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« Famille Jouan de Kervenoaël » : différence entre les versions

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La famille Jouan de Kervenoaël est une famille subsistante de la noblesse française, d'ancienne extraction, originaire de la province du [[Pays de Léon|Léon]] en [[Bretagne]].
La '''famille Jouan de Kervenoaël''' est une [[Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)|famille subsistante de la noblesse française]], d'ancienne extraction, originaire de la province du [[Pays de Léon|Léon]] en [[Bretagne]].


Elle compte parmi ses membres des ecclésiastiques distingués, plusieurs officiers supérieurs et généraux, un député de la [[Vendée]] dans les années 1920, et des dirigeants d'entreprise aux {{s-|XX}} et {{s-|XXI}}.
Elle compte parmi ses membres des ecclésiastiques distingués, plusieurs officiers supérieurs et généraux, un député de la [[Vendée]] dans les années 1920, et des dirigeants d'entreprise aux {{s-|XX}} et {{s-|XXI}}.
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==Historique==
==Historique==
La famille Jouan ou Jouhan est originaire du pays de Léon, où elle est signalée dès 1213, avec la mention de Jehan, ou Jahon, dans une donation faite à Saint-Aubin par Etienne de Coron, son beau-frère. Lors de la [[Guerre de Succession de Bretagne]], Hervé Jouan, chevalier breton, combat dans le parti de [[Charles de Blois]], à la [[bataille d'Auray]], où il meurt le 29 septembre 1364.
La famille Jouan ou Jouhan est originaire du pays de Léon, où elle est signalée dès 1213, avec la mention de Jehan, ou Jahon, dans une donation faite à Saint-Aubin par Etienne de Coron, son beau-frère. Lors de la [[Guerre de Succession de Bretagne]], Hervé Jouan, chevalier breton, combat dans le parti de [[Charles de Blois]], à la [[bataille d'Auray]], où il meurt le 29 septembre 1364.

===Généralités===
===Généralités===
La filiation établie sur titres authentiques, débute avec Yves Jouhan, chevalier, seigneur de Guiscané et de Penanec’h en [[Saint-Renan]] et de Keranmoal en [[Milizac]]. Il faisait partie des sept archers à cheval de la chambre et compagnie de messire Guy de Beaumont, seigneur de Bressuire, et se voit maintenu dans son ancienne noblesse à la réformation de 1426<ref>Pol Potier de Courcy, ''Nobiliaire de Bretagne, ou tableau de l'aristocratie bretonne depuis l'établissement de la feodalite jusqu'a nos jours'', Saint-Pol-de-Léon, 1846, p.187</ref>. C'est lui qui aurait adopté les armes ''de gueules au lion d'or, armé et lampassé d'argent, accompagné de trois annelets d'argent, deux et un''<ref>Des pierres armoiriées représentant l'écusson des Jouan, surmonté dun cimier et accompagné de la devise "Bon espoir", datées du {{s-|XV}}, sont encore visibles au château de Kervéatoux, en [[Plouarzel]]. Elles proviendraient du manoir du Curu, ancienne propriété des Jouan.</ref>.
La filiation établie sur titres authentiques, débute avec Yves Jouhan, chevalier, seigneur de Guiscané et de Penanec’h en [[Saint-Renan]] et de Keranmoal en [[Milizac]]. Il faisait partie des sept archers à cheval de la chambre et compagnie de messire Guy de Beaumont, seigneur de Bressuire, et se voit maintenu dans son ancienne noblesse à la réformation de 1426<ref>Pol Potier de Courcy, ''Nobiliaire de Bretagne, ou tableau de l'aristocratie bretonne depuis l'établissement de la feodalite jusqu'a nos jours'', Saint-Pol-de-Léon, 1846, p.187</ref>. C'est lui qui aurait adopté les armes ''de gueules au lion d'or, armé et lampassé d'argent, accompagné de trois annelets d'argent, deux et un''<ref>Des pierres armoiriées représentant l'écusson des Jouan, surmonté dun cimier et accompagné de la devise "Bon espoir", datées du {{s-|XV}}, sont encore visibles au château de Kervéatoux, en [[Plouarzel]]. Elles proviendraient du manoir du Curu, ancienne propriété des Jouan.</ref>.
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La famille Jouan a été reconnue noble d’ancienne extraction par arrêt du [[Parlement de Bretagne]] du 7 mai 1675, prouvant sa filiation sur cinq générations et fut maintenue par arrêt du Conseil en date du 9 juin 1712<ref>Henri Frotier de La Messelière, ''Filiations bretonnes. 1650-1912, recueil des filiations directes des représentants actuels des familles nobles, de bourgeoisie armoriée ou le plus fréquemment alliées à la noblesse, d'origine bretonne ou résidant actuellement en Bretagne, depuis leur plus ancien auteur vivant en 1650'', impr. J. Floch, 1976, p199.</ref>.
La famille Jouan a été reconnue noble d’ancienne extraction par arrêt du [[Parlement de Bretagne]] du 7 mai 1675, prouvant sa filiation sur cinq générations et fut maintenue par arrêt du Conseil en date du 9 juin 1712<ref>Henri Frotier de La Messelière, ''Filiations bretonnes. 1650-1912, recueil des filiations directes des représentants actuels des familles nobles, de bourgeoisie armoriée ou le plus fréquemment alliées à la noblesse, d'origine bretonne ou résidant actuellement en Bretagne, depuis leur plus ancien auteur vivant en 1650'', impr. J. Floch, 1976, p199.</ref>.

===Du {{s-|XVIII}} au {{s-|XX}}===
===Du {{s-|XVIII}} au {{s-|XX}}===
Hobereaux bretons, volontiers hommes de robe et de loi, les Jouan embrassent avec passion la vie intellectuelle et littéraire du Siècle des Lumières, époque où naît l'aphorisme en forme de jeu de mots, ''« En Jouan point de souci »'', qui célèbre un esprit de famille pétillant et heureux.
Hobereaux bretons, volontiers hommes de robe et de loi, les Jouan embrassent avec passion la vie intellectuelle et littéraire du Siècle des Lumières, époque où naît l'aphorisme en forme de jeu de mots, ''« En Jouan point de souci »'', qui célèbre un esprit de famille pétillant et heureux.
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A l'époque contemporaine, les Kervenoaël restent présents dans la robe, le monde de l'entreprise, les Armées, mais aussi le nautisme et la voile sportive<ref>Pierrick de Kervenoaël, dirigeant du chantier Espace Vag, et Cédric de Kervenaoël, avocat et skipper lors de plusieurs courses transatlantiques</ref>. [[Maurice de Kervenoaël]], ancien dirigeant d'entreprises, est aujourd'hui un écrivain à succès, auteur de romans historiques, inspirés en partie par l'histoire de sa famille.
A l'époque contemporaine, les Kervenoaël restent présents dans la robe, le monde de l'entreprise, les Armées, mais aussi le nautisme et la voile sportive<ref>Pierrick de Kervenoaël, dirigeant du chantier Espace Vag, et Cédric de Kervenaoël, avocat et skipper lors de plusieurs courses transatlantiques</ref>. [[Maurice de Kervenoaël]], ancien dirigeant d'entreprises, est aujourd'hui un écrivain à succès, auteur de romans historiques, inspirés en partie par l'histoire de sa famille.


La famille Jouan de Kervenoaël a adhéré à l'[[Association d'entraide de la noblesse française|ANF]] en 1948 et est représentée au [[Jockey Club]].
La famille Jouan de Kervenoaël a adhéré à l'[[Association d'entraide de la noblesse française|ANF]] en 1948<ref>Page « La table des familles », sur le site de l'[[Association d'entraide de la noblesse française]] ([https://anf.asso.fr/fr/l-association/la-table-des-familles-4251 lire en ligne]).</ref> et est représentée au [[Jockey Club]].


==Personnalités==
==Personnalités==
{{section à sourcer|date=octobre 2024}}
* Hervé Jouan (v.1330-1364), chevalier breton, tué à la bataille d'Auray le 27 septembre 1364<ref>''Bulletin de la Société archéologique de Nantes et du département de la Loire-inférieure'',1895</ref>
* Hervé Jouan (v.1330-1364), chevalier breton, tué à la bataille d'Auray le 27 septembre 1364<ref>''Bulletin de la Société archéologique de Nantes et du département de la Loire-inférieure'',1895</ref>
* Gabriel Jouan (1510-1577), écuyer, seigneur de Pennanec'h et de Kercharles, docteur ès droit de l'[[Université de Ferrare]]<ref>Aux escholles d'outre-monts: Étudiants de langue française dans les universités italiennes (1480-1599) : Français, Francs-Comtois et Savoyards. Suisse, Librairie Droz, 2019</ref>, avant de devenir conseiller au [[Parlement de Bretagne]] et au Présidial de [[Quimper]].
* Gabriel Jouan (1510-1577), écuyer, seigneur de Pennanec'h et de Kercharles, docteur ès droit de l'[[Université de Ferrare]]<ref>Aux escholles d'outre-monts: Étudiants de langue française dans les universités italiennes (1480-1599) : Français, Francs-Comtois et Savoyards. Suisse, Librairie Droz, 2019</ref>, avant de devenir conseiller au [[Parlement de Bretagne]] et au Présidial de [[Quimper]].
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* [[Bernard Jouan de Kervenoaël]] (1912-1970), dit le "Capitaine Saint-Michel", chef d'escadrons de cavalerie, organisateur, sous la Résistance, du [[Corps-franc de la Montagne Noire|Maquis de la Montagne Noire]], officier de la Légion d'Honneur.
* [[Bernard Jouan de Kervenoaël]] (1912-1970), dit le "Capitaine Saint-Michel", chef d'escadrons de cavalerie, organisateur, sous la Résistance, du [[Corps-franc de la Montagne Noire|Maquis de la Montagne Noire]], officier de la Légion d'Honneur.
* [[Maurice Jouan de Kervenoaël]] (né en 1936), dirigeant d'entreprises, ancien directeur général de [[Kronembourg]] et de la Société Européenne de Bières, ancien vice-président d'Hermès International, ancien président des [[Champagne Laurent-Perrier|Champagnes Laurent-Perrier]], écrivain, auteur de romans historiques<ref>''Ouest-France, édition su 27 mai 2016, [https://www.ouest-france.fr/bretagne/allaire-56350/maurice-de-kervenoael-ecrit-son-premier-roman-4260141 « Maurice de Kervénoaël écrit son premier roman »]</ref>, officier de la Légion d'Honneur.
* [[Maurice Jouan de Kervenoaël]] (né en 1936), dirigeant d'entreprises, ancien directeur général de [[Kronembourg]] et de la Société Européenne de Bières, ancien vice-président d'Hermès International, ancien président des [[Champagne Laurent-Perrier|Champagnes Laurent-Perrier]], écrivain, auteur de romans historiques<ref>''Ouest-France, édition su 27 mai 2016, [https://www.ouest-france.fr/bretagne/allaire-56350/maurice-de-kervenoael-ecrit-son-premier-roman-4260141 « Maurice de Kervénoaël écrit son premier roman »]</ref>, officier de la Légion d'Honneur.

== Alliances==
== Alliances==
{{section à sourcer|date=octobre 2024}}
Calamaign (v. 1420), de Kermorvan (1449), Le Vayer (1481), du Beaudiez (v. 1510), de Kernezne (1526), de Kerlec'h (1551), [[Famille de Rosmadec|de Rosmadec]] (1575), Éonnet (v. 1620), Le Bihan (1650), Bobet de Lanhuron (1658), Coran (1678), du Vergier de Kerhorlay (1687), du Chastenet (1730), [[Famille de Malherbe|de Malherbe]] (1744), Le Coat (1747), Le Guillou de Keranroy (1758), de La Porte (1764), Le Verger du Cosquer (1785), Hervé de Penhoat (1789), [[Famille Le Forestier de Quillien|Le Forestier de Quillien]] (1802), de Gras (1826), de Montmonier (1833), Lamandour (1837, 1866), [[Famille de Parcevaux|de Parcevaux]] (1842), Maillard de La Gournerie (1861), Jégou du Laz (1884), de Fontaines (1887), [[Famille de Saint-Exupéry|de Saint-Exupéry]] (1892), de La Lande de Calan (1896), de Guibert (1898), de Saint-Vincent (1898), [[Famille de Talhouët|de Talhouët de Boishorand]] (1901) Jouon des Longrais (1906), [[Maison de Lusignan|de Couhé de Lusignan]] (1907), Le Rouge de Rusunan (1907), Frain de La Gauleyrie (1908), de L'Escale (1909), Ribal (1911), Meynard de Franc-Maillane (1912), Pantin de La Guère (1919), Michel de Montuchon (1920), Dubost (1921), du Boüays de La Bégassière (1922), d'Andoque de Sériège (1923, 1948), du Hamel de Canchy (1925), [[Famille Bouvet de La Maisonneuve|Bouvet de La Maisonneuve]] (1927), de Turgy (1930), [[Famille d'Estampes|d'Estampes]] (1931), [[Famille de Reinach-Hirtzbach|de Reinach-Hirtzbach]] (1931, 1943), de Rodellec du Porzic (1932), [[Famille d'Aviau|d'Aviau de Ternay]] (1932), [[Famille de Sars|de Sars,]] (1936), [[Famille de Lantivy|de Lantivy de Trédéon]] (1937), Delacour (1942), Ducoux (1948), [[Famille de Kerouartz|de Kerouartz]] (1948), de Rancourt de Mimérand (1948), [[Famille de Perier|de Perier]] (1951), [[Familles de Girard|de Girard de Charnacé]] (1954), de Lallemant de Liocourt (1956), Dugenet (1956), Angier de Lohéac (1958), Le Borgne de Boisriou (1958), Brugerolle de Fraissinette (1960), Guyot du Buisson (1962), Cochon de Lapparent (1962), Joire (1965), [[Famille de Roquemaurel|de Roquemaurel]] (1965), Piquet (1966), de Labouchère (1965), Sas Witicki (1966), Blomart (1969), Nielly (1969), [[Maison d'Harcourt|d'Harcourt]] (1971), Pinoteau (1971), de Grave (1972), du Mesnil (1974), [[Famille de Lambert des Granges|de Lambert des Granges]] (1974), Fernet (1975), Fresneau (1977), Potel (1979), [[Famille de Kerguiziau de Kervasdoué|de Kervasdoué]] (1979), d'Oiron (1980), d'Anthenaise (1983), [[Famille de Bastard|de Bastard de Saint-Denis]] (1984), de La Hamayde (1989), Lefèvre-Moulenq (1992), Dupont (1994), de Ghaisne de Bourmont (1997), Lequette (1998), de Pommereau, du Merle (2004), Fabre-Falret (2008), [[Famille Feydeau|de Feydeau de Saint-Christophe]], Mayaud (2011), Manac'h (2012), Manzoni di Lugo (2012), Paret (2013), Renaud (2014), Gouriou (2024)...
Les principales alliances de la famille sont : Calamaign (v. 1420), de Kermorvan (1449), Le Vayer (1481), du Beaudiez (v. 1510), de Kernezne (1526), de Kerlec'h (1551), [[Famille de Rosmadec|de Rosmadec]] (1575), Éonnet (v. 1620), Le Bihan (1650), Bobet de Lanhuron (1658), Coran (1678), du Vergier de Kerhorlay (1687), du Chastenet (1730), [[Famille de Malherbe|de Malherbe]] (1744), Le Coat (1747), Le Guillou de Keranroy (1758), de La Porte (1764), Le Verger du Cosquer (1785), Hervé de Penhoat (1789), [[Famille Le Forestier de Quillien|Le Forestier de Quillien]] (1802), de Gras (1826), de Montmonier (1833), Lamandour (1837, 1866), [[Famille de Parcevaux|de Parcevaux]] (1842), Maillard de La Gournerie (1861), Jégou du Laz (1884), de Fontaines (1887), [[Famille de Saint-Exupéry|de Saint-Exupéry]] (1892), de La Lande de Calan (1896), de Guibert (1898), de Saint-Vincent (1898), [[Famille de Talhouët|de Talhouët de Boishorand]] (1901) Jouon des Longrais (1906), [[Maison de Lusignan|de Couhé de Lusignan]] (1907), Le Rouge de Rusunan (1907), Frain de La Gauleyrie (1908), de L'Escale (1909), Ribal (1911), Meynard de Franc-Maillane (1912), Pantin de La Guère (1919), Michel de Montuchon (1920), Dubost (1921), du Boüays de La Bégassière (1922), d'Andoque de Sériège (1923, 1948), du Hamel de Canchy (1925), [[Famille Bouvet de La Maisonneuve|Bouvet de La Maisonneuve]] (1927), de Turgy (1930), [[Famille d'Estampes|d'Estampes]] (1931), [[Famille de Reinach-Hirtzbach|de Reinach-Hirtzbach]] (1931, 1943), de Rodellec du Porzic (1932), [[Famille d'Aviau|d'Aviau de Ternay]] (1932), [[Famille de Sars|de Sars,]] (1936), [[Famille de Lantivy|de Lantivy de Trédéon]] (1937), Delacour (1942), Ducoux (1948), [[Famille de Kerouartz|de Kerouartz]] (1948), de Rancourt de Mimérand (1948), [[Famille de Perier|de Perier]] (1951), [[Familles de Girard|de Girard de Charnacé]] (1954), de Lallemant de Liocourt (1956), Dugenet (1956), Angier de Lohéac (1958), Le Borgne de Boisriou (1958), Brugerolle de Fraissinette (1960), Guyot du Buisson (1962), Cochon de Lapparent (1962), Joire (1965), [[Famille de Roquemaurel|de Roquemaurel]] (1965), Piquet (1966), de Labouchère (1965), Sas Witicki (1966), Blomart (1969), Nielly (1969), [[Maison d'Harcourt|d'Harcourt]] (1971), Pinoteau (1971), de Grave (1972), du Mesnil (1974), [[Famille de Lambert des Granges|de Lambert des Granges]] (1974), Fernet (1975), Fresneau (1977), Potel (1979), [[Famille de Kerguiziau de Kervasdoué|de Kervasdoué]] (1979), d'Oiron (1980), d'Anthenaise (1983), [[Famille de Bastard|de Bastard de Saint-Denis]] (1984), de La Hamayde (1989), Lefèvre-Moulenq (1992), Dupont (1994), de Ghaisne de Bourmont (1997), Lequette (1998), de Pommereau, du Merle (2004), Fabre-Falret (2008), [[Famille Feydeau|de Feydeau de Saint-Christophe]], Mayaud (2011), Manac'h (2012), Manzoni di Lugo (2012), Paret (2013), Renaud (2014), Gouriou (2024)...

== Fiefs et seigneuries ==
== Fiefs et seigneuries ==
{{section à sourcer|date=octobre 2024}}
La famille Jouan a possédé les seigneuries du Mesgouëz, de Guicsané et de Kerdirizien, paroisse de Plouzané, de Pennanec'h et de Keranamoal, paroisse de Milizac, de Kervénigan, paroisse de Trébabu, de la Garenne, de Goazambrun et de la Ville-Jouan, paroisse de Châteaulin, de Kermerien, paroisse de Guiler, de Kervenozaël, paroisse de Guiscriff...
La famille Jouan a possédé les seigneuries du Mesgouëz, de Guicsané et de Kerdirizien, paroisse de Plouzané, de Pennanec'h et de Keranamoal, paroisse de Milizac, de Kervénigan, paroisse de Trébabu, de la Garenne, de Goazambrun et de la Ville-Jouan, paroisse de Châteaulin, de Kermerien, paroisse de Guiler, de Kervenozaël, paroisse de Guiscriff...

== Titres ==
== Titres ==
{{section à sourcer|date=octobre 2024}}
La branche formée par les descendants de l'intendant général Henri de Kervenoaël, porte, depuis la fin du {{s-|XIX}}, les titres de courtoisie de comte et vicomte de Kervenoaël. Les autres branches ne sont pas titrées.
La branche formée par les descendants de l'intendant général Henri de Kervenoaël, porte, depuis la fin du {{s-|XIX}}, les titres de courtoisie de comte et vicomte de Kervenoaël. Les autres branches ne sont pas titrées.

== Propriétés ==
== Propriétés ==
{{section à sourcer|date=octobre 2024}}
* Maison du Sénechal, à [[Saint-Renan]].
* Maison du Sénechal, à [[Saint-Renan]].
* Manoir du Curu, [[Brest]]
* Manoir du Curu, [[Brest]]
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* [[Manoir de Vau de Quip]], à [[Allaire]].
* [[Manoir de Vau de Quip]], à [[Allaire]].
* [[Château de Tour-en-Bessin|Château de Tour]], à [[Tour-en-Bessin]].
* [[Château de Tour-en-Bessin|Château de Tour]], à [[Tour-en-Bessin]].

==Armoiries==
==Armoiries==
{{section à sourcer|date=octobre 2024}}
Les Jouan de Kervenoaël portent ''« De gueules au lion d'or, armé et lampassé d'argent, accompagné de trois annelets d'argent, deux et un »''. Leur devise est "Bon espoir" ou "Bon renom".
Les Jouan de Kervenoaël portent ''De gueules au lion d'or, armé et lampassé d'argent, accompagné de trois annelets d'argent, deux et un.''

Leur devise est ''Bon espoir'' ou ''Bon renom''.

==Souvenirs==
==Souvenirs==
{{section à sourcer|date=octobre 2024}}
* Ancien manoir de Kervenozaël, à [[Guiscriff]].
* Ancien manoir de Kervenozaël, à [[Guiscriff]].
* Rue [[Bernard Jouan de Kervenoaël]], à [[Castres]].
* Rue [[Bernard Jouan de Kervenoaël]], à [[Castres]].
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* Résidence Jeanne de Kervenoaël, à [[Pontivy]].
* Résidence Jeanne de Kervenoaël, à [[Pontivy]].
* Promotion « [[Henri Jouan de Kervenoaël]] » de l'[[Écoles du commissariat de l'Armée de terre|Ecole du Commissariat de l'Armée de Terre]] (2005-2006).
* Promotion « [[Henri Jouan de Kervenoaël]] » de l'[[Écoles du commissariat de l'Armée de terre|Ecole du Commissariat de l'Armée de Terre]] (2005-2006).

==Bibliographie==
== Voir aussi ==
===Bibliographie===
* Notice généalogique sur la famille Jouan de Kervenoaël, 1880<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5673635k.texteImage Consultable sur Gallica.bnf.fr]</ref>.
* Notice généalogique sur la famille Jouan de Kervenoaël, 1880<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5673635k.texteImage Consultable sur Gallica.bnf.fr]</ref>.
* MM. de Talhouët, du Grandlaunay et de Kervenoaël, ''Généalogie de la famille Jouan de Kervenoaël : 1213 à 2008'', 2008.
* MM. de Talhouët, du Grandlaunay et de Kervenoaël, ''Généalogie de la famille Jouan de Kervenoaël : 1213 à 2008'', 2008.
* Michel Démorest, ''La dynastie de Jouan de la Villejouan : et ses alliances'', Éditions généalogiques de la Voûte, 2011.
* Michel Démorest, ''La dynastie de Jouan de la Villejouan : et ses alliances'', Éditions généalogiques de la Voûte, 2011.
* Maurice de Kervenoaël, ''L'arbre et les racines'', 2010.
* Maurice de Kervenoaël, ''L'arbre et les racines'', 2010.
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==Notes et références==
==Notes et références==
{{Références}}
{{Références}}

{{Portail|Finistère|généalogie}}
{{DEFAULTSORT:Jouan}}
[[Catégorie:Famille noble française]]
[[Catégorie:Famille noble de Bretagne]]

Version du 22 octobre 2024 à 10:46

Famille Jouan de Kervenoaël
Image illustrative de l’article Famille Jouan de Kervenoaël
Armes des Jouan de Kervenoaël

Blasonnement De gueules au lion d'or, armé et lampassé d'argent, accompagné de trois annelets d'argent, deux et un[1],[2]
Devise "Bon renom"
Branches Jouan de Penanec'h, de La Ville-Jouan (éteintes) et de Kervenoaël (subsistante)
Période XVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
Charges Conseiller au Parlement de Bretagne
Maires de La Verrie et d'Osmery
Conseillers généraux de la Vendée et du Morbihan
Député français
Fonctions militaires Intendant général, général de brigade, officiers supérieurs
Fonctions ecclésiastiques Chanoine du diocèse de Quimper et Léon
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur
Médaille militaire

La famille Jouan de Kervenoaël est une famille subsistante de la noblesse française, d'ancienne extraction, originaire de la province du Léon en Bretagne.

Elle compte parmi ses membres des ecclésiastiques distingués, plusieurs officiers supérieurs et généraux, un député de la Vendée dans les années 1920, et des dirigeants d'entreprise aux XXe siècle et XXIe siècle.

Historique

La famille Jouan ou Jouhan est originaire du pays de Léon, où elle est signalée dès 1213, avec la mention de Jehan, ou Jahon, dans une donation faite à Saint-Aubin par Etienne de Coron, son beau-frère. Lors de la Guerre de Succession de Bretagne, Hervé Jouan, chevalier breton, combat dans le parti de Charles de Blois, à la bataille d'Auray, où il meurt le 29 septembre 1364.

Généralités

La filiation établie sur titres authentiques, débute avec Yves Jouhan, chevalier, seigneur de Guiscané et de Penanec’h en Saint-Renan et de Keranmoal en Milizac. Il faisait partie des sept archers à cheval de la chambre et compagnie de messire Guy de Beaumont, seigneur de Bressuire, et se voit maintenu dans son ancienne noblesse à la réformation de 1426[3]. C'est lui qui aurait adopté les armes de gueules au lion d'or, armé et lampassé d'argent, accompagné de trois annelets d'argent, deux et un[4].

Au fil du temps, la famille se sépare en de nombreuses branches, notamment les Jouan de Penanec’h, Jouan de la Villejouan et Jouan de Kervénoaël, cette dernière branche étant la seule subsistante aujourd'hui[5],[6]. Elle s'est divisée au XIXe siècle en trois rameaux principaux, encore représentés aujourd'hui[7],[8].

La famille Jouan a été reconnue noble d’ancienne extraction par arrêt du Parlement de Bretagne du 7 mai 1675, prouvant sa filiation sur cinq générations et fut maintenue par arrêt du Conseil en date du 9 juin 1712[9].

Du XVIIIe siècle au XXe siècle

Hobereaux bretons, volontiers hommes de robe et de loi, les Jouan embrassent avec passion la vie intellectuelle et littéraire du Siècle des Lumières, époque où naît l'aphorisme en forme de jeu de mots, « En Jouan point de souci », qui célèbre un esprit de famille pétillant et heureux.

Cela ne les empêche pas de payer un tribut douloureux aux gloires militaires de la France.

Antoine Jouan de Penanec'h (v.1660-1695), tué au siège de Namur en 1695, avait laissé un vivant souvenir dans la famille, par la lettre empreinte de courage et d'abandon qu'il écrivit sur son lit de mort. Emigré au moment de la Révolution, Bernard Jouan de Kervenoaël (1763-1795) lieutenant des Gardes-Côtes, participe dans le Régiment du Dresnay au Débarquement de Quiberon, où il est blessé et fusillé au champ des Martyrs d'Auray, malgré la promesse du général Hoche de conserver leur vie sauve aux Émigrés qui s'étaient rendus. Nicolas-Gabriel Jouan de Kervenoaël (1799-1872), garde-corps de Charles X de France, démissionne en 1830. Son fils, Émile Jouan de Kervenoaël (1824-1859), capitaine d'état-major, meurt en 1859 à la bataille de Solférino, après s'être distingué à Montebello où il est fait chevalier de la Légion d'Honneur sur le champ de bataille.

Frère cadet d'Emile, Henri Jouan de Kervenoaël (1826-1920) rejoint de son côté le corps militaire de l'Intendance[10]. Il y fera une brillante carrière, partipant au siège de Paris en 1870, et devenant, comme Intendant Général, l'un des hauts cadres du Corps de l'Intendance, alors que la logistique, l'un des points faibles de l'Armée française lors de la guerre Franco-prussienne, fait l'objet de toutes les attentions. Établi en Vendée par son mariage en 1862 avec Lydie Maillard de La Gournerie (1841-1924), il est l'auteur d'une branche prolifique.

Son fils aîné, Émile (1865-1945), comte de Kervenoaël, fait une carrière politique, devenant tour à tour maire de La Verrie, conseiller général puis député royaliste de la Vendée (1924-1928). Henri (1870-1940), son cadet, vicomte de Kervenoaël, officier de cavalerie, participe de son côté à l'aventure coloniale au Maroc, puis, après la Grande Guerre où il est décoré pour sa bravoure, est fait général de brigade en 1927. Hervé de Kervenoaël (1895-1974), fils d'Emile, pilote d'observation, fait, quant à lui, preuve d'une grande intrépidité dans les airs, avec six citations de guerre, alors que son frère Louis de Kervenoaël (1900-1917), engagé volontaire au 56e Régiment d'artillerie, meurt au champ d'honneur à Douaumont en 1917.

Jeanne de Kervenoaël (1873-1956), de la branche de Pontivy, fille d'un conseiller général du Morbihan, marque, de son côté, l'histoire de sa ville, s'occupant des pauvres et des indigents. Elle adopte sa nièce et son neveu, orphelins, donnant naissance à la famille de L'Escale Jouan de Kervenoaël, toujours présente à Pontivy.

Sous l'Occupation, Bernard de Kervenoaël (1912-1970), autre neveu de Jeanne de Kervenoaël, alors jeune officier de cavalerie, est l'un des dirigeants du Maquis de la Montagne Noire, qui résiste avec éclat aux occupants allemands en 1944.

Époque contemporaine

Retrouvant des traditions anciennes dans leur famille, certains Kervenoaël se sont, de leur côté, illustrés au XXe siècle au barreau. L'un d'eux, Michel Jouan de Kervenoaël (1913-2017), issu de la branche de Saint-Pol-de-Léon, avocat près de la Cour d'appel, est bâtonnier du barreau de Rennes en 1968-1970[11].

A l'époque contemporaine, les Kervenoaël restent présents dans la robe, le monde de l'entreprise, les Armées, mais aussi le nautisme et la voile sportive[12]. Maurice de Kervenoaël, ancien dirigeant d'entreprises, est aujourd'hui un écrivain à succès, auteur de romans historiques, inspirés en partie par l'histoire de sa famille.

La famille Jouan de Kervenoaël a adhéré à l'ANF en 1948[13] et est représentée au Jockey Club.

Personnalités

  • Hervé Jouan (v.1330-1364), chevalier breton, tué à la bataille d'Auray le 27 septembre 1364[14]
  • Gabriel Jouan (1510-1577), écuyer, seigneur de Pennanec'h et de Kercharles, docteur ès droit de l'Université de Ferrare[15], avant de devenir conseiller au Parlement de Bretagne et au Présidial de Quimper.
  • Antoine Jouan de Penanec'h (v.1665-1695), capitaine au Régiment de Maulévrier, mort de ses blessures au siège de Namur en août 1695[16].
  • Bernard-Marie Jouan de Kervenoaël (1763-1795), lieutenant des Gardes-côtes, émigré[17], sergent au Régiment du Dresnay, mort le 30 juillet 1795 après le débarquement de Quiberon[18],[19].
  • Émile Jouan de Kervenoaël (1824-1859), capitaine d'état-major, tué a la bataille de Solférino le 24 juin 1859, chevalier de la Légion d'Honneur.
  • Henri Jouan, comte de Kervenoaël (1836-1922), Intendant général des Armées, ancien conseiller municipal et président du Comité de la Croix-Rouge de Nantes, commandeur de la Légion d'Honneur, Grand-Croix de l'Ordre de Saint-Stanislas.
  • Émile Jouan, comte de Kervenoaël (1862-1945), docteur ès droit, maire de La Verrie, conseiller général et député de la Vendée (1924-1928).
  • Henri Jouan, vicomte de Kervenoaël (1870-1940), officier de cavalerie, général de brigade, commandeur de la Lêgion d'Honneur[20].
  • Mikaël Jouan de Kervenoaël (1872-ap.1937), chanoine du diocèse de Quimper et Léon, directeur du Grand Séminaire de Quimper, curé-doyen de Pleyben, restaurateur de l'abbaye du Relecq.
  • Jeanne Jouan de Kervenaoël (1873-1956), infirmière militaire, présidente de la Société des Infirmiers et brancardiers de l’Arvor et de l’Association Valentin-Havy, administratrice du bureau de bienfaisance et conseiller municipal de Pontivy (1945-1956).
  • Hubert Jouan (1894-1972), comte de Kervenoaël, agent général d'assurances et maire d'Osmery.
  • Hervé Jouan de Kervenoaël (1896-1972), officier, pilote d'observation, puis viticulteur, titulaire de six citations de guerre, officier de la Légion d'Honneur.
  • Louis Jouan de Kervenoaël (1900-1917), engagé volontaire dans l'Artillerie, mort pour la France au champ d'honneur, médaillé militaire[21].
  • François Jouan, vicomte de Kervenoaël (1901-1984), officier de marine, capitaine de frégate puis administrateur de sociétés. Commandant des sous-marins « Amazone » (1934-1936) et « Rubis » (1938), officier de la Légion d'Honneur.
  • Bernard Jouan de Kervenoaël (1912-1970), dit le "Capitaine Saint-Michel", chef d'escadrons de cavalerie, organisateur, sous la Résistance, du Maquis de la Montagne Noire, officier de la Légion d'Honneur.
  • Maurice Jouan de Kervenoaël (né en 1936), dirigeant d'entreprises, ancien directeur général de Kronembourg et de la Société Européenne de Bières, ancien vice-président d'Hermès International, ancien président des Champagnes Laurent-Perrier, écrivain, auteur de romans historiques[22], officier de la Légion d'Honneur.

Alliances

Les principales alliances de la famille sont : Calamaign (v. 1420), de Kermorvan (1449), Le Vayer (1481), du Beaudiez (v. 1510), de Kernezne (1526), de Kerlec'h (1551), de Rosmadec (1575), Éonnet (v. 1620), Le Bihan (1650), Bobet de Lanhuron (1658), Coran (1678), du Vergier de Kerhorlay (1687), du Chastenet (1730), de Malherbe (1744), Le Coat (1747), Le Guillou de Keranroy (1758), de La Porte (1764), Le Verger du Cosquer (1785), Hervé de Penhoat (1789), Le Forestier de Quillien (1802), de Gras (1826), de Montmonier (1833), Lamandour (1837, 1866), de Parcevaux (1842), Maillard de La Gournerie (1861), Jégou du Laz (1884), de Fontaines (1887), de Saint-Exupéry (1892), de La Lande de Calan (1896), de Guibert (1898), de Saint-Vincent (1898), de Talhouët de Boishorand (1901) Jouon des Longrais (1906), de Couhé de Lusignan (1907), Le Rouge de Rusunan (1907), Frain de La Gauleyrie (1908), de L'Escale (1909), Ribal (1911), Meynard de Franc-Maillane (1912), Pantin de La Guère (1919), Michel de Montuchon (1920), Dubost (1921), du Boüays de La Bégassière (1922), d'Andoque de Sériège (1923, 1948), du Hamel de Canchy (1925), Bouvet de La Maisonneuve (1927), de Turgy (1930), d'Estampes (1931), de Reinach-Hirtzbach (1931, 1943), de Rodellec du Porzic (1932), d'Aviau de Ternay (1932), de Sars, (1936), de Lantivy de Trédéon (1937), Delacour (1942), Ducoux (1948), de Kerouartz (1948), de Rancourt de Mimérand (1948), de Perier (1951), de Girard de Charnacé (1954), de Lallemant de Liocourt (1956), Dugenet (1956), Angier de Lohéac (1958), Le Borgne de Boisriou (1958), Brugerolle de Fraissinette (1960), Guyot du Buisson (1962), Cochon de Lapparent (1962), Joire (1965), de Roquemaurel (1965), Piquet (1966), de Labouchère (1965), Sas Witicki (1966), Blomart (1969), Nielly (1969), d'Harcourt (1971), Pinoteau (1971), de Grave (1972), du Mesnil (1974), de Lambert des Granges (1974), Fernet (1975), Fresneau (1977), Potel (1979), de Kervasdoué (1979), d'Oiron (1980), d'Anthenaise (1983), de Bastard de Saint-Denis (1984), de La Hamayde (1989), Lefèvre-Moulenq (1992), Dupont (1994), de Ghaisne de Bourmont (1997), Lequette (1998), de Pommereau, du Merle (2004), Fabre-Falret (2008), de Feydeau de Saint-Christophe, Mayaud (2011), Manac'h (2012), Manzoni di Lugo (2012), Paret (2013), Renaud (2014), Gouriou (2024)...

Fiefs et seigneuries

La famille Jouan a possédé les seigneuries du Mesgouëz, de Guicsané et de Kerdirizien, paroisse de Plouzané, de Pennanec'h et de Keranamoal, paroisse de Milizac, de Kervénigan, paroisse de Trébabu, de la Garenne, de Goazambrun et de la Ville-Jouan, paroisse de Châteaulin, de Kermerien, paroisse de Guiler, de Kervenozaël, paroisse de Guiscriff...

Titres

La branche formée par les descendants de l'intendant général Henri de Kervenoaël, porte, depuis la fin du XIXe siècle, les titres de courtoisie de comte et vicomte de Kervenoaël. Les autres branches ne sont pas titrées.

Propriétés

Armoiries

Les Jouan de Kervenoaël portent De gueules au lion d'or, armé et lampassé d'argent, accompagné de trois annelets d'argent, deux et un.

Leur devise est Bon espoir ou Bon renom.

Souvenirs

Voir aussi

Bibliographie

  • Notice généalogique sur la famille Jouan de Kervenoaël, 1880[23].
  • MM. de Talhouët, du Grandlaunay et de Kervenoaël, Généalogie de la famille Jouan de Kervenoaël : 1213 à 2008, 2008.
  • Michel Démorest, La dynastie de Jouan de la Villejouan : et ses alliances, Éditions généalogiques de la Voûte, 2011.
  • Maurice de Kervenoaël, L'arbre et les racines, 2010.

Notes et références

  1. Guy Le Borgne, Armorial breton, Ferré, 1667.
  2. Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, volume 2, J. Plihon et L. Hervé, 1890, p.61.
  3. Pol Potier de Courcy, Nobiliaire de Bretagne, ou tableau de l'aristocratie bretonne depuis l'établissement de la feodalite jusqu'a nos jours, Saint-Pol-de-Léon, 1846, p.187
  4. Des pierres armoiriées représentant l'écusson des Jouan, surmonté dun cimier et accompagné de la devise "Bon espoir", datées du XVe siècle, sont encore visibles au château de Kervéatoux, en Plouarzel. Elles proviendraient du manoir du Curu, ancienne propriété des Jouan.
  5. Depuis l'extinction de la branche aînée de La Ville-Jouan dans les femmes en 2016
  6. Les Jouan de Kervenoaël reprennent le nom du fief de Kervenozaël, acquis à la faveur du mariage, le 13 novembre 1687, de messire René Jouan, écuyer, seigneur de Kerberec, Kerarlin, Kerouldic et Kervézennec, maréchal des logis dans la compagnie de Keranstrat, avec Marie-Anne du Vergier de Kerhorlay, dame de Kervénozaël et de Kerflémic
  7. Henry Jougla de Morénas, Grand armorial de France, 1975, volume 4, p.352
  8. Rameaux de Pontivy, de Vendée-Châteaulin et de Saint-Pol-de-Léon.
  9. Henri Frotier de La Messelière, Filiations bretonnes. 1650-1912, recueil des filiations directes des représentants actuels des familles nobles, de bourgeoisie armoriée ou le plus fréquemment alliées à la noblesse, d'origine bretonne ou résidant actuellement en Bretagne, depuis leur plus ancien auteur vivant en 1650, impr. J. Floch, 1976, p199.
  10. Maurice de Kervenoaël, L'arbre et les racines, tome 1, 2010.
  11. Ouest-France, édition du 2 février 2017, « Michel de Kervenoaël est décédé ».
  12. Pierrick de Kervenoaël, dirigeant du chantier Espace Vag, et Cédric de Kervenaoël, avocat et skipper lors de plusieurs courses transatlantiques
  13. Page « La table des familles », sur le site de l'Association d'entraide de la noblesse française (lire en ligne).
  14. Bulletin de la Société archéologique de Nantes et du département de la Loire-inférieure,1895
  15. Aux escholles d'outre-monts: Étudiants de langue française dans les universités italiennes (1480-1599) : Français, Francs-Comtois et Savoyards. Suisse, Librairie Droz, 2019
  16. Pol Poitier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, volume 1, Forest, Grimaud, Aubry, 1862, p.461
  17. Liste générale par ordre alphabétique des émigrés de toute la République, 3e supplément, 1793, p54
  18. Chanoine Le Garrec, Les vrais martyrs de Quiberon (1795), Lafolye et J. de Lamarzelle, Vannes, 1935.
  19. Eugène de La Gournerie, Les débris de Quiberon : souvenirs du désastre de 1795, suivis de la liste des victimes, Libaros, Nantes, 1875, p.148.
  20. Excelsior, édition du 31 mars 1940.
  21. René Valette, Héros et martyrs de la Grande Guerre : 1914-1917. Le commandant de Kerautem, le capitaine de Fontenay, Jean, Hubert et Yvan Savary de Beauregard, Louis de Kervenoaël, Henri Lissaud, Fontenay-le-Comte, 1918
  22. Ouest-France, édition su 27 mai 2016, « Maurice de Kervénoaël écrit son premier roman »
  23. Consultable sur Gallica.bnf.fr