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La présence sur le sol bisontin d'importants laboratoires universitaires de recherche en [[microtechnique]]s, comme [[Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - Sciences et technologies|FEMTO-ST]] a permis la naissance sur la commune de Besançon de plusieurs start-up innovantes qui sont devenus des leaders internationaux de leur niche technologique,
La présence sur le sol bisontin d'importants laboratoires universitaires de recherche en [[microtechnique]]s, comme [[Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - Sciences et technologies|FEMTO-ST]] a permis la naissance sur la commune de Besançon de plusieurs start-up innovantes qui sont devenus des leaders internationaux de leur niche technologique,


L'entreprise [[Flowbird]], leader mondial des solutions de stationnement et de billettique de transports, est le premier employeur de Besançon dans le secteur de l'industrie manufacturière. Créée en 1923 à Besançon sous le nom de Compagnie des Compteurs (CdC), la firme alors rebaptisée Compteurs [[Schlumberger (entreprise)|Schlumberger]] est à l'origine des premiers [[Horodateur|horodateurs]] français en 1972<ref>{{Lien web |langue=FR-fr |titre=Besançon. Il y a 50 ans, Maurice Fillod concevait le premier horodateur français |url=https://www.estrepublicain.fr/economie/2022/04/03/il-y-a-50-ans-maurice-fillod-concevait-le-premier-horodateur-francais |site=www.estrepublicain.fr |consulté le=2024-08-25}}</ref>. Devenue Parkeon en 2003 puis Flowbird en 2018, près de cinq cents personnes travaillent sur son site localisé dans le parc La Fayette. L'entreprise Polycaptil, spécialisée dans l’électronique, l’opto-électronique et la mécatronique, pilote un projet de recherche sur un dispositif médical d’insufflation électronique. La société [[Zodiac Aerospace|Zodiac Aero Electric]]<ref>{{Lien web |titre=ZODIAC AEROSPACE Besançon Groupe Safran |url=https://www.polemicrotechniques.fr/membre/zodiac-aero-electric/ |site=polemicrotechniques.fr |consulté le=2 mai 2021}}.</ref>, filiale du groupe [[Safran (entreprise)|Safran]], emploie plus de 260 salariés et est spécialisée dans la fabrication de composants électriques pour l'industrie [[aéronautique]].
L'entreprise [[Flowbird]], leader mondial des solutions de stationnement et de billettique de transports, est le premier employeur de Besançon dans le secteur de l'industrie manufacturière. Créée en 1923 à Besançon sous le nom de Compagnie des Compteurs (CdC), la firme alors rebaptisée Compteurs [[Schlumberger (entreprise)|Schlumberger]] est à l'origine de l'invention de l'[[horodateur]] en 1972<ref>{{Lien web |langue=FR-fr |titre=Besançon. Il y a 50 ans, Maurice Fillod concevait le premier horodateur français |url=https://www.estrepublicain.fr/economie/2022/04/03/il-y-a-50-ans-maurice-fillod-concevait-le-premier-horodateur-francais |site=www.estrepublicain.fr |consulté le=2024-08-25}}</ref>. Devenue Parkeon en 2003 puis Flowbird en 2018, près de cinq cents personnes travaillent sur son site localisé dans le parc La Fayette. L'entreprise Polycaptil, spécialisée dans l’électronique, l’opto-électronique et la mécatronique, pilote un projet de recherche sur un dispositif médical d’insufflation électronique. La société [[Zodiac Aerospace|Zodiac Aero Electric]]<ref>{{Lien web |titre=ZODIAC AEROSPACE Besançon Groupe Safran |url=https://www.polemicrotechniques.fr/membre/zodiac-aero-electric/ |site=polemicrotechniques.fr |consulté le=2 mai 2021}}.</ref>, filiale du groupe [[Safran (entreprise)|Safran]], emploie plus de 260 salariés et est spécialisée dans la fabrication de composants électriques pour l'industrie [[aéronautique]].


L'entreprise [[Amphenol|Amphenol FCI Besançon]], installée sur le Parc Lafayette depuis 1981 et employant près de {{Nombre|400|salariés}} conçoit et fabrique des connecteurs destinés principalement à l'industrie, l'instrumentation, l'énergie et l'automobile<ref>{{Lien web |langue=FR-fr |auteur=Patrice Boucherat |titre=Besançon. Depuis 40 ans, Amphenol FCI connecte notre quotidien |url=https://www.estrepublicain.fr/science-et-technologie/2022/06/22/depuis-40-ans-amphenol-fci-connecte-notre-quotidien |site=www.estrepublicain.fr |date=22 juin 2022 |consulté le=2024-08-23}}</ref>.
L'entreprise [[Amphenol|Amphenol FCI Besançon]], installée sur le Parc Lafayette depuis 1981 et employant près de {{Nombre|400|salariés}} conçoit et fabrique des connecteurs destinés principalement à l'industrie, l'instrumentation, l'énergie et l'automobile<ref>{{Lien web |langue=FR-fr |auteur=Patrice Boucherat |titre=Besançon. Depuis 40 ans, Amphenol FCI connecte notre quotidien |url=https://www.estrepublicain.fr/science-et-technologie/2022/06/22/depuis-40-ans-amphenol-fci-connecte-notre-quotidien |site=www.estrepublicain.fr |date=22 juin 2022 |consulté le=2024-08-23}}</ref>.
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==== Biomédical ====
==== Biomédical ====
[[Fichier:Temis2.jpg|vignette|Technopole [[Temis]].]]
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Besançon est l'un des onze pôles nationaux de [[génie biomédical]]. Ce pôle d'activité est né de la volonté commune d'échange de compétences des différents acteurs, industriels, hospitaliers, de la recherche et de l'enseignement. Il a été créé pour les entreprises des secteurs de la santé, du biomédical, des biotechnologies, de télémédecine. Il constitue la partie micro-médicale de la technopole Temis. L'[[Institut supérieur d'ingénieurs de Franche-Comté]] (ISIFC), première école française du genre, forme depuis 2001 des ingénieurs en [[génie biomédical]]. Le réseau Medtech Biotech de Besançon a rejoint la French Tech dans le domaine de l’innovation médicale.
Besançon est l'un des onze pôles nationaux de [[génie biomédical]]. Ce pôle d'activité est né de la volonté commune d'échange de compétences des différents acteurs, industriels, hospitaliers, de la recherche et de l'enseignement. Il a été créé pour les entreprises des secteurs de la santé, du biomédical, des biotechnologies, de télémédecine. Il constitue la partie micro-médicale de la technopole Temis. L'[[Institut supérieur d'ingénieurs de Franche-Comté]] (ISIFC), première école française du genre, forme depuis 2001 des ingénieurs en [[génie biomédical]]. Le réseau Medtech Biotech de Besançon a rejoint la [[French Tech]] dans le domaine de l’innovation médicale.


Parmi les entreprises majeures de ce secteur, [[Sophysa]], fondée en 1976, emploie {{Nombre|212|salariés}} dans la fabrication de dispositifs médicaux implantables dans le champ de la [[neurochirurgie]]. Elle est pionnière dans la conception de valves ajustables permettant de traiter l'[[hydrocéphalie]] et produit également des systèmes de mesure de la [[Hypertension intracrânienne|pression intracrânienne]] pour les patients souffrant d'un [[traumatisme crânien]], d'hydrocéphalie et d'[[hématome]]. Elle occupe au sein de la technopole Temis un bâtiment de {{Nombre|5800|m|2}} dessiné par l'architecte [[Brigitte Métra]].
Parmi les entreprises bisontines majeures de ce secteur, [[Sophysa]], fondée en 1976, emploie près de {{Nombre|200|salariés}} dans la fabrication de dispositifs médicaux implantables dans le champ de la [[neurochirurgie]]. Elle est pionnière dans la conception de valves ajustables permettant de traiter l'[[hydrocéphalie]] et produit également des systèmes de mesure de la [[Hypertension intracrânienne|pression intracrânienne]] pour les patients souffrant d'un [[traumatisme crânien]], d'hydrocéphalie et d'[[hématome]]. Elle occupe au sein de la technopole Temis un bâtiment de {{Nombre|5800|m|2}} dessiné par l'architecte [[Brigitte Métra]].


Micro-Mega est l'héritière de l'atelier d'horlogerie d'Étienne Garnier créé à Besançon en 1905 et qui fut en 1907 à l'origine d'un prototype de tire-nerf dentaire qui lui vaudra une réputation mondiale<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Société |url=https://micro-mega.com/qui-sommes-nous/ |site=Micro-Mega |consulté le=2024-08-25}}</ref>. L'entreprise emploie désormais {{Nombre|111|personnes}} dans la fabrication d'[[Instrument dentaire|instruments dentaires]] tels que des [[Endodontie|limes endodontiques]]<ref>{{Lien web |auteur=Nadège Hubert |titre=Le fabricant de mèches dentaires Micro-Mega investit 8 millions d’euros à Besançon |url=https://www.usinenouvelle.com/article/le-fabricant-de-meches-dentaires-micro-mega-investit-8-millions-d-euros-a-besancon.N2108186 |site=L'Usine Nouvelle |date=7 mars 2023 |consulté le=25 août 2024}}</ref>.
ALCIS Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire (34 salariés, Temis Santé, bâtiment Bioparc)


Statice est une entreprise spécialisée en [[mécatronique]] et [[Biomatériau|biomatériaux]] fondée en 1978 par d'anciens responsables de la [[recherche et développement]] de [[Lip]]<ref>[http://www.lexpansion.com/economie/les-15-patrons-les-plus-influents_24915.html Les 15 patrons les plus influents, Charles Naly, l'homme clef du pôle de compétitivité sur ''L'Expansion'']</ref>. Elle compte une centaine de salariés œuvrant à la conception, au développement et à la production d'implants, d'instruments et d'équipements de laboratoires.
Beaune Laboratoires Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire (23 salariés, Miserey-Salines)


France Chirurgie Instrumentation Fabrication de matériel médico-chirurgical (50 salariés,Temis Santé)
ALCIS Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire (34 salariés, Temis Santé, bâtiment Bioparc)


MicroMega Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire (125 salariés,
Beaune Laboratoires Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire (23 salariés, Miserey-Salines)


France Chirurgie Instrumentation Fabrication de matériel médico-chirurgical (50 salariés,Temis Santé)
Statice : Société de Recherches sous contrat en microtechniques fondée par les anciens responsables de la R&D de [[Lip]]<ref>[http://www.lexpansion.com/economie/les-15-patrons-les-plus-influents_24915.html Les 15 patrons les plus influents, Charles Naly, l'homme clef du pôle de compétitivité sur ''L'Expansion'']</ref>. Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire. 63 salariés. Trépillot


Pixee Medical : Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire. 17 salariés Temis
Pixee Medical : Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire. 17 salariés Temis

Version du 25 août 2024 à 12:00

Économie

Repères

Avant la crise des années 1970 et 1980 qui provoque de nombreuses fermetures et délocalisations d'entreprises de la ville, l'économie bisontine est principalement tournée vers le secteur industriel, en particulier l'horlogerie et le textile[1]. Aujourd'hui, le secteur tertiaire est le principal pourvoyeur d'emplois (voir tableau), l'industrie restant représentée par de multiples petites et moyennes entreprises spécialisées notamment dans les microtechniques, la nanotechnologie et la mécanique (découpage, emboutissage). Besançon est ainsi passée du statut de capitale de la montre à la capitale de l'infiniment petit. Cette reconversion réussie permet actuellement à la ville de bénéficier d'un certain dynamisme et d'un tissu économique solide, mais la mutation ne s'est pas faite sans heurts et de nombreuses suppressions d'emplois. En effet, dans une ville dont l'histoire est marquée par une tradition de socialisme et d'utopisme, des conflits emblématiques marquent profondément le paysage économique et social tant au niveau local que national. Ainsi, la grande grève de l'usine textile Rhodiacéta en 1967[2], préfigurant les évènements de mai 68, la célèbre affaire Lip en 1973, du nom de cette entreprise horlogère déclarée en faillite qui fut à l'origine d'une lutte sociale d'un nouveau genre débouchant sur une expérience originale d'autogestion, ou encore les délocalisations des entreprises horlogère Kelton Timex (Fralsen) et textile Weil. L'économie de Besançon connaît un tournant au début du XXIe siècle grâce à la création en 2000 d'une technopole baptisée Temis, qui se trouve intégrée dès 2005 à un pôle de compétitivité national créé en Franche-Comté autour des microtechniques.

Après avoir été la capitale française de l'horlogerie, Besançon s'est reconvertie en utilisant son savoir-faire pour se spécialiser dans les branches de la micromécanique, des microtechniques, des nanotechnologies, de l'optique et de l'électronique. La ville constitue depuis , avec d'autres zones de Franche-Comté, un pôle de compétitivité national dans le domaine des microtechniques[3]. La technopole Temis (Technopole Microtechnique et Scientifique) regroupe entreprises, laboratoires de recherche et instituts de formation spécialisés (Supmicrotech). Leur promotion est assurée par le salon Micronora[4], salon international des microtechniques, qui se déroule tous les deux ans dans le parc des expositions Micropolis. Au total, les secteurs des microtechniques et du biomédical représentent dans la ville environ 350 entreprises, 500 chercheurs et 11 000 emplois pour un chiffre d'affaires annuel de 1,36 milliard d'euros[5].

Dans la communauté urbaine Grand Besançon Métropole, le secteur tertiaire concentre 85 % des établissements et 75 % de l'emploi salarié[6].

Besançon est le siège de la CCI Saône-Doubs qui gère le port fluvial, l'aérodrome de Besançon - La Vèze ainsi que divers entrepôts.

Emploi

La commune de Besançon comptait 4 157 établissements actifs employeurs au , représentant 67 724 emplois[G 1] se répartissant selon les secteurs d'activité de la manière suivante :

Répartition des emplois selon le secteur d'activité (2019)
Tertiaire Industrie Construction Agriculture
Commune de Besançon[G 1] 87,9 % 8,7 % 3,1 % 0,3 %
Zone d'emploi de Besançon[G 2] 77,4 % 14,7 % 5,3 % 2,7 %
France métropolitaine[G 3] 79,2 % 12,0 % 6,4 % 2,6 %

En 2019, le taux de chômage des 15-64 ans pour la commune de Besançon s'élevait à 11,1 %[G 1] et à 8,4 % pour l'ensemble de la zone d'emploi de Besançon[G 2], tandis qu'au niveau national et à l'échelle de la région Bourgogne-Franche-Comté, les taux de chômage pour la même année s'élevaient respectivement à 9,9 %[G 3] et 9,0 %[G 4].

Les quartiers les plus pourvus en emplois[7] sont ceux de la Boucle, qui concentrait 25,9 % des emplois bisontins en 1999, des Tilleroyes-Trépillot (15,3 %), de Planoise-Châteaufarine (11 %) et de Montrapon-Temis (10,7 %).

Secteurs d'activité

Microtechniques et horlogerie.

Administration et services publics

Le centre hospitalier universitaire de Besançon (5 900 salariés) est le plus gros pourvoyeur d'emploi de la capitale comtoise, suivi de la commune de Besançon (2 430 salariés), les collèges et lycées de la ville (2 410 salariés), l'université de Franche-Comté (2 160 salariés), du Crédit agricole mutuel de Franche-Comté (1 500 salariés), du département du Doubs (1 610 salariés), de la SNCF (600 à 700 salariés), du centre communal d'action sociale, et de la régie de transports en commun Ginko, qui emploient de 500 à 600 salariés[8],[9].

Horlogerie et joaillerie

Dans le domaine du commerce des articles d'horlogerie et de bijouterie, l'entreprise Maty qui a son siège social à Besançon constitue un des plus gros employeurs de la ville avec plus de 400 salariés. Un établissement de Festina emploie une trentaine de personnes sur la zone industrielle de Trépillot. À Palente, Seiko emploie environ 70 personnes. L'entreprise Swatch est également présente à Besançon avec un centre de service après-vente qui compte une quarantaine de salariés. Deux établissements sont spécialisés dans la réparation d'articles d'horlogerie et de bijouterie pour de grandes marques de luxe : un atelier Audemars Piguet emploie une quarantaine de salariés sur son site du parc La Fayette tandis que Breitling Service emploie une cinquantaine de salariés dans un bâtiment situé sur la technopole Temis. L'entreprise Cheval Frères localisée dans la commune périphérique d'École-Valentin est un sous-traitant horloger spécialiste des pièces de mouvements et qui produit également des couronnes de remontoirs et des poussoirs. Courant 2019, la société MCGP va s'installer dans un bâtiment de 7 000 m2 destiné à l'usinage de précision pour la joaillerie sur la technopole Temis, avec 150 emplois prévus à terme. La Société des montres bisontines (SMB), située sur la commune voisine de Châtillon-le-Duc, emploie plus d'une centaine de personnes dans l'assemblage de montres : cette entreprise est propriétaire de la célèbre marque Lip.

Fralsen, 84 salariés, Trépillot, filiale de l'entreprise américain Timex Group USA, anciennement Kelton

Reparalux. Horlogerie. 12 salariés ZAC Lafayette

JR Automation Fabrication d'autres machines spécialisées 68 salariés

Manufacture Jean Rousseau Pelousey FABRICATION ET COMMERCIALISATION DE BRACELETS MONTRES 139 salariés

SMB commerce de gros produits d'hoorlogerie 116 salariés ZAC Valentin

Microtechnique, micromécanique, électronique et optique

La présence sur le sol bisontin d'importants laboratoires universitaires de recherche en microtechniques, comme FEMTO-ST a permis la naissance sur la commune de Besançon de plusieurs start-up innovantes qui sont devenus des leaders internationaux de leur niche technologique,

L'entreprise Flowbird, leader mondial des solutions de stationnement et de billettique de transports, est le premier employeur de Besançon dans le secteur de l'industrie manufacturière. Créée en 1923 à Besançon sous le nom de Compagnie des Compteurs (CdC), la firme alors rebaptisée Compteurs Schlumberger est à l'origine de l'invention de l'horodateur en 1972[10]. Devenue Parkeon en 2003 puis Flowbird en 2018, près de cinq cents personnes travaillent sur son site localisé dans le parc La Fayette. L'entreprise Polycaptil, spécialisée dans l’électronique, l’opto-électronique et la mécatronique, pilote un projet de recherche sur un dispositif médical d’insufflation électronique. La société Zodiac Aero Electric[11], filiale du groupe Safran, emploie plus de 260 salariés et est spécialisée dans la fabrication de composants électriques pour l'industrie aéronautique.

L'entreprise Amphenol FCI Besançon, installée sur le Parc Lafayette depuis 1981 et employant près de 400 salariés conçoit et fabrique des connecteurs destinés principalement à l'industrie, l'instrumentation, l'énergie et l'automobile[12].

L'entreprise espagnole Grupo Antolin, présente à Besançon depuis 2012, est spécialisée dans la fourniture de systèmes d’éclairage pour les véhicules et emploie près de 400 personnes dans un complexe de 22 000 m2 situé sur la technopole Temis[13].

IER Fabrication d'ordinateurs et d'autres équipements informatiques, 57 salariés ZI Palente

ARCA Swiss International Fabrication de matériels optique et photographique, 22 salariés École-Valentin

Digital Surf : Initialement fabricant de profilomètres 3D, aujourd'hui éditeur de logiciels d'analyse 3D du relief microscopique pour les profilomètres, les microscopes optiques ou à force atomique[14],[15],[16],[17],[18] ; 45 salariés, Trépillot

EXAIL Fabrication de composants électroniques 52 salariés ; TEMIS

Silmach Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques, Exail (ex Photline) : Systèmes de modulateurs optiques haut débit (40 GHz) pour les communications et l'instrumentation spatiale[19],[20] ;

Polycaptil Fabrication d'instrumentation scientifique et technique

Sonaxis Fabrication d'instrumentation scientifique et technique 19 salariés

Imasonic Fabrication d'instrumentation scientifique et technique Voray sur l'Ognon transducteurs ultra-sons pour le diagnostic médical et industriel et la thérapie[21]

Biomédical

Technopole Temis.

Besançon est l'un des onze pôles nationaux de génie biomédical. Ce pôle d'activité est né de la volonté commune d'échange de compétences des différents acteurs, industriels, hospitaliers, de la recherche et de l'enseignement. Il a été créé pour les entreprises des secteurs de la santé, du biomédical, des biotechnologies, de télémédecine. Il constitue la partie micro-médicale de la technopole Temis. L'Institut supérieur d'ingénieurs de Franche-Comté (ISIFC), première école française du genre, forme depuis 2001 des ingénieurs en génie biomédical. Le réseau Medtech Biotech de Besançon a rejoint la French Tech dans le domaine de l’innovation médicale.

Parmi les entreprises bisontines majeures de ce secteur, Sophysa, fondée en 1976, emploie près de 200 salariés dans la fabrication de dispositifs médicaux implantables dans le champ de la neurochirurgie. Elle est pionnière dans la conception de valves ajustables permettant de traiter l'hydrocéphalie et produit également des systèmes de mesure de la pression intracrânienne pour les patients souffrant d'un traumatisme crânien, d'hydrocéphalie et d'hématome. Elle occupe au sein de la technopole Temis un bâtiment de 5 800 m2 dessiné par l'architecte Brigitte Métra.

Micro-Mega est l'héritière de l'atelier d'horlogerie d'Étienne Garnier créé à Besançon en 1905 et qui fut en 1907 à l'origine d'un prototype de tire-nerf dentaire qui lui vaudra une réputation mondiale[22]. L'entreprise emploie désormais 111 personnes dans la fabrication d'instruments dentaires tels que des limes endodontiques[23].

Statice est une entreprise spécialisée en mécatronique et biomatériaux fondée en 1978 par d'anciens responsables de la recherche et développement de Lip[24]. Elle compte une centaine de salariés œuvrant à la conception, au développement et à la production d'implants, d'instruments et d'équipements de laboratoires.

ALCIS Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire (34 salariés, Temis Santé, bâtiment Bioparc)

Beaune Laboratoires Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire (23 salariés, Miserey-Salines)

France Chirurgie Instrumentation Fabrication de matériel médico-chirurgical (50 salariés,Temis Santé)

Pixee Medical : Fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire. 17 salariés Temis

Mécanique

Dimeco Fabrication de machines-outils pour le travail des métaux 111 salariés Pirey

Stanley Black & Decker Manufacturing Fabrication, achat et vente d'outillage 116 salariés Trépillot

R Bourgeois Découpage et Emboutissage 250 salariés Trépillot

SOPIL Découpage et emboutissage 130 salariés Pirey

Agroalimentaire

l'agroalimentaire au travers des usines LU France (167 salariés sur la ZI de Trépillot) célèbre pour ses biscuits, et Buhler (36 salariés à Velotte) ; Mondelez

Les Eleveurs de la Chevillotte ; 66 salariés

Armée

L'armée tient également une place importante puisque la garnison de Besançon demeure aujourd'hui l'une des plus importantes de France, avec près de 1 650 militaires et 400 personnels civils de l'Armée de terre[25]. Ses composantes sont l'état-major de la 1re Division (installé dans le quartier Ruty), le 6e régiment du matériel, l'état-major de la 7e brigade blindée et le 19e Régiment du Génie (19e RG) de Besançon (installé depuis 2006 dans le quartier Joffre), la 7e Compagnie de Commandement et de Transmissions (7e CCT) de Besançon et le 7e Bataillon du Train (7e BT) de Besançon.

Commerce

La ville est équipée d'espaces commerciaux denses dans les quartiers du centre-ville (avec notamment deux grandes artères commerçantes, la Grande Rue et la rue des Granges), ainsi que sur les trois zones périphériques de Châteaufarine à l'ouest, Espace Valentin au nord et les Marnières à l'est. On note une forte représentation de la grande distribution[F 1] dont les fers de lance en nombre d'employés sont les trois hypermarchés (Carrefour Valentin et Carrefour Chalezeule, respectivement 366 et 314 salariés ; Intermarché Hyper, 235 salariés), un supermarché de 100 salariés (Super U Amitié), un grand magasin (Galeries Lafayette, 93 salariés), un espace commercial de sport (Decathlon, 103 salariés) et une grande surface de bricolage (Leroy Merlin, 114 salariés).

Besançon héberge également le siège du Groupe Chopard Automobiles, premier distributeur en France pour les marques Peugeot et Mercedes, qui compte 2 365 salariés, 73 points de vente et un chiffre d'affaires de 2,5 milliards d'euros[26].

Autres domaines

Hormis les microtechniques, la mécanique et les nanotechnologies, il n'existe pas d'autre grand secteur industriel à Besançon depuis la crise de l'industrie textile. On peut citer toutefois parmi les activités industrielles significatives de Besançon :

  • la plasturgie représentée principalement par la firme Superfos Besançon (115 salariés) qui produit des emballages plastiques ;
  • L'édition de logiciels techniques, qui concerne une demi-douzaine de PME, comme les sociétés Digital Surf (logiciels de visualisation 3D pour les microscopes, 50 personnes), Shine Research[27] (Ateliers de développement logiciel pour la création de jeux vidéo, serious games, et applications), Covalia (logiciels de télémédecine, 12 personnes), ERDIL (Logiciels de linguistique et solutions d'analyse sémantique appliqués au traitement automatique des messages clients, 20 personnes[28]). Ces entreprises[29] totalisent ainsi environ 90 salariés, auxquels il convient d'ajouter les effectifs des services de conception de logiciels embarqués des entreprises ERG Transit Systems et Flowbird, qui sont au service des activités monétiques respectives de ces entreprises.

Établissements

Entreprises industrielles

Les principales entreprises industrielles de l'agglomération de Besançon dans l'industrie manufacturière, comptant plus de 50 salariés, sont les suivantes[30] :

Entreprises commerciales

Raison sociale Effectif
2022
Activité Localisation
Carrefour Hypermarchés 255 Hypermarchés ZAC Valentin
Maty 244 Commerce de détail d'articles d'horlogerie et de bijouterie en magasin spécialisé Trépillot
Carrefour Hypermarchés 220 Hypermarchés ZAC Marnières
Asten Santé 128 Commerce de gros de produits pharmaceutiques Hauts du Chazal
Castorama 100 Commerce de détail de bricolage ZAC Valentin
Brico Dépôt 70 Commerce de détail de bricolage ZAC Marnières
Decathlon 69 Commerce d'articles de sport et équipement de la personne ZAC Chateaufarine
Boulanger 64 Commerce de détail d'appareils électroménagers ZAC Chateaufarine
Hermione Retail (Galeries Lafayette) 54 Grands magasins Centre-ville
Monoprix 52 Magasins multi-commerces Centre-ville

Références

  1. Quid 2005, p. 962, Dominique et Michèle Frémy
  2. La grève de 1967 à l’usine Rhodiacéta de Besançon, par Georges Ubbiali, paru dans Rouge no 2194 du 22 février 2007
  3. « Site Internet du Pôle des microtechniques », sur polemicrotechniques.fr (consulté le ).
  4. « Site Internet de Micronora, Salon international des microtechniques », sur micronora.com (consulté le ).
  5. C. Chaillet et P. Laurent, op.cit., p. 13-14.
  6. au 31 décembre 2003, selon l'AUDAB
  7. Insee Franche-Comté, Insee Franche-Comté et AudaB, Les déplacements domicile-travail dans Besançon et sa périphérie, coll. « L'essentiel » (no 79), (ISSN 1248-2544, lire en ligne), p. 4.
  8. L’emploi public dans les zones d’emploi de Bourgogne-Franche-Comté - Zone d'emploi de Besançon : forte présence de l’emploi public, document de l'INSEE, mai 2016[PDF].
  9. Zone d'emploi de Besançon, document de l'INSEE, décembre 2006[PDF].
  10. « Besançon. Il y a 50 ans, Maurice Fillod concevait le premier horodateur français », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  11. « ZODIAC AEROSPACE Besançon Groupe Safran », sur polemicrotechniques.fr (consulté le ).
  12. Patrice Boucherat, « Besançon. Depuis 40 ans, Amphenol FCI connecte notre quotidien », sur www.estrepublicain.fr, (consulté le )
  13. Laura Fischer, « Grupo Antolin inaugure son usine 4.0 sur Temis », sur Besançon plus grand, (consulté le )
  14. Vie économique - Les 100 qui font bouger Besançon sur l'Express.fr
  15. Digital Surf reçoit le Trophée de l'Entreprise Exportatrice Innovante, sur la revue Contrôle, Essais, Mesures de janvier, février, mars 2010
  16. Le contrôle non destructif intègre la mesure 3D sur UsineNouvelle.com
  17. Les 15 patrons les plus influents sur Lexpansion.com
  18. Monique Clemens, « Digital Surf analyse les surfaces en quatre dimensions », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Photline Technologies, l’innovation au cœur de la stratégie… sur Ambassadeurs Franche-Comté
  20. Photline Technologies dans de nouveaux bâtiments sur l'Usine Nouvelle du 10 mai 2007
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