Aller au contenu

« Famille de Boissieu » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
B-noa (discuter | contributions)
m corr. ortho / syntaxe / màj / mef…
B-noa (discuter | contributions)
m corr. ortho / syntaxe / màj / mef…
Ligne 36 : Ligne 36 :
Elle fut anoblie en 1784 et 1787<ref name=Valette>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Régis Valette|titre=Catalogue de la noblesse française au {{s-|XXI}}|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Robert Laffont]]|année=2002|pages totales=410|passage= ???|isbn=2-221-09701-7}}.</ref>.
Elle fut anoblie en 1784 et 1787<ref name=Valette>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Régis Valette|titre=Catalogue de la noblesse française au {{s-|XXI}}|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Robert Laffont]]|année=2002|pages totales=410|passage= ???|isbn=2-221-09701-7}}.</ref>.


Un rameau de la branche ainée a adopté le nom ''de Boissieu Déan de Luigné'' après alliance de 1868 avec Jeanne Déan de Luigné.
Un rameau de la branche ainée a adopté le nom ''de Boissieu Déan de Luigné'' après alliance de 1868 avec Jeanne Déan de Luigné.{{refnec}}


Recensée en 2002 comme l'une des [[Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)|familles subsistantes de noblesse française]]<ref name="Valette" />, elle est adhérente à l'[[Association d'entraide de la noblesse française]], depuis 1936<ref>Page « La table des familles », sur le site de [[Association d'entraide de la noblesse française]] ([https://anf.asso.fr/fr/l-association/la-table-des-familles-4251 lire en ligne]).</ref>. Selon [[Régis Valette]] (2002), elle comptait 103 représentants masculins<ref name=Valette/>.
Elle a adhéré à l'[[Association d'entraide de la noblesse française|ANF]] en 1936<ref name="Valette" />.

[[Régis Valette]] la recense parmi les 3 092 [[Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)|familles subsistantes de noblesse française]] en 2007<ref name="Valette" />.

La famille de Boissieu est une famille de la noblesse française particulièrement nombreuse. Selon [[Régis Valette]], elle comptait 103 représentants masculins vivants en 2002<ref name=Valette/>.


== Filiation ==
== Filiation ==

Version du 27 octobre 2024 à 11:39

Famille de Boissieu
Image illustrative de l’article Famille de Boissieu
Armes

Blasonnement D'azur au chevron d'or, chargé à la pointe d'un trèfle d'azur
Branches Déan de Luigné
du Tiret
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau de Lyon Lyonnais
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France France libre
Drapeau de la France France
Demeures Château du Tiret (Ain)
Château du Grand-Besse
Châteaux de Mello
Château de Varambon
Château de Lavernette
Charges Secrétaire de Marguerite de Valois, secrétaire général du Conseil de l'Union européenne, maire, Inspecteur des finances publiques, conseiller général, trésorier de France, ambassadeur de France, président du Conseil d'analyse économique
Fonctions militaires Chef d'état-major de l'Armée de terre
Général de division
Général de brigade, Général de cavalerie, Général d'armée
Fonctions ecclésiastiques Vicaire général, chanoine, curé
Récompenses civiles Grand chancelier de la Légion d'honneur, chancelier de l'ordre de la Libération, officier de l'ordre du Mérite agricole, Ordre des Arts et des Lettres
Récompenses militaires Grand-croix de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, grand-croix de l'ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945
Preuves de noblesse
Autres Anoblissement en 1784 et 1787

La famille de Boissieu est une famille subsistante de la noblesse française, anoblie en 1784 et 1787, originaire du Forez (Loire), puis établie à Lyon.

Cette famille compte plusieurs chefs d'entreprise et haut fonctionnaires parmi ses membres. Elle a notamment un chef d'état-major de l'armée de terre, un économiste professeur à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne et un secrétaire général du Conseil de l'Union européenne.

Histoire

La famille de Boissieu est originaire de Boën-sur-Lignon et de Saint-Germain-Laval, en Forez (Loire).[réf. nécessaire]

Jean Boissieu fut pourvu en 1608 de la charge de secrétaire de la princesse Marguerite de Valois, qui avait été reine de France de 1589 à 1599 (la reine Margot) comme épouse du roi Henri IV, puis de secrétaire de la chambre et maitre de la garde-robe de la même princesse. Ces fonctions lui conférèrent une noblesse personnelle non héréditaire[1].

Elle fut anoblie en 1784 et 1787[2].

Un rameau de la branche ainée a adopté le nom de Boissieu Déan de Luigné après alliance de 1868 avec Jeanne Déan de Luigné.[réf. nécessaire]

Recensée en 2002 comme l'une des familles subsistantes de noblesse française[2], elle est adhérente à l'Association d'entraide de la noblesse française, depuis 1936[3]. Selon Régis Valette (2002), elle comptait 103 représentants masculins[2].

Filiation

Premiers degrés

Jean Boissieu épousa en 1618 à Boën-sur-Lignon (Forez) Catherine Arthaud, dont il eut[1] :

  • Antoine Boissieu, prêtre jésuite et écrivain
  • Maurice Boissieu, marié le à Saint-Germain-Laval (Forez) avec Jeanne Champagny, dont :
    • Jean Marie Boissieu, docteur en médecine à Roanne, marié le à Saint-Germain-Laval (Forez) avec Marguerite Jacquette, dont :
      • Jacques Louis de Boissieu, docteur en médecine à Lyon, marié le à Lyon avec Antoinette Vialis, dont[1] :
        • Barthélémy de Boissieu (1734-1770), docteur en médecine à Lyon
        • Jean-Jacques de Boissieu (1736-1810), artiste graveur, trésorier de France au bureau des finances de Lyon de 1771 à 1790
        • Louis Joseph de Boissieu, chanoine
        • Jean Baptiste Louis de Boissieu (1739-1812), docteur en médecine à Lyon

Jean-Jacques de Boissieu demanda et obtint du roi Louis XVI des lettres patentes d'anoblissement en 1784. En 1787, la Chambre des comptes de Dijon le maintint dans sa noblesse avec son frère cadet Jean Baptiste Louis de Boissieu. Les deux frères participèrent en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Lyon.

Branche ainée

Jean-Jacques de Boissieu (1736-1810) épousa en 1773 Anne-Roch de Valous, dont il eut[1] :

  • Jean Louis de Boissieu (1777-1855), marié en 1807 à Lyon avec Marie Louise Berthaud de Taluyers, dont :
    • Alphonse de Boissieu (1807-1886), membre correspondant de l'Institut, marié en 1833 avec Antoinette Boulard de Gatellier, dont :
      • Amédée de Boissieu (1834-1906)
    • Claude Roch de Boissieu (1809-1880), marié en 1834 avec Marie Louise Dugas de La Boissony, dont :

Branche cadette du Tiret

Cette branche s'est établie au château du Tiret, à Ambérieu-en-Bugey (Ain), puis à Paris.

Jean Baptiste Louis de Boissieu (1739-1812) épousa en 1782 à Lyon Marie Françoise de Valous (sœur d'Anne-Roch de Valous), dont il eut[1] :

Personnalités

Tombe de Félix de Boissieu (1819-1904) au cimetière de Belley.

Alliances

Les principales alliances de la famille de Boissieu sont : Arthaud (1618), Champagny (1650), Jacquette (1691), Vialis (1729), de Valous (1773 et 1782), Berthaud de Taluyers (1807), Grel (1818), Boulard de Gatellier (1833), Dugas de La Boissony (1834), Déan de Luigné (1868), Salvaing de Boissieu, Froger de Mauny, Costa de Beauregard (1895), de Dufort-Civrac de Lorge (1923 & 1956), du Laurent de la Barre (1928), de Gaulle (1946), Murat, de Riverieulx de Varax, des Courtils de Merlemont.

Armoiries

Les armes de la famille de Boissieu se blasonnent ainsi : D'azur au chevron d'or, chargé à la pointe d'un trèfle d'azur.[2],[6]

Notes et références

  1. a b c d et e Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.5, Évreux, impr. de C. Hérissey, 1903-1929 (lire en ligne), p. 134-135, « Boissieu (de) ».
  2. a b c et d Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Paris, Éditions Robert Laffont, , 410 p. (ISBN 2-221-09701-7), ???.
  3. Page « La table des familles », sur le site de Association d'entraide de la noblesse française (lire en ligne).
  4. "Boissieu Michel de", in:Dictionnaire historique, généalogique et biographique (1807-1947)
  5. « Jean-Luc de Boissieu », sur SMACL Assurances, (consulté le )
  6. Ch. d'Hozier, Armorial général de France : dressé en vertu de l'édit de 1696, t. XVII (Lyon) (lire en ligne), p. 396

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes