre de 10 à 20 [[bractée]]s, fines, pointues et très étroites, membraneuses, entières, de 4 à {{unité|10|mm}} de longueur et de 1 à {{unité|3|mm}} de largeur, verdâtres, teintées de rose au-dessus, blanchâtres en dessous, avec un sommet vert avec trois côtes<ref name=R4/>. Elles sont à peu près aussi longues que les [[fleurs]]. La plante porte une inflorescence de trente à quarante petites fleurs blanc-verdâtre à blanc laiteux<ref name=R1/>, de 1 à {{unité|2|cm}} de diamètre, ovales à oblongues et pointues. Les fleurs centrales sont [[hermaphrodites]], les fleurs externes mâles. Les [[Calice (botanique)|calices]] sont dentés, [[Forme foliaire|subobtus]] et légèrement [[poilu]]s, avec des dents de {{unité|1|mm}}, ovales-obtuses, brusquement et brièvement aristées<ref name=R4/>. Ils sont 1,5 à 2 fois plus longs que larges. La corolle est blanchâtre<ref name=R4/>. Les [[pétales]] ont la même taille que les [[sépale]]s et sont blancs ou crème. Les [[étamines]] sont exsertes.


Les [[fruit (botanique)|fruits]] sont des diakènes<ref name=R4/> ovoïdes<ref name=R1/>, de {{unité|5|mm}} de longueur et de 1,5 à {{unité|2|mm}} de largeur, couverts d'écailles, en forme de [[vésicules]], subaiguës ou à peine obtuses<ref name=R3/>.
Les [[fruit (botanique)|fruits]] sont des diakènes<ref name=R4/> ovoïdes<ref name=R1/>, de {{unité|5|mm}} de longueur et de 1,5 à {{unité|2|mm}} de largeur, couverts d'écailles, en forme de [[vésicules]], subaiguës ou à peine obtuses<ref name=R3/>.
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== Habitat ==
== Habitat ==

Plante de l'orophyte méridional<ref name=R4/>, la petite astrance habite les étages montagnard et subalpin<ref>[http://www.herbarium-online.ch/pflanzenverzeichnis/astrantia_minor_l./foto_habitus.html].</ref>. Elle se rencontre dans la pénombre des sous-bois, mais aussi parfois dans les alpages, les rocailles et les broussailles<ref name=R1/>. Elle pousse sur les sols secs et plus ou moins calcaires, ou sur substrat siliceux, dans les forêts ouvertes, à des altitudes comprises entre 900 et {{unité|2900|mètres}}<ref name=R2>[http://www.florealpes.com/fiche_astrantiaminor.php FloreAlpes : ''Astrantia minor'' L., 1753 / Petite astrance / ''Apiaceae''].</ref>. On la trouve dans des bouquets de grandes plantes, à proximité de cours d'eau et dans les clairières des [[fruticée]]s d'[[Rhododendron ferrugineux|azalées de montagne]] (''[[Rhododendron ferrugineum]]''), sur les sols alpin et subalpin frais.
Plante de l'orophyte méridional<ref name=R4/>, la petite astrance habite les étages montagnard et subalpin<ref>[http://www.herbarium-online.ch/pflanzenverzeichnis/astrantia_minor_l./foto_habitus.html].</ref>. Elle se rencontre dans la pénombre des sous-bois, mais aussi parfois dans les alpages, les rocailles et les broussailles<ref name=R1/>. Elle pousse sur les sols secs et plus ou moins calcaires, ou sur substrat siliceux, dans les forêts ouvertes, à des altitudes comprises entre 900 et {{unité|2900|mètres}}<ref name=R2>[http://www.florealpes.com/fiche_astrantiaminor.php FloreAlpes : ''Astrantia minor'' L., 1753 / Petite astrance / ''Apiaceae''].</ref>. On la trouve dans des bouquets de grandes plantes, à proximité de cours d'eau et dans les clairières des [[fruticée]]s d'[[Rhododendron ferrugineux|azalées de montagne]] (''[[Rhododendron ferrugineum]]''), sur les sols alpin et subalpin frais.


== Répartition ==
== Répartition ==

[[Fichier:Petite astrance - Répartition.jpg|vignette|droite|250px|<center>Répartition géographique.</center>]]
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C'est une plante relativement commune<ref name=R1/>, endémique en [[Europe]] centrale et méridionale. Elle pousse dans les [[Pyrénées]], au sud-ouest des [[Alpes]], dans le département français du Cantal, où elle est très rare<ref name=R4/>, et dans le nord des [[Apennins]]. Dans la [[péninsule Ibérique]], on la trouve dans les [[Pyrénées]], en [[Catalogne]] et dans la province de [[Huesca]], jusqu'à l'extrême sud-ouest de la [[vallée de Bénasque]]. Elle a été signalée en Saône-et-Loire en 1936<ref>[http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/84937 Astrantia minor L - INPN - Muséum National d'Histoire Naturelle].</ref>.
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== Protection ==
== Protection ==
Menacée dans le [[Massif central]], la petite astrance fait l'objet d'un plan de conservation coordonné notamment par Conservatoire Botanique National du Massif Central<ref>{{lien web|langue=français|titre=publication " A fleur de Massif {{N°|6}}" pages 4-5-6|url=http://www.cbnmc.fr/chloris/actualites/158-a-fleur-de-massif-nd6|site=cbnmc.fr|date=|consulté le=|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>.

Menacée dans le [[Massif central]], la petite astrance fait l'objet d'un plan de conservation coordonné notamment par Conservatoire Botanique National du Massif Central<ref>{{lien web|langue=français|titre=publication " A fleur de Massif {{N°|6}}" pages 4-5-6|url=http://www.cbnmc.fr/chloris/actualites/158-a-fleur-de-massif-nd6|site=http://www.cbnmc.fr|date=|consulté le=}}</ref>.
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* {{ThePlantList espèce|kew|2663985|Astrantia minor|L.|consulté le=9 juin 2014}}
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* {{Tropicos|50252902|Astrantia minor|L.|consulté le=9 juin 2014}}
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* {{uBIO|5896178|''Astrantia minor'' L.|consulté le=9 juin 2014}}
* {{Tela-métro|8212|''Astrantia minor'' L.|consulté le=7.7.2024}}
* {{INPN|84937|''Astrantia minor'' L., 1753|consulté le=7.7.2024}}
* {{en}} [http://plants.usda.gov/java/ Département de l'agriculture des États-Unis].
* {{fr}} [https://www.florealpes.com/fiche_astrantiaminor.php Site FloreAlpes]


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Dernière version du 28 août 2024 à 11:35

La Petite Astrance, encore appelée Petite Radiaire, Petite Astrantie ou Sanicle de montagne[1] (Astrantia minor), est une espèce de plantes à fleurs du genre Astrantia, de la famille des Apiacées (Ombellifères)[2].

Description

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La petite astrance est une petite plante vivace herbacée[3], de 15 à 60 cm de hauteur, qui se développe en touffes[2].

La tige est grêle, dressée[4], lisse et simple et se termine parfois par deux à quatre rayons au sommet[3]. Elle présente des feuilles radicales simples, caduques, alternées[2], avec de longs pétioles, de 4 à 12 cm de longueur, lancéolées en coin, profondément dentées en scie, à dents aristées[4]. Il y en deux types, souvent sur la même plante : le premier avec cinq à neuf petits segments, à limbe palmatiséqué[5], de 1 à 4,5 cm sur 0,5 cm, vert pâle, dentées dans la moitié ou les deux-tiers supérieurs ; l'autre avec des segments larges, ceux du centre pennatiséqués, ceux des côtés profondément pinnapartites. Les feuilles caulinaires[5], à la base de l'inflorescence, au nombre de une ou deux[4], sont plus petites et plus simples. Elles ont de 2,0 à 3,2 cm de longueur et de 2 à 5 mm de largeur, avec un limbe palmatiséqué à trois divisions[5].

Les inflorescences ont un à trois pédoncules inégaux ; celui du centre, parfois ramifié, est plus long que ceux des côtés, qui portent une ombelle unique. Les ombelles simples, de 10 à 15 mm de diamètre, sont entourées par un involucre de 10 à 20 bractées, fines, pointues et très étroites, membraneuses, entières, de 4 à 10 mm de longueur et de 1 à 3 mm de largeur, verdâtres, teintées de rose au-dessus, blanchâtres en dessous, avec un sommet vert avec trois côtes[5]. Elles sont à peu près aussi longues que les fleurs. La plante porte une inflorescence de trente à quarante petites fleurs blanc-verdâtre à blanc laiteux[3], de 1 à 2 cm de diamètre, ovales à oblongues et pointues. Les fleurs centrales sont hermaphrodites, les fleurs externes mâles. Les calices sont dentés, subobtus et légèrement poilus, avec des dents de 1 mm, ovales-obtuses, brusquement et brièvement aristées[5]. Ils sont 1,5 à 2 fois plus longs que larges. La corolle est blanchâtre[5]. Les pétales ont la même taille que les sépales et sont blancs ou crème. Les étamines sont exsertes.

Les fruits sont des diakènes[5] ovoïdes[3], de 5 mm de longueur et de 1,5 à 2 mm de largeur, couverts d'écailles, en forme de vésicules, subaiguës ou à peine obtuses[4].

Illustration de l'Atlas der Alpenflora, d'Anton Hartinger.

La floraison a lieu en juillet et août, la fructification en août et septembre. La pollinisation est entomogame et la dissémination épizoochore[5].

Différences avec la grande astrance

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La petite astrance diffère de la grande astrance (Astrantia major) par sa plus petite taille et ses feuilles basales à sept segments, contre cinq pour la grande astrance. Les dents du calice, obtuses et légèrement mucronées, sont aussi une caractéristique de la petite astrance.

Plante de l'orophyte méridional[5], la petite astrance habite les étages montagnard et subalpin[6]. Elle se rencontre dans la pénombre des sous-bois, mais aussi parfois dans les alpages, les rocailles et les broussailles[3]. Elle pousse sur les sols secs et plus ou moins calcaires, ou sur substrat siliceux, dans les forêts ouvertes, à des altitudes comprises entre 900 et 2 900 mètres[7]. On la trouve dans des bouquets de grandes plantes, à proximité de cours d'eau et dans les clairières des fruticées d'azalées de montagne (Rhododendron ferrugineum), sur les sols alpin et subalpin frais.

Répartition

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Répartition géographique.

C'est une plante relativement commune[3], endémique en Europe centrale et méridionale. Elle pousse dans les Pyrénées, au sud-ouest des Alpes, dans le département français du Cantal, où elle est très rare[5], et dans le nord des Apennins. Dans la péninsule Ibérique, on la trouve dans les Pyrénées, en Catalogne et dans la province de Huesca, jusqu'à l'extrême sud-ouest de la vallée de Bénasque. Elle a été signalée en Saône-et-Loire en 1936[8].

  • Espagne : généralité de la Catalogne.
  • France : départements des Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Aude, Cantal, Haute-Garonne, Isère, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Savoie et Haute-Savoie[4].
  • Italie : régions Vallée d'Aoste, Émilie-Romagne, Ligurie, Lombardie, Piémont, Toscane, Trentin-Haut-Adige et Vénétie.
  • Suisse.

Menacée dans le Massif central, la petite astrance fait l'objet d'un plan de conservation coordonné notamment par Conservatoire Botanique National du Massif Central[9].

Inflorescence.

Synonymes :

Dans la classification APG III, la petite astrance appartient à la section Astrantiella du genre Astrantia[13].

La petite astrance est décrite par Carl von Linné en 1753[2].

La petite astrance préfère les endroits ensoleillés à semi-ombragés. Elle peut résister à des températures descendant jusqu'à −23,3 °C[2].

  1. [1].
  2. a b c d et e [2].
  3. a b c d e et f [3].
  4. a b c d et e Astrantia minor L., 1753 - Taxon no 93 - BDNFF v4.02.
  5. a b c d e f g h i et j Astrantia minor.
  6. [4].
  7. FloreAlpes : Astrantia minor L., 1753 / Petite astrance / Apiaceae.
  8. Astrantia minor L - INPN - Muséum National d'Histoire Naturelle.
  9. « publication " A fleur de Massif no 6" pages 4-5-6 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cbnmc.fr.
  10. [5].
  11. Jardin botanique royal de Madrid.
  12. [6].
  13. (en) Carmen M. Vallejo-Roman, Elena I. Terentieva, Tagir H. Samigullin et Michael G. Pimenov, « Relationships among genera in Saniculoideae and selected Apioideae (Umbelliferae) inferred from nrITS sequences », Taxon, International Association for Plant Taxonomy (IAPT), vol. 51, no 1,‎ , p. 91—101 (lire en ligne).

Références

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  • M. Viviand-Morel, « Compte-rendu de l'excursion à Chanrousse », Annales de la Société botanique de Lyon,‎ .
  • D. Coquoz, « Le plateau de Barberine : Esquisse géobotanique », Bull. Murith,‎ , p. 36—47 (lire en ligne).
  • R. Nègre, « Contribution à l'étude phytosociologique de l'Oisans : La Haute vallée du Vénéon (Massif Meije-Ecrins-Pelvoux) », Phyton, Horn (Autriche), Ferdinand Berger & Söhne Ges.m.b.H., vol. 2,‎ , p. 23—50 (lire en ligne).
  • (de) Xaver Finkenzeller et Jürke Grau, Alpenblumen, Munich (Allemagne), Mosaik Verlag GmbH, coll. « Steinbachs Naturführer », (ISBN 978-3-576-10558-4).
  • Françoise Hoffer et Pierre Mingard, « Bagnes 1996 », Bulletin du Cercle Vaudois de Botanique, no 26,‎ , p. 9—25 (lire en ligne).
  • Françoise Hoffer-Massard, « Creux de Champ et le refuge de Pierredar (7-8 août 1999) », Bulletin du Cercle Vaudois de Botanique, no 29,‎ , p. 59—62 (lire en ligne).
  • Christophe Bornand et Françoise Hoffer-Massard, « Emosson, excursion du 11 août », Bulletin du Cercle Vaudois de Botanique, no 31,‎ , p. 31—37 (lire en ligne).
  • Christophe Bornand et Françoise Hoffer-Massard, « Voyage au Mercantour du 6 au 13 juillet 2001 », Bulletin du Cercle Vaudois de Botanique, no 31,‎ , p. 43—71 (lire en ligne).
  • Christophe Bornand et Françoise Hoffer-Massard, « Le tour du lac de Salanfe, le 17 août 2002 », Bulletin du Cercle Vaudois de Botanique, no 32,‎ , p. 63—67 (lire en ligne).
  • (en) Christopher Brickell (dir.), RHS A-Z Encyclopedia of Garden Plants : K-Z, Londres (Royaume-Uni), Dorling Kindersley, , 3e éd., 536 p. (ISBN 978-0-7513-3738-9).
  • Flora Helvetica, no 1404, 2007.
  • (de) Walter Erhardt, Erich Götz, Nils Bödeker et Siegmund Seybold, Der große Zander : Enzyklopädie der Pflanzennamen, Stuttgart (Allemagne), Eugen Ulmer KG, , 2103 p. (ISBN 978-3-8001-5406-7).
  • Françoise Hoffer-Massard, « Andermatt, voyage du CVB du 12 au 18 juillet 2009. 39: », Bulletin du Cercle vaudois de botanique, vol. 39,‎ , p. 45—62 (lire en ligne).
  • Flora Helvetica, no 1820, 2012.

Article connexe

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Liens externes

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