Aller au contenu

« Henri Gourdin » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Admissibilité très douteuse pour cet article largement publicitaire. Après recherche, les sources secondaires manquent.
m Olivier de Serres (1536-1616) : les biographies d'Olivier de Serres n'ont pourtant pas manqué avant 2001...
Ligne 23 : Ligne 23 :


=== ''Olivier de Serres (1536-1616)'' ===
=== ''Olivier de Serres (1536-1616)'' ===
Père de l’agriculture française. La difficulté de cette biographie tient à la pauvreté ses sources : une dizaine d’actes notariés, deux relevés de compte, un livre de raison (probablement incomplet) couvrant 14 années sur les 80 que vécut Olivier de Serres, trois lettres de quelques lignes de sa main, quelques missives utilitaires qui lui sont adressées, les procès-verbaux d’une dizaine d’assemblées auxquelles il participa{{refnec}}. Restent les 1410 pages du Théâtre d’Agriculture et Mesnage des champs, ouvrage de toute une vie ! (1410 pages dans l’édition Actes Sud, 878 à 1198 pages dans les éditions précédentes), où l’auteur met beaucoup de lui-même. C’est la source principale de cette biographie, {{refnec|la seule à ce jour}}.
Père de l’agriculture française. La difficulté de cette biographie tient à la pauvreté ses sources : une dizaine d’actes notariés, deux relevés de compte, un livre de raison (probablement incomplet) couvrant 14 années sur les 80 que vécut Olivier de Serres, trois lettres de quelques lignes de sa main, quelques missives utilitaires qui lui sont adressées, les procès-verbaux d’une dizaine d’assemblées auxquelles il participa{{refnec}}. Restent les 1410 pages du Théâtre d’Agriculture et Mesnage des champs, ouvrage de toute une vie ! (1410 pages dans l’édition Actes Sud, 878 à 1198 pages dans les éditions précédentes), où l’auteur met beaucoup de lui-même. C’est la source principale de cette biographie.


=== ''Jean-Jacques Audubon (1785-1851)'' ===
=== ''Jean-Jacques Audubon (1785-1851)'' ===

Version du 13 janvier 2013 à 19:15

Henri Gourdin est un écrivain de langue française né le 20 août 1948 à Uccle (Belgique), biographe, romancier, essayiste. Il est connu également pour son engagement écologiste (conservation d’espèces menacées : biographies d'Olivier de Serres et de Jean-Jacques Audubon).

Biographie

  • 1990. Premiers travaux sur Jean-Jacques Audubon et la protection de la nature.
  • 1998-1999. Publication aux Editions de Paris des biographies d’Eugène Delacroix et Alexandre Sergueïevitch Pouchkine. Prix de la biographie d’Hossegor.
  • 1999. Genséric, soleil barbare aux éditions Paris-Méditerranée et Grand livre du mois.
  • 2001-2002. Edition par Actes Sud des biographies d’Olivier de Serres et Jean-Jacques Audubon.
  • 2002. Premiers travaux sur la famille Hugo à l’occasion de l’année commémorative de la naissance de Victor Hugo (« Ce siècle avait deux ans… »).
  • 2003. Les éditions Ramsay publient la biographie d’Adèle Hugo.
  • 2007. Les presses de la Renaissance publient la biographie de Léopoldine Hugo.
  • 2008. Premières publications sur le thème de la protection de la nature et de la conservation des espèces : Le grand pingouin et Les séquoias chez Actes Sud, Les oiseaux disparus de Jean-Jacques Audubon chez La Martinière. Prix Jacques Lacroix de l’Académie française.
  • 2008. Premier roman : La jeune fille et le Rossignol aux Editions du Rouergue.
  • 2012. Deuxième roman : La Violoncelliste aux Editions de Paris.

Travaux biographiques

Henri Gourdin est spécialiste des premières publications en français sur des personnages historiques[réf. nécessaire].

Olivier de Serres (1536-1616)

Père de l’agriculture française. La difficulté de cette biographie tient à la pauvreté ses sources : une dizaine d’actes notariés, deux relevés de compte, un livre de raison (probablement incomplet) couvrant 14 années sur les 80 que vécut Olivier de Serres, trois lettres de quelques lignes de sa main, quelques missives utilitaires qui lui sont adressées, les procès-verbaux d’une dizaine d’assemblées auxquelles il participa[réf. nécessaire]. Restent les 1410 pages du Théâtre d’Agriculture et Mesnage des champs, ouvrage de toute une vie ! (1410 pages dans l’édition Actes Sud, 878 à 1198 pages dans les éditions précédentes), où l’auteur met beaucoup de lui-même. C’est la source principale de cette biographie.

Jean-Jacques Audubon (1785-1851)

L’existence de Jean-Jacques Audubon, pionnier et figure emblématique de la protection de la nature, est connue jour par jour et presque heure par heure par son journal, ses récits d’exploration naturaliste et les témoignages de ses contemporains[réf. nécessaire]. Pas de difficulté de ce côté. Partant de cet immense corpus, la biographie situe cette existence aventureuse dans le contexte très actuel de la régression des espaces naturels et de la disparition des espèces, en particulier des oiseaux d’Amérique, spécialité d’Audubon[non neutre].

Adèle Hugo (1830-1915) et Léopoldine Hugo (1824-1843)

Filles de Victor Hugo. Ces deux travaux menés en collaboration avec un psychothérapeute praticien, relèvent de la psychobiographie[Interprétation personnelle ?][réf. nécessaire] et explorent le fonctionnement familial du « goum » (terme utilisé par Victor Hugo pour désigner le cercle rapproché de sa femme et de ses enfants, surtout à partir de l’exil dans les îles anglo-normandes).

  • Adèle

L’abondance des données biographiques sur Victor Hugo en particulier, sur sa famille plus généralement est un défi pour le biographe[non neutre], contraint de sélectionner les informations à chaque étape de ce destin polymorphe. La focalisation sur Adèle autorise au contraire de concentrer l’attention sur le thème du fonctionnement familial et d’en explorer les multiples facettes : matérielle, psychique, affective... Concernant la « folie » d’Adèle, Henri Gourdin cautionne, au terme d’une enquête fouillée, la conception de l’amour obsessionnel pressentie par François Truffaut dans son film Adèle H et montre qu’Adèle n’était pas folle[non neutre][réf. nécessaire].

  • Léopoldine

L’analyse[Laquelle ?] révèle toute la difficulté de la structuration psychique et affective pour une enfant de remplacement (Léopoldine est la puinée d’un petit Léopold, mort en bas âge dans ces circonstances troublantes) écrasée sous l’amour passionné d’un père qui n’est pas sorti des drames de sa propre enfance[réf. nécessaire]. Elle finit pas se marier, en déjouant l’opposition obstinée d’Hugo, mais les difficultés de la relation paternelle l’acculent progressivement au désespoir et sans doute à la mort.

Genséric (390-477) et Galla Placidia (385-451)

Deux hautes figures de l’Antiquité tardive, contemporaines de saint Augustin, du pape Léon XIII, de Théodose le Grand.

  • Genséric

Les Vandales franchissent le Rhin en décembre 406, enfoncent le limes, se répandent en Gaule. Quelques années plus tard, ils passent les Pyrénées, s’installent en Galice puis en Bétique, franchissent le détroit de Gibraltar, parcourent en un an la transafricaine, fondent enfin à Carthage un royaume qui contrôlera la Méditerranée pendant plus d’un siècle. L’artisan de cette épopée, « soleil barbare » au firmament de l’Histoire, est Genséric, roi des Alains et des Vandales, conquérant de Reims et d’Arras, de Séville et de Carthagène-Spartaria, d’Hippone et de Carthage, de Rome en 455, l’acteur à la fois le plus efficace et le plus méconnu du déclin et de la chute de l’Empire romain. Que reste-t-il de lui, seize siècles plus tard ? Deux ou peut-être trois effigies sur des médailles, quelques mentions chez une poignée d’auteurs romains. Très peu de chose. La grande difficulté de cette biographie tient à l’extrême rareté des sources historiques[Interprétation personnelle ?][non neutre].

  • Galla Placidia

Rome, 24 août 410. Les Wisigoths prennent Rome, pour la première fois de son histoire. Ils la quittent presqu’aussitôt en emmenant Galla Placidia, fille de Théodose-le-Grand, sœur des empereurs régnants d’Orient et d’Occident. Ils parcourent l’Italie, la Gaule, l’Espagne… Le 1er janvier 414, leur roi Athaulf, successeur d’Alaric, épouse sa captive. Leur mariage à Narbonne est un acte précurseur, l’expression d’une vision politique novatrice affrontant la morale chrétienne et l’éthique romaine. Fille, sœur et mère d’empereur, otage puis reine des Goths, soutien de l’Eglise naissante, Galla assure la régence de l’Empire jusqu’à la majorité de son fils. Son destin éclaire une période fondamentale de notre histoire et de notre civilisation[réf. nécessaire]. La difficulté pour le biographe tient là encore à la rareté des sources[Interprétation personnelle ?].

Essais

Henri Gourdin a publié plusieurs essais sur le thème de la protection de la nature.

Les oiseaux disparus d’Amérique

Recueil de textes et de planches ornithologiques sur les oiseaux disparus d’Audubon. Sur les 462 oiseaux repérés, observés, décrits, figurés magistralement par Jean-Jacques Audubon, 100 sont en régression inquiétante, 15 gravement menacés, 7 définitivement éteints[réf. nécessaire]. L’ouvrage d’Henri Gourdin et Alain Joveniaux reconstitue le destin tragique de ces 22 espèces. Il donne pour chacun d’eux l’aquarelle et la description d'Audubon. Il s’appuie sur la connaissance d’Audubon acquise par Henri Gourdin en dix ans de compagnonnage et le savoir ornithologique d’Alain Joveniaux[non neutre][réf. nécessaire]. Voir aussi les articles d’Henri Gourdin dans L’Oiseau Magazine n° 94 à 101 – 8 articles en 2009 et 2010.


Le Grand Pingouin

Chronique de la vie et de la mort d’un oiseau. Le Grand Pingouin (-500 000 env., +1844) est le premier et à ce jour seul oiseau disparu du continent européen aux temps historiques. Le Grand Pingouin était un être exceptionnel : grand (70 à 75 cm), massif (5 à 7 kg), excellent plongeur (jusqu’à 200 m de profondeur), d’une longévité exceptionnelle (30 ans peut-être)[réf. nécessaire]. Il arborait en avant de l’œil, de part et d’autre d’un grand bec en lame de couteau, une tache de plumes d’un blanc éclatant. Fidèle à son conjoint et à son lieu de naissance, attentif à ses poussins, voyageur infatigable, il passait son existence en mer, ne revenant à son rocher natal que pour pondre et élever son jeune[réf. nécessaire]. Attesté sur les côtes européennes de - 500 000 à 1834, en France de - 16 500 aux années 1800, il s’éteignit sous l’effet des massacres par les pêcheurs de morue dans un premier temps, par les collectionneurs ensuite. En moins de deux siècles. Après des centaines de milliers et probablement des millions d’années d’une existence paisible[réf. nécessaire]. Voir aussi l’article d’Henri Gourdin dans L’Oiseau Magazine n° 95 – 06.2009.

Les séquoias

Monographie sur les séquoia : la première dans l'histoire de l'édition française, pas d'autre publication à ce jour. « Les » séquoias car on distingue Sequoia sempervirens et Sequoiadendron giganteum. Ces deux espèces rassemblent les arbres (et les êtres vivants) les plus grands (jusqu’à 115 mètres de haut), les plus massifs (jusqu’à 1200 tonnes), parmi les plus âgés de la planète (3200 ans pour le plus vieux Sequoiadendron giganteum vivant, plus de 5000 ans pour un giganteum abattu)[réf. nécessaire]. Apparus à l’Eocène, quelques 60 millions d’années avant notre ère, ces arbres dits « américains » occupent en réalité, depuis le Miocène, la plus grande partie de l’hémisphère nord et de l’Europe[réf. nécessaire]. Sauf une éclipse de 1.5 millions d’années entre les premières glaciations du quaternaire et la réintroduction par les pépiniéristes du dix-neuvième siècle, ils marquent nos paysages depuis 20 millions d’années[réf. nécessaire]. Voir aussi les articles d’Henri Gourdin dans Jardins de France 2009.11 et Hommes et plantes 02.2009.

Romans

La Jeune-fille et le Rossignol, et La Violoncelliste

Récits des aventures d’une jeune violoncelliste espagnole hébergée à Villefranche-de-Conflent dans les Pyrénées-Orientales en 1939-40 puis en 1940-45, articulés sur un personnage réel : le musicien catalan Pablo Casals, réfugié à Prades de 1939 à 1956.

Publications

  • La Violoncelliste (Éditions de Paris, 2012) – Roman.
  • La Jeune-fille et le Rossignol (Éditions du Rouergue, 2008) – Roman.
  • Les oiseaux disparus d’Amérique dans l’œuvre de Jean-Jacques Audubon (La Martinière, 2008) – Essai.
  • Le Grand Pingouin (Actes Sud, 2008) – Essai, Biographie.
  • Galla Placidia, reine des Goths, impératrice romaine (Éditions de l’œuvre, 2008) – Biographie.
  • Les séquoias (Actes Sud, 2008) – Essai.
  • Léopoldine Hugo, l’enfant-muse de Victor Hugo (Presses de la Renaissance, 2007) – Biographie.
  • Adèle Hugo, l’autre fille de Victor Hugo (Ramsay, 2003) – Biographie.
  • Jean-Jacques Audubon (Actes Sud, 2002) – Biographie.
  • Olivier de Serres (Actes Sud, 2001) – Biographie.
  • Alexandre Serguïevitch Pouchkine (Éditions de Paris, 1999) – Biographie.
  • Genséric, soleil barbare (Paris-Méditerranée, 1999) – Biographie.
  • Eugène Delacroix (Éditions de Paris, 1998) – Biographie.

Distinctions

Références

Articles de Presse

  • Les oiseaux disparus : articles d’Henri Gourdin dans L’Oiseau Magazine n° 94 à 101 – 8 articles en 2009 et 2010.
  • Les séquoias : articles d’Henri Gourdin dans Jardins de France 2009.11 et Hommes et plantes 02.2009.
  • Pablo Casals : articles d’Henri Gourdin dans Diapason n° 32 de 10.2009, n° 44 de 09.2012, n° 45 de 11.2012.

Revues de Presse

  • « Peut-on tomber amoureux d’un oiseau mort ? C’est de toute évidence ce qui est arrivé à Henri Gourdin. Il parle du Grand Pingouin avec compétence, précision, clarté et émotion contenue… »

Le Canard enchaîné. 26.03.2008

  • « Plus qu’une histoire de l’extinction du Grand Pingouin (le seul oiseau européen éteint à l’époque historique), voici une reconstitution soigneuse de son évolution, de sa répartition, de son écologie et de ses déplacements. … C’est l’ouvrage que je conseillerais à quiconque veut se documenter sur ce que furent les populations de Grand Pingouin. »

L’oiseau magazine. 03.2010.

  • « Aucun roman ne m’a bouleversé comme les pages 117 et 118 de la biographie du Grand Pingouin par Henri Gourdin. »

Jean-Marc Stricker, France-Musique 29.03.2008

  • « Plus que l’histoire d’une jeune catalane exilée en Catalogne nord dans les années 1939-1940, ce livre témoigne du rapport complexe qu’entretiennent les gens et les pays frontaliers en temps de guerre. Le lecteur accompagne Maria Soraya dans sa solitude, son parcours d’intégration, ses bonheurs et ses malheurs. Et puis, il y a la musique, le violoncelle, Pau Casals et son engagement. »

L’accent catalan. 10.2008.

Lien externe