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Son année 1992 est jugée difficile par {{Lien par élément|Q116172826|id=Patrick Colléoni}}, avec des ''novilladas'' particulièrement longues, car il affronte des taureaux issus d'élevages généralement évités par les toreros vedettes{{sfn|Colléoni|2013|id=Colléoni|p=330}}.
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Version du 29 octobre 2024 à 22:36

Gilles Raoux
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (53 ans)
AlèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité

Gilles Raoux est un torero français né en 1971.

Biographie

Carrière de torero

Né le à Alès, Gilles Raoux découvre la corrida en 1984 à Nîmes avec ses parents, et est marqué par Nimeño II[1]. Il choisit alors d'intégrer le Centre français de tauromachie de la ville, s'entraînant dans les arènes de Caissargues[1].

En 1985 et 1986, il joue dans le spectacle comico-taurin Los Cacharelitos, qui lui donne l'occasion de toréer en capéa à de multiples reprises{sfn|Colléoni|2013|id=Colléoni|p=329}}}. Le , à Pouillon, alors âgé de quinze ans[2], il tue pour la première fois un becerro issu de Pussacq[1].

Il s'adonne par la suite à la novillada sans chevaux, en France comme en Espagne[1]}. En 1989, il remporte le concours du CFT, puis l'année suivante le trophée de Dax, et investit dans son habit de lumières avec le prix obtenu[1]}.

Monosabio chez Heyral, il obtient en parallèle une licence en espagnol[1]}.

Parti du CFT en 1991, il effectue dès lors des novilladas piquées[1]. Il est alors secondé par Andaluz et Marc-Antoine Goïtia[1]. Sa première avec picadors est à Arles le [1].

Son année 1992 est jugée difficile par Patrick Colléoni (d), avec des novilladas particulièrement longues, car il affronte des taureaux issus d'élevages généralement évités par les toreros vedettes[3].

Il persévère néanmoins jusqu'à l'alternative, qu'il reçoit dans sa commune natale, au sein des arènes du Tempéras, le [3]. Elle restera la seule en ce lieu jusqu'en 2018[4]. Quant à Raoux, il est le 28e torero français reconnu. Le président, jugé « sévère » par Colléoni, lui refuse l'oreille du toro d'alternative[3]. La même année, il honore trois contrats, à Céret, Nîmes où il remplace Denis Loré en urgence[5], et Nîmes une seconde fois en novembre[3].

En 1996, il effectue un paseo à Saint-Martin-de-Crau, et deux en 1997, à Alès dans les deux cas[3].

Son ultime corrida se déroule le à Palavas-les-Flots[3]. C'est dans la foulée qu'il choisit de renoncer à la piste[3].

En 1999 toutefois, il entraîne Julien Miletto qui a décide de travailler seul, qu'il maintient aux quinze courses prévues, et pour qui il programme de nombreuses novilladas[3].

Il enseigne également à son tour au CFT[6] jusqu'en 2009[7]. Jusqu'en 2011, il continue toutefois d'encadrer Mateo Julián[8].

En 2019, il reçoit l'hommage du club taurin de Vic-Fezensac[9].

En 2024, il est juré pour les Brindis d'or à Nîmes[10].

À la mairie de Nîmes

En juin 1998, il est embauché par la mairie de Nîmes pour s'occuper des corrals, avant de passer à la comptabilité des arènes[3].

Il est ensuite affecté comme adjoint administratif au musée des Cultures taurines et au musée du Vieux-Nîmes[11].

C'est à ce titre qu'il rédige le scénario du documentaire Traje de luces de Raymond Achilli, diffusé en 2012[12]. Il organise aussi régulièrement à partir de 2016, au sein du musée taurin, des ateliers de présentation de la corrida[13].

Références

  1. a b c d e f g h et i Colléoni 2013, p. 329.
  2. https://catalogue.ina.fr/doc/TV-RADIO/RE_MAC9505311636.
  3. a b c d e f g h et i Colléoni 2013, p. 330.
  4. Ludovic Labastrou (d), « Quatre jours de fête dans les rues et dans les arènes pour la feria de l'Ascension à Alès », France Bleu Gard Lozère,‎ (lire en ligne).
  5. https://catalogue.ina.fr/doc/TV-RADIO/RE_RBC08012735.
  6. Jacques Ramon (d), « Le Centre français de tauromachie de Nîmes », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  7. https://nimes.maville.com/actu/actudet_-Centre-nimois-Gilles-Raoux-a-quitte-l-encadrement_loc-1209795_actu.Htm.
  8. https://www.aplausos.es/rompen-gilles-raoux-y-el-novillero-mateo-julian.
  9. P.-J. P. [?], « Des Rencontres taurines sous le signe de l'émotion », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne).
  10. Anthony Maurin (d), « Dix Brindis d'or soumis à vos votes », Objectif Gard,‎ (lire en ligne).
  11. Hubert Vialatte (d), « La statue du torero Nimeño II fait rayonner Nîmes », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  12. BNF 42719879.
  13. {{Article|périodique=Midi libre|titre=Feria des vendanges à Nîmes : avec Gilles Raoux, entre 2 paseos décrypte la corrida : Le vent, c’est la troisième corne du taureau|lire en ligne=https://www.midilibre.fr/2024/09/15/feria-des-vendanges-a-nimes-avec-gilles-raoux-entre-2-paseos-decrypte-la-corrida-le-vent-cest-la-troisieme-corne-du-taureau-12198005.php%7Cauteur=Kathy Hanin (d).

Annexes

Bibliographie

Liens externes