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== Description ==
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Il s'agit de deux bourses de production pour les femmes photojournalistes allouées depuis [[2020 en photographie|2020]] par le [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]] pour soutenir les professionnels. Dotées au départ de {{formatnum:5000}} euros chacune, ces bourses changent de nom et deviennent en [[2022 en photographie|2022]] le prix Françoise-Demulder. La dotation augmente de {{formatnum:3000}} euros, passant à {{formatnum:8000 euros}} par bourse.
Il s'agit de deux bourses de production pour les femmes photojournalistes allouées depuis [[2020 en photographie|2020]] par le [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]] pour soutenir les professionnels. Dotées au départ de {{formatnum:5000}} euros chacune, ces bourses changent de nom et deviennent en [[2022 en photographie|2022]] le prix Françoise-Demulder. La dotation augmente de {{formatnum:3000}} euros, passant à {{formatnum:8000}} euros par bourse.


Ce prix dédié aux femmes photojournalistes porte le nom de la photographe de guerre française [[Françoise Demulder]] (1947-2008), première lauréate féminine du [[World Press Photo of the Year]] en [[1977 en photographie|1977]], avec sa photographie prise à [[Beyrouth|Beyrouth-Est]] dans le [[Karantina|quartier de La Quarantaine]] le {{date|18|janvier|1976|en photographie}}, lors du [[massacre de Karantina]], au début de la [[Guerre du Liban|guerre civile libanaise]], sur laquelle on peut voir une Palestinienne implorant un milicien armé, membre des [[Phalanges libanaises]], qui avaient attaqué ce matin-là, la population réfugiée — en grande partie palestinienne — de ce district, incendiant leurs maisons et faisant des centaines de morts.
Ce prix dédié aux femmes photojournalistes porte le nom de la photographe de guerre française [[Françoise Demulder]] (1947-2008), première lauréate féminine du [[World Press Photo of the Year]] en [[1977 en photographie|1977]], avec sa photographie prise à [[Beyrouth|Beyrouth-Est]] dans le [[Karantina|quartier de La Quarantaine]] le {{date|18|janvier|1976|en photographie}}, lors du [[massacre de Karantina]], au début de la [[Guerre du Liban|guerre civile libanaise]], sur laquelle on peut voir une Palestinienne implorant un milicien armé, membre des [[Phalanges libanaises]], qui avaient attaqué ce matin-là, la population réfugiée — en grande partie palestinienne — de ce district, incendiant leurs maisons et faisant des centaines de morts.
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* [[2020 en photographie|2020]] : [[Nicole Tung]] et [[Chloe Sharrock]]
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* [[2021 en photographie|2021]] : [[Axelle de Russé]] et [[Darcy Padilla]]
* [[2021 en photographie|2021]] : [[Axelle de Russé]] et [[Darcy Padilla]]
* [[2022 en photographie|2022]] : [[Nanna Heitmann]] pour ''War is peace'', projet sur l'endoctrinement de la population russe mené par ses dirigeants dans le cadre du conflit avec l’Ukraine et [[Adrienne Surprenant]] pour son projet sur les impacts du changement climatique en Tunisie<ref>[https://www.culture.gouv.fr/Actualites/Photojournalisme-le-prix-Francoise-Demulder-distingue-deux-parcours-d-exception Voir ''Photojournalisme : le prix Françoise Demulder distingue deux parcours d'exception'' sur le site officiel du ministère de la culture]</ref>{{,}}<ref>[https://loeildelaphotographie.com/fr/prix-francoise-demulder-2022-nanna-heitmann-et-adrienne-surprenant/ Annonce des lauréates du prix Françoise-Demulder 2023 in ''L'Œil de la Photographie'', 30 janvier 2023]</ref>.
* [[2022 en photographie|2022]] : [[Nanna Heitmann]] pour ''War is peace'', projet sur l'endoctrinement de la population russe mené par ses dirigeants dans le cadre du conflit avec l’Ukraine et [[Adrienne Surprenant]] pour son projet sur les impacts du changement climatique en Tunisie<ref>[https://www.culture.gouv.fr/Actualites/Photojournalisme-le-prix-Francoise-Demulder-distingue-deux-parcours-d-exception Voir ''Photojournalisme : le prix Françoise Demulder distingue deux parcours d'exception'' sur le site officiel du ministère de la culture]</ref>{{,}}<ref>[https://loeildelaphotographie.com/fr/prix-francoise-demulder-2022-nanna-heitmann-et-adrienne-surprenant/ Annonce des lauréates du prix Françoise-Demulder 2022 in ''L'Œil de la Photographie'', 30 janvier 2023]</ref>.
* [[2023 en photographie|2023]] : [[Mahé Elipe]] pour son reportage « ''Celles qui sèment la lutte'' » sur les actions et manifestations des collectifs de femmes contre les violences de genre au [[Mexique]] et [[Juliette Pavy]] pour son projet « ''Sous la glace de l'Arctique, le mercure'' »<ref>[https://loeildelaphotographie.com/fr/mahe-elipe-et-juliette-pavy-laureates-du-prix-francoise-demulder-2023/ Annonce des lauréates du prix Françoise-Demulder 2023 in ''L'Œil de la Photographie'', 19 décembre 2023]</ref>


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 20 décembre 2023 à 12:55

Prix Françoise-Demulder
Description Récompense photographique
Organisateur Ministère de la Culture
Visa pour l'image
Pays Drapeau de la France France
Date de création 2020
Dernier récipiendaire Nanna Heitmann et Adrienne Surprenant (2022)
Site officiel www.visapourlimage.com

Le prix Françoise-Demulder est un prix de photographie français décerné le ministère de la Culture en partenariat avec le festival de photojournalisme Visa pour l'image, chaque année depuis 2020, à deux femmes photojournalistes en activité, « en reconnaissance de leur contribution au photojournalisme », afin de leur permettre de réaliser un projet.

Description

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Il s'agit de deux bourses de production pour les femmes photojournalistes allouées depuis 2020 par le ministère de la Culture pour soutenir les professionnels. Dotées au départ de 5 000 euros chacune, ces bourses changent de nom et deviennent en 2022 le prix Françoise-Demulder. La dotation augmente de 3 000 euros, passant à 8 000 euros par bourse.

Ce prix dédié aux femmes photojournalistes porte le nom de la photographe de guerre française Françoise Demulder (1947-2008), première lauréate féminine du World Press Photo of the Year en 1977, avec sa photographie prise à Beyrouth-Est dans le quartier de La Quarantaine le , lors du massacre de Karantina, au début de la guerre civile libanaise, sur laquelle on peut voir une Palestinienne implorant un milicien armé, membre des Phalanges libanaises, qui avaient attaqué ce matin-là, la population réfugiée — en grande partie palestinienne — de ce district, incendiant leurs maisons et faisant des centaines de morts.

Organisation

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Les candidates doivent soumettre un projet de reportage abouti ou en cours de réalisation. Les deux lauréates devront réaliser leurs reportages avant le début de l'édition suivante du festival international du photojournalisme Visa pour l'image.

Notes et références

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Liens externes

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