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{{Voir homonymes|Mont Blanc (homonymie)}}
{{voir homonymes|Tours (homonymie)}}{{Infobox Commune de France
| nom = Tours
{{Infobox Commune de France
| nom = Montblanc
| image = {{Photomontage
| photo1a = Tram et hôtel de ville de Tours.JPG
| image = Montblanc (34) Ste-Eulalie.jpg
| photo2a = Tours Place Plumereau 1.jpg
| légende = Église Sainte-Eulalie.
| photo3a = Tours Cathédrale Saint-Gatien Fassade 5.jpg
| blason = Blason ville fr Montblanc (Hérault).svg
| photo3b = Vieux tours, hôtel Gouin 15 et 16ém , rue du commerce.jpg
| légende blason = #Héraldique
| photo3c = Tours Basilique Saint-Martin Chor 2.jpg
| région = [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]
| photo4a = Pont Wilson a Tours DSC 0461.jpg
| département = [[Hérault (département)|Hérault]]
| photo4b = Jardin des Prébendes - Vue.jpg
| arrondissement = [[Arrondissement de Béziers|Béziers]]
| border = 1
| canton = [[Canton de Pézenas]]
| espace = 2
| circonscription législative = [[Septième circonscription de l'Hérault|Septième circonscription]]
| insee = 34166
| color =
| légende = De haut en bas, de gauche à droite : l'[[Hôtel de ville de Tours|hôtel de ville]] sur la [[Place Jean-Jaurès (Tours)|place Jean-Jaurès]] ; maisons à colombages, [[place Plumereau]] ; façade de la [[cathédrale Saint-Gatien de Tours]] ; l'[[hôtel Goüin]] ; la [[basilique Saint-Martin de Tours]] ; le [[Pont Wilson (Tours)|pont Wilson]] enjambant la [[Loire (fleuve)|Loire]] ; le [[jardin des Prébendes d'Oé]].
| cp = 34290
}}
| maire = [[Claude Allingri]]
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans l'Hérault|2020]]-2026
| légende =
| intercomm = [[Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée]]
| blason = Blason tours 37.svg
| longitude = 3.36777777778
| légende blason = #Héraldique et devise
| latitude = 43.3975
| drapeau = Tours logo 2015.svg
| altitude = 38
| légende drapeau = #Logotype
| alt mini = 8
| taille drapeau = 100
| alt maxi = 68
| région = [[Centre-Val de Loire]]
| superficie = 26.94
| département = [[Indre-et-Loire]] <br><small>([[préfecture]])</small>
| arrondissement = [[Arrondissement de Tours|Tours]]<br/><small>([[chef-lieu]])</small>
| type = Bourg rural
| unité urbaine = Montblanc <br><small>(ville isolée)</small>
| canton = Cantons de [[Canton de Tours-1|Tours-1]], [[Canton de Tours-2|Tours-2]], [[Canton de Tours-3|Tours-3]] et [[Canton de Tours-4|Tours-4]]<br><small>([[bureau centralisateur]])</small>
| circonscription législative = [[Première circonscription d'Indre-et-Loire|Première circonscription]], [[Cinquième circonscription d'Indre-et-Loire|Cinquième circonscription]]
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Béziers|Béziers]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| insee = 37261
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| cp = 37000, 37100, 37200
| gentilé = Montblanais
| maire = [[Emmanuel Denis]] ([[Europe Écologie Les Verts|EELV]])
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 en Indre-et-Loire|2020]]-2026
| géoloc-département = Hérault/région Occitanie
| intercomm = [[Tours Métropole Val de Loire]]<br/><small>([[siège social|siège]])</small>
| latitude = 47.393611
| longitude = 0.689167
| alt mini = 44
| alt maxi = 109
| superficie = 34.67
| type = Grand centre urbain
| unité urbaine = [[Unité urbaine de Tours|Tours]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Tours|Tours]] <br><small>(commune-centre)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique ne pas changer -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique ne pas changer -->
| population agglomération = {{Population Unité urbaine de Tours}}<!-- Insertion automatique ne pas changer -->
| année_pop agglomération = {{Population de France/dernière_année}}<!-- Insertion automatique ne pas changer -->
| gentilé = Tourangeau
| géoloc-département = Indre-et-Loire/Centre-Val de Loire
| siteweb = [http://www.tours.fr/ tours.fr]
}}
}}
'''Montblanc''' {{MSAPI|mɔ̃.blɑ̃}} (en occitan {{MSAPI|mun(t).'blank}}) est une [[Commune (France)|commune française]] située dans le sud du [[Département français|département]] de l'[[Hérault (département)|Hérault]] en région [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]].


'''Tours''' ([[Aide:Alphabet phonétique international|prononcé]] : {{MSAPI|/tuʁ/}} {{Prononciation|Fr-Paris--Tours.ogg}}) est une [[ville]] située dans l'[[Grand Ouest français|Ouest de la France]], sur les rives de la [[Loire]] et du [[Cher (rivière)|Cher]], dans le département d'[[Indre-et-Loire]], dont elle est le chef-lieu, en [[Région française|région]] [[Centre-Val de Loire]]. La commune est le chef-lieu de la métropole [[Tours Métropole Val de Loire|Tours Val de Loire]] et constitutive, avec son intercommunalité, de l’une des {{nobr|22 [[Métropole (intercommunalité française)|métropole]]s françaises}} officielles.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le [[Libron]], la [[Thongue]], la [[Lène (Hérault)|Lène]], Fossé Maïré, le ruisseau de Laval et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]].


La commune, comptant {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, est au centre d'une [[Unité urbaine de Tours|unité urbaine]] de {{nombre|364325|habitants}} (en 2020)<ref>[https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=UU2010-37701 ''Insee – Comparateur de territoire : unité urbaine de Tours (37701)''], consulté le {{1er}} novembre 2018.</ref>, elle-même [[Pôle urbain|pôle]] d'une [[Aire d'attraction de Tours|aire d'attraction]] de {{nombre|522317|habitants}}<ref>2016 [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2537897 ''Insee Flash Centre-Val de Loire'', {{n°|24}}, « Recensement de la population : {{nombre|2577435|habitants}} en Centre-Val de Loire en 2014 », janvier 2017], consulté le 18 février 2017.</ref>. Elle est la plus grande commune, la plus grande unité urbaine et la plus grande aire d’attraction de la région [[Centre-Val de Loire]], ainsi que la {{15e|aire}} d’attraction de France<ref>Selon le [http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&id=205 classement 2010 officiel] de l’[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]].</ref>. Son [[Établissement public de coopération intercommunale|intercommunalité]] est, quant à elle, peuplée de {{unité|294220|habitants}} en 2020, ce qui en fait également la première de la région [[Centre-Val de Loire]] par sa population.
Montblanc est une commune rurale qui compte {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'[[unité urbaine]] de Montblanc et fait partie de l'[[aire d'attraction de Béziers]]. Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les Montblanais ou Montblanaises.

Ancienne {{latin|[[Caesarodunum]]}} cité des [[Turones]], capitale de la {{IIIe}} Lyonnaise avec [[Amphithéâtre de Tours|un des plus grands amphithéâtres]] de l'[[empire romain]], elle devient sanctuaire national avec [[Martin de Tours|saint Martin]], [[Grégoire de Tours]] et [[Alcuin]] sous les [[Mérovingiens]] et les [[Carolingiens]], et les [[Capétiens]] font de la monnaie locale la monnaie du royaume, la [[livre tournois]]. Capitale du [[comté de Tours]] qui deviendra la [[Touraine]], le « jardin de France »<ref>{{Ouvrage|auteur1=François Rabelais|titre=Pantagruel|lieu=Paris|éditeur=Renault et Cie|année=1865|année première édition=1532|pages totales=176|numéro chapitre=IX|passage=29|extrait=Je suis né et ait été nourri jeune au jardin de France, c'est [la] Touraine.}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Jardin de la France, jardin à la française |url=https://www.valdeloire.org/Connaitre/Decouvrir/Le-jardin/Jardin-de-la-France-jardin-a-la-francaise|date=24 mai 2017, mis à jour 10 avril 2018|site=Val de Loire patrimoine mondial|consulté le=25 mars 2024}}.</ref>. Première ville de l'industrie de la [[soie]], voulue par [[Louis XI de France|Louis XI]], capitale royale sous les [[Maison capétienne de Valois|Valois]]<ref>{{Lien web |url=https://www.tours.fr/page-portail-tours-intense/decouvrir-tours/un-patrimoine-et-des-savoir-faire-reconnus-qui-se-transmettent |titre=Un patrimoine et des savoir-faire reconnus qui se transmettent |site=Ville de Tours |consulté le=24 février 2024}}</ref> avec ses [[châteaux de la Loire]] et ville d'art avec l'[[École de Tours]]. Capitale de loyauté pour [[Henri III (roi de France)|Henri III]] et [[Henri IV (roi de France)|Henri IV]] pendant les [[Guerres de Religion (France)|guerres de Religion]] et ville de repli en juin 1940, ce qui lui vaudra d'être en partie détruite.

La ville [[Tuffeau|blanche]] et [[Ardoise|bleue]] est [[Villes et pays d'art et d'histoire|ville d'art et d'histoire]] avec son [[quartier du Vieux-Tours]], [[site patrimonial remarquable]]. La cité jardin<ref>Christian Calenge, ''Tours des légendes et des hommes'', page 97 {{ISBN|2-7467-0098-0}}</ref> concentre un patrimoine vert et un paysage urbain fortement influencé par son espace naturel<ref>{{Lien web|langue=Français|titre=Labels Fleur d'Or et Quatre Fleurs|url=http://www. tours.fr/716-quatre-fleurs-et-fleur-d-or.htm|site=tours.fr [Site officiel de la ville de Tours]|date=|consulté le=23 mars 2015}}</ref>. La ville historique que l'on surnomme ''Le Petit Paris''<ref>Jean-Marie Domenach, opinion citée, Europe, le défi culturel, 1990, {{ISBN|978-2707119247}}</ref> et sa région par son histoire et sa culture, ont toujours été une terre de naissance ou d'accueil de nombreuses [[Tourangeaux célèbres|personnalités]], de rencontres sportives internationales, [[Université de Tours|ville universitaire]] avec plus de {{nombre|30000|étudiants}} en 2019. [[Cité de la gastronomie|Ville culinaire]] avec ses spécialités les [[rillettes de Tours|rillettes]], les [[Grattons#Variantes|rillons]], les [[vignoble de la vallée de la Loire|vignobles tourangeaux]], ses fromages [[Sainte-maure-de-touraine|AOC Sainte-Maure-de-Touraine]] et ses [[nougat de Tours|nougats]].

Aire urbaine du [[Grand Ouest français|Grand Ouest]], la ville fait partie de l'[[espace métropolitain Val de Loire-Maine]]. Elle accueille le {{1er|employeur}} de la région, le [[Centre hospitalier régional et universitaire de Tours|CHRU]] et de nombreux établissements de direction de vaste échelle. Elle est ceinturée par son [[Rocade de Tours|périphérique]], au centre d'une étoile autoroutière à cinq branches avec les [[Autoroute A10 (France)|A10]], [[Autoroute A28 (France)|A28]] et [[Autoroute A85 (France)|A85]]. L'agglomération de Tours est reliée au réseau national par deux gares, à [[Gare de Tours|Tours]] et [[Gare de Saint-Pierre-des-Corps|Saint-Pierre-des-Corps]] pour les relations [[TER Centre-Val de Loire|TER]] et [[TGV]]. Toutes les régions de [[France]] sont accessibles par le train et l'[[Aéroport de Tours Val de Loire|aéroport Tours-Val de Loire]] est un aéroport régional important et avec quelques destinations internationales. Le journal régional ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest|La Nouvelle République]]'' qui a son siège à Tours et est diffusé dans la région [[Centre-Val de Loire]] et une partie de la [[Nouvelle-Aquitaine]] renforce sa position centrale.
{{sommaire|niveau=2}}


== Géographie ==
== Géographie ==
{{Carte communes limitrophes|zoom=11}}
=== Localisation ===
=== Localisation ===
{{Encadré texte
Le village se situe à {{unité|12|km}} de [[Béziers]] et de [[Pézenas]] ainsi qu'à {{unité|50|km}} de [[Montpellier]].
| align = left
| texte =
{{Animation
|float=left
|Contenu=<u>'''Représentations cartographiques de la commune'''</u>
{{Animation/Contenu|{{maplink |text =[[File:Maki2-town-hall-12.svg|20px]] '''Mairie''' |type=shape |frame=yes |frame-height=300 |frame-width=300 |frame-align=left |fill=#000000 |fill-opacity=0 |stroke-color=#000000 |stroke-width=2.5 |type2=point |marker2=town-hall |marker-size2=small |marker-color2=#00FA9A |coord2={{coord2|47.3906|0.6893}} }} }}
{{Animation/Image|image=Tours OSM 01.png |légende=<center>'''Carte OpenStreetMap'''</center>}}
{{Animation/Image|image=Tours OSM 02.png |légende=<center>'''Carte topographique'''</center>}}
}}
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique
}}


{{Communes limitrophes|commune = Tours|nord = [[Mettray]]<br>[[Notre-Dame-d'Oé]]|nord-est = [[Parçay-Meslay]]<br>[[Rochecorbon]]|est = [[Saint-Pierre-des-Corps]]|sud-est = [[Saint-Avertin]]|sud = [[Chambray-lès-Tours]]|sud-ouest = [[Joué-lès-Tours]]|ouest = [[La Riche]]|nord-ouest = [[Saint-Cyr-sur-Loire]]}}
Le territoire communal est séparé en deux parties distinctes formant grossièrement un « 8 », reliées entre elles par un corridor d'environ 300 mètres de large qui sépare les communes de [[Béziers]] et [[Saint-Thibéry]]. La partie « nord » comprend le village, traversé par la route départementale {{nobr|D 18}} ainsi que l'[[Autoroute A75 (France)|autoroute A75]]. La partie « sud », beaucoup moins urbanisée et plus sauvage, comprend le château de Coussergues, le centre de tri et de valorisation de Valorsys et est traversée par l'[[Autoroute A9 (France)|autoroute A9]] où on retrouve l'aire de service de Béziers-Montblanc.
[[Fichier:Map commune FR insee code 34166.png|vignette|gauche|350 px|Carte.]]

=== Communes limitrophes ===
{{Communes limitrophes|commune = Montblanc|nord = [[Valros]] |nord-est = [[Saint-Thibéry]] |est = [[Bessan]]|sud-est = [[Vias]] |sud = [[Portiragnes]]|sud-ouest = [[Cers]] |ouest = [[Béziers]]|nord-ouest = [[Servian]] }}


=== Géologie et relief ===
=== Géologie et relief ===
Tours fait partie du Sud-Ouest du [[Bassin parisien]]<ref name=":0">{{Lien web|titre=Description géologique de la région Centre-Val de Loire|url=http://sigescen.brgm.fr/Description-geologique-de-la-region-Centre-Val-de-Loire.html|site=SIGES Centre-Val de Loire|consulté le=2019-05-28}}.</ref>. Elle est constituée entre autres de [[craie]]s et de [[sable]]s, caractéristiques du [[Crétacé]]<ref name=":0" />, et située dans une zone de [[Sismologie|sismicité]] 2 (faible)<ref>{{Lien web|titre=Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 37 > Commune : TOURS > Bâtiment existant de classe III - Le Plan Séisme|url=http://www.planseisme.fr/spip.php?page=didacticiel4&code_insee=37261&zone_id=2&classe_bati_id=III&nature=E|site=www.planseisme.fr|consulté le=2019-05-28}}.</ref>.
{{...}}

C'est un [[bassin sédimentaire]] bâti de couches empilées qui sont de provenances marine ou continentale, reposant sur des terrains datant du [[Précambrien]] et de l’[[Ère primaire]]<ref>{{Lien web|titre=Atlas Archéologique de Touraine|url=http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=139&menu=Texte|site=a2t.univ-tours.fr|consulté le=2019-05-28}}.</ref>.

Tours a une [[altitude]] minimale de {{unité|44|m}} et une maximale de {{unité|109|m}}, son altitude moyenne est de {{unité|77|m}} tandis que celle de sa [[mairie]] est de {{unité|52|m environ}}<ref>{{Lien web|titre=Plan, carte et relief de Tours 37100 ou 37200 ou 37000|url=http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/plan_37261_Tours.html|site=www.cartesfrance.fr|consulté le=2019-05-28}}.</ref>.


=== Hydrographie ===
=== Hydrographie ===
{{...}}
{{...}}
La commune est arrosée par la [[Lène (Hérault)|Lène]], cours d'eau de {{unité|17.3|km}}, affluent de la [[Thongue]]. Leur confluence est située dans cette commune.

=== Voies de communication et transports ===
Le village est situé entre les deux autoroutes [[Autoroute A9 (France)|A9]] et [[Autoroute A75 (France)|A75]]. Il est traversé par la départementale {{nobr|D 18}}.


=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article général|Climat de l'Occitanie|Climat de l'Hérault}}
{{Article général|Climat du Centre-Val de Loire|Climat d'Indre-et-Loire}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T8|climat méditerranéen franc]], selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=15 novembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T5|climat méditerranéen]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R20| Provence, Languedoc-Roussillon]], caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement ({{Unité|2600|h/an}}), un été chaud ({{tmp|21.5| °C}}), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > {{nobr|5 m/s}}) et peu de brouillards<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>.
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T4|climat océanique altéré]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est toujours exposée à un [[Climat de la France#MF-T2|climat océanique altéré]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R10| Moyenne vallée de la Loire]], caractérisée par une bonne insolation ({{Unité|1850 h/an}}) et un été peu pluvieux<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|14.8| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|16| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|609 mm}}, avec {{Unité|5.4|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|2.3|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Tourbes]] à {{Unité|6|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Montblanc,Hérault/tourbes,Hérault |titre=Orthodromie entre Montblanc et Tourbes |site=fr.distance.to |consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|15.2| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|607.5|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_34311001.pdf|titre= Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_34311001.pdf|titre= Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=15 novembre 2023}}.</ref>.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.5| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|14.9| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|669 mm}}, avec {{Unité|11.3|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|6.7|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, sur la commune de [[Fondettes]] à {{Unité|7|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Tours,Indre-et-Loire/Fondettes,Indre-et-Loire |titre=Orthodromie entre Tours et Fondettes |site=fr.distance.to |consulté le=5 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|11.9| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|725.7|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_37109001.pdf|titre= Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_37109001.pdf|titre= Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=5 janvier 2024}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=5 janvier 2024}}</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->
<!-- Ce tableau peut être actualisé à la main à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org avec l'identifiant 37109001.


Éviter de le modifier, excepté dans le cas où la station météorologique n'est pas cohérente avec la réalité climatique de la commune (cas des zones de montagne essentiellement). Mentionner alors la modification dans la page de discussion de l'article.-->
=== Milieux naturels et biodiversité ===
{{Climat
[[Fichier:34166-Montblanc-ZNIEFF1.png|vignette|Carte des ZNIEFF de {{nobr|type 1}} localisées sur la commune.]]
|titre=Statistiques 1991-2020 et records FONDETTES (37) - alt : 93m, lat : 47°25'31"N, lon : 0°36'15"E<br><small>Records établis sur la période du 01-01-1992 au 15-09-2021</small>
L’inventaire des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_37109001.pdf|titre=Fiche 37109001|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base}}
Trois ZNIEFF de {{nobr|type 1}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 1}} sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/34166/tab/znieff |titre=Liste des ZNIEFF de la commune de Montblanc |site=le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel |consulté le=29 août 2021}}.</ref> :
|Charte=commune
* les « bois et maquis de Montmarin » ({{Unité|208|ha}}), couvrant {{Unité|2|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/910030400 |titre= ZNIEFF les « bois et maquis de Montmarin » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 29 août 2021}}.</ref> ;
|tmin-jan=2
* les « Grand bois » ({{Unité|472|ha}}), couvrant {{Unité|4|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/910030376 |titre= ZNIEFF les « Grand bois » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 29 août 2021}}.</ref>,
|tmin-fev=1.8
* la « plaine des Castans » ({{Unité|776|ha}}), couvrant {{Unité|3|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/910030332 |titre= ZNIEFF la « plaine des Castans » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 29 août 2021}}.</ref> ;
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=== Paysages ===
Au sein de la vallée de la Loire, le site de Tours est quelque peu atypique. À quelque six kilomètres à l'est de la ville, au lieu-dit Rochepinard sur la commune de [[Montlouis-sur-Loire]], le plateau calcaire séparant la vallée de la Loire au nord, et celle du Cher au sud, s'efface pour laisser place à une vaste plaine alluviale commune (qui court sur une vingtaine de kilomètres jusqu'à la confluence effective à [[Villandry]]). La largeur du lit majeur passe de {{unité|2.5|km}} face au bourg de Montlouis-sur-Loire, à plus de {{unité|4|km}} à [[la Ville-aux-Dames]]. Autant dans une perspective de mise en valeur agricole de ce vaste espace fertile (terres alluviales), que du point de vue du transit nord sud (possibilité de traverser 2 rivières importantes à la suite), le site se démarque.

Jusqu'à très récemment ({{s-|XX}}), Tours, dont le développement initial a lieu sur une butte de la rive sud de la Loire (actuel secteur autour de la cathédrale) et également, dès le {{s-|V}}, autour de la [[Basilique Saint-Martin de Tours|basilique Saint-Martin]] (protégée à partir du {{s-|X}} par l'[[enceinte de Châteauneuf]]), était restée cantonnée « entre coteaux », au cœur de cette plaine alluviale commune (dit aussi lit majeur, ou encore « varenne », et dont l'altitude ne s'écarte jamais beaucoup de {{nobr|50 mètres}}). Désormais, depuis les annexions dans les années 1960, au nord de la Loire, des communes de Saint-Symphorien et Sainte-Radegonde, et, au sud du Cher, du parc de Grandmont qui appartenait à la commune de Joué-lès-Tours, la ville s'étale également au-delà des coteaux, sur les plateaux (entre {{unité|80 et 100 mètres}} d'altitude).

Au cœur de l'environnement urbain, la [[Loire]] et son lit mineur offrent de vastes espaces naturels, hôtes notamment avec leurs nombreuses îles d'une riche faune. Souvent surnommée {{Citation|dernier fleuve sauvage de France}}<ref>{{Lien web|auteur=Anne Lepais|url=http://pays-de-la-loire.france3.fr/emissions/vues-sur-loire/actu/le-combat-du-fleuve-sauvage-samedi-2-16h15-et-dimanche-3-fevrier-11h30.html|titre=« Le combat du fleuve sauvage »|site=[[France 3]] (Pays de la Loire)|date=23 janvier 2013}}.</ref>{{,}}<ref>L. Poirot-Delpech et Laurence Raineau, ''Pour une socio-anthropologie de l'environnement : Tome 2, Regards sur la crise économique'', [[Éditions L'Harmattan]], 2012, {{p.|154}}.</ref>{{,}}<ref>Dominique Desforges, ''La Touraine'', [[La Renaissance du livre (Belgique)|La Renaissance du livre]], 2003, {{p.|74}}.</ref>, elle est, comme la quasi-intégralité du territoire français, un espace que les humains n'ont cessé de modifier afin de tenter de s'affranchir de contraintes (tout en créant parfois de nouvelles). L'endiguement de son lit mineur visant à se prémunir des risques liés aux crues constitue un des nombreux exemples d'incidence humaine sur cet espace.


== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Montblanc est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l’[[Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>.
Au {{date|1er janvier 2024}}, Tours est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[unité urbaine]] de Montblanc<ref group=Note>Une unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) qui compte au moins {{Unité|2000|habitants}}.</ref>, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée<ref group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/34120-montblanc |titre=Unité urbaine 2020 de Montblanc|site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee group=I>{{Métadonnées Commune|34166|montblanc|Montblanc}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Béziers]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee group=I/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|53|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020" group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/060-beziers|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béziers|site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b" group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[unité urbaine de Tours]]<ref group=Note>Une unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) qui compte au moins {{Unité|2000|habitants}}.</ref>, une agglomération intra-départementale regroupant {{nobr|38 communes}}, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée Dans le cas de l'unité urbaine de [[unité urbaine de Tours]], il y a 1 villes-centres (Tours et ) et 37 communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/37701-tours |titre=Unité urbaine 2020 de Tours|site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|37261|tours|Tours}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Tours]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|162|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/019-tours|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tours|site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
{{...}}
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

cultures permanentes (61,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), forêts (10,6 %), [[terres arables]] (8,4 %), zones urbanisées (4,4 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 14 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=3.36777777778&y=43.3975&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
=== Morphologie urbaine ===
[[Fichier:34166-Montblanc-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
[[Fichier:Tours France01.jpg|vignette|Une rue du quartier de Châteauneuf, dans le vieux Tours.]]
L'habitat ancien pré-{{XIXe}} est regroupé au sein de deux noyaux, symétriques par rapport à la rue nationale, et constituant le "Vieux Tours" :
* le quartier de la [[Cathédrale Saint-Gatien de Tours|cathédrale Saint-Gatien]], bâti sur les ruines de la cité originelle gallo-romaine, elle-même érigée sur une butte insubmersible de la varenne (plaine alluviale).
* le quartier de Châteauneuf, né des [[enceinte de Châteauneuf|fortifications]] protégeant le prestigieux lieu de pèlerinage chrétien au Moyen Âge, probablement entre 1050 et 1150. L'ensemble religieux autrefois appelé martinopole avait été édifié autour du tombeau de saint Martin, initialement posé sur un tertre rivé au fleuve. Dénaturé après la Révolution, l'ensemble collégial correspond approximativement à la [[basilique Saint-Martin de Tours|basilique Saint-Martin]] et l'actuelle place Plumereau.

Vers l'est, jusqu'à la limite actuelle avec la ville de Saint-Pierre-des-Corps, et vers l'ouest jusqu'à la place Sainte-Anne à la Riche, on peut distinguer d'ancien faubourgs constitués parallèlement à la Loire, dans le prolongement de la ville.

On pourra également noter un troisième noyau pré-{{XIXe}} à l'endroit du quartier Paul-Bert, sur la rive nord de la Loire, au pied du coteau, entre le pont Wilson et le pont de fil. Ce quartier faisait face à la cité originelle de l'est, et était située au débouché nord du premier pont (près de l'emplacement du pont de fil).

D'importants secteurs de la ville furent détruits lors de la Seconde Guerre mondiale : par les frappes allemandes de 1940, ainsi que par les bombardements alliés annonçant la libération terrestre en 1944. Les incendies successeurs de ces pilonnages furent également dévastateurs. Elle ne fut pas reconstruite à l'identique, mais selon l'architecture typique de l'après guerre. Sur les secteurs plus symboliques que sont la rue Nationale et la place Anatole-France notamment, le style tourangeau traditionnel (toits d'ardoises, murs de tuffeau, cheminée en briques) inspira une adaptation moderne. Les architectes Jean Dorian et [[Pierre Patout]] conçurent le nouveau plan en damier (entre les rues de Jérusalem et président-Merville à l'ouest, et la rue Voltaire à l'est) mis en chantier de 1950 à la fin de la décennie.

Un axe rectiligne nord-sud (ancienne RN 10, originellement route royale d'Espagne) traverse le centre-ville de part en part. Il offre une perspective de {{nobr|7 kilomètres}} depuis le haut de la Tranchée en direction du sud : l'[[avenue de la Tranchée]], le [[Pont Wilson (Tours)|pont Wilson]], la [[Rue Nationale (Tours)|rue Nationale]] et l'[[avenue de Grammont]] s’enchaînent pour rejoindre l'autre coteau, jusqu'au pied du parc Grandmont.

<gallery mode="packed">
Fichier:Panotours.jpg|Panorama de la [[Basilique Saint-Martin de Tours|basilique Saint-Martin]], la [[tour Charlemagne]], et de la [[Tour de l'Horloge (Tours)|tour de l'Horloge]].
</gallery>

==== Limites et découpage communal ====
===== Annexions territoriales =====
[[Fichier:Avenue de la Tranchée à Tours, et octroi sur la place Choiseul.jpg|vignette|L'[[avenue de la Tranchée]] marque l'entrée sud de l'ancienne commune de [[Quartier Saint-Symphorien de Tours|Saint-Symphorien]].]]
Le territoire actuel de la ville de Tours résulte de nombreuses opérations depuis le {{s-|XIII}}.

Avant la Révolution il n’existait pas d’entité comparable à la commune. Le plus petit niveau d’administration était la paroisse.
Ainsi entre le {{s mini-|XIII}} et le {{s-|XVIII}}, seize paroisses ont leur chef-lieu dans la ville de Tours. Parmi elles quatre s’étendent hors de la ville : [[La Riche|La Riche-Extra]], [[Saint-Étienne-Extra]], [[Saint-Pierre-des-Corps]] et [[Quartier Saint-Symphorien de Tours|Saint-Symphorien-Extra]].
Au cours du {{s-|XVIII}}, trois décrets successifs signés par l'archevêque de Tours suppriment cinq paroisses : d'abord le {{date|14 avril 1773}} Saint-Pierre du Chardonnet et Saint-Simple sont supprimées, puis le {{date|5 mai 1773}} Notre-Dame de l’Écrignole, Sainte-Croix disparaissent ; enfin, le {{date|22 janvier 1781}}, Saint-Denis n'est plus une paroisse<ref>Archives départementales</ref>.

Dix ans plus tard, le {{date|9 avril 1791}}, un décret de l’Assemblée nationale établit une nouvelle circonscription des paroisses de la ville de Tours. Il en reste alors quatre :
* Saint-Gatien (la paroisse épiscopale) qui comprend la partie est de la ville, limitée par la [[Rue Nationale (Tours)|rue Nationale]] et l’[[avenue de Grammont]], la commune de Saint-Pierre-des-Corps et la partie de la commune [[Saint-Étienne-Extra]] à l’est de l’[[avenue de Grammont]] jusqu’au Cher ;
* Saint-Martin dont le territoire s'étend de la [[Rue Nationale (Tours)|rue Nationale]] à la paroisse Notre-Dame-la-Riche ;
* Notre-Dame-la-Riche pour le reste de la partie ouest de Tours jusqu’à la commune de La Riche ;
* Saint-Symphorien au nord de la Loire.

Après la Révolution française, les communes proches de ce qu'on connait aujourd'hui sont créées. Le découpage est alors communal.
Un décret impérial du {{date|29 mai 1808}} change les frontières de la ville de Tours qui est délimitée d’avec Beaumont, La Riche, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Étienne, Saint-Pierre-des-Corps et Saint-Symphorien. Tours cède ainsi à Saint-Symphorien la partie ouest de l’Île-Aucard, qui est à l'époque constituée de terrains sans habitation. De son côté, La Riche cède à Tours près de trois hectares<ref>Archives Nationales-F 2 II Indre-et-Loire 3, plan annexé à la minute</ref>.

Le {{date|14 juin 1845}}, une loi fixe la fusion de [[Saint-Étienne-Extra]] d'avec la commune de Tours. Puis, le {{date|5 mai 1855}}, une loi délimite désormais les communes de Saint-Avertin, Saint-Pierre-des-Corps et Tours. Tours cède alors à Saint-Avertin le [[Campus de Grandmont|Parc-de-Grandmont]] et son château. Cette même partie reviendra à Tours en 1961 (par décret) avec deux nouveaux territoires de Saint-Avertin : le [[Grand Hall (Tours)|Parc des Expositions]] et le [[Stade de la Vallée du Cher|stade d’Honneur]] et ses annexes.

La dernière évolution date du {{date|21 mai 1964}} lorsque, sous l'impulsion du maire de Tours (Jean Royer), les communes de [[Quartier Saint-Symphorien de Tours|Saint-Symphorien]] et de [[Sainte-Radegonde-en-Touraine]] sont rattachées à celle de Tours (arrêté préfectoral).

===== Quartiers =====
{{article détaillé|Quartiers de Tours}}
[[Fichier:Fontaines Tours barre Adam.jpg|vignette|Le [[quartier des Fontaines de Tours]].]]

Le plan de zonage 2010 de la ville de Tours définit trois grands secteurs de la ville : le [[Tours-Nord|nord de la Loire]], le centre entre la Loire et le Cher et le [[Tours-Sud|sud du Cher]]<ref>{{Lien web|titre=Le Plan de zonage 2010|url=http://www.urbanisme.tours.fr/3_aujourdhui_zonage.php|année=2010|consulté le=16 février 2012|auteur=Ville de Tours}}</ref>. Toutefois, les Conseils de la vie locale de Tours (les CVL sont des instances infra-communales qui sont une expression de démocratie participative) sont séparés en quatre territoires et prévoient un découpage différent entre le nord et le sud notamment<ref>{{pdf}} {{Lien web|titre=Guide des conseils de la vie locale|url=http://www.tours.fr/UserFiles/File/Telechargement/guideCVL-Nord.pdf|année=2001|consulté le=16 février 2012|auteur=Ville de Tours}}</ref>. Ainsi, [[Tours-Nord]] est délimité au sud par la Loire alors que [[Tours-Sud]] s’étend au sud des boulevards Richard-Wagner, Winston-Churchill et Louis-XI. On trouve aussi Tours-Ouest, qui comprend les parties situées entre la Loire, la rue Nationale et l’avenue de Grammont ainsi que les boulevards Winston-Churchill et Louis-XI. Pour sa part, Tours-Est est délimité au nord par la Loire, à l’ouest par la rue Nationale et l’avenue de Grammont et au sud par le boulevard Richard-Wagner.

L'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] partage la commune de Tours en {{nobr|22 zones}} dans le cadre de son découpage du territoire le plus fin en [[Îlots regroupés pour l'information statistique|IRIS]]<ref>{{pdf}} {{Lien web|titre=Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 pour TOURS|url=http://www.insee.fr/fr/methodes/zonages/iris/cartes/carte_iris_37261.pdf|année=2001|consulté le=16 février 2012|auteur=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}</ref> :
{{colonnes|
# [[Quartier du Vieux-Tours|Centre]] (Vieux-Tours ouest)
# [[Quartier Grammont de Tours|Grammont]]
# [[Quartier du Vieux-Tours|Cathédrale]] (Vieux-Tours est)
# [[Quartier Lamartine|Lamartine]]
# [[Rabelais-Tonnellé]]
# [[Quartier Giraudeau|Giraudeau]]
# [[Lakanal-Strasbourg]]
# [[Febvotte-Marat]]
# [[Quartier des Rives du Cher de Tours|Rives du Cher]]
# [[La Fuye-Velpeau]]
# [[Sanitas|Sanitas-Rotonde]]
# [[Beaujardin]]
# [[Quartier Rochepinard|Rochepinard]]
# [[Quartier Saint-Symphorien de Tours|Saint-Symphorien]]
# [[Sainte-Radegonde-en-Touraine|Sainte Radegonde]]
# [[Quartier Paul-Bert de Tours|Paul-Bert]]
# [[Quartier Europe de Tours|Europe]]
# [[Douets Milletière]]
# [[Quartier Montjoyeux|Montjoyeux]]
# [[La Bergeonnerie]]
# [[Quartier des Fontaines de Tours|Les Fontaines]]
# [[Deux-Lions|Deux Lions Gloriette]]
|taille=18}}

===== Connexions cyclables, au réseau de vaste échelle =====
[[Fichier:EuroVelo Route 6 map.svg|vignette|redresse=0.75|Tracé de l'[[EuroVelo 6|EV6]].]]
L'[[EuroVelo 6]] ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une [[véloroute]] de type ''[[EuroVelo]]'' qui traverse Tours en reliant [[Saint-Nazaire]] à [[Constanța|Constanţa]]<ref>[http://www.eurovelo6.org/ev6-c-est-quoi EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre.] « L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des douze itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la [[Fédération européenne des cyclistes]] (ECF) […]. Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la [[Loire]], le [[Rhin]] et le [[Danube]]. Elle traverse donc la [[France]], la [[Suisse]], l’[[Allemagne]], l’[[Autriche]], la [[Slovaquie]], la [[Hongrie]], la [[Serbie]], la [[Croatie]], la [[Bulgarie]] et la [[Roumanie]]. »</ref>. C'est la plus célèbre des [[EuroVelo|véloroutes européennes]], longue de {{Unité|3653|km}}, elle traverse l'[[Europe]] d'ouest en est, de l'[[océan Atlantique]] à la [[mer Noire]] en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands [[fleuve]]s européens : la [[Loire (fleuve)|Loire]], le [[Rhin]] et le [[Danube]]. Sa portion longeant la Loire, entre le département du Cher et la Loire-Atlantique, s'appelle la Loire à Vélo et bénéficie d'une grande publicité à destination des touristes, notamment de la part des pouvoirs publics (conseils généraux…).
{{Article détaillé|EuroVelo 6}}

===== Du temps de la batellerie =====
* La [[Loire]] : bien que de nombreux noms de rues et quartiers fassent référence à une batellerie passée active, le « fleuve royal » n'est aujourd'hui plus adapté pour une navigation commerciale. Comme dans le reste du pays, la batellerie, le transport fluvial des marchandises s'est vu supplanté au cours du {{s-|XIX|e}} par le chemin de fer.
* Le [[Cher (rivière)|Cher]] : affluent de la [[Loire (fleuve)|Loire]], il était navigable entre la confluence (à une vingtaine de kilomètres à l'ouest) et le [[Canal de Berry|canal du Berry]] jusqu'à ce que son cours soit modifié dans les années 1960 à l'occasion du chantier pharaonique qui verra sortir de terre les [[Quartier des Rives du Cher de Tours|quartiers des rives du Cher]] et [[Quartier des Fontaines de Tours|des Fontaines]].
* Le [[ruau Sainte-Anne]] : ancêtre occidental du canal des ducs de Berry, il reliait le Cher à la [[Loire (fleuve)|Loire]] selon l'axe qui délimite aujourd'hui Tours de sa voisine La Riche. Un unique pont au niveau de l'actuelle place Sainte-Anne permettait la jonction entre Tours et la presqu'île de Berthenay. Après fermeture plusieurs dizaines d'années auparavant et de longues tentatives d'assainissement, son remblaiement est entrepris en 1837. Les terrains vierges laissent place à la création à son ancien emplacement par le pharmacien Margueron dès 1843, d'un jardin des plantes, prélude au jardin Botanique. Le manque de financement et surtout l'avis d'ingénieurs jugeant préférable une liaison Cher/Loire en amont de Tours auront eu raison de lui.
* Le canal du Duc de Berry : portion inaugurée en 1828 pour remplacer son cousin de l'ouest le ruau Sainte-Anne, il faisait la jonction entre la [[Loire]] et le [[Cher (rivière)|Cher]] (la branche « centrale » du canal se termine à plus de {{unité|40|kilomètres}} en amont de Tours à [[Noyers-sur-Cher]], laissant les bateaux naviguer ensuite directement sur le Cher). L'ingénieur Cormier dirige le projet. Un pont, dit « Pont du Milieu » permettait le passage entre Tours et [[Saint-Pierre-des-Corps]], doublé au milieu du siècle d'un pont ferroviaire. Le chemin de fer à partir du milieu du {{XIXe}} supplantant rapidement la batellerie, le canal est fermé et asséché. Dans les années 1950-1960, s'y tient deux fois l'an la fête foraine. Puis le canal disparaît, en 1971, lors des aménagements liés au passage de l'A10 dans la ville : celle-ci en reprend le tracé et le recouvre de ses voies. Toutefois, quelques traces de ce passé subsistent aujourd'hui : par endroits, sous les travées autoroutières, des petites portions de l'ancienne berge pavée oblique du canal sont visibles.

=== Logement ===
{{...}}

=== Projets d'aménagement ===
[[Fichier:Deux Citadis sur le pont Wilson à Tours par Cramos.JPG|vignette|Le [[tramway de Tours]] passe par le pont Wilson et l'[[avenue de la Tranchée]] qui prolongent la [[Rue Nationale (Tours)|rue Nationale]] et les {{Unité|2.5|km}} de l'[[avenue de Grammont]].]]

Plusieurs projets sont à l'étude ou en phase d'accomplissement :
* un projet de seconde ligne de [[tramway de Tours|tramway]]
* l'accomplissement de la [[LGV Sud Europe Atlantique|LGV]] entre [[Bordeaux]] et Tours, inaugurée le 2 juillet 2017 ;
* l'installation du [[Centre de création contemporaine Olivier Debré]]<ref>Cf. {{Lien web|titre=Projet de Centre de Création Contemporaine - Olivier Debré à Tours (37)|url=http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Centre/Focus/Projet-de-Centre-de-Creation-Contemporaine-Olivier-Debre-a-Tours-37|site=[[DRAC Région Centre]]|consulté le=26 février 2013|en ligne le=11 janvier 2013}}.</ref> en centre-ville (à l'emplacement de l'ancienne école des beaux-arts), inauguré en mars 2017 ;
* la poursuite du développement du quartier des [[Deux-Lions]] ;
* l'installation d'un pôle « arts graphiques » (regroupant l'[[école Brassart]], l'[[École supérieure des beaux-arts de Tours|école supérieure des beaux-arts]] et le département d'histoire de l'art de l’[[université de Tours]] sur le [[site Mame]] boulevard Preuilly ;
* l'achèvement de l'[[Quartier Monconseil|écoquartier Monconseil]] ;
* l'aménagement d'un quartier sur le site des casernes [[Quartier Giraudeau|Beaumont-Chauveau]] ;
* la réfection de l'entrée de ville [[Place Anatole-France (Tours)|place Anatole-France]] avec la construction de deux hôtels de luxe<ref>Tribune de Tours 16/12/10 {{p.|6}}</ref>.

D'autres projets sont plus hypothétiques, en phase d'étude primaire, ou furent évoqués un temps mais n'ont été cités plus sérieusement depuis : la mise en place d'une [[Études d'architecture en France|École d'architecture]] (à la suite du moratoire du [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]] en 1998), la densification du bâti le long de l'axe ferré entre [[Saint-Pierre-des-Corps]] et Tours, l’achèvement du [[Rocade de Tours|périphérique]] et la construction de l'[[Autoroute A110 (France)|A10 bis]] contournant l'agglomération sont, pour l'instant au moins, abandonnés. Avec le changement de municipalité en 2014 d'autres projets ont pour l'instant disparu : notamment le réaménagement de la place de la Tranchée à Tours-Nord, la destruction et le réaménagement de l’îlot Vinci près de la Gare (où la construction d'une tour fut évoquée par la municipalité de [[Jean Germain (homme politique)|Jean Germain]]). L'agrandissement du Stade de la Vallée du Cher est quant à lui pour l'instant abandonné.

=== Voies de communication et transports ===
[[Fichier:Alstom Citadis 402 n°061 + 056 FIL BLEU Pont Volant.jpg|vignette|L'agglomération est desservie par les bus et tramway du réseau [[Fil bleu]].]]
==== Accès routiers ====
[[Fichier:France Autoroutes SSW Tours.svg|vignette|redresse=0.8|Connexions autoroutières.]]
Ceinturé aux 3/4 par l'A10 et son [[Rocade de Tours|périphérique]], dont l'achèvement demeure en suspens, la ville de Tours se situe par ailleurs au centre d'une étoile [[autoroute|autoroutière]] à cinq branches :
* l'[[Autoroute A10 (France)|A10]] nord vers [[Orléans]] et [[Paris]] (à {{unité|240|km}} au nord-est) ;
* l'A10 sud vers [[Poitiers]] et Bordeaux ({{unité|347|km}} au sud-ouest) ;
* l'[[Autoroute A28 (France)|A28]] vers [[Le Mans]] et [[Rouen]] (ouverte en [[décembre 2005]]) ;
* [[Autoroute A85 (France)|l'A85]] ouest vers [[Angers]] (achevée en [[décembre 2007]]) ;
* l'A85 est vers [[Vierzon]], début de la jonction avec la vallée du [[Rhône]].

De nombreuses liaisons transversales d'intérêt national complètent ce maillage ([[Route nationale 76 (France)|RN 76]], [[Route nationale 138|RN 138]], etc.), permettant notamment de relier la ville aux capitales régionales voisines : [[Limoges]] ([[Route nationale 147|RN 147]]).

Maintes fois annoncé, le doublement de l'A10 à l'est de l'agglomération visant le report hors de la ville du transit national nord-sud (A10 Bis ou [[Autoroute A110 (France)|A110]]) ne semble plus d'actualité.

===== Connexions au réseau de transport en commun interurbain routier =====
Deux gares routières sont présentes à Tours :
* La gare routière du centre-ville, face à la gare SNCF (place du Général-Leclerc), est desservie par :
** Le réseau régional [[TER Centre-Val de Loire]],
** Le [[Réseau de mobilité interurbaine|Réseau de mobilité interurbaine (Rémi)]] (géré par [[Transdev]] Touraine),
** Un service de navette pour l'[[aéroport de Tours Val de Loire]],
** Des dessertes scolaires gérées par le [[Centre de formation d'apprentis|CFA]], des [[Communautés de communes]] ou des [[Syndicat intercommunal des transports scolaires|syndicats intercommunaux des transports scolaires]] (SITS) des communes voisines<ref>Exemple de circuit d'un SITS desservant la halte routière de Tours : [http://sits-monts.fr/circuits-lycées/lycées-de-tours/ SITS du secteur de Montbazon]. Document consulté le {{date-|24 septembre 2013}}.</ref> ;
* Le parking bus des Peupliers, à {{nobr|800 mètres}} de la gare SNCF, (170 rue Edouard-Vaillant, rue longeant la gare SNCF), est desservi par le réseau international [[Eurolines]], et sa filiale nationale [[Isilines]], le réseau international [[FlixBus]], et le réseau national [[OUIBUS]].

==== Réseau de transports en commun ====
L'agglomération tourangelle est desservie par le réseau de bus et tramway [[Fil bleu]] (géré par groupe Kéolis) : {{nobr|46 lignes}} sont parcourues notamment par une flotte de {{nobr|236 bus}}. Le service fonctionne sept jours sur sept, de {{heure|5|30}} à {{heure|1|00}} du matin (service allégé le soir et le dimanche). Le {{date-|31 août 2013}}, la première ligne de [[tramway de Tours]] a été mise en service sur un parcours d'une quinzaine de kilomètres du nord au sud de l'agglomération entre les lycées Jean-Monnet à Joué-lès-Tours, et Vaucanson à [[Tours-Nord]].

===== Connexions ferroviaires =====
{{article détaillé|Gare de Tours}}
Tours a toujours été bien située sur le réseau ferroviaire français. Si aujourd'hui quelques lignes d'intérêt local ont été fermées, le réseau régional [[TER Centre-Val de Loire]] est, depuis les années 1990 en constant développement. Des liaisons régionales sont assurées au départ de Tours vers [[Château-du-Loir]], [[Le Mans]], [[Caen]], [[Alençon]]… ; [[Saumur]], [[Bressuire]], [[Angers]]… ; [[Azay-le-Rideau]], [[Chinon]]… ; [[Loches]], Limoges… ; [[Vierzon]], [[Bourges]] et [[Nevers]]… ; [[Amboise]], [[Blois]] et [[Orléans]], Paris via Orléans… ; [[Vendôme]], [[Châteaudun]]…

Sous l'appellation [[Interloire]] circulent des TER rapides le long du Val de Loire entre [[Orléans]], [[Blois]], Tours, [[Angers]] et [[Nantes]]. Les liaisons [[Paris-Austerlitz]] - [[Blois]] - Tours, les liaisons interrégionales [[Nantes]] - [[Angers]] -Tours - [[Bourges]] - [[Lyon]] et Tours - [[Le Mans]] - [[Caen]] sont assurées par des trains [[Intercités]]. La révolution a eu lieu avec la mise en service du [[TGV]] Atlantique qui a, depuis 1990, renforcé la position de la ville en la reliant à Paris en environ 1 heure. Toutes les régions de [[France]] sont accessibles directement depuis Tours par le train, la plupart par le TGV.

Le cœur de l'agglomération est relié au réseau national par deux gares importantes : [[Gare de Tours|la gare de Tours]], principalement pour les relations [[TER Centre-Val de Loire|TER]], et [[Gare de Saint-Pierre-des-Corps|la gare de Saint-Pierre-des-Corps]] principalement pour les relations [[TGV]], cette dernière étant par ailleurs un des principaux centres de triage et de maintenance ferroviaire de France. Ces deux gares, dont le trafic total place le complexe ferroviaire Tours/Saint-Pierre parmi les 10 plus importants de la [[SNCF]], sont reliées très fréquemment.

Les travaux de la [[LGV Sud Europe Atlantique]] (tronçon de Tours à Bordeaux) ont démarré en 2013. La ligne a été mise en service le {{date-|2 juillet 2017}}, [[Poitiers]] est désormais à {{heure||30}} et [[Bordeaux]] est maintenant à 2 heures de Tours<ref>D'après les horaires SNCF : http://www.sncf.com/fr/horaires-info-trafic.</ref>.

Dans l'aire urbaine, une quinzaine de gares sont desservies, assez inégalement connecté aux réseaux de bus ou car.

===== Connexions aériennes =====
[[Fichier:Tours Val de Loire airport.jpg|vignette|[[Aéroport de Tours Val de Loire]].]]
{{article détaillé|Aéroport de Tours Val de Loire}}
Siège d'une [[compagnie aérienne]] autrefois prospère (la [[TAT (aérien)|TAT]]), Tours n'a jamais été une place aéroportuaire de première importance puisque de toute son histoire, les {{Nombre|200000 passagers}} annuels n'ont jamais été dépassés mais pourront l'être en 2017 vu qu'en 2016 le trafic a été de {{nombre|198897|passagers}} et il ne cesse de progresser au fil des années. La proximité des aéroports parisiens ([[Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle|Roissy CDG]] est aujourd'hui accessible directement par TGV depuis Tours en {{heure|1|35}}) est un atout pour faciliter l'accès aux réseau aérien international. Depuis 2001 pourtant, plusieurs liaisons régulières vers [[Londres]], [[Dublin]], [[Marseille]], [[Porto (Portugal)|Porto]], [[Marrakech]] à partir d'{{date-|avril 2013}}, la [[Corse]] ([[Figari]] et [[Ajaccio]]) et de nombreux « vols vacances » ont relancé l'activité de la plateforme et propulsé l'[[Aéroport de Tours Val de Loire|aéroport Tours-Val de Loire]] parmi les aéroports régionaux importants avec un trafic avoisinant en 2016 les {{nombre|199000|passagers}} annuels. Les mouvements d'avions sont néanmoins très importants, du fait de la présence de la [[Base aérienne 705 Tours|base aérienne 705]] sur l'aéroport. Elle y faisait vivre l'école de chasse de l'[[Force aérienne|Armée de l'air]] qui s'entraînait sur [[Alpha Jet]] (et où le pilote américain [[Marshall Headle]] a été instructeur après l'entrée des États-Unis dans le conflit de la [[Seconde Guerre mondiale]]).

==== Réseau cyclable ====
La Métropole et la Ville de Tours souhaitent déployer un schéma cyclable de {{unité|1000|km}} de pistes structurantes à l’horizon 2030. La ville est déjà dotée d’environ {{nobr|150 km}} d’aménagements cyclables, d’une capacité de {{nombre|10000 stationnements}} vélo (dont la vélostation de la gare dotée de {{nobr|120 places}}), d’un service vélos disponibles à la location longue durée (Vélociti géré par l’Accueil Vélo Rando) et d’une vingtaine de boutiques vélocistes.

Les 13 itinéraires prévus du schéma cyclable sont :


* Itinéraire 1 : Monnaie / Esvres-sur-Indre
=== Risques majeurs ===
* Itinéraire 2 : Saint-Antoine-du-Rocher / Montbazon
Le territoire de la commune de Montblanc est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Inondation en France|inondations]], [[feu de forêt|feux de forêts]] et [[Risque sismique dans l'Hérault|séisme]] (sismicité faible). Il est également exposé à un [[Risque#Dans l'industrie|risque technologique]], le [[transport de matières dangereuses]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Montblanc+(H%C3%A9rault)&typeForm=adresse&codeInsee=34166&lon=3.367222&lat=43.396388&go_back=%2F&adresse=Montblanc+(H%C3%A9rault)|titre=Les risques près de chez moi - commune de Montblanc|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=19 septembre 2022}}.</ref>.
* Itinéraire 3 : Cerelles, Langennerie / Veigné
* Itinéraire 4 : Larçay / Druye, Saché, Savonnières
* Itinéraire 5 : Tours, Petite Arche / Saint-Cyr-sur-Loire, Equatop
* Itinéraire 6 : La Ville-aux-Dames sud / La Riche, La Grange David
* Itinéraire 7 : Saint-Pierre-des-Corps, gare TGV / Berthenay, Saint-Cyr-sur-Loire
* Itinéraire 8 : La Ville-aux-Dames nord / La Riche, Fac de médecine
* Itinéraire 9 : Vouvray / Saint-Etienne-de-Chigny, Luynes, Pernay, Saint-Roch
* Itinéraire 10 : La Membolle-sur-Choisille / Monts
* Itinéraire 11 : Rochecorbon / Luynes
* Itinéraire 12 : Rochecorbon / Saint-Cyr-sur-Loire, l’Escale
* Itinéraire 13 : Parc Grandmont / Joué-lès-Tours, Espace Malraux


En outre, en partenariat avec le Collectif Cycliste 37, le Syndicat des Mobilités de Touraine réalise régulièrement des actions de sensibilisation auprès des habitants afin d’encourager la pratique du vélo au quotidien dans de bonnes conditions.
==== Risques naturels ====
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le [[risque d'inondation en France|risque d’inondation]] par débordement de cours d'eau, notamment le [[Libron]], la [[Thongue]] et la [[Lène (Hérault)|Lène]]. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1982, 1986, 1993, 1994, 1996, 2005, 2014 et 2019<ref>{{Lien web|url=https://www.herault.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Risques-naturels-et-technologiques/Dossier-departemental-des-risques-majeurs/Dossier-departemental-des-risques-majeurs-DDRM|titre=Les risques majeurs dans l'Hérault|site=herault.gouv.fr|consulté le=19 septembre 2022}}, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>.


En octobre 2023, le Syndicat des Mobilités de Touraine a annoncé avoir choisi la société Pony pour lancer une nouvelle offre de location de vélos en libre-service. Ce nouveau service arrivera au printemps 2024 et sera composé de {{nobr|500 vélos}} classiques et {{nombre|1100 vélos}} deux places à assistance électrique.
Montblanc est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de {{Unité|200 mètres}} de celles-ci. L’arrêté du {{date-|25 avril 2002}} réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du {{date-|11 mars 2013}} rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group=Note>Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de {{Unité|50 mètres}} (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de {{Unité|5 mètres}} de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.herault.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Risques-naturels-et-technologiques/Dossier-departemental-des-risques-majeurs/Dossier-departemental-des-risques-majeurs-DDRM|titre=Les risques majeurs dans l'Hérault|site=herault.gouv.fr|consulté le=19 septembre 2022}}, chapitre Feux de forêts.</ref>.


Créée en 2010 à Tours, Geovelo est une application spécialisée dans le calcul d’itinéraires à vélo et l’analyse des trajets.
[[Fichier:34166-Montblanc-argile.jpg|vignette|redresse=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montblanc.]]
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|1239 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:1239}} sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le site de l'observatoire national des risques naturels|consulté le=19 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=19 septembre 2022}}.</ref>.


=== Risques naturels et technologiques ===
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/34/com/34166/page/1 |titre= Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montblanc |site =georisques.gouv.fr |consulté le= 19 septembre 2022}}.</ref>.
Par sa situation dans le lit majeur de la Loire et du Cher (décrite ci-dessus), et malgré les aménagements préventifs bâtis (digues sud à la Loire, nord au Cher ; digue nord-sud entre Tours et Saint-Pierre-des-Corps à l'emplacement de l'ancien canal de raccordement du Cher à la Loire, et de l'actuelle A10), la très grande majorité du secteur interfluve de la ville (tout sauf les quartiers pré-{{XIXe|s}}, correspondant à « l'hypercentre historique ») est exposée au risque d'inondation en cas de crue extrême de la Loire et du Cher. Ces crues menaçantes sont de probabilité centennale, soit une occurrence statistique moyenne de une pour cent années, sur l'ensemble de la période statistique étudiée.


Une crue moins extrême de la Loire a cependant lieu tous les ans en période hivernale.
==== Risques technologiques ====
Le risque de [[transport de matières dangereuses]] sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'[[hydrocarbure]]s. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>{{Lien web|url=https://www.herault.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Risques-naturels-et-technologiques/Dossier-departemental-des-risques-majeurs/Dossier-departemental-des-risques-majeurs-DDRM|titre=Les risques majeurs dans l'Hérault|site=herault.gouv.fr|consulté le=19 septembre 2022}}, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.


== Toponymie ==
== Toponymie ==
Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Caesarodunum'' au {{s-|II}}<ref group="Note">Dans les écrits de [[Ptolémée]] au début du {{s-|II}}, sous le nom de Καισαρόδουνον, transposé en [[latin]] sous la forme ''Caesarodunum''.</ref>; ''Turones'' au {{s-|IV}}<ref name="Dauzat">{{Ouvrage |langue=fr |nom1=[[Albert Dauzat]] |nom2=[[Charles Rostaing]] |titre=Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France |lieu=Paris |éditeur=Librairie Guénégaud |année=1979 |isbn=2-85023-076-6 |passage=682a}}</ref>; ''Tors'' en 1266<ref name="Nègre">[[Ernest Nègre]], ''[[Toponymie générale de la France]]'', Librairie Droz, Genève, 1990, Volume I, IIe partie, p. 158, n° 2533 (lire en ligne) [https://books.google.fr/books?id=rsNpi7IVulEC&pg=PA158&lpg=PA158&dq=Ernest+n%C3%A8gre+tours&source=bl&ots=dTMmNln4Kg&sig=ACfU3U3HljLwaoDAeTZTE2wTR1PFVH8Xew&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi_sc_IoNHzAhULz4UKHZYxDPAQ6AF6BAgaEAM#v=onepage&q=Ernest%20n%C3%A8gre%20tours&f=false]</ref>.
Les plus anciennes mentions du nom sont : ''de Monte blanco'' (1178)<ref>''[[Gallia Christiana]]'', VI c.140</ref>, ''Montemblancum'' (1210)<ref>''[[Histoire générale du Languedoc]]'' VIII c.588</ref>, ''de Monte blanco'' (1216)<ref>''Livre noir'', p. 544</ref>, ''de Monteblanco'', ''castrum de Monte-albo'' (1247-1248)<ref>''[[Histoire générale du Languedoc]]'' VII c.35, 43, 47</ref>, etc. Étymologie : Mont + blanc, mot d'origine germanique<ref>{{ouvrage|auteur1=Hamlin|prénom1=Frank R.|lien auteur1=Frank R. Hamlin|auteur2=Cabrol|prénom2=abbé André|titre=Les noms de lieux du département de l'Hérault|année=1983|éditeur=Abbé A. Cabrol}}.</ref>.

Dans l'Antiquité, le nom gallo-romain de ''Tours'' était {{latin|[[Caesarodunum]]}} (voir ce nom). Selon un processus usuel en Gaule, lors du Bas Empire, le nom du peuple ([[ethnonyme]]) s'est substitué au nom antique originel (cf. Paris, Limoges, Périgueux, Nantes, etc.)<ref name="Dauzat"/>.

Le nom de ''Tours'' dérive de celui des [[Turones]], un [[Gaulois (peuples)|peuple gaulois]] qui vivait sur le site il y a plus de {{unité|2000 ans}}<ref name="Dauzat"/>{{,}}<ref name="Nègre"/>.

Remarque : les formes médiévales ''Turs'' et ''Tors'' ont donné l'actuel ''Tours'' et s'expliquent par la chute du suffixe ''-on-'', sans doute compris comme étant la désinence de la déclinaison des substantifs masculins en ancien français, à savoir les [[cas sujet]] / [[cas régime]] du type ''ber'' / ''baron'' ou ''gars'' / ''garçon'' ou alors directement comme étant le suffixe ''-on'' de signification vague en français; chute de ''-on'' motivée également par le besoin de distinguer le nom de la ville du nom de ses habitants, les ''Turons'' : la forme en ''-on'' est devenue spécifique pour qualifier les habitants de Tours. Cependant, l'ancien gentilé ''Turons'' est aujourd'hui désuet et peu usité. Il est remplacé dans l'usage par ''Tourangeaux / Tourangelles'' qui est la dénomination désormais officielle.


== Histoire ==
== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire de Tours}}
{{...}}
=== Préhistoire et Antiquité ===
Pendant la [[Révolution française|Révolution]], la commune absorbe celle de Coussergues. Deux [[club politique|sociétés révolutionnaires]] sont créées par les habitants à quelques jours d'intervalle, l’une en {{date-|décembre 1792}}, baptisée « société des amis de la constitution » (20 membres) et l’autre en {{date-|janvier 1793}}, la « société populaire des amis de la liberté et de l’égalité », avec 86 membres<ref name="dubost414">Jean-François Dubost, « [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahrf_0003-4436_1989_num_278_1_1279 Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795)] », ''Annales historiques de la Révolution française'', no 278, 1989. p. 415.</ref>. Au total, la proportion de citoyens membres d'une société ou de l’autre est très élevée.
[[Fichier:Peutinger Tours.JPG|vignette|[[Table de Peutinger]] : au centre, {{latin|Caesarodunum}}.|160x160px]]
Des fouilles réalisées dans le secteur de l'[[Hôpital Gatien de Clocheville|hôpital Clocheville]] et près des Halles ont révélé l'existence d'habitats préromains dispersés, qui semblent abandonnés pendant le {{-s-|I|er}}
Au début de notre ère, une importante ville est fondée selon le modèle romain et dédiée par ses habitants à César ; d'une superficie estimée d'au moins {{unité|80|ha}}, elle prend le nom de {{latin|[[Caesarodunum]]}}. Elle est pourvue d'un vaste [[amphithéâtre de Tours|amphithéâtre]], d'au moins [[Temple gallo-romain de Tours|un temple]] et deux établissements thermaux ; un pont permet de franchir la Loire.
[[Fichier:Amphitheatre-tours.jpg|vignette|{{latin|Castrum gallo-romain}}.|gauche|145x145px]]

La cité est élevée au rang de capitale de la [[Gaule lyonnaise]] au début du {{s-|IV}}. C'est également à cette époque que, dans une superficie très resserrée de {{unité|9|ha}}, la ville s'entoure d'une muraille défensive, communément appelée {{latin|castrum}}, appuyée sur l'amphithéâtre. Le dernier quart du {{s-|IV}} de l'histoire de Tours est marqué par l'émergence du christianisme, solidement implanté localement grâce à [[Martin de Tours|saint Martin]], évêque de la ville du début des années 370 jusqu'à sa mort en 397.

=== Moyen Âge ===
==== Un sanctuaire national de pèlerinage et de culture ====
[[Fichier:Tombeau de Saint-Martin de Tours.jpg|vignette|Le tombeau de [[Martin de Tours|saint Martin de Tours]], dans la [[Basilique Saint-Martin de Tours|basilique qui lui est dédiée]].]]

===== Du royaume de Syagrius aux Mérovingiens (475-752) =====
====== L'arrivée des Francs ======
Une des figures marquantes de l'histoire de la ville est saint [[Martin de Tours]], troisième évêque de la ville après le mythique [[Gatien de Tours|Gatien]] et [[Lidoire (évêque)|Lidoire]]. Martin est un ancien militaire devenu officier romain. Épris du message chrétien, il partage son manteau avec un démuni à [[Amiens]], puis se fait moine. Inlassable prédicateur d'une foi modèle dans les assemblées chrétiennes, il y épouse la condition des plus modestes et acquiert une renommée légendaire en Occident. Il crée des communautés dont le [[Abbaye de Marmoutier (Tours)|monastère de Marmoutiers]], dans les trois Gaules et sera aussi patron de la France.

Cette histoire et l'importance ''post-mortem'' de Martin encore plus grande dans l'Occident chrétien médiéval firent de Tours une ville de pèlerinage majeure au [[haut Moyen Âge]], au point qu'en 813 le [[concile de Chalon (813)|concile de Chalon]] donna à ce pèlerinage la même importance qu'à celui de [[Rome]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Alain Dessertenne|titre=La Bourgogne de saint Martin|éditeur=Éditions Cabedita|année=2007|passage=61|isbn=}}</ref> ; c'était inciter les pèlerins cheminant vers Rome à détourner leurs pas et faire étape à Tours.

En 461 a lieu le premier concile dans la ville de Tours, auquel participa le premier évêque de [[Rennes]], Anthemius.

Le monastère Saint-Martin a bénéficié très tôt, dès le début du {{S-|VI}}, de libéralités et de soutien des rois francs, [[Clovis Ier|Clovis]] le premier a attribué la victoire des [[Francs]] sur les [[Wisigoths]] à l'intercession du vénérable saint ancien soldat, et accru considérablement l'influence du monastère et de la ville en Gaule, en lui donnant notamment le droit de battre monnaie, le denier tournois, qui deviendra plus tard la [[livre tournois]].

====== L'époque de l'historien Grégoire de Tours ======
Au {{S-|VI}}, [[Grégoire de Tours]], jeune lettré, vient s'y faire soigner d'un mal présumé incurable. Guéri, il y reste et parvient à s'y faire nommer évêque. Cet écrivain mérovingien, auteur des ''Dix Livres d'histoire des Francs '', marque la ville de son empreinte, notamment en restaurant la cathédrale détruite par un incendie en 561.

En 567, le [[concile de Tours (567)|concile de Tours]] donne aux évêques le droit à l'excommunication pour les juges oppresseurs et instaure la dîme au profit de l'Église.

La [[Bataille de Poitiers (732)|bataille de Tours ou de Poitiers]], est une victoire remportée en 732 ou 733 par une armée franque conduite par [[Charles Martel]], sur des combattants sarrasins conduits par l'émir de [[Cordoue]] [[Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Rhafiqi|Abd al-Rahman]]. Selon quelques auteurs contemporains, la bataille ne s'est pas déroulée à Poitiers, mais à mi chemin entre Poitiers et Tours<ref>''France. Dictionnaire encyclopédique'' de M. Ph. Le Bas en 1843, ''Chronologie de l'histoire de la Touraine'' en 1841, ''France historique et monumentale : Histoire générale de France depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours'' édité à Paris en 1837, ou de ''Bataille de Tours gagnée par Charles-Martel sur les Sarrasins'' édité en 1824, ou ''Charles-Martel ou la France délivrée'' en 1806 ou ''Histoire de Navarre, contenant l'origine, les vies & conquestes de ses Roys depuis leur commencement iusques a présent'' en 1612 !), et ce nom qui a été transmis à d'autres langues majeures (anglais : ''battle of Tours'', allemand : ''Schlacht von Tours'').</ref>, elle devrait de ce fait s'appeler la bataille de Tours<ref>name="Worlds at War The 2,500-Year Struggle between East & West" />{{,}}</ref>, l'historien André-Roger Voisin préfère la situer dans la banlieue sud-ouest de Tours, sur un lieu-dit qui porte le même nom depuis des siècles et qui semble fortement révélateur ''les landes de Charlemagne''<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Franco|nom1=Cardini|titre=Europe and Islam|éditeur=[[Blackwell Publishing]]|collection=The Making of Europe|année=2001|mois=5|jour=10|pages totales=252|passage=10-11|isbn=0-631-22637-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=pePPvGkGZDQC&pg=PA10}}</ref>. Pour tous les historiens, Charles Martel entre en guerre seulement pour défendre le monastère de saint Martin de Tours<ref>Élisabeth Carpentier, {{op. cit.}}, {{p.|14-15}}</ref> le sanctuaire national des Francs, et pour plus tard, bien sûr, en avoir le contrôle<ref>''La Bataille de Poitiers'', Jean-Henri Roy et Jean Deviosse, Gallimard, 1981.</ref>. Cette bataille, pour Charles Martel et les [[Carolingiens]], n'est pas un mythe, mais un symbole historique<ref>{{article|auteur1=Pierre Grunberg|titre=Poitiers, invasion ou raid ?|périodique=[[Guerres & Histoire]]|numéro=16|mois=décembre|année=2013|pages=56 et 57}}</ref>. Dans la réalité les troupes musulmanes souhaitaient toucher le royaume au cœur en détruisant les reliques du saint patron de la Gaule, considérées comme protectrices (comme l'étaient toutes les reliques : sans elles une église, et à plus forte raison le pays rassemblé autour d'elle, n'était plus rien). Tel était leur objectif.

===== La renaissance carolingienne (752-843) =====
Au {{S-|IX}}, Tours est l'un des foyers privilégiés de la [[Renaissance carolingienne]], notamment du fait de l'élévation de l'abbatiat à [[Martin de Tours|saint Martin]] d'[[Alcuin]], ancien prieur anglo-saxon du monastère de [[Cormery]].

Le manteau de saint Martin ({{latin|cappa}}) serait aussi à l'origine du nom « Capet », qui est celui de la dynastie des rois de France, les capétiens car [[Hugues Capet]] était l'abbé laïc du chapitre de Saint-Martin de Tours et, à sa suite, les [[Liste des monarques de France|rois de France]] conservent ce titre. Par la même étymologie, l'édifice contenant ce palladium des Francs est appelé chapelle (''capella''), même antérieurement au déplacement de la relique par [[Charlemagne]] dans la fameuse [[chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle]]. À la fin de l'ancien régime, saint Martin de Tours reste le symbole de l'unité franque et française<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Colette Beaune|titre=Naissance de la nation française - Volume III|lieu=Paris|éditeur=|année=|passage=page 324|isbn=}}</ref>.

En 813, un concile de grande importance à l'initiative de [[Charlemagne]] impose l'usage de la langue {{latin|romana rustica}} {{incise|qui s'oppose à la {{latin|theostica}}}}, ce qui peut être considéré comme la naissance du français<ref>Michèle Perret, ''Introduction à l'histoire de la langue française'', page 36 (Armand Colin, 2008)</ref>.

==== Deux villes fortifiées ====
[[Fichier:Tours - château.JPG|vignette|Le [[château de Tours]].]]
[[Fichier:Prise de Tours en 1189.jpg|vignette|Prise de Tours par [[Philippe II Auguste|Philippe Auguste]], miniature de Jean Fouquet, {{s-|XV}}.|gauche]]
Depuis le {{s-|IV}}, Tours est une ville fortifiée. Mais parfois, elle doit son salut à des catastrophes naturelles : ainsi, pendant l'hiver 575-576, c'est une forte crue de la Loire qui empêche l'entrée des Wisigoths dans la ville<ref>{{Leguay-catastrophes}}, {{p.|17}}.</ref>.

En 845, Tours repousse une première attaque du chef [[vikings|viking]] [[Hasting]]<ref>{{Ref-Dillange-Poitou|passage=55}}.</ref>. En 850, les Vikings s’installent aux embouchures de la Seine et de la Loire qu'ils empruntent et contrôlent. Toujours menés par Hasting, ils remontent à nouveau la Loire en 852 et mettent à sac Angers et le Maine<ref name="dillange">Michel Dillange. {{opcit}}, {{p.|56}}.</ref> mais la crue de la Loire, le {{date-|30 juin}}, les bloque et sauve la ville<ref>Leguay (2005), {{opcit}}, {{p.|19}}.</ref>. Tours et l’[[Abbaye de Marmoutier (Tours)|abbaye de Marmoutier]] tombent dans les mains des pillards en 853<ref name="dillange" />.

Durant le [[Moyen Âge]], Tours est constituée de deux bourgs principaux juxtaposés, parfois concurrents. La « [[Cité (ville)|Cité]] » à l'est, héritière du premier {{latin|castrum}}, remodelée après 265, est composée de l'ensemble archiépiscopal (cathédrale et résidence des archevêques) et du [[château de Tours]], siège de l'autorité comtale (tourangelle puis angevine) et royale.

À l'ouest, la « ville nouvelle » ou Martinopole structurée autour de l'[[Abbaye Saint-Martin de Tours|abbaye Saint-Martin]] qui bénéficie du prestigieux pèlerinage s'émancipe de la cité au cours du {{s-|X}}, érigeant une première enceinte vers 918, et devient le « Châteauneuf » ({{latin|castrum novum}}) ; cet espace, organisé entre Saint-Martin et la Loire, devient le centre économique de Tours. Son rayonnement lui valut même le droit de « battre la monnaie ». Cette monnaie, le denier tournois, devient la [[livre tournois]], monnaie de compte de l'Ancien Régime, avant d'être remplacée par le franc après la Révolution<ref>{{Lien web|titre=http://villesinsolites.free.fr/tours.php|url=http://villesinsolites.free.fr/tours.php}}.</ref>.
[[Fichier:Denier tournois 1270.jpg|vignette|Des [[Livre tournois|deniers tournois]] frappés vers 1270.]]
Entre ces deux entités subsistaient des espaces de garenne, de vignes et de champs peu densément occupés, à l'exception du bourg de l'[[Abbaye de Saint-Julien (Tours)|abbaye Saint-Julien]] installée en bord de Loire. Ces bourgs seront unis par une enceinte au cours du {{s-|XIV}}. Tours est un modèle de la ville double médiévale avec ses deux bourgs principaux.

Tours est la capitale de la [[Touraine]], ce territoire sous le nom de [[comté de Tours]] est âprement disputé (cette guerre est l'origine des châteaux de la Loire) entre la maison féodale [[Blois|blèsoise]] et la maison d'[[Anjou]], qui emporte la mise en 1044 sous forme d'un fief. En 1050 a lieu le concile de Tours, où le pape {{souverain2|Léon IX}} condamne et dénonce comme hérétique le théologien [[Bérenger de Tours]]. Le {{date-|10 mars 1096}}<ref>''Abbaye de marmoutier'', Charles Lelong, 1989, {{p.|127}}.</ref>, le pape {{souverain2|Urbain II}} préside les cérémonies de dédicace de la grande église abbatiale de Marmoutier-lès-Tours et tient concile à Tours où l'évêque Otton fut réadmis dans l'église, à condition de faire pénitence en participant à la croisade.

En 1120 les bourgeois de Châteauneuf cherchent à constituer une commune, les chanoines de l'abbaye Saint-Martin s'y opposent et le différend se termine par l'incendie de la basilique et du bourg de Châteauneuf en 1122. Les bourgeois obtiennent une charte communale du roi de France {{souverain2|Louis VII le Jeune}} en 1143.
[[Fichier:Pignon nord du palais des archevêques à Tours DSC 0782.jpg|vignette|redresse=0.8|Salle du concile de Tours, dite aussi des États généraux.|gauche|272x272px]]
En {{date|décembre 1162}}, le pape {{souverain2|Alexandre III (pape)}}, réfugié à Tours, consacre la nouvelle chapelle de Marmoutier-lès-Tours, sous l'invocation des saints Benoit et Vincent<ref>''Abbaye de Marmoutier'', [[Charles Lelong (archéologue)|Charles Lelong]], 1989, page 32</ref>. Ce souverain pontife, élu en 1159, abandonna précipitamment le Saint-Siège, car l'empereur d'Allemagne, [[Frédéric Barberousse]], avait fait élire un autre pape dévoué à ses intérêts. Le pape décide et convoque un concile extraordinaire en la ville de Tours, où se réunirent, pendant un an, un nombre impressionnant de dignitaires ecclésiastiques : {{nobr|17 cardinaux}}, {{nobr|124 évêques}} et {{nobr|414 abbés}}. La ville apparut même comme une « seconde Rome ». {{Alexandre III}} reçut le soutien de toutes les Églises françaises et anglaises. Cette docte assemblée condamna l'empereur d'Allemagne et réaffirma le pouvoir premier du spirituel des papes sur le pouvoir temporel des empereurs. {{Alexandre III}} ne regagnera Rome qu'en 1178<ref>''Tours au fil de l'histoire'', Bernard Briais, éditions pbco, mars 2013, {{p.|29}}.</ref>.

La charte communale du bourg de Châteauneuf est confirmée en 1181 par [[Philippe II Auguste|Philippe Auguste]], qui par la même occasion se substitue aux chanoines de l'abbaye Saint-Martin pour rendre la justice. En 1184 le pape {{souverain2|Lucius III}} casse la commune et ce n'est qu'en 1212, à l'issue de la lutte entre [[Plantagenêt]] et [[Capétiens]], lorsque la Touraine est réunie à la France, que les libertés communales deviennent concrètes. Prenant acte de la déchéance continentale des Plantagenêts, Philippe Auguste récupère la Touraine. Avec ce rattachement à la couronne, la [[livre tournois]], qui tire son nom de l'abbaye Saint-Martin de Tours où l'on frappait des deniers dits « tournois », remplace la livre parisis comme monnaie de compte du domaine royal. Entre-temps, alors qu'{{souverain2|Henri II (roi d'Angleterre)}} a rejoint [[Château de Chinon|Chinon]], [[Richard Cœur de Lion]] et [[Philippe Auguste]] dévastent la Touraine et s'emparent de la ville de Tours d'un seul assaut<ref>{{Article |auteur1=Stéphane William Gondoin |titre=Richard Cœur de Lion |sous-titre=La jeunesse d'un prince rebelle |périodique=[[Patrimoine normand]] |numéro=119 |date=octobre-novembre-décembre 2021 |pages=55 |issn=1271-6006}}.</ref>. Après la mort d'{{souverain2|Henri II (roi d'Angleterre)|Plantagenêt}} (1133-1189), seigneur d'Anjou et roi d'[[Angleterre]], et profitant que Richard Cœur de Lion soit retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire germanique {{souverain2|Henri VI (empereur du Saint-Empire)}} capturé lors de son retour de la [[troisième croisade]], Philippe Auguste intrigue avec [[Jean sans Terre]], le frère de Richard Cœur de Lion, et se fait donner Tours<ref>{{Article |auteur1=Stéphane William Gondoin |titre=Richard Cœur de Lion |sous-titre=« Le diable est déchaîné » |périodique=[[Patrimoine normand]] |numéro=119 |date=octobre-novembre-décembre 2021 |pages=62 |issn=1271-6006}}.</ref>.

En 1232, les chanoines de l'abbaye Saint-Martin reconnaissent enfin les droits des habitants de Châteauneuf, cet état est confirmé par {{souverain2|Louis IX}} en 1258.

Le {{date-|5 mai 1308}}, [[Philippe le Bel]] convoque à Tours les [[États généraux (France)|États généraux]] du royaume. Cette assemblée est chargée de chasser les hérétiques et plus particulièrement les [[Ordre du Temple|Templiers]]. En obtenant un large appui populaire, ce n'est pas le roi qui se dresse contre les templiers mais le peuple entier qui réclame justice. Une délégation portera au pape une demande de condamnation du Temple et de ses membres. L'ordre sera finalement dissous en 1312 et certains de ses membres périront sur le bûcher. Ceci constitue l'épilogue d'un conflit opposant deux pouvoirs, le pouvoir spirituel et le pouvoir d'un roi, Philippe le Bel, qui veut rester maître dans son royaume.

Le {{date-|30 mars 1356}}, par lettres patentes, le roi {{souverain3|Jean II le Bon}}, « Jean, par la grâce de Dieu, au bailli de Tours, par le péril de la guerre, ordonne de fortifier murs et maisons, et organiser le guet pour la défense de la ville ». Par cette nouvelle enceinte, la ville unie de Tours vient de naître. [[Jean II Le Meingre|Boucicaut]], futur maréchal de France, y naît en 1364.

[[Fichier:Indre-Et-Loire Tours Rue Colbert Maison De La Pucelle 18052012 - panoramio (1).jpg|vignette|Maison {{s2-|XV|XVI}} dite « de la pucelle armée ».|227x227px]]

La fin du Moyen Âge est marqué par la dégradation du climat, qui provoque plusieurs fortes crues de la Loire : on note celles de 1405, 1421, {{date-|janvier 1424}} aggravée par la crue du Cher, et {{date-|juin 1426}}<ref>Leguay (2005), {{opcit}}, {{p.|23}}.</ref> mais ce n'est qu'en 1593 qu'on envisage de construire une digue pour protéger la ville<ref>Leguay (2005), {{opcit}}, {{p.|114}}.</ref>.
Le roi {{souverain2|Charles VI (roi de France)}} et le dauphin [[Charles VII (roi de France)|Charles]] viennent se réfugier à Tours de {{date-|novembre 1408}} à {{date-|juin 1409}}. La ville ouvrit ses portes au duc de Bourgogne en {{date-|novembre 1417}}, et le dauphin Charles la reprit en {{date-|décembre 1418}}<ref>''Tours au fil de l'histoire'', Bernard Briais, {{p.|47-48}} {{ISBN|978-2-3504-2034-9}}.</ref>.

Au printemps 1429, une jeune Lorraine, [[Jeanne d'Arc]], est hébergée chez Jean Dupuy (dans une maison disparue, à l'emplacement d'un hôtel particulier du début du {{s-|XVII}}, à l'actuel {{n°|15}}, rue Paul-Louis-Courier) ; elle se rend souvent au couvent des Augustins, pour voir son confesseur, [[Jean Pasquerel]].

À Tours, Jeanne prépare l'expédition d'Orléans. Le roi lui fait faire une armure qui a coûté cent livres tournois et un étendard de {{nobr|25 livres}} tournois payé à Hauves Poulnoir, peintre demeurant à Tours. Mais le fait le plus surprenant est la demande de Jeanne d'envoyer un marchand d'armes pour retrouver son épée dans la chapelle de Sainte-Catherine-de-Fierbois et de lui rapporter, ce qu'il fait. Jeanne d'Arc quitte la ville le {{date|21 avril 1429}}, pour son destin<ref>Notre vieux Tours, Weelen, 1940, le couvent des augustin et la chapelle Jeanne-d'Arc.</ref>.

==== « Capitale du royaume » ====
[[Fichier:CHateau de Plessis-les-Tours Courtyard Louis Boudan.jpg|vignette|Le [[Château de Plessis-lèz-Tours|château royal de Plessis-lèz-Tours]], en 1699.|gauche]]
[[Fichier:Plan-Tours-.jpg|vignette|Un plan de Tours au {{S-|XVI}}.]]
La ville de Tours<ref>{{Chapitre|titre ouvrage= Tours 1500 : capitale des arts |titre chapitre= Tours en 1500, une capitale inachevée |auteur1=[[Bernard Chevalier]] |date=2012 |nature ouvrage=catalogue d'exposition |passage=21 |ISBN=978-2-7572-0515-0 |présentation en ligne=https://searchworks.stanford.edu/view/9610766 }}.</ref> devient de fait une véritable capitale<ref>« La capitale du royaume », {{Ouvrage|auteur=Jean-Marie Perouse de Montclos |titre=Architectures en Région Centre : Val de Loire […] |éditeur=Guides bleus Hachette - Conseil régional du Centre|date=1988|pages totales=711|passage=602 |ISBN=2010119800}}.</ref> de la France entre 1430 et 1530<ref>Alain Salamagne, « Tours ville royale en 1500 », dans ''Tours 1500 : capitale des arts'' (catalogue exposition), {{ISBN|978-2-7572-0515-0}}, mars 2012, {{p.|111}}.</ref>, séjour continuel des rois en Touraine<ref>Bernard Chevalier, ''op.'' cité : « La symbolique traduit une évidente réalité, la Touraine ou mieux Tours, est le siège véritable des affaires politiques ; même avec une cour nomade, la ville assume vraiment une fonction de capitale », {{p.|27}}.</ref> avec sa couronne de châteaux, et lieu des fastes de la cour. Les [[États généraux (France)|États généraux]] du royaume sont convoqués à Tours en 1435 dans la salle du grand Concile, qui devient Grande Salle des États généraux, pour approuver et ratifier le [[traité d'Arras (1435)|traité de paix d'Arras]] et rétablir les impôts sur les marchandises<ref>Pierre Audin, ''Histoire de la Touraine'', {{p.|65}}, {{ISBN|978-2-36746-619-4}}.</ref>. Dès 1439, [[Marie d'Anjou]] restaure et aménage la résidence royale du [[château de Tours]], mais délaissant avec le temps cette inconfortable et très ancienne résidence en bord de Loire, [[Charles VII de France|Charles VII]] préfère s'installer au château de Montils-lèz-Tours et y séjourne, pour y signer en 1444 le traité de Tours avec les Anglais conduits par [[William de la Pole (1er duc de Suffolk)|William de la Pole]].

En 1454, Charles VII signe l'[[ordonnance de Montils-lès-Tours]] qui définit la rédaction des coutumes de France qui s'inscrit pour une vision plus moderne de la société, vaste entreprise dont la réalisation devait encore se faire longtemps attendre. Tours confirme alors son important rôle administratif en devenant le siège de la charge de Languedoïl, charge confiée à un [[général des finances]] qui a pour mission de lever les impôts extraordinaires (c'est-à-dire provenant de l'ensemble du royaume et non du seul [[Domaine royal français|domaine royal]], principalement la [[Taille (impôt)|taille]], les [[Aides (impôt)|aides]] et la [[Gabelle du sel|gabelle]]). La [[généralité de Tours]] comprend alors tout le Centre et le Sud-Ouest de la France (la [[Guyenne]] sera détachée en 1523), c'est la charge la plus importante, ''la grand'charge'', des quatre charges du royaume<ref>{{Lien web|titre=Atlas archéologique de Touraine|url=http://a2t.univ-tours.fr/notice.php?id=27&menu=Texte|site=a2t.univ-tours.fr|consulté le=2016-09-19}}.</ref>.

La deuxième partie du {{s-|XV}} est un moment où l'on voit émerger une certaine indépendance et une affirmation du pouvoir municipal. Ainsi, lorsque le roi [[Louis XI de France|Louis XI]] accède au trône, en 1461, il accorde à la ville certains privilèges. Notamment il donne, par ses lettres patentes, la possibilité de former son propre corps de ville à Tours. Le corps de ville dirige la cité et il est l'intermédiaire entre le roi et la population. Il est composé de {{nobr|24 échevins}} et il est dirigé par le maire. Ce dernier est élu la plupart du temps pour un an alors que, les échevins sont élus à vie. Ils ne sont pas nommés par l'ensemble de la ville mais juste par un collège électoral. Ce collège est composé de trois membres de l'Église, de 32 bourgeois de la ville qui sont répartis dans l'ensemble des différentes paroisses et du corps de ville lui-même. Le premier maire de la ville à être élu, est [[Jean Briçonnet]].

L'accès au corps de ville donne certains privilèges. Lorsqu'un roturier accède à l’échevinage il obtient, après un certain nombre d'années, le droit à la [[noblesse de cloche]]. Le maire, quant à lui, a un privilège propre à lui seul, il ne paye pas l'impôt de la [[Taille (impôt)|taille]]. Jusqu'au {{s-|XVIII}}, le corps de ville se réunit dans une petite maison de la Grande Rue (actuelle rue du commerce). Cette maison n'a aucun élément qui la différencie du reste des maisons de la rue.

Le {{date-|15 février 1464}}, [[Louis XI de France|Louis XI]] acquit pour {{formatnum:5300}} écus le château de Montils-lèz-Tours nommé encore [[château de Plessis-lès-Tours|Plessis-du-Parc-lès-Tours]] et s'y installe. En 1468, du {{date-|6 avril}} au {{date-|14 avril}}, eurent lieu les [[États généraux (France)|États généraux]] convoqués par le roi, les députés de Tours redoutant une nouvelle guerre de cent ans, « la royauté filant vers l'absolutisme ».
[[Fichier:Place Plumereau - maisons (Tours).jpg|gauche|vignette|Maisons à pans de bois construites sous Louis XI.]]
[[Louis XI de France|Louis XI]], épris de Tours et de sa contrée, la développe<ref>{{Ouvrage |titre=Lettres patentes de Louis XI, Tours, octobre 1461 |éditeur= |année= |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA162}}.</ref>. « L'universelle aragne », qui est resté dans l'histoire comme le fondateur de la poste en France, dote les routes de relais de poste à chevaux. Les premiers itinéraires de la poste royale partent de Tours et rejoignent Paris via Orléans ou encore Bordeaux, ils fonctionnent de jour comme de nuit<ref>{{Lien web|titre=La poste aux lettres - La poste sous Henri IV|url=http://histoirepostale.com/histoire/la_poste_aux_chevaux_louis_XI.htm|site=histoirepostale.com|consulté le=2016-09-20}}.</ref>. Il introduit maintes activités, parmi lesquelles en 1470 l'industrie de la [[soie]], du mûrier au défilage des cocons. Lorsqu'on s'enquiert des origines de la fabrication de la soie en France, il est souhaitable de reconnaître que la manufacture tourangelle a commencé d'exister un demi-siècle avant que ne se créassent, à Lyon, les premiers ateliers de fabrication de la soie. Tours a dû son essor au refus de Lyon de pratiquer une industrie qui risquait de nuire au commerce de la soierie italienne ; Lyon a dû le sien à l'exemple de Tours qui avait offert, par sa manufacture bien établie, un débouché assuré et plus étendu à la soie qui venait d'Italie. L'une et l'autre restent inséparables dans l'histoire de l'économie française<ref>André Coudouin, ''Annales de bretagne'', « L'âge d'or de la soierie à Tours », tome 88, {{p.|43}}.</ref>.

{{citation bloc|À grands coups et despens des deniers de ses finances, auxquelles personnes donna de gros gaiges et de beaulx privilèges, et à l'intention de planter et édiffier l'art, science et fabrication de ses beaulx draps de soye, et pour faire, choisit sa ville de Tours comme la plus propre entre toutes les aultres villes de son royaulme et a telle fin de l'enrichir, et pour avoir l'usaige des beaulx draps qui s'y fabriquèrent et aussi, pour se passer de ''l'estrangier qui en faisoit venir en cedit royaulme, qui tiroit et emportait beaucoup de finances et diminuoit la richesse du pais. Et que, depuis que l'on a faict desditctz beaulx draps, ne s'est transporté si grand somme de deniers, comme il se faisoit auparavant, qui est maintenant la richesse de ceste ville''<ref>Archives communale de Tours, h h 1.</ref>.}}
[[Fichier:Tours Cathédrale Saint-Gatien Türme 5.jpg|vignette|214x214px|Saint-Gatien, tour Nord première construction Renaissance en France (1489-1507).]]
À la mort de Louis XI, les [[États généraux de 1484|États généraux]] sont rassemblés à
Tours en 1484, dans la Grande Salle des États généraux. On y dénombre {{nobr|285 délégués}} ; les séances débutent le {{date-|15 janvier}} pour accorder un renouvellement des impositions qui doit
financer le fonctionnement du gouvernement royal. Les délégués demandent le {{date-|20 février}} un état des dépenses et des recettes : celui qui leur sera fourni sera manifestement faux, pourtant,
une prolongation de la levée de la taille sera accordée pour deux ans, mais réduisant son montant de 4 millions à {{nobr|1,5 million}} de livres tournois, manifestement « quand les comptes sont faux il faut réduire les impôts »<ref>Jehan Masselin, ''Journal des États généraux de France tenus à Tours en 1484 sous le règne de Charles VIII'', éd. A. Bernier, Paris, 1835, {{p.|449}}.</ref>.

Les décisions du pouvoir royal en faveur de la Touraine continuent une longue tradition d'implantation d'activités, dans un contexte exceptionnel pour la création artistique au point que l'on peut dire « Tours, capitale des arts »<ref>Exposition ''Tours 1500 capitale des arts'', organisé au musée des beaux-arts, 17 mars au {{date-|17 juin 2012}}.</ref> et qui sera encore favorisé par le passage des compagnons du tour de France, ateliers d'art [[École de Tours]] et imprimerie sous [[Charles VIII de France|Charles VIII]] et [[Louis XII]], qui se perpétuent avec la [[passementerie]] sous [[François Ier de France|François {{Ier}}]]<ref>L'importance traditionnelle de Tours, ville étape du tour de France, s'est préservée avec vigueur au cours des siècles. Mais l'homonymie révélatrice des Temps anciens n'a plus force de loi. Les activités de luxe ainsi que les arts, peinture et sculpture en tête, ont plus sûrement décliné, une fois évanouies les nobles commandes. Les soieries de Tours survivent difficilement.</ref>.

=== Temps modernes ===
[[Fichier:Hotel Gouin.JPG|vignette|L'[[Hôtel Goüin]], {{s-|XV}}, appartenant à une [[famille Goüin|famille]] de banquiers.|redresse=0.8|270x270px]]
[[Fichier:Azay-le-Rideau -.JPG|vignette|Château d'Azay-le-Rideau.|redresse=0.8|gauche|240x240px]]
L'[[Assemblée de notables de 1506|assemblée de notables]] est, de nouveau, réunie à Tours, à la demande de Louis XII<ref>{{Lien web |url=https://renumar.univ-tours.fr/outil/kit-pedagogique-les-grands-evenements-royaux-a-tours/ |titre=Les grands événements royaux à Tours |site=RENUMAR |consulté le=24 février 2024}}</ref>. Les séances commencent en mai 1506 et proclament Louis XII « père du peuple ». Il demande l'annulation du [[traité de Blois (1504)|traité de Blois]], qui fiance sa fille [[Claude de France (1499-1524)|Claude de France]] (héritière du duché de Bretagne) avec Charles de Luxembourg (futur [[Charles Quint]]) et propose plutôt [[François d'Angoulême]], héritier du royaume. Ce mariage sera décisif dans l'union de la Bretagne à la France.

La [[Renaissance]] a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous l'appellation générique de « [[châteaux de la Loire]] », les contemporains ont conscience de cet âge d'or artistique ; l'avocat Jean Brèche écrit ainsi au milieu du {{s-|XVI}} : {{citation|notre ville de Tours abonde en célébrités artistique de tout genre, [[Michel Colombe]], [[Jean Fouquet]] et ses fils, [[Jean Poyet]], [[Jean Bourdichon]] puis [[Jean d'Amboise]], Bernard et Jean de Posay et [[Jean Clouet]] et tant d'autres sont et seront toujours nos plus dignes représentants<ref>{{latin|Ad titulum pandectarum}} LYON Jean Temporel, 1556, {{p.|410}}</ref>.}}

[[Fichier:Chateau de Chenonceau.jpg|vignette|Château de Chenonceau.]]

À l'ombre des rois, non contentes de posséder à Tours de somptueux hôtels, quelques familles tourangelles vont se hisser aux plus hautes charges du royaume : les Gardette, [[Famille Briçonnet|Briçonnet]], Bohier, Berthelot, et les [[Famille de Beaune|Beaune-Semblançay]] seront les financiers du royaume<ref>Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François {{Ier}}</ref> et, pour afficher leurs réussites, se feront bâtir, à la mode nouvelle, des châteaux ([[Château de Chenonceau|Chenonceau]], [[Château de La Bourdaisière|La Bourdaisière]], [[Château d'Azay-le-Rideau|Azay-le-Rideau]], etc.) qui contribuent largement à la réputation actuelle du val de Loire, mais, le {{date|15 mars 1528}}, François {{Ier}} décide de revenir de façon définitive à Paris. Le « règne » des grands financiers tourangeaux va se terminer au [[gibet de Montfaucon]], Tours et la Touraine seront des résidences secondaires royales, pour d'autres périodes plus heureuses.

À l'issue du redécoupage des généralités par [[François Ier (roi de France)|François {{Ier}}]] en 1542, la [[généralité de Tours]] contrôle seize élections sur la Touraine, l'Anjou et le Maine. La [[province ecclésiastique de Tours]] couvre un territoire plus vaste puisqu'elle inclut en plus la [[Bretagne]], y compris le [[diocèse de Nantes]].

Mais l'intolérance religieuse et de subites guerres marquées de spectaculaires massacres closent ces périodes heureuses. Le pouvoir royal est impuissant à rétablir l'ordre. [[Charles IX de France|Charles IX]] passe dans la ville lors de son [[Grand tour de France de Charles IX|tour de France royal]] (1564-1566), accompagné de la cour et des Grands du royaume : son frère le [[Henri III de France|duc d’Anjou]], [[Henri IV de France|Henri de Navarre]], les [[Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen)|cardinaux de Bourbon]] et de [[Charles de Lorraine (1524-1574)|Lorraine]]<ref>{{Guerres de Religion-Miquel}}, {{p.}}258.</ref>. À ce moment, les catholiques ont repris la main à Tours : l’intendant s’est arrogé le droit de nommer les échevins.
[[Fichier:Massacredetourstortorel.jpeg|vignette|Massacre des protestants, en {{date-|juillet 1562}}. Gravure de [[Jacques Tortorel|Tortorel]] et [[Jean Perrissin|Perrissin]].]]
En {{date|avril 1562}}, les protestants s'emparent de la ville et détruisent tous les symboles à leurs yeux de dérives superstitieuses (l'art sous toutes ses formes en sera la victime). Cette victoire sera de courte durée. Les catholiques, le {{date|10 juillet}}, reprennent la ville. La vengeance sera impitoyable, si l'on en croit [[Jean de Serres]] : {{citation|Le peuple égorge en si grand nombre que la Loire est colorée de leur sang.}}
Le [[massacre de la Saint-Barthélemy]], qui prend une ampleur démesurée à Paris fin {{date|août 1572}}, n'a pas cours en Touraine. Le responsable royal a préféré s'éloigner de la ville, plutôt que de compromettre la paix longuement négociée avec les réformés. Quelques bourgeois protestants sont emprisonnés par les échevins de Tours, par précaution pour leur éviter l’extermination<ref>{{Guerres de Religion-Miquel}}, {{p.}}286.</ref>.

[[Henri III (roi de France)|Henri III]], prudent, vient se réfugier à Tours, qui en la circonstance retrouve son rôle de capitale du royaume et entre le {{date|6 mars 1589}}, suivi par le [[Parlement de Tours|parlement]] qui tiendra ses séances dans l'[[Abbaye de Saint-Julien (Tours)|abbaye Saint-Julien]], le {{date|30 avril}} ; la réconciliation entre Henri III et Henri de Navarre a lieu dans la ville. Le {{date|8 mai}}, le faubourg Saint-Symphorien-des-Ponts de Tours fut le théâtre d'une sanglante et terrible bataille opposant les troupes du [[Charles de Mayenne|duc de Mayenne]], le chef de la [[Ligue catholique (France)|Ligue]] qui voulait investir la ville, à celles conjointes d'[[Henri III de France|Henri III]] et [[Henri IV de France|Henri de Navarre]] qui venaient de signer un traité d'alliance au [[château de Plessis-lès-Tours]]. Le {{date|1 août}}, Henri III est assassiné, le nouveau roi Henri IV fait son entrée solennelle à Tours, sa capitale de loyauté, le {{date|21 novembre}}. Le [[parlement de Tours]], les instances royales, le gouvernement de l'État ne quitteront la ville qu'en 1594 pour revenir à Paris, pour ne plus jamais revenir à Tours. Les grands siècles de la capitale inachevée se terminent<ref>Catalogue exposition TOURS 1500 capitale des arts les conditions de la création artistiques, page 21, Bernard Chevalier</ref>.

==== Ville administrative et marchande ====
[[Fichier:Demachy - vue panoramique de Tours.jpg|vignette|[[Pierre-Antoine Demachy]] Tours à la fin du {{S-|XVIII}}.]]

En plus d'accueillir l'intendance de la généralité de Touraine, la ville accueille le bureau des finances. La ville a donc un nombre important d'[[Officier (Ancien Régime)|officiers royaux]]. Ces officiers accaparent l'essentiel des pouvoirs municipaux au détriment des autres classes sociales. Cependant, avec les réformes de [[Louis XIV de France|Louis XIV]] et de [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]], on assiste à un renversement de la sociologie à l'intérieur des institutions municipales et plus largement à l'intérieur de la ville elle-même. La classe des marchands devient plus importante à la fin du {{s-|XVII}} laissant de côté tous les privilèges accordés par le roi.

Avec la reprise en main autoritaire du pouvoir, la cour royale des Bourbons revient de façon permanente à [[Paris]] ou dans ses environs, en attendant de fuir à nouveau Paris pour la proche [[Versailles]]. Ce retour marque le début d'un déclin lent mais permanent. Pourtant, les intendants du Roi favorisent à nouveau Tours, en la dotant d'une route moderne, de magnifiques ponts alignés sur la nouvelle voie de passage. Tours, capitale de la subdélégation de Touraine, peut plus que jamais conserver sa prééminence de marché d'approvisionnement, redistribuant les grains, les vins, les fruits et légumes, les produits laitiers et de basse-cour.

=== Révolution française et Empire ===
Bien avant le [[Consulat (Histoire de France)|Consulat]], la bourgeoisie tourangelle accapare le pouvoir économique. Tout au long du siècle de l'industrie, elle se montre timorée à investir dans autre chose que des biens fonciers, agricoles et viticoles, rentables. Plus que la matière première ou la voie d'eau à aménager, l'investissement, l'émulation des hommes et la concurrence des entreprises manquent.

Un homme pourtant, Armand Mame, commence en 1796 l'implantation d'une [[Imprimerie Mame|imprimerie familiale]], créée par son père trente ans plus tôt. Dans le centre-ville entre la rue Royale, la rue des Halles et la rue Néricault-Destouches, une ville usine de l'imprimerie va se mettre en place, pour attendre en 1866 un chiffre d'affaires de {{nobr|3,50 millions}} de francs-or et {{unité|1500 employées}} sur place. On utilise trente machines à vapeur. L'empire Mame envoie ses fumées sur la ville, signe d'activité au {{s-|XIX}}<ref>[[Pierre Leveel]] La Touraine disparue page 308</ref>.

=== Époque contemporaine ===
==== De la restauration bourbonienne à la guerre de 1870 (1815-1870) ====
Tours en phase avec la Touraine du Sud de la Loire, n'appartient pas tout à fait à la France septentrionale, innovante dans le respect de la qualité, audacieuse ou copiant les recettes éculées de l'Angleterre en ses productions industrielles. L'écrivain [[Honoré de Balzac]], endetté par son aventureuse entreprise parisienne, nourrit avec un brin d'amertume ses tableaux provinciaux de ce solide comportement rentier.

Aussi la fin de la batellerie aurait pu entraver la réussite économique de Tours, d'autant que la vallée de la Loire subit les inondations de 1836, 1846 et 1856. Des levées en zones basses ont été établies et des quartiers bourgeois et ouvriers, vulnérables à une montée des eaux, s'établissent entre La Riche à l'ouest et Saint-Pierre-des-Corps à l'est. En outre, Tours, accepte tardivement la desserte ferroviaire<ref>Jean des Cars, ''Dictionnaire amoureux des Trains'', Plon, 2006</ref>. L'arrivée du [[chemin de fer]] en {{date-|novembre 1845}} (ligne Paris-Orléans puis en 1875 pour la ligne de Vendée)<ref>Voir {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Pierre Leveel]]|titre=Histoire de Touraine|lieu=Tours|éditeur=CLD|année=1988|pages totales=1008|passage=718|isbn=2-85443-157-X|id=Histoire}}.</ref> assure définitivement l'hégémonie de la ville chef-lieu sur son département. Tours est un carrefour ferroviaire crucial, nœud de triage pour le Grand Ouest et ses inévitables ateliers sont placés à la [[gare de Saint-Pierre-des-Corps]]. L'essor économique favorise ses imprimeries de livres comme de presse quotidienne, ses négoces variés.

==== Les débuts de la {{IIIe}} république (1870-1914) ====
[[Fichier:Monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870 (Tours).jpg|vignette|Monument aux morts de la [[guerre franco-allemande de 1870]].|288x288px]]

Tours devient le siège de la délégation gouvernementale de Tours au cours de la [[guerre franco-allemande de 1870]], entre septembre et {{date-|décembre 1870}}. À la suite de la capture de [[Napoléon III]] par les Prussiens, la [[Troisième République (France)|{{IIIe}} République]] est proclamée le {{date|4 septembre 1870}} par [[Léon Gambetta|Gambetta]] et le gouvernement s'installe à Paris, qui est rapidement encerclée et totalement coupée de la province. Une délégation menée par le ministre de la Justice [[Adolphe Crémieux]] est envoyée à Tours pour coordonner l'action en province. Elle est rejointe le 9 octobre par le ministre de l'intérieur Léon Gambetta qui a quitté Paris en [[ballon monté]], il commande les armées et est partisan d'une « guerre à outrance ». L'échec de l'[[armée de la Loire]] à libérer Paris et l'avancée des troupes prussiennes poussent la délégation à rejoindre [[Bordeaux]] le {{date|9 décembre 1870}}. Entre 1896 et 1904, la gare et l'hôtel de ville actuels sont construits sous la direction de l'architecte [[Victor Laloux]]. Les premières pierres de ces bâtiments sont posées par le président [[Félix Faure]] et leur [[style Beaux-Arts]] est caractéristique de la [[Troisième République (France)|Troisième République]].

Désormais, Tours n'a plus aucune ville concurrente dans le département. Chinon et Loches sont irrémédiablement provinciales et distancées. À cette époque, Tours s'agrandit démesurément vers le sud, en particulier par le [[Quartier Grammont de Tours|quartier des Prébendes]]. Cette position dès lors privilégiée marque le renouveau de la cité qui devient durant tout le {{s-|XX|e}} une agglomération démographiquement dynamique et économiquement tournée vers le tertiaire. Tours, lieu de rencontre, affirme les valeurs de son grand centre compagnonnique<ref>Il en reste le musée national du compagnonnage de Tours, installé en avril 1968 dans le [[Abbaye de Saint-Julien (Tours)|cloître Saint-Julien]], grâce au député-maire de la ville, Jean Royer, petit-fils d'un compagnon Dévoirant. [[Jean-Pierre Bayard]], ''Le compagnonnage en France'', Histoire Payot, Paris, 1990, 480 pages {{ISBN|978-2-228-88313-9}}.
Le courant socialiste et les courants radicaux modérés de la troisième République, à l'instar des forces politiques locales longtemps cryptées, se flattent de leurs bons liens avec la vénérable et frêle institution compagnonnique, longtemps cachée ou occulte après la Révolution, et surtout séparée en plusieurs associations, elles-mêmes ébranlées entre conservatisme des valeurs des maîtres de l'art et concrètes revendications ouvrières, érigeant Tours en lieu incontournable de rencontre sociale et politique.</ref>.

==== Première Guerre mondiale ====
[[Fichier:Caserne Beaumont Tours 3.jpg|vignette|La caserne Beaumont est construite en 1913.]]
Tours était avant la [[Première Guerre mondiale|Guerre 14-18]] le centre de commandement de la {{9e|région}} militaire, et donc une ville de garnison de premier ordre avec un état-major important. Elle accueillait de nombreuses casernes, des régiments d'artillerie, d'infanterie comme les [[32e régiment d'infanterie de ligne|{{32e}} régiment d'infanterie de ligne]] et [[66e régiment d'infanterie|{{66e|régiment}} d'infanterie de ligne]] principalement composé de Tourangeaux, mais aussi le {{5e|régiment}} de cuirassiers et le {{9e|régiment}} du génie. Tous ces régiments partis en guerre verront de nombreux Tourangeaux mourir.

La Grande Guerre vit à Tours une activité très importante, étant à la fois un nœud ferroviaire primordial et le centre de la {{9e|région}} militaire, c'est le long de ses voies de chemins de fer que seront stockées de nombreuses denrées pour les armées françaises en campagne ; uniformes, équipement, armement, munitions. La longue lutte intense favorise son négoce civil comme les vivriers et l'agriculture régionale, elle reçoit des industries privées repliées des zones de guerre, comme de la câblerie et du conditionnement métallique par exemple. Ces flux ferroviaires donnèrent aussi à la ville une activité militaire employant des civils de première importance, des ateliers de confection de vêtements, des ateliers de réparations d'engins militaires, canons, munitions, centre de tri postal et évacuation des blessés. La ville fut, par exemple, le centre de tous les approvisionnements en uniformes de l'armée française d'Afrique.

Au cours de l'année 1915, l'aviation française prit possession du champ de tir du {{66e|régiment}} d'infanterie à [[Parçay-Meslay]] pour en faire un terrain d'aviation, ce qui augmenta encore l'activité militaire dans la ville. Les Américains y installèrent en plus trois escadrilles, dont la {{492e}} (492nd Squadron), en fin de guerre.

D'ailleurs, outre ces escadrilles, les troupes américaines débarquèrent dans la ville au nombre de {{nombre|25000|hommes}} à la fin 1917, ils créèrent au passage l'hôpital militaire américain des Augustins. Le Pont de Pierre sur la Loire fut baptisé en {{date|juillet 1918}} du nom de [[Woodrow Wilson]], président des États-Unis d'Amérique de 1912 à 1920. Leurs effectifs participèrent aussi à la vie tourangelle, aux manifestations comme les cérémonies (enterrements, remise de Croix de Guerre), les fêtes populaires, les spectacles [[Young Men's Christian Association|YMCA]] et quelques soldats américains épousèrent des Tourangelles.

==== Au lendemain de la Grande Guerre ====
À Tours, comme dans tout le pays, [[Armistice de 1918|l'armistice]] du {{date-|11 novembre 1918}} a été accueilli comme un véritable soulagement. Des cérémonies et des parades ont été organisées pour l'occasion. La nouvelle arrive à Tours aux alentours de midi. Camille Chautemps, qui faisait fonction de maire de la ville après la mort de l'ancien maire Albert Letellier, lança un appel aux Tourangeaux pour célébrer ce jour historique. La ville avait été pavoisée, les maisons décorées. La population a pu participer à une grande retraite aux flambeaux à travers les rues de la ville. Le soir, [[Camille Chautemps]] prononça un vibrant discours dans lequel ressort l'image d'une France idéalisée, forte et héroïque<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Une belle manifestation |périodique=La Dépêche du Centre et de l'Ouest |date=22 novembre 1918 |issn=2023-7960 |lire en ligne=https://archives.touraine.fr/ark:/37621/3fhn07xjcvzm/ddc2462f-34c4-450d-84bd-c9e100ba4337 |pages=Première page }}.</ref>. D'autres actions ont été célébrées quelques jours plus tard notamment à la [[Basilique Saint-Martin de Tours|basilique Saint-Martin]] et à la [[Cathédrale Saint-Gatien de Tours|cathédrale]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=La Solennité de Saint-Martin |périodique=Le Journal d'Indre-et-Loire |date=19 novembre 1918 |issn=2025-1874 |lire en ligne=https://archives.touraine.fr/ark:/37621/c07fvm3g4db2/8d1dbcb2-9f4c-453a-aae6-406da2e892a6}}.</ref>.
[[Fichier:66e RI (6).JPG|vignette|Le régiment et son noble drapeau passés en revue par le général, place de la Gare. {{date-|14 septembre 1919}}.]]
La paix du [[Traité de Versailles|{{date-|28 juin 1919}}]] fut également célébrée à Tours. La nouvelle de l'accord trouvé avec les Allemands concernant les conditions de paix fut connue à Tours au soir du {{date-|23 juin}}. À l'instar de la célébration de la signature de [[Armistice de 1918|l'armistice]], les bâtiments publics sont pavoisés et illuminés. Beaucoup de Tourangeaux assistèrent aux quelques manifestations organisées. D'ailleurs, toujours dans l'optique de célébrer ce jour historique, [[Camille Chautemps]] décida d'organiser une manifestation importante pour le {{date-|14 juillet 1919}}, qui prit alors le nom de « fête nationale de la Victoire ». Toute la population tourangelle se rassembla autour d’activités à la fois solennelles et festives. L'autre événement qui s'inscrit dans un temps de célébrations et d'hommages est le retour du [[66e régiment d'infanterie]] à Tours le {{date-|14 septembre 1919}}. La matinée fut consacrée au défilé des soldats dans les rues de la ville. Puis dans l'après-midi, soldats, anciens combattants et mutilés de guerre furent reçus à l'Hôtel de Ville.
[[Fichier:Camille Chautemps.jpg|gauche|vignette|Portrait de [[Camille Chautemps]]. ]]
L'année 1919 fut aussi une année riche sur le plan politique puisqu'elle laissait place aux élections législatives et municipales. Toute activité électorale avait été suspendue durant le conflit. Il s'agissait donc des premières élections depuis cinq ans. Pour les [[Élections législatives françaises de 1919|élections législatives du {{date-|16 novembre 1919}}]], cinq sièges étaient à pourvoir en [[Indre-et-Loire]]. Elles virent la victoire du parti radical-socialiste avec trois élus sur cinq ([[Camille Chautemps]], [[Paul Bernier (homme politique)|Paul Bernier]] et [[Louis Proust]]). Les deux sièges restants furent attribués à [[Ferdinand Morin]] (liste socialiste) et [[Charles Vavasseur]] (liste union républicaine)<ref>{{Article |langue=français |auteur1= |titre=Elections législatives du 16 novembre 1919 |périodique=Le Journal d'Indre-et-Loire |date=19 novembre 1919 |lire en ligne=https://archives.touraine.fr/ark:/37621/bn90tvsg7m82/13ea1d15-e2e2-45d2-b7be-019eff35c3af}}.</ref>. Si au niveau départemental, le parti radical sortit vainqueur de ces élections, ce succès fut plus nuancé pour la ville de Tours, qui vota majoritairement pour la liste socialiste. Concernant les municipales du {{date-|30 décembre 1919}}, la lutte fut acharnée. [[Camille Chautemps]] était en difficulté. Pour tenter de garder la mairie et barrer la route aux socialistes, Camille Chautemps mis en place une liste dite d’intérêt général dans laquelle il n'hésita pas à s'allier avec ses adversaires d'il y a deux semaines. Un choix payant puisque la liste d'intérêt général sortit vainqueur et Camille Chautemps fut élu maire de la ville.

Au lendemain de la guerre, la ville a rencontré beaucoup de problèmes. Les rues n'étaient pas en bon état, défoncées par le passage des véhicules militaires, tout comme bon nombre de jardins, dévastés<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Bernard Chevalier (dir)|titre=Histoire de Tours|éditeur=[[Éditions Privat|Privat]]|année=1985|passage=335|isbn=}}.</ref>. Du point de vue économique, Tours est touchée par les problèmes de la vie chère et du ravitaillement. Les difficultés de transport dus aux mauvais états des routes ont engendré des soucis dans le ravitaillement. De ce fait, la rareté des produits de première nécessité a entraîné automatiquement une hausse considérable des prix. La population était obligée de vivre avec des restrictions (rationnement du pain, régime des trois jours sans viande etc.). Concernant l'aspect social, une forte agitation s'est fait ressentir après la guerre. L'arrêt de certaines usines ayant participé à l'effort de guerre a entraîné des licenciements et donc du chômage. Elle s'expliquait notamment par une réalité quotidienne compliquée, marquée par les problèmes de ravitaillement et de la vie chère. Mais cette agitation s'expliquait aussi par des aspirations révolutionnaires venues de l'est et la [[Révolution d'Octobre|révolution bolchevique]]. Des conflits et grèves éclatèrent chez les ouvriers qui réclamaient divers droits (augmentation des salaires, aides pour subvenir à la cherté de la vie etc.). Le {{date-|1 mai 1920}} fut bien suivi. Sur les {{nombre|7400|ouvriers}} que comptaient les ateliers du Paris-Orléans à Tours, plus de {{formatnum:4000}} ont participé à la manifestation.

==== Entre-deux-guerres ====
En 1920, la ville accueille le [[Congrès de Tours (SFIO)|congrès de Tours]] dans la salle des Manèges aujourd'hui disparue, près de l'[[Église Saint-Julien de Tours|église Saint-Julien]]. Ce congrès voit la dislocation du Parti socialiste et la constitution indépendante du [[Parti communiste français]]. Dès les [[Années folles en France|années folles]], Tours est une ville d'équipement et de services. C'est une petite capitale de la presse et de l'édition, un centre de marché d'assurance. Une école militaire du train signale la présence de l'armée. Bâtiment, confection, laiteries-fromageries répondent aux nouveaux besoins consuméristes. Le matériel de chemin de fer, les pompes hydrauliques, la petite mécanique, toutes ces activités florissantes pérennisent les secteurs industriels dominants qui s'affirmeront encore après les années cinquante, la fonderie, le travail des métaux, la construction mécanique et électrique, les pneumatiques, le textile et l'habillement.

Le plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement, qui faisait suite à l'adoption de la loi « Cornudet » du {{nobr|14 mars 1919}}, fut très rapidement adopté par la ville de Tours, par un projet validé par la municipalité en 1938 dit « projet Agache » qui définit une zone archéologique. Une commission fut organisée pour réaliser un inventaire archéologique et une liste de {{nobr|267 monuments}} historiques à protéger, mais la Seconde Guerre mondiale viendra tout annuler. Ce projet préfigure la mise en place des « secteurs sauvegardés »<ref>{{chapitre|titre ouvrage=Tours antique et médiéval. Lieux de vie, temps de la ville. 40 ans d'archéologie urbaine, {{30e}} supplément à la [[Revue archéologique du centre de la France]] (RACF), numéro spécial de la collection Recherches sur Tours|lieu=Tours|année=2007|pages totales=440|isbn=978 2 91327 215 6|passage=29-30|auteur=Jean-Luc Porhel|titre=La préoccupation archéologique dans les premiers plans d'urbanisme, 1919-1955|auteur ouvrage=Henri Galinié (dir.)|édition=FERACF}}.</ref>.

==== Seconde Guerre mondiale ====
[[Fichier:Prefecture Tours.jpg|vignette|La préfecture, où se déroula la [[Réunion du Conseil suprême interallié de Tours|réunion du Conseil suprême interallié]].]]

Avant 1940, elle reçoit de nouvelles industries réfugiées, roulement à billes, matériels téléphoniques, meubles. Mais la ville n'est plus mise à l'abri de la guerre par l'artillerie et de vaillants poilus tenant de lointaines lignes françaises, l'aviation de bombardement rend également l'arrière front vulnérable.

[[Fichier:Vieux tours, rue de la scellerie, église des augustins, auteur Ferdinand Dubreuil, tours 1940 archives ABMVT.jpg|vignette|Église des Augustins, Ferdinand Dubreuil, Tours 1940.|alt=|gauche]]
Tours est en partie détruite précocement en 1940 et une partie de sa population connaît ensuite durant quatre années les affres de la vie en baraquements ou en [[casemate]]s. Entre le {{date-|10 juin-}} et le {{date-|13 juin 1940}}, pendant la débâcle, elle accueille le gouvernement français<ref>{{Lien web |url=https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/churchill-face-au-destin-de-la-france-le-13-juin-1940-a-tours |titre=Churchill face au destin de la France le 13 juin 1940 à Tours |site=[[La Nouvelle République du Centre-Ouest|La Nouvelle République]] |auteur=Pascal Landre |en ligne le=4 février 2018 |consulté le=24 février 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/indre-et-loire-en-juin-40-la-touraine-au-coeur-de-la-debacle |titre=Indre-et-Loire : en Juin 40, la Touraine au cœur de la débâcle |site==[[La Nouvelle République du Centre-Ouest|La Nouvelle République]] |auteur=Pascal Denis |en ligne le=14 juin 2020 |consulté le=24 février 2024}}</ref>. La [[Chambre des députés (Troisième République)|Chambre des députés]] s'installe au [[Grand Théâtre de Tours|Grand Théâtre]]<ref>{{Lien web |url=https://operadetours.fr/fr/archives-saison-1939-1940 |titre=Archives | Saison 1939-1940 |site=[[Grand Théâtre de Tours]] |consulté le=24 février 2024}}</ref> et le [[Sénat (Troisième République)|Sénat]] à l'hôtel de ville ainsi qu'au lycée Descartes<ref>{{Lien web |url=https://www.senat.fr/connaitre-le-senat/lhistoire-du-senat/dossiers-dhistoire/d38/le-senat-entre-1940-1944-chronologie.html |titre=Le Sénat entre 1940 et 1944 : Chronologie |site=[[Sénat (France)|Le Sénat]] |consulté le=24 février 2024}}</ref> (le ministère de l'Intérieur s'est installé dans la préfecture, [[Albert Lebrun]] a installé la présidence de la République au [[château de Cangé]] à [[Saint-Avertin]] et [[Paul Reynaud]] la présidence du Conseil au château de [[Chissay-en-Touraine]]). La [[Réunion du Conseil suprême interallié de Tours|dernière réunion du Comité suprême interallié]] avec [[Winston Churchill|Churchill]] et Reynaud se tient dans la préfecture le {{Date|13|juin|1940}}<ref>{{Chapitre|auteur=Paul Wagret|titre=Entre trois guerres (1870, 1914, 1940)|auteur ouvrage=[[Bernard Chevalier]] (dir.)|titre ouvrage=Histoire de Tours|éditeur=Privat|année=1985|pages totales=423|passage=343-345|isbn=2-7089-8224-9}}.</ref>.
[[Fichier:Tours, rue royale, rue nationale, photographie de Jean Chauvin 1940, palais royale neuf.jpg|vignette|Rue nationale, Jean Chauvin 1940, palais royal neuf.|alt=|gauche]]

Une partie du centre de la ville est totalement détruite lors du grand incendie du {{date|20 juin-}} au {{date|22 juin}}, causé par des obus incendiaires allemands. Les chefs-d'œuvre architecturaux des {{s2-|XVI|XVIII}} sont en partie perdus, et près de deux cents monuments historiques sont détruits par le feu<ref>Projet agache 1938 liste des monuments historiques à proteger.</ref>, dont le couvent des Jacobins, qui sera détruit entièrement en 1944, les couvents des Augustins, des carmélites, l'église des jésuites et de très nombreux hôtels, de même que la partie Nord de la rue Nationale, et l'entrée monumentale de la ville, la place des arts<ref>Place dénommée « place des arts », par délibération municipale du {{date-|30 novembre 1906}}.</ref>. Cette dernière était constituée du palais royal neuf, du muséum d'histoire naturelle, dont toutes les collections disparaissent, et de la bibliothèque, ancien hôtel de Ville, qui perd aussi une grande partie de ses collections. Le [[Pont Wilson (Tours)|pont Wilson]] (« pont de pierre »), qui approvisionne la ville en eau, a été dynamité pour freiner l'avancée de la [[Wehrmacht]].

Le {{date-|16 mars 1942}}, le dirigeant collaborationniste du [[Rassemblement national populaire|RNP]], [[Marcel Déat]], est victime d'un attentat raté lors d'une conférence au théâtre de Tours, la mèche de la bombe artisanale se détachant en heurtant son pupitre, après avoir été lancée des galeries. Membres du [[Front national (Résistance)|Front national de la Résistance]], les deux auteurs, [[Georges Bernard (résistant)|Georges Bernard]] et Maxime Bourdon seront retrouvés et fusillés.

En {{date-|mai 1944}}, des bombardements alliés frappent durement le complexe ferroviaire et les [[La Fuye-Velpeau|quartiers de Velpeau]] et [[Beaujardin]]<ref>''Dictionnaire des communes de Touraine'', éditions CLD, {{p.|850}}, 1987.</ref>, et font {{nobr|137 morts}}<ref>''Sanitas – Quartier de mémoire Quartier d'avenir. Ville et pays d'Art et d'Histoire''. Archives municipales de Tours.</ref>. La cité tourangelle est finalement libérée le {{date-|1 septembre 1944}}. La commune est décorée de la [[croix de guerre 1939-1945]] le {{date-|14 novembre 1948}}, distinction également attribuée à trois autres communes de l'Indre-et-Loire<ref>{{pdf}} [http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre39-45.pdf Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), {{p.|25}}.</ref>.

Un plan de reconstruction et d'aménagement du centre-ville, dessiné par l'architecte tourangeau [[Camille Lefèvre (architecte)|Camille Lefèvre]], est adopté avant même la fin de la guerre. Le plan de vingt îlots quadrangulaires est ordonné autour de la [[Rue Nationale (Tours)|rue Nationale]] qui est élargie. Cette ordonnance régulière s'efforce de reprendre les thèmes de l'architecture du {{S-|XVIII}} en les simplifiant, mais cette nouvelle ordonnance autoritaire et moderne sacrifie à la destruction tous les éléments patrimoniaux et archéologique qui ne seront pas sauvés, comme le temple romain trouvé sous la rue Nationale et l'hôtel de Beaune Semblançay, dont l'aile ouest et l'escalier renaissance seront intégralement détruits, ainsi que l'enceinte est de Châteauneuf<ref>{{Ouvrage|prénom1=Joseph|nom1=Gérard Monnier|directeur1=oui|titre=L'architecture moderne en France de 1889 à nos jours|volume=2|titre volume=Du chaos à la croissance, 1940-1966|lieu=Paris|éditeur=éd. Picard|collection=Librairie de l'architecture et de la ville|année=1999|pages totales=237|passage=31|isbn=978-2-7084-0556-1}}.</ref>. [[Pierre Patout]] lui succède en tant qu'architecte en chef de la reconstruction en 1945. On envisage un temps de détruire la partie sud de la rue Nationale pour la mettre en conformité avec la nouvelle.

==== Années Royer ====
[[Fichier:Sanitas 811 Tours Montrésor.jpg|vignette|Immeubles du quartier du [[Sanitas]].]]

Dans le contexte des [[Trente Glorieuses]], [[Jean Royer (homme politique)|Jean Royer]] devient maire de Tours le {{date-|18 mars 1959}} et restera en poste 36 ans. Alors que la ville connait de grands travaux, il obtient ainsi la réputation de « maire bâtisseur ». Le maire se tourne d'abord vers les espaces disponibles au sud des [[boulevard Béranger|boulevards Béranger]] et Heurteloup. À la fin des années 1950, les premiers grands ensembles de la ville sont construits par l'[[Organisme d'habitations à loyer modéré (France)|organisme d'habitations à loyer modéré]] dans les quartiers [[Quartier Giraudeau|Maryse Bastié]] et [[Sanitas]]. Ce dernier s'installe sur d'anciens terrains de la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] et deviendra le plus grand quartier de logements sociaux de la ville, avec des travaux se poursuivant jusqu'en 1978<ref>[https://patrimoine.regioncentre.fr/gertrude-diffusion/img/5bebf6e1-d59c-4779-af0d-f01b864fb024 Plan du quartier du Sanitas] sur ''patrimoine.regioncentre.fr''.</ref>.

À partir de 1964, Tours va poursuivre son extension vers le nord grâce à la fusion avec les communes de [[Quartier Saint-Symphorien de Tours|Saint-Symphorien]] et [[Sainte-Radegonde-en-Touraine]] qui fait gagner {{formatnum:14000}} habitants à la ville et permet l'aménagement du [[Quartier Europe de Tours|quartier Europe]] entre 1966 et 1976<ref name=app>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Michel|nom1=Lussault|titre=Approche comparée de trois grands ensembles tourangeaux|éditeur=Norois|année=1984|passage=559-577|isbn=|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1984_num_124_1_4197}}</ref>. Jean Royer tente d'obtenir la fusion de [[Saint-Cyr-sur-Loire]] et présente une liste dans ce but lors des élections municipales, mais celle-ci est défaite dans les urnes<ref>[https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tours-nord-les-temoins-de-la-fusion-se-souviennent Tours-Nord. Les témoins de la fusion se souviennent] sur ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]'', le 27 avril 2013</ref>.

Entre 1966 et 1968, la ville entreprend l'aménagement du [[Cher (rivière)|Cher]] afin de rendre constructibles des terres inondables ou marécageuses. En attendant, les quartiers [[Quartier Montjoyeux|Montjoyeux]] et [[La Bergeonnerie|Bergeonnerie]] sont bâtis sur des terrains surélevés de [[Tours-Sud]] au milieu des années 1960. Les travaux du Cher aboutissent à un changement notable de sa géographie sur quatre kilomètres, alors que le tracé du cours d'eau est modifié, son lit élargi, une double rangée de digues érigées et des îles artificielles installées<ref name="Février2015_www.gesteau.fr">[https://www.gesteau.fr/sites/default/files/gesteau/content_files/document/epl-geomorpho-cher-tours-reunion-17-02-15.pdf Étude géomorphologique du Cher dans sa traversée tourangelle] sur ''gesteau.fr'', février 2015</ref>. Le chantier immobilier qui s'ensuit est l'un des plus importants d'Europe : les quartiers [[quartier des Rives du Cher de Tours|Rives du Cher]], [[Quartier Rochepinard|Rochepinard]] et [[Quartier des Fontaines de Tours|Fontaines]] sont bâtis entre 1968 et 1978 et ajoutent plus de {{formatnum:7000}} logements à la ville.

La période est marquée par une fulgurante croissance démographique, avec une population passant de {{formatnum:80000}} habitants en 1946 à {{formatnum:140000}} en 1975, du fait de l'[[Baby-boom|explosion des naissances]], de l'[[exode rural]], du rapatriement des Français d'Algérie en 1962 ainsi que de l'arrivée de travailleurs immigrés, notamment originaires du [[Maghreb]] et plus particulièrement de [[Wilaya de Mostaganem|Mostaganem]]<ref>[https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tours-l-association-culturelle-des-algeriens-tours-val-de-loire-prone-le-dialogue-et-le-respect Tours : l'association culturelle des Algériens Tours-Val de Loire prône le dialogue et le respect] sur ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]'', le 9 mars 2022</ref>. Toutefois, les [[choc pétrolier]]s ainsi que le ralentissement économique et démographique ont raison de la demande incessante de nouveaux logements : l'urbanisation des [[Deux-Lions]] est repoussée et celle de la Gloriette abandonnée<ref name=app/>. Les dernières années de Jean Royer sont difficiles alors que la ville est surendettée et que le chômage grimpe à 15 %<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1993/10/24/emploi-les-maires-se-mobilisent-de-plus-en-plus-les-communes-prennent-des-initiatives-pour-lutter-contre-le-chomage_3942418_1819218.html EMPLOI LES MAIRES SE MOBILISENT De plus en plus, les communes prennent des initiatives pour lutter contre le chômage] sur ''[[Le Monde]]'', le 24 octobre 1993</ref>. Il est battu par [[Jean Germain (homme politique)|Jean Germain]] le {{date-|18 juin 1995}}<ref>[https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/mort-de-jean-royer-maire-de-tours-pendant-36-ans Mort de Jean Royer, maire de Tours pendant 36 ans] sur ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]'', le 25 mars 2011</ref>.


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
=== Administration municipale ===
=== Découpage territorial ===
Siègent à Tours :
{{...}}
* le conseil municipal de la commune de Tours ;
* le conseil métropolitain de [[Tours Métropole Val de Loire]] ;
* le conseil départemental d'[[Indre-et-Loire]] ;
* des services régionaux de la région [[Centre-Val de Loire]] y sont également situés (en partage avec Orléans où siège le conseil régional) ;
* des services de l'État français pour le [[département français|département]] d'Indre-et-Loire (préfecture).


=== Liste des maires ===
=== Élections municipales et communautaires ===
{{Article détaillé|Liste des maires de Tours}}
{{boîte déroulante
{{boîte déroulante
|titre= Liste des maires de Tours de la fin du {{XIXe siècle}} à la [[Libération de la France|Libération]]
|contenu=
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires de 1899 à 1944 }}
{{Élu |Début= 1899 |Fin= 1912 |Identité= [[Eugène Pic-Paris]] |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|RRRS]] |Qualité= Sénateur d'Indre-et-Loire (1902-1917)}}
{{Élu |Début= 1912 |Fin= 1919 |Identité= Albert Letellier |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|RRRS]]}}
{{Élu |Début= 1919 |Fin= 1925 |Identité= [[Camille Chautemps]] |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|RRRS]] |Qualité= Président du conseil (1930, 1933-1934 et 1938) et député d'Indre-et-Loire (1919-1928)}}
{{Élu |Début= 1925 |Fin= 1942 |Identité= [[Ferdinand Morin]] |Parti= [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] |Qualité= Député d'Indre-et-Loire (1914-1940)}}
{{Élu |Début= 1942 |Fin= 1944 |Identité= René Guerrier |Parti= |Qualité= }}
{{ÉluFin}}
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|label=[dérouler]
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|titre= Liste des maires de la [[Révolution française]] à la [[Libération (histoire)|Libération]]
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|contenu=
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires de 1790 à 1944 }}
{{Élu |Début= 1910 |Fin= 1941 |Identité= [[Édouard Barthe]] |Parti= [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] |Qualité= député }}
{{ÉluFin}}
}}
}}
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires depuis la Libération}}
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires à partir de 1945}}
{{Élu |Début= 1946 |Fin= 25 juillet 1949 |Identité= [[Édouard Barthe]] |Parti= [[Gauche démocratique (France)|Gauche démocratique]] |Qualité= sénateur,<br/> mort en fonction }}
{{Élu |Début= 1945 |Fin= 1947 |Identité= [[Jean Meunier]] |Parti= [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] |Qualité= Député d'Indre-et-Loire (1936-1942 ; 1945-1958)}}
{{Élu |Début=21 août 1949 |Fin=mai 1953 |Identité= Aimé Pastre |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1947 |Fin= 1959 |Identité= [[Marcel Tribut]] |Parti= [[Union démocratique et socialiste de la Résistance|UDSR]]}}
{{Élu |Début= 1959 |Fin= 1995 |Identité= [[Jean Royer (homme politique)|Jean Royer]] |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= Ministre de [[Pierre Messmer]] (1973-1974) <br /> Député d'Indre-et-Loire (1958-1973 ; 1976-1997) <br /> Conseiller général d'Indre-et-Loire (1961-1988)}}
{{Élu |Début=10 mai 1953 |Fin=mars 1956|Identité=Édouard Roussouly |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=mars 1956 |Fin=mars 1965 |Identité= Gustave Gély |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1995 |Fin= 2014 |Identité= [[Jean Germain (homme politique)|Jean Germain]] |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= Sénateur d'Indre-et-Loire (2011-2015)}}
{{Élu |Début= mars 1965 |Fin= mars 1989 |Identité= Émilien Soulié |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= 2014 |Fin= 2017 |Identité= [[Serge Babary]] |Parti=[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] puis [[Les Républicains (parti français)|LR]] |Qualité= Conseiller général d'Indre-et-Loire (2001-2015)}}
{{Élu |Début= mars 1989 |Fin=30 avril 2016 |Identité= Richard Nouguier |Parti=[[Rassemblement pour la République|RPR]]-[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] puis [[Les Républicains (parti français)|LR]] |Qualité= Agriculteur, décédé le 30 avril 2016}}
{{Élu |Début= 2017 |Fin={{date|3 juillet 2020}} |Identité= [[Christophe Bouchet]] |Parti= [[Union des démocrates et indépendants|UDI]]-[[Parti radical (France)|PRV]] puis [[Mouvement radical|MR]] |Qualité=Journaliste}}
{{Élu actuel |Début= mai 2016 |Fin=en cours |Identité= [[Claude Allingri]]<ref>{{Article |auteur1=MIDI LIBRE |titre=Biterrois : Claude Allingri est le nouveau maire de Montblanc |périodique=[[Midi libre]] |date=13-05-2016 |lire en ligne=http://www.midilibre.fr/2016/05/13/claude-allingri-nouveau-maire-de-montblanc,1331641.php |consulté le=30-08-2020}}.</ref> |Parti=[[Rassemblement pour la République|RPR]]-[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] puis [[Les Républicains (parti français)|LR]] |Qualité=Chef d'entreprise }}
{{Élu actuel |Début= {{date|3 juillet 2020}}<ref>{{Article|titre=Tours : Emmanuel Denis devient le nouveau maire|périodique=[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]|date=3 juillet 2020|url=https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tours-emmanuel-denis-devient-le-nouveau-maire}}.</ref> |Fin= |Identité= [[Emmanuel Denis]] |Parti=[[Europe Écologie Les Verts|EÉLV]] |Qualité=Ingénieur en électronique}}
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}

=== Autres élections ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 en Indre-et-Loire}}
{{Section à actualiser|2019|date=septembre 2021}}

==== Récapitulatif de résultats électoraux récents ====
{| class="wikitable centre" style="text-align:center"
! colspan="2" rowspan="2" scope="col" |Scrutin
! colspan="12" scope="col" |{{1er}} tour
! colspan="9" scope="col" |{{2d}} tour
|-
! colspan="2" scope="col" |{{1er}}
! scope="col" |%
! colspan="2" scope="col" |{{2e}}
! scope="col" |%
! colspan="2" scope="col" |{{3e}}
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! colspan="2" scope="col" |{{2e}}
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! colspan="2" scope="col" |{{3e}}
! scope="col" |%
|-
! colspan="2" scope="row" |[[Élections municipales de 2014 à Tours|Municipales 2014]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
|UMP
|{{unité|36,42|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
|{{unité|27,82|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FN}} |
|FN
|{{unité|12,93|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} |
|EELV
|{{unité|11,30|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
|UMP
|{{unité|49,75|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|UGE
|{{unité|41,67|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FN}} |
|FN
|{{unité|8,56|}}
|-
! colspan="2" scope="row" |[[Élections européennes de 2014 en France|Européennes 2014]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__ER2014/%28path%29/ER2014/06/024/037/037261.html|titre=Résultats des élections européennes 2014 - Tours (37)}}</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
|UMP
|19,01
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FN}} |
|FN
|16,47
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
|16,09
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|MODEM}} |
|UDI-MODEM
|15,14
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|-
! colspan="2" scope="row" |[[Élections régionales de 2015 en Centre-Val de Loire|Régionales 2015]]<ref>{{Lien web|url=https://mobile.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales-2015/(path)/regionales-2015/24/2437/2437261.html|titre=Résultats des élections régionales 2015 - Tours (37)}}</ref>
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! colspan="2" scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2017|Présidentielle 2017]]<ref>{{Lien web|url=https://mobile.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017//024/037/037261.html|titre=Résultats de l'élection présidentielle 2017 - Tours (37)}}</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LREM}} |
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| colspan="3" |''Pas de {{3e}}''
|-
! rowspan="2" |[[Élections législatives françaises de 2017|Législatives 2017]]
![[Première circonscription d'Indre-et-Loire|1<sup>è</sup>]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2017/(path)/legislatives-2017/037/03701261.html|titre=Résultats des élections législatives 2017 - Tours (37) - 1ère circonscription}}</ref>
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|-
![[Cinquième circonscription d'Indre-et-Loire|5<sup>è</sup>]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2017/(path)/legislatives-2017/037/03705261.html|titre=Résultats des élections législatives 2017 - Tours (37) - 5ème circonscription}}</ref>
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|-
! colspan="2" scope="row" |[[Élections européennes de 2019 en France|Européennes 2019]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__europeennes-2019/%28path%29/europeennes-2019/024/037/037261.html|titre=Résultats des élections européennes 2019 - Tours (37)}}</ref>
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|-
! colspan="2" |[[Élections municipales de 2020 à Tours|Municipales 2020]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} |
|UGE
|35,45
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|UGE
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|UDC
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| colspan="3" |''Pas de {{3e}}''
|-
! colspan="2" scope="row" |[[Élections régionales de 2021 en Centre-Val de Loire|Régionales 2021]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales-2021/(path)/regionales-2021/24/2437/243737261.html|titre=Résultats des élections régionales 2021 - Tours (37)}}</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
|25,86
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|EELV
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|MODEM}} |
|MODEM
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|LR
|15,6
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|51,04
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|19,67
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|MODEM
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|-
! colspan="2" scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2022|Présidentielle 2022]]<ref>{{Lien web|url=https://mobile.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2022/(path)/presidentielle-2022/024/037/037261.html|titre=Résultats de l'élection présidentielle 2022 - Tours (37)}}</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LREM}} |
|LREM
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|-
! rowspan="2" |[[Élections législatives françaises de 2022|Législatives 2022]]
![[Première circonscription d'Indre-et-Loire|1<sup>è</sup>]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2022/(path)/legislatives-2022/037/03701261.html|titre=Résultats des élections législatives 2022 - Tours (37) - 1ère circonscription}}</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} |
|EELV-NUPES
|39,60
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|LREM-Ens
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| colspan="3" |''Pas de {{3e}}''
|-
![[Cinquième circonscription d'Indre-et-Loire|5<sup>è</sup>]]<ref>{{Lien web|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Legislatives/elecresult__legislatives-2022/(path)/legislatives-2022/037/03705261.html|titre=Résultats des élections législatives 2022 - Tours (37) - 5ème circonscription}}</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|MODEM}} |
|MODEM-Ens
|27,05
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PCF}} |
|PCF-NUPES
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|40,95
| colspan="3" |''Pas de {{3e}}''
|-
|}

===== Élections présidentielles =====
En 2002, les électeurs se sont déplacés à 68,03 % pour le {{1er}} tour et ont placé en tête le candidat du [[Rassemblement pour la République|RPR]] et Président sortant, [[Jacques Chirac]], avec 21,84 % des voix, soit {{nombre|10896|personnes}}. Au second tour, la participation au scrutin a augmenté (+ 8,18 %) et la population tourangelle a voté à 87,41 % la réélection de Jacques Chirac, [[Jean-Marie Le Pen]] n'ayant obtenu que 12,59 % des voix (contre 12,97 % au {{1er}} tour).

En 2007, la population tourangelle s'est rendue aux urnes à 83,54 % pour le {{1er}} tour et a placé en tête des suffrages le candidat [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] [[Nicolas Sarkozy]] avec 30,76 % des voix, devant la candidate [[Parti socialiste (France)|PS]] [[Ségolène Royal]], qui a obtenu 28,76 %. Au second tour, la participation a été de 84,16 % (+ 0,62%) et c'est cette fois Ségolène Royal qui avait été préférée (50,83 %) face à Nicolas Sarkozy (49,17 %).

En 2012, la participation s'est élevée à 78,49 %. Les électeurs choisissent fermement leur position, puisque le candidat PS et [[Président de la République française]], [[François Hollande]], est placé en tête dès le premier tour avec 32,18 % des voix contre 27,02 % pour le Président sortant et candidat UMP Nicolas Sarkozy. Le second tour confirme la prise de position de la population, puisque 56,57 % des personnes votent pour François Hollande face aux 43,43 % du Président sortant. Le taux de participation de ce second tour est de 78,88 % à Tours.

En 2017, lors du second tour des élections présidentielles, [[Emmanuel Macron]] ([[En marche !]]), élu, a recueilli 78,82 % des suffrages exprimés et [[Marine Le Pen]] ([[Front national (parti français)|FN]]), 21,18 %. Le taux de participation, concernant cette élection, s'est alors élevé à 71,10 % sur l'ensemble des {{nombre|80032|habitants}} de Tours inscrits sur les [[Liste électorale|listes]]<ref>{{lien web|url=http://elections.interieur.gouv.fr/presidentielle-2017/024/037/037261.html|titre=Commune de Tours - Résultats de la commune au {{2d}} tour|site=le site du [[Ministère de l'Intérieur (France)|Ministère de l'Intérieur]]|consulté le =09 mai 2017}}.</ref>.

===== Élections locales, nationales et européennes =====
''Élections législatives''
* 2002 : la majorité présidentielle (RPR) est dominante dans les circonscriptions 1 et 2. La {{5e}} circonscription est elle du côté de l'opposition (PS)66.
* 2007 : la gauche (PS) arrive en tête dans les circonscriptions 1 et 5. La majorité présidentielle (UMP) gagne la {{2e}} circonscription 67.
* 2012 : la majorité présidentielle (PS) l'emporte dans les deux circonscriptions restantes 68.
* 2017 : carton plein pour la majorité présidentielle (La République En Marche) qui s'impose dans les {{1re}} et {{5e}} circonscriptions.

''Élections européennes''
* 2004 : la liste PS arrive en tête, suivi de celle de l'UMP et de la liste UDF69.
* 2009 : la liste de la majorité présidentielle (UMP) arrive en tête des suffrages, suivi par la liste Europe-Écologie et enfin la liste Parti Socialiste70.
* 2014 : la liste de l'opposition (UMP) arrive devant la liste Front National et la liste PS71.
''Élections municipales (voir listes ci-après)''

===== Élections cantonales et départementales =====
* Cantonales 2008 : la majorité présidentielle l'emporte (UMP) au second tour devant le candidat PS dans un canton. L'autre est remporté par le candidat socialiste, loin devant le candidat divers droite72.
* Cantonales 2011 : la gauche l'emporte dans tous les cantons (4 PS, 1 EELV)73.
* Départementales 2015 : la liste d'Union de la droite arrive en tête à l'issue du premier tour dans les 4 cantons de ces départementales74.

=== Finances communales ===
* '''Évolution de l'endettement (en milliers d’€)'''<ref name="alize22.finances.gouv.fr2">[https://www.impots.gouv.fr/cll/zf1/communegfp/flux.ex finances.gouv.fr]</ref> :

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=== Jumelages ===
=== Jumelages ===
Montblanc est jumelée avec
Tours est jumelée avec neuf villes étrangères :
* {{jumelage|Mülheim an der Ruhr|Allemagne|année=1962}} ({{nombre|170000|habitants}}) ;
* {{Jumelage|Montblanc (Espagne)|Catalogne|ville=Montblanc}} ([[Espagne]])
* {{jumelage|Ségovie|Espagne|année=1972}} ({{nombre|56000|habitants}}) ;
* {{jumelage|Trois-Rivières|Canada|année=1973}} ({{nombre|137000|habitants}}) ;
* {{jumelage|Parme|Italie|année=1976}} ({{nombre|176000|habitants}}) ;
* {{jumelage|Luoyang|République populaire de Chine|année=1982}} ({{nombre|6383900|habitants}}) ;
* {{jumelage|Springfield (Missouri)|États-Unis||ville=Springfield|année=1984}} ({{nombre|151000|habitants}}) ;
* {{jumelage|Takamatsu|Japon|année=1988}} ({{nombre|426000|habitants}}) ;
* {{jumelage|Brașov|Roumanie|année=1990}} ({{nombre|329000|habitants}}) ;
* {{jumelage|Minneapolis|États-Unis|année=1991}} ({{nombre|373000|habitants}}).
Elle a également un accord de coopération avec :
* {{jumelage|Saratov|Russie|année=2003}} ({{nombre|836100|habitants}}) ;
* {{jumelage|Szombathely|Hongrie|année=2003}} ({{nombre|80000|habitants}}) ;
* {{jumelage|Settat|Maroc|année=2002}} ({{nombre|116570|habitants}}) ;
* {{jumelage|Marrakech|Maroc|année=2003}} ({{nombre|1600000|habitants}}).


== Population et société ==
== Équipements et services publics ==
=== Démographie ===
=== Eau et déchets ===
{{...}}
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle.
Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} -->


=== Espaces publics ===
{{Population de France/section}}
{{...}}


=== Enseignement ===
=== Enseignement ===
==== Primaire ====
{{...}}
{{boîte déroulante|titre=Écoles maternelles|contenu=
''Maternelles de [[Tours-Nord]]''
* École élémentaire avec section maternelle Albert-Camus / André-Maurois
* École élémentaire avec section maternelle Ernest-Pérochon
* École élémentaire avec section maternelle Romain-Rolland
* École maternelle Alain
* École maternelle Charles-Péguy
* École maternelle Croix-Pasquier
* École maternelle Jean-de-La Fontaine
* École maternelle Jules-Verne
* École maternelle Paul-Bert
* École maternelle Paul-Fort
* École maternelle Victor-Hugo
* École privée maternelle élémentaire [[Institution Marmoutier|Marmoutier]]
* École privée maternelle élémentaire Saint-Grégoire
* École privée maternelle élémentaire Sainte-Marie
* École privée maternelle et élémentaire Christ-Roi / Notre Dame des Ailes


''Maternelles de Tours Ouest''
=== Manifestations culturelles et festivités ===
* École maternelle Charles-Boutard
* École maternelle François-Rabelais
* École maternelle Giraudeau
* École maternelle Jean-Mermoz
* École maternelle Jules-Ferry
* École maternelle Paul-Racault
* École maternelle Paul-Louis-Courier
* École privée maternelle élémentaire Saint-Martin
* École privée maternelle élémentaire Sainte-Jeanne-d’Arc
* École privée maternelle élémentaire Sainte-Agnès (Notre-Dame-La Riche)

''Maternelles de Tours Est''
* École élémentaire avec section maternelle Gustave-Flaubert
* École maternelle Alfred-de-Vigny
* École maternelle Anatole-France
* École maternelle François-Raspail
* École maternelle Grécourt
* École maternelle Les Abeilles
* École maternelle Marie-Curie
* École maternelle Mirabeau
* École maternelle Pauline-Kergomard
* École maternelle Suzanne-Kleiber
* École privée maternelle élémentaire Maintenon
* École privée maternelle élémentaire Sainte-Marguerite

''Maternelles de [[Tours-Sud]]''
* École maternelle Alphonse-Daudet
* École maternelle Arthur-Rimbaud
* École maternelle Ferdinand-Buisson
* École maternelle Georges-Duhamel
* École maternelle Marcel-Pagnol
* École maternelle Simone Veil
* École privée maternelle élémentaire Sainte-Ursule
}}

{{boîte déroulante|titre=Écoles élémentaires|contenu=
''Élémentaire de Tours Nord''
* École élémentaire Alain
* École élémentaire avec section maternelle Albert-Camus / André-Maurois
* École élémentaire avec section maternelle Ernest-Pérochon
* École élémentaire avec section maternelle Romain-Rolland
* École élémentaire Charles-Péguy
* École élémentaire Jean-de-La-Fontaine
* École élémentaire Jules-Verne
* École élémentaire Paul-Bert
* École élémentaire Paul-Fort
* École élémentaire Saint-Exupéry
* École élémentaire Victor-Hugo

''Élémentaire de Tours Ouest''
* École élémentaire Clocheville
* École élémentaire François-Rabelais
* École élémentaire George-Sand
* École élémentaire Maryse-Bastié
* École élémentaire Molière
* École élémentaire Paul-Racault
* École élémentaire Sainte-Jeanne-D'Arc

''Élémentaire de Tours Est''
* École élémentaire Anatole France
* École élémentaire Blaise-Pascal / Diderot
* École élémentaire Claude-Bernard
* École élémentaire Francis-Poulenc
* École élémentaire François-Raspail
* École élémentaire Michelet
* École élémentaire Mirabeau
* École élémentaire Velpeau

''Élémentaire de Tours Sud''
* École élémentaire Alfred-de-Musset
* École élémentaire André-Gide
* École élémentaire Arthur-Rimbaud
* École élémentaire avec section maternelle Gustave-Flaubert
* École élémentaire avec section maternelle Guy-de Maupassant /Montjoyeux
* École élémentaire Frédéric-Mistral
* École élémentaire Jean-Giraudoux
* École élémentaire Simone Veil
* École élémentaire Stéphane-Pitard
}}

==== Secondaire ====
{{boîte déroulante|titre=Collèges|contenu=
* Collège Anatole-France
* Collège Corneille
* Collège Jean-de-La-Bruyère
* Collège Jean-Philippe-Rameau
* Collège Jules-Ferry
* Collège Lamartine
* Collège Léonard-de-Vinci
* Collège Louis-Pasteur (fermé en 2013)
* Collège Michelet
* Collège Montaigne
* Collège Paul-Valéry (fermé en 2013)
* Collège Philippe-de-Commynes
* Collège Pierre-de- Ronsard
* Collège Rabelais
* Collège privé Christ-Roi / Notre-Dame-des-Ailes
* Collège privé Des Récollets (Notre-Dame-la-Riche, avec internat)
* Collège privé Maintenon
* [[Institution Marmoutier|Collège privé Marmoutier]] (avec internat)
* Collège privé Saint-Grégoire (avec internat)
* Collège privé Saint-Martin
* Collège privé Sainte-Jeanne-d’Arc
* Institution Sacré-Cœur La Providence
}}

{{boîte déroulante|titre=Lycées|contenu=
Lycée d'enseignement général et technologique :
* [[Lycée Balzac]]
* [[Lycée Choiseul]] (avec internat)
* [[Lycée Descartes (Tours)|Lycée Descartes]] (avec internat réservé pour les CPGE)
* Lycée Grandmont (avec internat)
* [[Lycée Vaucanson (Tours)|Lycée Vaucanson]] (avec internat)
* Lycée Paul-Louis-Courier
* [[Institution Marmoutier|Lycée privé Marmoutier]] (avec internat)
* Lycée privé Saint-Médard Notre-Dame-La-Riche (avec internat)
* Lycée privé Sainte-Ursule
* Lycée privé Saint-Grégoire (avec internat)
* Maison familiale Rougemont

Lycées professionnels :
* Lycée Privé Professionnel Saint Vincent de Paul (Notre-Dame-La-Riche)
* École privée d'esthétique de Touraine
* Lycée professionnel Albert-Bayet
* Lycée professionnel Victor-Laloux
* Lycée professionnel François-Clouet
* Lycée professionnel Henri-Becquerel
* Maison familiale Rougemont
}}

==== Post-secondaire public ====
[[Fichier:Battanneurs.JPG|vignette|Site des Tanneurs - UFR Lettres et Langues.]]
{{Article détaillé|Université de Tours}}

L’université de Tours est une université autonome qui rassemble près de {{nombre|28000|étudiants}} et propose 35 licences (bac +3) et 90 masters (bac +4 et +5). Elle est divisée en sept unités de formation et de recherche<ref name="statuts">{{lien web|titre=Statuts de l’université François-Rabelais au 3 mars 2008|url=http://www.univ-tours.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=211273}}</ref> qui sont réparties sur la ville :
* UFR Arts et Sciences humaines ''(site des Tanneurs)''
* [[Unité de formation et de recherche de droit, d’économie et des sciences sociales (université de Tours)|UFR de Droit, d'Économie et des Sciences sociales]] ''([[Deux-Lions|site Portalis / Deux-Lions]])''
* UFR Lettres et Langues ''(site des Tanneurs)''
* [[Centre d'études supérieures de la Renaissance|UFR d’études supérieures de la Renaissance]] ''(site Tanneurs)''
* UFR Médecine ''([[Centre hospitalier régional et universitaire de Tours|Site Tonnellé]] et [[Quartier Giraudeau#Campus du Plat d'Étain|site du Plat d’Étain]])''
* UFR Pharmacie ''([[Campus de Grandmont|site de Grandmont]])''
* UFR Sciences et Techniques ''([[Campus de Grandmont|site de Grandmont]])''

Dépendent aussi de l'université :
* l'Institut universitaire de technologie de Tours.
* l'[[École polytechnique de l'université de Tours|École polytechnique de l'université de Tours (Polytech Tours)]].
* Le [[centre d'études supérieures de la Renaissance]] (CESR) ;
* L'[[École publique de journalisme de Tours]] (EPJT) ;
* L'[[Institut d'administration des entreprises de Tours]] (IAE) ;
* L'[[Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation]] (IEHCA) ;
* La [[Maison des sciences de l'homme|Maison des sciences de l'homme de Tours]] (MSH).
* L'institut de formation en professionnels de santé (IFPS) comprenant entre autres l'institut de formation en soins infirmiers (IFSI), la formation des aides-soignants, des manipulateurs radion, etc.

Enfin, depuis 2009, le siège de l'[[Centre Val de Loire Université|université Centre Val-de-Loire]] (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) est implanté à Tours sur le [[Quartier Giraudeau#Campus du Plat d'Étain|campus du Plat d'Étain]].
* [[Conservatoire à rayonnement régional de Tours]]
* [[École supérieure des beaux-arts de Tours|L'École supérieure des Beaux-Arts de Tours]]
* Centre de Formation d'Apprentis des Douets (Ville de Tours)
* Centre de Formation d'Apprentis des compagnons du devoir ([[Tours-Nord]])
* Centre de Formation d'Apprentis des Douets (Ville de Tours)
* Centre de Formation d'Apprentis des compagnons du devoir (Tours Nord)

==== Post-secondaire privé ====
* [[Excelia Group|Excelia Business School]], anciennement [[École supérieure de commerce et de management de Tours-Poitiers|École supérieure de commerce et de management]] (ESCEM)
* [[École Brassart|L'École Brassart de Tours]] (Arts graphiques) ;
* L'Institut des métiers et des technologies (IMT) des industries pharmaceutiques et cosmétiques ;
* [[École internationale Tunon]] ;
* École de musique Jazz à Tours ;
* ESG Tours<ref>[https://www.esg.fr/ecole-tours ESG Tours].</ref> ;
* Digital Campus Tours<ref>[https://www.digital-campus.fr/ecole/tours Digital Campus Tours].</ref> ;
* École Pigier ;
* [[École Supérieure de Cinéma et d'Audiovisuel de Tours]] (EscaT) ;
* Efesup et Concours-sup (Préparations aux concours de médecine et de pharmacie ainsi qu'aux diplômes paramédicaux) ;
* [[SUPINFO]], campus de Tours.

=== Postes et télécommunications ===
{{...}}
{{...}}


=== Santé ===
=== Santé ===
La ville de Tours compte six établissements publics qui forment le [[Centre hospitalier régional et universitaire de Tours]] (le plus gros employeur de la région Centre-Val de Loire) : l'hôpital Bretonneau, l'hôpital Trousseau, l'hôpital Clocheville, l'hôpital de l'Ermitage, le Centre psychothérapique de Tours-Sud, la Clinique psychiatrique universitaire. Le CHRU dispose de laboratoires de recherche en collaboration avec l’[[université de Tours]]. Ils ont permis entre autres de découvrir le vaccin contre l’[[hépatite B]] et d'avancer dans les recherches sur l’[[autisme]].
{{...}}
* [[Centre hospitalier régional et universitaire de Tours|Centre hospitalier universitaire de Tours]]
**[[Hôpital Bretonneau (Tours)|Hôpital Bretonneau]] (ouest de Tours, quartier Tonnellé)
** Hôpital Trousseau (sur la commune de [[Chambray-lès-Tours]])
** [[Hôpital Gatien de Clocheville|Hôpital pédiatrique Clocheville]] (centre-ville)
** Hôpital de l'Ermitage ([[Tours-Nord]])
** Centre psychothérapique de Tours-Sud (commune de [[Saint-Avertin]])
** Clinique psychiatrique universitaire (commune de [[Saint-Cyr-sur-Loire]])


Parallèlement il existe trois cliniques privées importantes, issues des regroupements récents de nombreuses anciennes cliniques réparties dans toute la ville:
=== Sports ===
* Polyclinique Pôle Sud - Léonard-de-Vinci (commune de [[Chambray-lès-Tours]])
{{...}}
* Clinique de l'Alliance (commune de [[Saint-Cyr-sur-Loire]])
* Clinique Saint-Gatien (Tours Centre)


=== Justice, sécurité, secours et défense ===
== Économie ==
Tours et Orléans (comme [[Nancy]] et [[Metz]] ou [[Lille]] et [[Douai]]) ont été rivales pour accueillir les entités administratives régionales. Finalement, en 1972 bien qu'étant la ville la plus peuplée Tours n'obtint pas la préfecture de la région [[Centre-Val de Loire]]. Une rivalité entre le maire de l'époque [[Jean Royer (politique)|Jean Royer]] et [[Michel Debré]] serait un facteur majeur de cette rivalité<ref>[http://www.monde-diplomatique.fr/2001/12/MILIEU/15968 la constitution de la région Centre]</ref>. Un partage s'est néanmoins effectué entre les deux villes pour les structures administratives et même pour la dénomination du rectorat.
=== Revenus ===
En 2018, la commune compte {{unité|1156|ménages}} fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des [[Foyer fiscal|foyers fiscaux]] répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la [[taxe d’habitation]].</ref>, regroupant {{Nombre|2763 personnes}}. La [[Médiane (statistiques)|médiane]] du [[revenu disponible]] par [[Ménage|unité de consommation]] est de {{unité|20530 €}}<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montblanc|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=COM-34166#ancre-REV_T1 |consulté le=4 février 2022}}.</ref> ({{Unité|20330 €}} dans le département<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=DEP-34#ancre-REV_T1 |consulté le=4 février 2022}}.</ref>). 45 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (45,8 % dans le département).


[[Fichier:Tours - palais de justice-edit 1.jpg|vignette|Le [[Palais de justice de Tours|Palais de Justice de Tours]].]]
=== Emploi ===

{{Tableau
Tours est donc le siège de plusieurs administrations publiques d'échelles départementale, régionales et nationale (voir plus bas la section "Ministère de la Défense"). Non exhaustivement:
|type=class="wikitable" align="right"
* pour l'[[Système éducatif français|Éducation nationale]] : l'[[Inspection académique]] du département d'Indre-et-Loire,
|titre=Taux de chômage
* pour l'[[Études supérieures en France|enseignement supérieur]] : le PRES [[Centre - Val de Loire Université]], le [[centre hospitalier universitaire]],
|entete=Division scope=col{{!}} {{!!}}scope=col{{!}}2008{{!!}}scope=col{{!}}2013{{!!}}scope=col{{!}}2018
* pour les [[transport]]s, l'équipement : la direction départementale de l'Équipement, la direction régionale de la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]],
|ligne1='''Commune'''<ref name=EmpT1C group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montblanc|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-34166#ancre-EMP_T1 |consulté le=4 février 2022}}.</ref>{{!!}} 6,9 % {{!!}}10,7 % {{!!}} 11,3 %
* pour l'[[économie (activité humaine)|économie]] et les [[finance]]s : l'unité départementale d'Indre-et-Loire de la [[direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes]].
|ligne2='''Département'''<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=DEP-34#ancre-EMP_T1 |consulté le=4 février 2022}}.</ref>{{!!}} 10,1 % {{!!}}11,9 % {{!!}} 12 %
* pour la justice: la ville de Tours possède un [[tribunal judiciaire (France)|tribunal judiciaire]], un [[Tribunal correctionnel (France)|tribunal correctionnel]], un [[tribunal de police (France)|tribunal de police]], une [[Cour d'assises (France)|cour d'assises]], un [[tribunal des affaires de sécurité sociale]], un [[tribunal de commerce (France)|tribunal de commerce]] et un [[conseil de prud'hommes (France)|conseil de prud'hommes]].
|ligne3='''France entière'''<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=FE-1#ancre-EMP_T1 |consulté le=4 février 2022}}.</ref>{{!!}} 8,3 % {{!!}}10 % {{!!}} 10 %
* La ville dispose de plus d[https://www.tours.fr/page-portail-ma-mairie/services-pratiques/proprete-proximite/prevention-securite/ 'une centaine de caméras] de vidéosurveillance. Les premières ont été installées sous le mandat de [[Jean Germain (homme politique)|Jean Germain]] en 2010. En 2017, la ville se dote d'un CSU (centre de surpervision urbain) qui est situé dans les locaux de la police municipale (à côté du Château de Tours). Depuis 2020, sous le mandat d'[[Emmanuel Denis|E. Denis]], 45 caméras ont été installées [https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/les-insoumis-de-tours-critiquent-les-nouvelles-cameras] et ce, malgré ses promesses de campagne: "''Nous ferons ces dépenses [d'améliorations techniques du parc existant] mais on ne rajoutera pas de caméras"''<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=37° degrés {{!}} Objectif Maire : Notre entretien grand format avec Emmanuel Denis |url=https://www.37degres-mag.fr/politique/objectif-maire-notre-entretien-grand-format-avec-emmanuel-denis/ |site=www.37degres-mag.fr |date=2020-06-24 |consulté le=2024-06-07}}</ref>. La police municipale est également dotée de caméras piétons.
{{article détaillé|contenu= Voir aussi quelques [[:Catégorie:Affaire criminelle à Tours|affaires criminelles retentissantes à Tours]]}}

==== Forces armées ====
[[Tours-Nord]] accueille un site majeur de la [[Base aérienne 705 Tours|base aérienne 705]], avec comme équipement phare la piste utilisée notamment par l'école des pilotes de chasses. La direction de cette base aérienne, comprenant des sites répartis dans tout l'ouest du pays - entre autres : Brest (Finistère) et Cinq-Mars-La-Pile (Indre-et-Loire) - est présente à Tours. La BA 705 était aussi hôte à Tours depuis 2009 de l'intégralité des services de ressources humaines de l'armée de l'air avant qu'ils rejoignent [[Tours-Sud]] (''infra''). Au total ce sont près de {{nombre|1600|militaires}} qui y exercent. Le devenir de la base, notamment le transfert de l'école de chasse, est cependant régulièrement soulevé dans les dernières restructurations annoncées, notamment le livre blanc de la Défense pour 2014-2019<ref>[http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2013/04/30/Livre-blanc-de-la-Defense-la-Touraine-dans-le-viseur-1431284 Livre blanc de la Défense : la Touraine dans le viseur ?], ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest|Nouvelle République]]'', {{date-|30 avril 2013}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/06/16/La-base-aerienne-ce-n-est-pas-seulement-l-ecole-de-chasse-1511140 La base aérienne, ce n'est pas seulement l'école de chasse], ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest|Nouvelle République]]'', {{date-|16 juin 2013}}.</ref>.

[[Fichier:66e RI (5).JPG|vignette|La caserne Baraguey, du temps du [[66e régiment d'infanterie|{{66e|régiment}} d'infanterie]], dans les [[années 1920]].]]
[[Fichier:Beaumont-Chauveau.JPG|vignette|Les casernes Beaumont-Chauveau du [[quartier Giraudeau]], en projet de réaménagement.]]

Tours a par ailleurs un long passé de casernement militaire. Deux sites majeurs seulement restent aujourd'hui en activité boulevard Jean Royer, assurant néanmoins une présence très importante en effectifs, mais la ville compta jusqu'à huit casernes au {{s-|XIX}}, jusqu'au milieu du {{s-|XX}}<ref>[http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/communes/Tours/n/Contenus/Articles/2013/02/24/Quand-le-clairon-rythmait-la-vie-tourangelle-1347315 Quand le clairon rythmait la vie tourangelle], ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest|Nouvelle République]]'' (consulté le {{date-|18 mai 2013}}).</ref>{{,}}<ref>[http://matfanus.blogspot.fr/2012/02/le-champ-de-mars-et-le-quartier-lasalle.html Le Champ de Mars et le quartier Lasalle], ''matfanus.blogspot.fr'' (consulté le {{date-|18 mai 2013}}).</ref>.

La caserne de passage, fermée - créée dans le voisinage de l'église Saint-Julien - et la caserne d'infanterie [[Armand Samuel de Marescot|Marescot]] - rue Georges Delperier - devenue collège des Recollets. Le quartier [[Antoine Charles Louis de Lasalle|Lasalle]] (caserne Morier) - implanté au Champ-de-Mars - où s'installa un régiment de cavalerie en 1845 ([[8e régiment de cuirassiers|{{8e|RC}}]]), a notamment laissé place au lycée Albert Bayet. La caserne [[Jean-Baptiste Marie Meusnier de La Place|Meusnier]] (anc. [[Charles Ier de Guise|de Guise]]), cédée à la ville en 1968 - sur le site du [[Château de Tours#Le château-caserne du XVIIIe siècle|château de Tours]] - connu successivement la cavalerie (inauguré par le {{3e|Régiment}} des gardes d'honneur) et l'infanterie ([[32e régiment d'infanterie (France)|{{32e|RI}}]] par exemple), abrite des activités muséographiques et patrimoniales. L'[[École du train]] dans la ville depuis 1945 - installée au quartier [[Marc-Antoine de Beaumont|Beaumont]] (anc. caserne d'artillerie), rue du Plat d'Étain, face au quartier Chauveau - déménage pour Bourges en 2009 à l'occasion d'un rapprochement de plusieurs écoles militaires (Écoles Militaires de Bourges). Le musée des équipages militaires et du Train - situé rue Walvein - est également transféré à Bourges<ref>[http://www.emb.terre.defense.gouv.fr/spip.php?article133 Historique du musée du train], ''www.emb.terre.defense.gouv.fr'' (consulté le {{date-|18 mai 2013}}).</ref>. Le site [[Quartier Giraudeau#Projet Beaumont-Chauveau|Beaumont-Chauveau]], rendu à la vie civile, fait l'objet d'un vaste plan de réaménagement à l'horizon des années 2016-2018<ref>[http://www.tours.fr/319-les-casernes.htm Les casernes Beaumont-Chauveau], ''www.tours.fr'' (consulté le {{date-|18 mai 2013}}).</ref>{{,}}<ref>[http://architectours.free.fr/documents/Projet-des-casernes-avril%202013.pdf Les caserne : un nouveau quartier se dessine], plaquette de la ville de Tours.</ref>. Elles servent déjà d'annexe pour l'UFR de médecine, abritent les services de la présidence de l'université et le siège du [[pôle de recherche et d'enseignement supérieur]] (PRES) : le [[Centre - Val de Loire Université]] et divers autres organismes de recherche.

En activité, sur l'actuel boulevard Jean Royer (anc. Thiers) : le quartier Rannes a été notamment la garnison du [[5e régiment de cuirassiers|{{5e|RC}}]]. Il abrite désormais le tout récent cercle-mess depuis 2012<ref>[http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2012/09/01/Un-nouveau-vaisseau-amiral-au-coeur-du-quartier-Rannes Un nouveau vaisseau-amiral au cœur du quartier Rannes], ''lanouvellerepublique.fr'' (consulté le {{date-|18 mai 2013}}).</ref> ; la caserne [[Achille Baraguey d'Hilliers|Baraguey d'Hilliers]], réaffectée, a été notamment la garnison du [[66e régiment d'infanterie|{{66e|RI}}]] dans les années 1920 (auquel succédera le [[32e régiment d'infanterie (France)|{{32e|RI}}]]) et le siège de l'État-Major de la {{13e|division}} militaire territoriale dans les années 1960-1980. Désormais les locaux abritent plusieurs services de la direction des ressources humaines de l'armée de l'air ({{nobr|450 personnes}}). En 2012, c'est au tour d'une partie du service des ressources humaines de l'Armée de terre de prendre place à Tours depuis l'Île-de-France (huit cents personnes)<ref>[http://www.tribune-tours.fr/news/tours-entend-bien-profiter-de-l-arrivee-des-militaires Tours entend bien profiter de l'arrivée des militaires], ''www.tribune-tours.fr'' (consulté le {{date-|18 mai 2013}}).</ref>. En 2014, la marine installe également ses services de ressources humaines (quatre cents personnes). Enfin, la même année, ce sont les services informatiques de l'armée qui emménage à Tours (cent personnes).

Tours a en son sein aussi la délégation militaire départementale (DMD) ainsi que des centres de recrurement et d'information de chaque armée.

{{boîte déroulante|titre=Unités ayant tenu garnison à Tours|contenu=
* État-Major de la [[Division (militaire)|{{9e}} Région Militaire]], (avant) 1939 (jusqu'à ?)
* État-Major du [[9e corps d'armée (France)|{{9e}} Corps d'Armée]], (avant) 1906 - 1913 (jusqu'à ?)
* État-Major de la [[17e division d'infanterie (France)|{{17e}} Division d'Infanterie]], 1913
* État-Major de la [[18e division d'infanterie (France)|{{18e}} Division d'Infanterie]], 1913
* État-Major de la [[23e division d'infanterie (France)|{{23e}} Division d'Infanterie]], 1939
* État-Major de la [[3e division d'infanterie nord africaine|{{3e}} Division d'Infanterie Nord Africaine]], 1913
* État-Major de la [[9e division d'infanterie (France)|{{9e}} Division de Cavalerie]], 1913
* État-Major de la {{5e}} Brigade de Chars de Combat<ref>5° BCC composée des [[501e régiment de chars de combat|{{501e}}]] et [[502e régiment de chars de combat|{{502e}} Régiments de Chars de Combat]].</ref>, 1939
* État-Major de la {{13e}} Division militaire territoriale (DMT)
* [[32e régiment d'infanterie (France)|{{32e}} régiment d'infanterie]], 1775, 1845-1949, 1973-1997 (réserve)
* [[66e régiment d'infanterie|{{66e}} Régiment d'Infanterie]], 1871-1923
* [[5e régiment de cuirassiers|{{5e}} Régiment de Cuirassiers]], 1906
* [[8e régiment de cuirassiers|{{8e}} Régiment de Cuirassiers]], 1906
* [[501e régiment de chars de combat|{{501e}} Régiment de Chars de Combat]], 1939
** [[1er bataillon de chars de combat|{{1er}} Bataillon de Chars de Combat]]
** [[2e bataillon de chars de combat|{{2e}} Bataillon de Chars de Combat]]
** [[30e bataillon de chars de combat|{{30e}} Bataillon de Chars de Combat]]
** [[31e bataillon de chars de combat|{{31e}} Bataillon de Chars de Combat]]
* [[404e régiment d'artillerie|{{404e}} Régiment d'Artillerie Anti-Aérien]], 1939
* [[9e légion de gendarmerie|{{9e}} Légion de Gendarmerie]], 1906
* [[Centre mobilisateur 501]], 1939
}}
}}
En 2018, la population âgée de {{unité|15 à 64 ans}} s'élève à {{nombre|1650 personnes}}, parmi lesquelles on compte 70,7 % d'actifs (59,3 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 29,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>{{,}}<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le [[taux de chômage]] communal (au sens du recensement) des {{nobr|15-64 ans}} est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.


== Population et société ==
La commune fait partie de la couronne de l'[[aire d'attraction de Béziers]], du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/outils/cartographie-interactive/#c=report&chapter=p01&report=r01&selgeo1=com2021.34166&selgeo2=fra.99|titre=Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes.|auteur =Agence nationale de la cohésion des territoires |site =l'observatoire des territoires |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020|site=site de l'Insee |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>. Elle compte {{unité|720|[[emploi]]s}} en 2018, contre 638 en 2013 et 529 en 2008. Le nombre d'[[Population active|actifs]] ayant un emploi résidant dans la commune est de 997, soit un [[indicateur de concentration d'emploi]] de 72,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montblanc|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-34166#ancre-EMP_T5 |consulté le=4 février 2022}}.</ref>.
=== Démographie ===
Les données concernant la population de Tours dans l'[[Société d'Ancien Régime|Ancien Régime]] sont rares et souvent sujettes à caution ; il convient de noter que la ville connut un apogée démographique vers le {{s-|XVI|e}}, avec une population estimée entre {{formatnum:30000}} et {{nombre|65000|habitants}} vers [[Population des villes européennes vers 1600|1600]].


==== Évolution de la population depuis la Révolution ====
Sur ces 997 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 268 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants<ref group=I>{{lien web|titre=ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-34166#ancre-ACT_T4 |consulté le=4 février 2022}}.</ref>. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les [[Transport en commun|transports en commun]], 8,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>{{lien web|titre=ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-34166#ancre-ACT_G2 |consulté le=4 février 2022}}.</ref>.
{{Population de France/section|2020=135 787}}
La ville de Tours a annexé la commune de [[Saint-Étienne-Extra]] en 1845. La population de la ville fait un bond de {{nombre|14000|habitants}} en 1964 avec l'absorption des communes de [[Sainte-Radegonde-en-Touraine]] et [[Quartier Saint-Symphorien de Tours|Saint-Symphorien]] et d'une petite partie de [[Joué-lès-Tours]] en bord de [[Cher (rivière)|Cher]].
Depuis 1975, la population de Tours reste globalement stable entre {{formatnum:130000}} et {{nombre|140000|habitants}}.


=== Activités hors agriculture ===
==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 43,4 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (34,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à {{nobr|60 ans}} (23,3 %) est inférieur au taux départemental (28 %).
==== Secteurs d'activités ====

255 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Montblanc au {{date-|31 décembre 2019}}. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>{{,}}<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montblanc|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-34166#ancre-DEN_T5 |consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
En 2020, la commune comptait {{Unité|63881|hommes}} pour {{Unité|73969|femmes}}, soit un taux de 53,66 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,9 %).
{| class="wikitable centre" style="font-size:90%;"

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

{{Pyramide des âges communes de France
|année=2020
|département=Indre-et-Loire
|ref=<ref group=I>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Tours (37261).|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/7633058?sommaire=7633086&geo=COM-37261#ancre-POP_T3 |date=2023-06-27 |consulté le=2023-09-05 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
|h90=0.9 |f90=2.3
|h75=6.4 |f75=10.1
|h60=11.9 |f60=14.4
|h45=16 |f45=15.1
|h30=19.6 |f30=16.4
|h15=29.8 |f15=28.6
|h00=15.5 |f00=13.1
}}

=== Manifestations culturelles et festivités ===
[[Fichier:Loire Indre Tours3 tango7174.jpg|vignette|[[Quartier du Vieux-Tours|La place Plumereau]].]]
On peut citer parmi les manifestations :
* Cinéma :
** ''[[Désir... Désirs]]'', festival de cinéma, chaque année en mai depuis 1994 au cinéma des Studios.
** Mauvais Genre, festival international de cinéma de Tours, chaque année en avril depuis 2007.
** Tours-Métrages, festival du court métrage de Tours depuis 2006.
** Les [[Journées internationales du film de court-métrage]] de 1955 à 1971.
* [[Spectacle vivant]] :
** Le festival [[Rayons Frais]] (« les arts et la ville ») depuis l'été 2003.
** Le festival International du Cirque de Tours depuis septembre 2007.
* Musique :
** Le Festival de [[musique de chambre]] le Printemps musical de Saint-Cosme, en mars de chaque année.
** Le Festival de [[musique de chambre]] des Fêtes musicales à la Grange de Meslay, en juin de chaque année.
** Le festival Emergences (jazz) en novembre, coproduit par Jazz à Tours et Le Petit Faucheux (SMAC jazz).
** Le festival de musiques libres Superflux, organisé par le Petit Faucheux en partenariat avec [[le Temps Machine]].
** Le festival Potager Électronique (gratuit), chaque année à la fin-juin et depuis 2007.
** Le festival [[Aucard de Tours]] (musique actuelle), organisé chaque début juin par [[Radio Béton]]. L'[[île Aucard]], lieu d'origine de la manifestation, ne permettant plus l'accueil du nombre grandissant de festivaliers, la manifestation occupe aujourd'hui le parc de la Gloriette.
* Bande dessinée :
** Le festival [[À Tours de bulles]], au mois de septembre.
* Autres :
** Vitiloire, salon des [[Vignoble de la vallée de la Loire|vins de Loire]], chaque année en mai sur le boulevard Heurteloup, depuis 2003
** ''Tours sur Loire'', [[guinguette]] et animations variées en bords de Loire tout le long de l'été.
** « ''[[American Tours Festival]]'' », festival américain, concentration de [[Harley-Davidson]], [[musique country]] et [[rock]], courses [[Nascar]], Parc des expositions (début juillet)<ref>[http://www.country-bike-tours.com American Tours Festival et Nascar]</ref>.
** La fête foraine et la [[Foire de Tours|foire]], au parc des expositions de Rochepinard, courant mai.
** Le « Free Market » de Tours, expo-vente collective de créateurs, ponctuée de concerts et performances artistiques. Chaque année, début décembre depuis 2004, au premier étage des Halles de Tours.
** [[Foire à l'ail et au basilic de Tours|Foire à l'ail et au basilic]], le {{date-|26 juillet}}.
** Le [https://www.japantoursfestival.com/ Japan Tours Festival], au parc des Expositions début juillet, qui accueille les fans du Japon et de la pop culture, depuis 2014.

=== Sports et loisirs ===
[[Fichier:Palais des Sports Tours.jpg|vignette|Le [[Palais des sports de Tours]], dans le quartier du [[Sanitas]].]]
{{Article détaillé|Communauté d'agglomération Tours Plus#Sports{{!}}Le sport dans l'agglomération de Tours|amorce=Voir aussi }}

Dans le domaine des sports, Tours se distingue en volley, son club le [[Tours Volley-Ball]] faisant partie des meilleurs européens. On peut citer qu'en 1980, Tours a été classée par le journal ''L'Équipe'' « [[Challenge de la ville la plus sportive de France|ville la plus sportive de France]] ». Plus récemment, la saison 2010-2011, fut particulièrement difficile, voyant le dépôt de bilan de l’[[Association des sports de glace de Tours|ASGT]], le dépôt de bilan du Tours Val De Loire Basket ([[Championnat de France de basket-ball de Nationale féminine 1]]), et la relégation de l’[[Union sportive Tours rugby]] en [[Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale|Fédérale 3]] pour raisons financières.

La ville est labélisée Terre de Jeux 2024 depuis novembre 2019 dans l'optique des [[Jeux olympiques d'été de 2024|Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024]]<ref>{{Lien web |titre=Actualité - Site officiel de la Ville de Tours |url=https://www.tours.fr/actualite/564/73-terre-de-jeux-2024.htm |site=www.tours.fr |consulté le=2022-05-06}}</ref>.

=== Manifestations sportives ===
Depuis 1896, la course cycliste [[Paris-Tours]] est une manifestation sportive majeure pour la ville. Parfois appelée « classique des lévriers » ou « classique des feuilles mortes » (ce deuxième surnom est partagé avec le [[tour de Lombardie]]), elle a ancré Tours dans la tradition du vélo. Jusqu'en 2010 elle proposait le plus long [[Sprint (cyclisme)|sprint]] du [[Monde (univers)|Monde]] sur les {{Unité|2.5|km}} de l'[[avenue de Grammont]]. Avec le retour du tramway et ses rails menaçantes pour les roues des vélos, la portion finale sur l'avenue de Grammont est réduite à {{unité|800|m}}. Les cyclistes y entrent au niveau de la place de la Liberté pour franchir la ligne d'arrivée un peu avant la [[Place Jean-Jaurès (Tours)|place Jean-Jaurès]].

Par ailleurs, les ''[[10 et 20 km de Tours]]'' se déroulent chaque année en septembre depuis 1981. Il s'agit de la deuxième plus grande course sur route de France de cette distance après les {{unité|20|km}} de Paris, selon la Fédération Française d'[[Athlétisme]]. Elle fait également partie des 10 plus grandes courses sur route de France en termes de participants. La course emprunte les rues de la partie entre Loire et Cher de la ville. Cette épreuve est complétée en 2014 d'un [[Marathon (sport)|marathon]] appelé [[10 et 20 km de Tours#Marathon Touraine Loire Valley|Marathon Touraine Loire Valley]] qui, pour sa première édition, voit concourir plus de {{nombre|3000|participants}}.

On peut aussi noter, la tenue tous les deux ans sur le Cher (au niveau du parc des expositions) d'une course de [[Motonautisme (sport)|motonautisme]] comptant pour le championnat de France.

==== Clubs ====
{{article connexe|Sport dans la métropole tourangelle}}

===== Volley-ball =====
[[Fichier:Tvbcontre.jpg|vignette|Match du [[Tours Volley-Ball|TVB]] au [[Centre municipal des sports|palais des sports]].|alt=]]
Le ''[[Tours Volley-Ball]]'' est le club majeur de la ville, présent dans l'élite depuis 1994 et fort de quatorze titres : [[Ligue des champions de volley-ball masculin|Ligue des champions]] [[Ligue des champions de volley-ball masculin 2004-2005|2005]], coupe CEV 2017, [[championnat de France de volley-ball masculin|championnats de France]] [[Championnat de France de volley-ball 2003-2004|2004]], [[Championnat de France de volley-ball 2009-2010|2010]], [[Championnat de France de volley-ball 2011-2012|2012]], [[Championnat de France de volley-ball 2012-2013|2013]], [[Championnat de France de volley-ball 2013-2014|2014]], [[Championnat de France de volley-ball 2014-2015|2015]], [[Championnat de France de volley-ball 2017-2018|2018]], [[Championnat de France de volley-ball 2018-2019|2019]] et [[coupe de France de volley-ball masculin|coupes de France]] 2003, 2005, 2006, 2009, [[Coupe de France de volley-ball masculin 2009-2010|2010]], [[Coupe de France de volley-ball masculin 2010-2011|2011]], [[Coupe de France de volley-ball masculin 2012-2013|2013]], [[Coupe de France de volley-ball masculin 2013-2014|2014]], 2015 et 2019. Le club dispute régulièrement des finales nationales et internationales. Il évolue au [[Centre municipal des sports]], salle Grenon, dans le cadre de la [[Championnat de France de volley-ball masculin|Ligue A]]. Il est présidé par Yves Bouget et entraîné par [[Marcelo Fronckowiak]] qui a succédé à [[Hubert Henno]] depuis 2021. Le club a compté dans ses rangs de nombreux internationaux, français comme étrangers.

====== Football ======
Le ''[[Tours Football Club|Tours FC]]'' (ex FC Tours) est le club phare de la ville de Tours et de la Touraine. Après une période faste au tournant des années 1970-1980 avec quatre saisons dans l'élite et deux demi-finales de [[Coupe de France de football|Coupe de France]] ([[Coupe de France de football 1981-1982|1982]] et [[Coupe de France de football 1982-1983|1983]]), le club évolue en Ligue 2 jusqu'en 2018. Le Tours FC est rétrogradé en [[Championnat de France de football National 2018-2019|2018-2019 de National]], puis en National 3 pour la saison 2019-2020, après avoir été relégué sportivement puis rétrogradé financièrement durant la même saison. Après un passage en Régional 1 lors de la saison 2021-2022, le club évolue en [[Championnat de France de football de National 3|National 3]] pour la saison 2022-2023. La montée en National 2 est l'objectif visé par le club cette année-là, mais le club terminera finalement à la seconde place du championnat et évoluera donc de nouveau en [[Championnat de France de football de National 3|National 3]] pour la saison 2023-2024. Le [[Tours Football Club|Tours FC]] est présidé par Jean-Marc Ettori, l'équipe quant à elle est entraînée par Nourredine El Ouardani. Le club évolue au [[Stade de la Vallée du Cher]] depuis sa création en 1978.

====== Hockey sur glace ======
Le club de hockey sur glace de l{{'}}''[[Association des sports de glace de Tours|ASG Tours]]'', champion de France en [[1980 en sport|1980]] et double vainqueur de la [[Coupe de France de hockey sur glace|Coupe de France]] (1975 et 1978), a connu un renouveau en atteignant la finale de la [[Championnat de France de hockey sur glace|Ligue Magnus]] lors de la [[Championnat de France de hockey sur glace 2004-2005|saison 2004-2005]], mais malheureusement des problèmes financiers l'ont fait rétrograder en D2 pour la saison 2005-2006. Toutefois, le club est remonté aussitôt d'une division en remportant son championnat en étant invaincu de la saison. Même chose en D1 où le titre de champion est acquis alors qu'il reste trois matchs de play-off à jouer. Le club a retrouvé la [[Championnat de France de hockey sur glace|Ligue Magnus]] lors de la [[Championnat de France de hockey sur glace 2007-2008|saison 2007-2008]]. À la suite de la liquidation judiciaire du club durant l'été 2010, un nouveau club est créé répondant au nom des [[Remparts de Tours]].

====== Rugby ======
Le club de rugby de la ville, l{{'}}''[[Union sportive Tours rugby]]'' (UST), âgé de plus de cent ans, est le premier club régional et accueille un Pôle Espoirs depuis [[2006 en sport|2006]]. Après une courte expérience en [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division|Pro D2]], lors de la saison [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division 2001-2002|2001-2002]], il retourne directement à l'échelon inférieur. Mais lors de l'été [[2006 en sport|2006]], le club est rétrogradé en [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division fédérale|Fédérale 2]] pour raisons financières puis en Fédérale 3 pour les mêmes raisons. L'US Tours évolue actuellement en [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division fédérale|Fédérale 2]].

====== Basket-ball ======
En [[basket-ball]], le ''[[Tours Joué Basket]]'', champion de France en [[1976 en sport|1976]] et [[1980 en sport|1980]], finaliste de la [[coupe Saporta de basket-ball|coupe des Coupes]] en [[1976 en sport|1976]] sous la dénomination de l'[[Association sportive de préparation olympique Tours (basket-ball)|ASPO Tours]], évolue désormais en Nationale 2 et joue ses rencontres salle Marcel Cerdan. Ce club a depuis déposé le bilan.

Le nouveau club de [[basket-ball]] à Tours se nomme l'[[Association sportive de préparation olympique Tours (basket-ball)|Union Tours Basket Metropole]]. C'est la fusion entre le TBC et le PLLL Tours. Cette équipe évolue en Ligue Pro B pour la saison 2021-2022, avant de redescendre en National 1 pour la saison 2022-2023.

====== Natation ======
[[Image:Piscine_du_Lac_Tours.jpg|vignette|Le centre aquatique du Lac (de [[la Bergeonnerie]]).]]
Les ''Enfants de Neptune de Tours'' (ENT) est l'un des meilleurs clubs de natation de la région avec quelques internationaux. La ville a organisé [[Championnats de France de natation 2006|les Championnats de France 2006]] durant lesquels [[Laure Manaudou]] a battu le [[Record du monde de natation dames du 400 mètres nage libre|record du monde du {{unité|400|mètres}} nage libre]] dans la piscine [[Gilbert Bozon]] du [[Centre municipal des sports|Palais des sports]]. La ville compte trois autres piscines, à savoir le Mortier reconstruit en 2008 et les vieillissantes Tourrettes, à [[Tours-Nord]]. Enfin, le centre aquatique du Lac, situé à [[Tours-Sud]] et inauguré en 2006, accueille de loin le plus de monde au sein de la métropole.

====== Tennis ======
Le tennis est également représenté par le Tennis Club de Tours, connu pour avoir formé [[Thierry Tulasne]] et joué quelques saisons en première division nationale. Il figure parmi les meilleurs et les plus appréciés de la région du fait d'un cadre exceptionnel en bord de Loire.

====== Arts martiaux ======
La ville de Tours compte de nombreuses associations sportives dont l'objet est la pratique des [[arts martiaux]]. On dénombre ainsi pas moins de 4 clubs de [[judo]] (Judo Club de Touraine, Espoir Sportif du Beffroi, CEST - Section Judo et le club départemental Union Judo Touraine Métropole dont le siège se situe à Tours).

====== Autres sports ======
Le premier club de [[floorball]] d'Indre-et-Loire, appelé ''[[Impacts de Tours|Touraine Floorball]]'' ou également ''[[Impacts de Tours]]'', a été créé en avril 2013 à Tours<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Le floorball débarque à Tours|url=https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/le-floorball-debarque-a-tours|site=lanouvellerepublique.fr|date=27/06/2013|consulté le=24/10/2018}}</ref>. Il évolue actuellement en D2.

Le [[roller in line hockey]], nouvelle discipline très vite adoptée des Tourangeaux, est particulièrement développé grâce au club des ''[[Roller Hockey Club Les Apaches de Tours|Apaches de Tours]]'' qui fut très souvent située dans les hauteurs du classement de Division 1. Plusieurs de ses joueurs ont joué en équipe de France. La ville de Tours compte aussi un club de football américain avec les Pionniers, vieux club provincial fondé en 1987, actuellement en [[Championnat de France de football américain D2|D2]].

Les Pionniers de Touraine, club de football américain est promu en première division nationale en 2022.

=== Vie associative ===
{{...}}

=== Cultes ===

==== Christianisme ====
===== Catholicisme =====
[[Fichier:Tours, Saint Martin.JPG|vignette|La [[basilique Saint-Martin de Tours]].]]

L'archevêque métropolitain de la ville est à la tête de la [[province ecclésiastique de Tours]], qui comprend cinq diocèses dont [[Archidiocèse de Tours|celui de Tours même]].

Les deux édifices majeurs sont :

* la [[Basilique Saint-Martin de Tours|basilique Saint-Martin]], rue Descartes, construite au {{s|XIX}} par [[Victor Laloux]], de style [[Architecture néo-byzantine|néo-byzantin]].
* la [[Cathédrale Saint-Gatien de Tours|cathédrale Saint-Gatien]], place de la Cathédrale, siège de l'[[Liste des archevêques de Tours|archevêque de Tours]] et cœur de la province ecclésiastique de Tours.
* la cathédrale et les églises de Saint-Pierre et Sacré-Cœur forment la paroisse [[Maurice d'Agaune|Saint-Maurice]].
* l'église du Sacré Cœur, rue de la Fuye.
* Outre l'ancienne [[Basilique Saint-Martin de Tours|abbaye Saint-Martin]], deux grandes [[abbaye]]s ont existé à Tours; des lieux de cultes y sont liés.
* l'[[Église Saint-Julien de Tours|église Saint-Julien]], rue Nationale, qui est donc une ancienne [[abbatiale]] [[Ordre de Saint-Benoît|bénédictine]] dont l'origine remonte au {{s|VI}} mais dont la plus grande partie date du {{s|XIII}}. Bien que très peu utilisée, elle est parfois exceptionnellement ouverte pour l'eucharistie.
* la chapelle de l'ancienne [[abbaye de Marmoutier (Tours)|abbaye de Marmoutier]], quai de Marmoutier, près de laquelle est installée l{{'}}''Institution Marmoutier'', un établissement catholique et privé, sous la tutelle de la Congrégation du [[Sacré-Cœur de Jésus|Sacré-Cœur]].

Il existe quatre [[couvent]]s tourangeaux. Tout d'abord le couvent des [[Ordre des pauvres dames|clarisses]], situé rue Pas Notre Dame ; le couvent [[Ordre des Prêcheurs|dominicain]], fondé en 1222, il est situé rue Palissy. Il y a aussi le couvent des sœurs dominicaines de la Présentation, fondé au début {{s|XVIII}} par [[Marie Poussepin]], il est situé quai Portillon dans [[La Grande Bretèche (Tours)|La Grande Bretèche]] (c'est la "maison-mère" de la congrégation depuis 1813). Là bas, les sœurs œuvrent socialement pour les plus défavorisés et participent à l'édification humaine et spirituelle de ceux qui viennent à elles. Un couvent est situé rue de la Source, il s'agit du couvent des [[franciscaines servantes de Marie]]. Enfin le couvent des [[Petites sœurs des pauvres|Petites Sœurs des Pauvres]] se tient boulevard Preuilly. Il y eut également un couvent d'[[Ordre de Sainte-Ursule|Ursulines]] où entra, en 1631, Marie Guyart, dite la [[Béatification|Bienheureuse]] [[Marie de l'Incarnation]].

Un ''foyer de la Mission Étudiante'' est situé rue Delpérier. Il dispose de facilités destinées à permettre à des étudiants souhaitant s'investir davantage dans la communauté catholique locale. C'est aussi un lieu d'échanges, avec des prêtres et des laïcs, placé sous la responsabilité d'un [[Aumônerie de l'Enseignement Public|aumônier]].
L'[[Oratoire (édifice religieux)|oratoire]] de la [[Sainte Face]] a été érigé en 1876 dans la maison de Léon Papin Dupont, un homme pieux de l'époque. Relançant alors l'intérêt pour les pèlerinages relatifs à saint Martin, il a ainsi contribué au renouveau spirituel de la Touraine au milieu du {{s|XIX}}. Actuellement, ce sont les dominicains qui en ont la charge.

De nombreuses églises sont réparties sur le territoire de Tours comme :

* l'[[église Notre-Dame-la-Riche]], rue de Courteline ;
* l'[[église (édifice)|églises]] [[Étienne (martyr)|Saint-Étienne]], place Michelet ;
* l'églises [[Jeanne d'Arc|Sainte-Jeanne d'Arc]], rue Roger Salengro, forment une même [[paroisse]] ;
* l'églises [[Paul de Tarse|Saint-Paul]], place Saint Paul
* l'églises de la [[Sainte Famille]], rue beaujardin, composent la paroisse [[Luc (évangéliste)|Saint-Luc]] ;
* l'églises [[François de Paule|Saint-François de Paule]], rue Marat
* l'églises [[Thérèse de Lisieux|Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus]], rue Plat d'Étain forment la paroisse ''Saint-Jean de Beaumont'' ;
* l'églises Notre-Dame de l'Europe, rue du Maine ;
* l'églises Saint-Libert, clos Saint Libert ;
* l'églises Saint-Jean de Montjoyeux, allée Laurence Berluchon ;
* l'église Saint-Éloi, place Saint-Éloi actuellement (archives historique municipales) qui appartiennent à des paroisses partagées avec des communes adjacentes à Tours ;
* l'église Christ Roi, avenue André Malraux ;
* l'église Bienheureux Charles Foucauld, Avenue Mozard ;
* l'église Saint-Jean de Beaumont, rue Stéphane Pitard ;
* l'église Saint-Saturnin, rue Littré ;
* l'église Saint-Symphorien, place Paul Bert ;
* l'église Sainte-Radegonde, rue Saint-Gatien.
Célébration selon la [[forme tridentine du rite romain]] :
* l'église [[Pierre (apôtre)|Saint-Pierre-Ville]], rue Avisseau, mise à disposition<ref>{{lien web |titre=FSSP Tours – Fraternité Sacerdotale St-Pierre à Tours<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.fssp-tours.fr/ |site=fssp-tours.fr |consulté le=11-05-2021}}.</ref> de la [[Fraternité sacerdotale Saint-Pierre]].
* l'[[église Saint-Grégoire des Minimes]], rue de la Préfecture, construite en 1627, desservie par la [[Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X]]
* Chapelle Saint Michel-Archange, rue d'Amboise, relevant du [[sédévacantisme]].

D'anciennes églises en vestiges, ruines ou désaffectées

* l'église Sainte-Croix, rue du Châteauneuf ;
* l'église Saint-Denis, place du Châteauneuf ;
* l'ancienne église Saint-Jean de Beaumont, rue Walvein ;
* l'église Saint-Pierre Puellier, place Plumereau ;
* la tour de l'Horloge, rue des Halles ;
* la tour Charlemagne, rue Descartes ;
* l'église Saint-François, rue Berthelot.

Enfin de nombreuses chapelles:

* la chapelle Saint-Jean, rue Rapin ;
* la chapelle de la caserne Beaumont, rue du Capitaine Pougnon ;
* la chapelle des Ursulines (actuellement conservatoire), rue des Ursulines ;
* la chapelle de la maison diocésaine, rue des Ursulines, avec chapelle dans les jardins ;
* la chapelle de la bibliothèque musicale, rue des Ursulines ;
* la chapelle des Sœurs Dominicaines, quai du Portillon ;
* la chapelle des capucins des Frères Mineurs, rue de la Pierre ;
* la chapelle de l'hospice de la Charité, boulevard Tonnellé ;
* la chapelle de la maison canoniale, rue Manceau ;
* la chapelle Saint-Lazare de la maladerie, rue Blaise Pascal ;
* la chapelle Saint-Libert, avenue André Malraux ;
* la chapelle Saint-Martin, rue du Petit Saint-Martin ;
* la chapelle Saint-Martin, rue de la Chapelle (moderne) ;
* la chapelle Saint-Michel, rue Petit Pré ;
* la chapelle Sainte-Ursule, rue Émile Zola ;
* la chapelle des Clarisses, rue Pas Notre-Dame ;
* la chapelle de l'ogec, rue Camp de Molle ;
* la chapelle de l'institut Saint-Martin rue Néricault Destouches.

===== Orthodoxe et [[chrétiens d'Orient]] =====
* La communauté orthodoxe dispose de trois paroisses
* L'église Saint-Grégoire-de-Tours, 15 rue Simier rattachée au patriarcat d'Antioche
* la [[paroisse orthodoxe Saint-Martin-le-Miséricordieux]], rue Eupatoria
* L'église Saint-Nectaire-d'Égine, rue Meusnier rattachée au Patriarcat de Roumanie.
* Communauté<ref>{{lien web |titre=[titre manquant] |url=https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/ensemble-mais-pas-fermes |site=[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]] |consulté le=03-06-2020}}.</ref> de l'[[Église catholique syriaque]] originaire d'[[Irak]].

===== Protestantisme =====
* Tours possède un [[Temple protestant de Tours|temple]], rue de la Préfecture, affilié à l'[[Église réformée de France|Église Réformée de France]]. La ville est aussi le siège de la région Ouest de l'Église Réformée de France.
* Le temple protestant, rue du docteur Ledouble.
* Plusieurs églises évangéliques y sont présentes également. Parmi ces églises évangéliques, on dénombre deux églises du courant baptiste et deux églises du courant pentecôtiste<ref>[http://eglises.org/france/37/ Annuaire des églises évangéliques]</ref>.
* L'église adventiste du septième jour, rue Léon Boyer
* L'église, évangélique baptiste, rue Lakanal
* L'église évangélique ciel ouvert, place Guido Arezzo
* L'église évangélique protestante, rue de Narvik.
* L'église évangélique protestante, rue George Sand.

==== Judaïsme ====
[[Fichier:Synagogue de Tours.JPG|vignette|L'entrée de la [[Synagogue de Tours]].]]
La communauté juive célèbre le [[culte israélite]] selon le rite [[séfarade]] à la [[synagogue de Tours]], rue Parmentier. La ville possède également ainsi une antenne régionale du CRIF.

==== Islam ====
La ville compte trois lieux de culte musulman qui sont des salles de prières<ref>[http://www.annuaire-musulman.com/ www.annuaire-musulman.com]</ref>. Une grande mosquée à Tours est actuellement en construction dans le quartier du Menneton, au sud de la ville<ref>[http://www.mosquee-de-tours.fr/ www.mosquee-de-tours.fr]</ref>.

==== Bouddhisme ====
Tours possède un centre Zen Josen affilié à l'Association Zen internationale et un centre KTT (Karma Teksoum Tcheuling), centre de méditation et d'étude du bouddhisme tibétain.

==== Culte antoiniste ====
Un [[Liste des temples antoinistes|temple]] du [[Antoinisme|culte antoiniste]], dédicacé le {{date-|21 août 1921}}, est situé 75 rue d'Amboise<ref>{{Lien web |url=http://www.antoinisme.com/adresses.html |titre=Temples en France |site=le site de culte antoiniste |consulté le=16 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Régis |nom1=Dericquebourg |lien auteur1=Régis Dericquebourg |titre=Les Antoinistes |lieu=Belgique |éditeur=[[Brepols]] |année=1993 |pages totales=174 |passage=137, 168 |isbn=2-503-50325-X}}</ref>.

==== Autre ====
* Salle du royaume des témoins de jehovah, rue de la Tour d'Auvergne.

=== Médias ===
==== Presse locale ====
''Écrite'' :
** ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]'' est un quotidien local qui parait du lundi au dimanche. Le siège est place de Verdun.
** ''37 degrés'' (magazine culturel)
** ''[[La Tribune de Tours]]'' (journal hebdomadaire gratuit)
** ''Tours Madame''
** ''PROG! Agenda des sorties Tours et agglo'' (mensuel gratuit sur la culture et les sorties)
** ''Le ptit Zappeur'' (magazine TV gratuit bihebdomadaire)
** ''TMV'' (journal hebdomadaire gratuit Groupe NRCO)
** ''Ailleursmag'' (magazine gratuit mensuel)
** ''Tours&Moi'' (magazine municipal gratuit mensuel)
** ''Tour(s)plus le mag'' (magazine de l'agglo gratuit trimensuel)
** ''Le Canard du coin'' (journal bimestriel d'enquêtes politiques et sociales)
** ''Les Bons Plans de Tours'' (magazine bihebdomadaire gratuit)
** ''Tourang'l'' (magazine féminin de la Touraine).
** Oazar<ref>[http://oazar.eu/ Oazar].</ref> (magazine culture et gastronomie depuis 2012)

==== Télévisuelle ====
** [[TV Tours Val de Loire]] est la télévision locale de Tours (sur le canal Hertzien 37), ses studios sont installés place Verdun, au sein des locaux de la Nouvelle République.
** [[France 3|France 3 Tours]] implantée place des [[Halles de Tours]], est le premier décrochage info de dimension locale créé par la chaîne en 1989. M6 lui emboîtait le pas pour le premier décrochage info local de la chaîne dans le courant de la même année, mais l'expérience se termina en 2007.

==== Radio ====
Les radios locales tourangelles :
** 87.7 [[NRJ (France)|NRJ Tours]] : réseau national ayant un studio à [[Saint-Avertin]].
** 88.2 [[RTL2|RTL2 Touraine]] : réseau national émettant un programme local sur l'[[Indre-et-Loire]].
**89.3 CITERADIO : radio associative locale
** 90.1 [[Alouette (radio)|Alouette]] : grande radio locale des régions [[Poitou-Charentes]], [[Centre-Val de Loire]], [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]] et [[Pays de la Loire]]. Ses studios se trouvent aux [[Les Herbiers|Herbiers]], en [[Vendée (département)|Vendée]].
** 90.9 Radio Antenne Portugaise : radio associative basée à [[Ballan-Miré]], elle est la radio de la communauté portugaise tourangelle.
** 91.6 [[Chérie FM|Chérie Centre-Val de Loire]] : réseau national ayant des studios à [[Saint-Avertin]] (même groupe qu'[[NRJ Groupe|NRJ]]). Elle émet son programme local sur Tours, [[Orléans]] et [[Blois]].
** 93.6 [[Radio Béton]] : radio associative née en 1986, membre de la [[Ferarock|Férarock]].
** 95.6 [[Forum (radio)|Forum]] : grande radio locale des régions [[Centre-Val de Loire]], [[Poitou-Charentes]] et [[Limousin (ancienne région administrative)|Limousin]].
** 96.1 [[Virgin Radio (France)|Virgin Radio Tours]] : réseau national émettant un décrochage local sur Tours et quelques villes en [[Centre-Val de Loire]].
** 98.7 [[France Bleu Touraine]] : radio locale publique. Elle émet aussi sur 105.0 sur tout le département d'[[Indre-et-Loire]] grâce au site TDF de [[Chissay-en-Touraine]], en [[Loir-et-Cher]] (où émettent aussi les chaînes de la TNT).
** 99.5 Radio Campus Tours, radio associative jeune, basée sur l'actualité culturelle, politique et musicale.
** 100.4 [[Radios chrétiennes francophones|RCF Touraine Saint-Martin]] : radio locale appartenant au réseau national [[Radios chrétiennes francophones|RCF]].
** 101.0 RFL 101 : radio associative basée à [[Luynes (Indre-et-Loire)|Luynes]].
** 101.7 [[Vibration (radio)|Vibration]] : grande radio régionale basée à [[Orléans]], elle appartient au groupe [[Groupe 1981|1981]], tout comme [[Forum (radio)|Forum]].
** Radio Antigone : radio associative émettant en numérique sur les bassins de Tours, Bourges et la Sologne.

== Économie ==
{{article détaillé|Tours Métropole Val de Loire#Économie{{!}}Économie de Tours Métropole Val de Loire}}

=== Revenus de la population et fiscalité ===
{{...}}

=== Emploi ===
{{...}}

=== Entreprises et commerces ===
{| class="wikitable"
|-
|-
! !! Employeur!! Nombre de salariés !! Ville(s) !! Domaine
! scope=col rowspan=2|Secteur d'activité||scope=col colspan=2|Commune||scope=col| Département
|-
|-
| [[Fichier:Hôpital Bretonneau 3.jpg|120px]] || [[Centre hospitalier régional et universitaire de Tours|CHRU de Tours]] || {{formatnum:8007}} || Tours || Santé et soins médicaux : Hôpital régional
!scope=col| Nombre||scope=col| %||scope=col| %
|-
|-
| [[Fichier:Gare de Tours frontal.jpg|120px]]|| [[SNCF]] || {{formatnum:3641}} || Tours et Saint-Pierre-dès-Corps || Transport ferroviaire et établissement de maintenance du matériel
|'''Ensemble'''||'''255'''||100 % ||<small>(100 %)</small>
|-
|-
| [[Fichier:Tours, Hôtel de Ville.JPG|120px]]|| Ville de Tours || {{formatnum:2897}} || Tours || Collectivité territoriale : commune

|Industrie manufacturière, <br>industries extractives et autres||31||12,2 % ||<small>(6,7 %)</small>
|-
|-
| [[Fichier:Conseil général Indre-et-Loire Tours.jpg|120px]]|| [[Conseil départemental d'Indre-et-Loire]] || {{formatnum:2832}} || Tours || Collectivité territoriale : département
|Construction||49||19,2 % ||<small>(14,1 %)</small>
|-
|-
| [[Fichier:UFR sciences et techniques Grandmont Tours.jpg|120px]]|| [[Université de Tours]] || {{formatnum:2455}} || Tours || Enseignement supérieur
|Commerce de gros et de détail,<br> transports, hébergement et restauration||63||24,7 % ||<small>(28 %)</small>
|-
|-
|
|Information et communication||2||0,8 % ||<small>(3,3 %)</small>
|[[Électricité de France]]
|1500
|Tours / Saint-Avertin
|Nucléaire, fournisseur d'énergie
|-
|-
| || [[STMicroelectronics]] || {{formatnum:1443}} || Tours || Fabricant de semi-conducteurs
|Activités financières et d'assurance||8||3,1 % ||<small>(3,2 %)</small>
|-
|-
| || [[Auchan]] || {{formatnum:1210}} || Tours / Chambray-lès-Tours / Saint-Cyr-sur-Loire || Grande Distribution
|Activités immobilières||17||6,7 % ||<small>(5,3 %)</small>
|-
|-
| [[Fichier:Deux-Lions Orange.jpg|120px]]|| [[Orange (entreprise)|Orange]]|| 778 || Tours || Télécommunications
|Activités spécialisées, scientifiques et techniques<br> et activités de services administratifs et de soutien||32||12,5 % ||<small>(17,1 %)</small>
|-
|-
| [[Fichier:Citadis n°57 & n°55 Anatole France (tram Tours) nuit par Cramos.JPG|120px]] || [[Fil bleu]] || 640 || Tours et Saint-Pierre-dès-Corps || Réseau de transport en commun
|Administration publique, enseignement, <br>santé humaine et action sociale||32||12,5 % ||<small>(14,2 %)</small>
|-
|-
| [[Fichier:Siège social La Nouvelle République.jpg|120px]]|| [[La Nouvelle République du Centre-Ouest|La Nouvelle République]] || 502 || Tours || Presse quotidienne régionale
|Autres activités de services||21||8,2 % ||<small>(8,1 %)</small>
|-
|-
| [[Fichier:Bouygues Telecom Deux-Lions Tours.jpg|120px]]|| [[Bouygues Telecom|Bouygues Télécom]] || 429 || Tours || Opérateur téléphonique
|-
| || [[Tours Métropole Val de Loire]] || 421 || Tours || Collectivité territoriale : métropole
|-
| || [[Sanofi-Aventis]] || 400 || Tours || Fabricant de produits pharmaceutiques
|-
| [[Fichier:Fontaines Tours banque populaire.jpg|120px]]|| [[Banque populaire|Banque populaire Val de France]] || 400 || Tours || Banque et assurances
|-
| || Fidelia Assistance || 400 || Tours || Société d'Assistance
|}
|}


== Culture locale et patrimoine ==
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,7 % du nombre total d'établissements de la commune (63 sur les 255 entreprises implantées à Montblanc), contre 28 % au niveau départemental<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-34#ancre-DEN_T5 |consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
=== Lieux et monuments ===
{{article connexe|Liste des monuments historiques de Tours}}
[[Fichier:17 Tours (72) (13196353203).jpg|gauche|vignette|150x150px|Palais des beaux arts.]]
[[Fichier:Tours Cathedral Saint-Gatian.jpg|150px|vignette|[[Cathédrale Saint-Gatien de Tours]]]]
[[Fichier:Grand Théâtre Tours - Façade nuit "Parcours Lumière".jpg|150px|vignette|Grand Théâtre illuminé dans le cadre du Parcours Lumière.]]
[[Fichier:Tours, France - panoramio.jpg|alt=hôtel de ville|vignette|150x150px|Hôtel de ville.]]


La ville de Tours est classée [[Villes et pays d'art et d'histoire|ville d'art et d'histoire]]. De manière anecdotique, Tours est parfois appelée « le petit Paris » par les étrangers, peut-être du fait de son histoire, de l'aménagement des boulevards de l'hypercentre et de l'architecture de certains monuments du centre historique.
==== Entreprises et commerces ====
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de [[chiffre d'affaires]] en 2020 sont<ref>{{lien web|titre=Entreprises à Montblanc|url=https://entreprises.lefigaro.fr/montblanc/ville-34166|site=entreprises.lefigaro.fr|Consulté le=14 février 2022}}.</ref> :
* Peintures Innova SA, fabrication de peintures, vernis, encres et mastics ({{Unité|8823|k€}})
* STI Ram, fabrication de carrosseries et remorques ({{Unité|5590|k€}})
* Les Jardins D'eulalie, hébergement médicalisé pour personnes âgées ({{Unité|2521|k€}})
* Financiere Stiram, activités des sociétés holding ({{Unité|587|k€}})
* Vinadventure, activités des sociétés holding ({{Unité|403|k€}})
=== Agriculture ===
La commune est dans la « Plaine viticole », une [[région agricole française|petite région agricole]] occupant la bande côtière du département de l'Hérault<ref>{{lien web|titre=Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 |url=https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/methodon/Z.1/!searchurl/listeTypeMethodon/ |site=agreste.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la [[viticulture]]<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=otex_2020_1.otefdd20&selcodgeo=34166&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
{{Tableau
|type=class="wikitable" align="right"
|entete=scope=col{{!}} {{!!}} scope=col{{!}} 1988{{!!}}scope=col{{!}} 2000{{!!}}scope=col{{!}} 2010{{!!}}scope=col{{!}} 2020
|ligne1='''Exploitations'''{{!!}} 196{{!!}}137{{!!}}84{{!!}}69
|ligne2='''[[Surface agricole utilisée|SAU]]'''<ref group=Note>Les données relatives à la [[surface agricole utilisée]] (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.</ref> (ha){{!!}}{{formatnum:1753}}{{!!}}{{formatnum:1602}}{{!!}}{{formatnum:1274}}{{!!}}{{formatnum:1088}}
}}


[[Fichier:Vieux tours, nouvelle Basilique Saint- Martin 1888 1902.jpg|alt=Basilique Saint-Martin|vignette|150x150px|Basilique Saint-Martin.|gauche]]
Le nombre d'[[exploitation agricole|exploitations agricoles]] en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 196 lors du recensement agricole de 1988{{note|texte= Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne{{note|texte= [https://agriculture.gouv.fr/recensement-agricole-2020-julien-denormandie-presente-les-premiers-resultats-du-recensement-decennal Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020], Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021}}.|groupe=Note}} à 137 en 2000 puis à 84 en 2010<ref name=Agreste>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=17422&the_id=4&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montblanc - Données générales|site=recensement-agricole.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref> et enfin à 69 en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.nbexpl20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=34166&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>, soit une baisse de 65 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations<ref>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=423&the_id=1&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault|consulté le=14 février 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=34&t=A02&view=map13 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>. La [[surface agricole utilisée]] sur la commune a également diminué, passant de {{nobr|1753 ha}} en 1988 à {{nobr|1088 ha}} en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=34166&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à {{nobr|16 ha}}<ref name=Agreste/>.
[[Fichier:Église Saint-Julien - Nef et public.jpg|alt=Église Saint-Julien|vignette|225x225px|Église Saint-Julien.]]
[[Fichier:Vieux tours, Palais des Monnaie, 17 et 18èm siècle.jpg|alt=Palais des Monnaie|gauche|vignette|150x150px|Palais des Monnaie.]]
[[Fichier:Vieux tours, hôtel Gouin 15 et 16ém , rue du commerce.jpg|alt=hôtel Goüin|vignette|200x200px|Hôtel Goüin.]]
[[Fichier:Loire Indre Tours3 tango7174.jpg|alt=place Plumereau|gauche|vignette|150x150px|Place Plumereau.]]
[[Fichier:Chateau du plessis-lès-tours.JPG|gauche|vignette|150x150px|Château du Plessis-lès-Tours.]]
[[Fichier:Vieux tours, palais du commerce.jpg|alt=palais du commerce|vignette|150x150px|Palais du Commerce.]]
Le centre historique de Tours est l'un des mieux conservés de France et possède une grande quantité d'édifices de qualité, souvent en rapport avec le développement économique de cette ville qui fut une capitale religieuse avant de devenir capitale royale. Les quartiers anciens de Tours sont parsemés de maisons et d'hôtels particuliers qui offrent divers aspects de la construction médiévale. On note de très nombreuses constructions en pierre, plus rarement en brique mais surtout à pans de bois, mais bien des maisons de la ville ancienne posent des problèmes de datation du fait de l'ajout de façade sur rue plus moderne sur une base ancienne<ref>''Les carnets du patrimoine « Touraine et Sologne »'', année 2000, direction Patrick Saletta, pages 575 et 576.</ref>. On trouve des hôtels particuliers médiévaux et Renaissance, comme les hôtels [[hôtel de Beaune-Semblançay|de Beaune-Semblançay]], [[hôtel Goüin|Goüin]], [[hôtel de Jean Briçonnet|de Jean Briçonnet]], [[hôtel des Ducs de Touraine|des Ducs de Touraine]] ; comme la [[maison de Tristant l'Hermite]] ; comme les hôtels [[hôtel Robin Quantin|Robin Quantin]] et [[hôtel de Jean Galland|de Jean Galland]]. Des monuments historiques sont visibles dans ses quartiers historiques sur un axe ouest-est, la grande rue ([[Rue Georges-Courteline (Tours)|rue Georges Courteline]], [[Rue du Grand-Marché (Tours)|du Grand-Marché]], [[Rue du Commerce (Tours)|du Commerce]], [[Rue Colbert (Tours)|rue Colbert]], puis [[Rue Albert-Thomas (Tours)|rue Albert Thomas]] et [[Rue Blanqui (Tours)|rue Blanqui]]), comme la [[Cathédrale Saint-Gatien de Tours|cathédrale Saint-Gatien]] ({{sp-|XII|e|au|XVI|e}}) dont le premier état remonte au {{s|IV}}, siège de l'[[Liste des archevêques de Tours|archevêque de Tours]] et cœur de la province ecclésiastique de Tours ; ainsi que le [[château de Tours]] (ancienne résidence des comtes d'Anjou), tout proche, érigé sur les vestiges des remparts du castrum gallo-romain, tout comme la [[chapelle Saint-Libert (Tours)|chapelle Saint-Libert]] plus à l'est.


[[Fichier:Vieux tours,11,13,15,17 rue du Change.jpg|alt=rue du Change|gauche|vignette|150x150px|Rue du Change.]]
== Culture locale et patrimoine ==
On trouve des églises comme l'[[Église Saint-Julien de Tours|église Saint-Julien]], ancienne abbaye bénédictine dont l'origine remonte au {{s|VI}}, et dont l'abbatiale date majoritairement du {{s mini|XIII}} ; l'[[Église Saint-Saturnin de Tours|église Saint-Saturnin]], datant du {{s|XV}}, anciennement église rattachée au prieuré des Carmes ; l'[[église Notre-Dame-la-Riche]] ; l'[[Église Saint-Denis de Tours|église Saint-Denis]] ; l'[[Église Saint-Pierre-le-Puellier de Tours|église Saint-Pierre-le-Puellier]] ; la [[tour Charlemagne]] et la [[Tour de l'Horloge (Tours)|tour de l'Horloge]], qui sont des vestiges du {{s|XIII}} de la collégiale Saint-Martin médiévale ; et, tout près, la [[place Plumereau]] ; l'ancien [[prieuré Saint-Éloi]] ou ''prioratus S. Jacobi de Ulmo Roberti'', mentionné dès le {{s|X}}, et dont la chapelle (fin du {{s mini|XII}}) est actuellement le siège des archives municipales de Tours ; le palais des Archevêques, actuel [[Musée des beaux-arts de Tours|musée des Beaux-Arts de Tours]] ; l'[[amphithéâtre de Tours]], dont l'emplacement, près de la cathédrale, reste visible dans le tracé des rues…
=== Lieux et monuments ===
Plusieurs monuments construits par l'architecte tourangeau [[Victor Laloux]] sont dans le cœur de ville : la [[Basilique Saint-Martin de Tours|basilique Saint-Martin]], édifiée au {{s|XIX}} dans un style néo-byzantin en remplacement de l'ancienne collégiale Saint-Martin, l'[[Hôtel de ville de Tours|hôtel de ville]] et la [[Gare de Tours|gare de Tours-Centre]].
;L'église Sainte-Eulalie
[[Fichier:Montblanc l'église - Archives départementales de l’Hérault - FRAD034-2FICP-06339-00001.jpg|vignette|droite|Carte postale de l'église, 1916]]
{{Article détaillé|Église Sainte-Eulalie de Montblanc}}
Dans la plaine du [[Languedoc|Bas-Languedoc]], Montblanc est un village typiquement méditerranéen. Le vieux centre médiéval, avec ses rues étroites et ses porches voûtés, est groupé autour de l'église paroissiale Sainte-Eulalie.
Les premières mentions de cette église figurent dans quatre documents des {{sp-|XII|e|et|XIII|e}}s :
* Une [[Bulle pontificale|bulle]] du {{date|27 avril 1153}} du pape [[Eugène III]] par laquelle le Saint-Siège prend sous sa protection les biens de l'[[évêché de Béziers]].
* Une charte de [[1156]] relative à un différend entre l'abbé de [[abbaye de Villemagne|Villemagne]] et l'évêque de Béziers.
* Une bulle du {{date|11 février 1179}} du pape [[Alexandre III (pape)|Alexandre III]].
* Une bulle du {{date|22 novembre 1216}} du pape [[Honorius III]].


[[Fichier:Escalier et galeries rue colbert.JPG|vignette|Escalier-galerie, {{Numéro avec majuscule|129}} rue Colbert.|alt=|150x150px]]
Les premières constructions représentées par la nef centrale, édifice roman rigoureusement quadrangulaire, seraient antérieurs au {{s-|XI|e}}. Au {{s-|XII|e}}, le [[chœur (architecture)|chœur]] est édifié en forme de cul-de-four" et l'ensemble est relié à une fortification entourant la place du Château-Vieux. Durant les {{sp-|XII|e|et|XIII|e}}s, la commune fait construire la tour de l'église (le clocher) pour permettre aux guetteurs du haut de ses {{unité|35|m}} de surveiller l'arrivée des pillards, ce qui explique la présence de [[mâchicoulis]] et de créneaux.
[[Fichier:Vieux tours, 19 rue de la Monnaie, maison13,14 et 15em siècle.jpg|alt=19 rue de la Monnaie|gauche|vignette|Maison {{s-|XV}}, 19 [[Rue de la Monnaie (Tours)|rue de la Monnaie]].|200x200px]]
À l'intérieur, on remarquera, les chapelles des {{sp-|XIV|e|et|XV|e}}s, la [[Chaire (église)|chaire]] à prêcher en bois et marbres datée de 1730 ainsi que l'imposant [[maître autel]].
[[Fichier:Maison Tours 1.jpg|alt=maison {{s-|XV}}, place Plumereau|vignette|maison {{s-|XV}}, place Plumereau|200x200px]]
L'édifice a été classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1987<ref>{{Lien web |titre=Eglise Sainte-Eulalie |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00103520 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-10-22}}.</ref>.
[[Fichier:Hôtellerie du Panier Fleury, cour intérieure et escalier en bois.jpg|gauche|vignette|200x200px|Escalier-galerie, rue du Panier-Fleurie.]]
[[Fichier:Vieux tours, 8 rue du Murier, hôtel XVIIe siècle.jpg|vignette|150x150px|8 rue du Murier, hôtel {{s-|XVII}}.]]
Malgré les bombardements, et l'incendie du centre-ville en {{date|juin 1940}}, la ville de Tours conserve un patrimoine historique de premier plan. Plus de 160 monuments inscrits ou classées, 10 sites classées ou inscrits et un secteur sauvegardé de {{unité|150|hectares}} donc plusieurs ensembles architecturaux comprenant près de deux mille maisons médiévales<ref>relevé du PLU révisé 2011</ref>{{,}}<ref>il y a 3617 immeubles protégés dans le PSMV du 21 mai 2013</ref>, principalement à pan de bois, donc le trait le plus remarquable<ref>jean-marie Perouse de Montclos opinion citée ARCHITECTURE EN REGION CENTRE page 629</ref> du {{s mini-|XV|e}}, {{s2-|XVI|XVII}}, est le système de distribution par galeries ouvertes et escaliers ouverts dans les cours, traités encore totalement en bois, et formant un style standardisé et unique en France à cette échelle<ref>D'autres exemples existent en France mais en nombres restreint notamment à Sarlat à l'hôtel tapinois de Bétou, à Figeac dans l'impasse Bonhomme, dans le vieux Toulouse et dans la ville de Rennes principalement dans la rue Saint Georges.</ref> dans le [[Quartier du Vieux-Tours|Vieux-Tours]]. Le centre historique de la ville devient lauréat du palmarès Procos des grandes agglomérations pour l’année 2018,avec plus
de 900 commerces, le cœur historique et marchand de la ville rayonne sur tout un bassin de consommation de plus de {{nombre|600000|habitants}}. L ’hyper-centre compte un nombre très élevé de points de vente au regard du nombre d’habitants<ref>https://www.tours.fr/actualite/242/73-palmares-tours-1er-centre-ville-commercant.htm</ref>. La ville rejoint le rang des grandes métropoles françaises pour renforcer son attractivité des centres-villes marchands les plus dynamiques dans la catégorie des grandes agglomérations. le vieux tours profite d’une attractivité de tradition d’arts et d’histoire et représente une destination majeure de la Touraine, avec plus de un million de visiteurs<ref>http://www.procos.org/images/procos/presse/2018/procos_palmares-2018.pdf</ref>.


À noter aussi le [[Palais de justice de Tours|palais de Justice]] ; l'[[hôtel de préfecture d'Indre-et-Loire]] ; l'hôtel de la CCI, l'ancienne [[abbaye de Marmoutier (Tours)|abbaye de Marmoutier]], fondée au {{s|IV}} par [[Martin de Tours|saint Martin]], évêque de Tours, aujourd'hui un collège-lycée privé ; la [[synagogue de Tours]], l'Étoile bleue (ancienne [[lupanar|maison close]])…
;Le four banal


Des constructions plus récentes comme l'[[imprimerie Mame]] (conçue par [[Bernard Zehrfuss]] et [[Jean Prouvé]]), la [[Bibliothèque municipale de Tours|bibliothèque municipale]], les [[halles de Tours]], et le [[Centre international de congrès de Tours|Palais des congrès Vinci]] (conçu par [[Jean Nouvel]]) sont aussi à remarquer.
Le four banal est situé au centre du vieux village, au fond d'un enclos. Édifié durant le Moyen Âge, il a pris son aspect actuel en 1610 et 1662.


==== Ponts ====
Sous l'[[Ancien Régime]], les Montblanais allaient y faire cuire leur pain. La Révolution supprima les [[Banalité (droit seigneurial)|banalités]], mais le four banal reprit vie en 1814 jusqu'au début du {{s-|XX|e}}.
Sise entre Loire et Cher, la cité tourangelle est reliée aux plateaux tourangeaux nord et sud par de nombreux ouvrages d'art d'époques diverses:
* Sur la Loire, d'ouest en est (sur les communes de la Riche et Saint-Cyr-sur-Loire) :
** Double pont de Saint-Cosme (pont du [[Rocade de Tours|périphérique]] - 1991, (élargissement en 2008 à 2x2 voies à l'occasion de l'extension du périphérique vers le nord sur un nouveau tronçon La Riche-La Membrolle sur Choisille)
** Viaduc de Saint-Cosme (pont ferroviaire - {{S-|XIX|e}})
** Pont Napoléon (pont route - 1957)
** [[Pont Wilson (Tours)|Pont Wilson]] [[Fichier:Passerelle Fil Ariane.jpg|vignette|La passerelle Le Fil-d'Ariane.|alt=|centré|180x180px]]
** [[Passerelle Saint-Symphorien (Tours)|Passerelle Saint-Symphorien]] (pont suspendu pour piéton et cyclistes - 1847) dit « Pont de fil », à l'emplacement de l'ancien pont médiéval, le [[Pont d'Eudes]]
** Pont Mirabeau (pont route - 1973)
** Pont sur la Loire A10 (Viaduc autoroutier - 1973)
* Sur le Cher, d'ouest en est :
** Pont de Saint-Sauveur reliant les quartiers ouest de Tours aux Deux-Lions
** Passerelle le Fil d'Ariane (Pont suspendu pour piéton et cyclistes - 2001)
** Pont du [[Tramway de Tours|tramway]] sur le Cher, (tramway, bus et véhicules d'urgence, piétons et cyclistes - 2012)
** Pont du Sanitas (avenue de Grammont reliant le centre de Tours au [[Quartier des Fontaines de Tours|quartier des Fontaines]], Joué-lès-Tours)
** Passerelle piétonne nord vers l'île Balzac
** Passerelle piétonne sud ouest vers l'île Balzac
** Passerelle piétonne sud est vers l'île Balzac
** Viaduc autoroutier (A10) de [[Quartier Rochepinard|Rochepinard]]
** Pont d'Arcole, accolé au viaduc autoroutier, supportant le trafic urbain de l'est de Tours vers le sud de l'agglomération (Saint Avertin, quartier des Fontaines, etc.)


==== Parcs, jardins, et aménagements paysagers ====
Son aspect primitif lui a été redonné en 1999. Il est le témoin de la vie de tous les jours des anciens Montblanais. Bien
La ville dispose d'environ [[Liste des parcs et jardins de Tours|50 parcs et jardins]]. Les plus réputés sont le [[Jardin botanique de Tours]] (1843) face à l'[[Centre hospitalier régional et universitaire de Tours|hôpital Bretonneau]] et le [[Jardin des Prébendes d'Oé]] (1872). Le dernier en date est le jardin de la Grenouillère, créé en 2009 et situé au cœur de l'[[Quartier Monconseil|écoquartier Monconseil]] : il fait à lui seul un hectare. Tours est régulièrement en tête du classement du [[concours des villes et villages fleuris]] (2000, 2003, 2006 et 2009).


Tours est désignée ville fleurie avec quatre fleurs et la distinction ''Grand prix'' depuis 1997<ref>[http://www.tours.fr/353-tours-labellisee.htm Source]</ref> et a reçu en 2008 une médaille d'or au concours européen « Entente florale » pour la qualité de ses espaces verts<ref>[http://www.tours.fr/353-tours-labellisee.htm Site de la Ville de Tours, consulté le 14 janvier 2014]</ref>.
[[Image:Montblanc (34) four communal.JPG|vignette|Four banal.]]
De plus, la ville de Tours a été récompensé du trophée « Fleur d'Or » en 2014 pour 3 ans<ref>{{Lien web|langue=Français|titre=Labels Fleur d'Or et Quatre Fleurs|url=http://www.tours.fr/716-quatre-fleurs-et-fleur-d-or.htm|site=tours.fr [Site officiel de la ville de Tours]|date=|consulté le=23 mars 2015}}</ref>.


<gallery mode="packed">
;La maison consulaire
Fichier:Topiary garden - Tours, France.jpg|[[Art topiaire]] à Tours.
La maison consulaire est construite en 1664 par les consuls Gasc et Dijous, à l'emplacement des pressoirs vinaires à l'avant du mur du Château Vieux. La maison consulaire ou maison de ville a été le centre de la vie municipale jusqu'à la Révolution.
Fichier:Giant Lebanon Cedar in Tours, France.jpg|Cèdre du Liban du [[musée des beaux-arts de Tours|musée des Beaux-Arts de Tours]].
Les [[Consulat (Moyen Âge)|Consuls]], compétents dans toutes les affaires de la vie quotidienne, partageaient le pouvoir avec le seigneur du lieu. Ils étaient élus chaque année par les chefs de familles. Ils se réunissaient dans la salle du premier étage. Le rez-de-chaussée voûté servait de [[halle (marché)|halle]]. Son pilier d'angle servit longtemps de [[pilori]].
Fichier:Loire Indre Tours2 tango7174.jpg|La Loire sous le [[Pont Wilson (Tours)|pont Wilson]].
Fichier:Tours - Paysage Jardin Botanique (02).jpg|Le [[jardin botanique de Tours|jardin botanique]].
</gallery>


Elle possède plusieurs arbres remarquables, le plus admiré est sans doute le Cèdre du Liban, classé Arbre Remarquable de France, placé dans l'enceinte du [[musée des beaux-arts de Tours|musée des Beaux-Arts de Tours]] et le Ginkgo Biloba du [[jardin botanique de Tours|jardin botanique]] qui a remporté le prix Coup de cœur du jury de l'édition 2020 de l'Arbre de l'année<ref>[https://www.geo.fr/environnement/arbre-de-lannee-2020-et-les-plus-beaux-arbres-du-patrimoine-francais-sont-203410 Site du magazine Geo, consulté le 19 mars 2021]</ref>.
;La tour du château
La tour du château est le seul vestige du château féodal jouxtant l'église. Elle domine le village, flanquée de deux mâchicoulis voûtés en plein cintre selon l'[[art lombard]] du haut Moyen Âge. Un autre château de style Renaissance fut construit au {{s-|XV|e}} de l'autre côté de l'église. S'y arrêtèrent en 1533, [[François Ier de France|François I{{er}}]] et la reine [[Éléonore de Habsbourg]], sœur de Charles Quint. Aujourd'hui, il est propriété privée.


Enfin, après avoir tourné le dos à son fleuve pendant plus de cinquante ans, la ville le célèbre une fois par an avec « Les Jours de Loire », les habitants redécouvrant sa grande diversité de faune et de flore depuis son classement au patrimoine mondial de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]].
;La Fontaine Vieille
La Fontaine Vieille est un débouché de la canalisation par conduit voûté d'une source située à l'est du village, elle coule encore de nos jours. Le tympan de son arc ogival porte gravée une inscription malaisément lisible : "D O M ".
Ce conduit de fontaine a été fait par "Étienne, [[1667]]".


=== Patrimoine culturel ===
;Le musée
[[Fichier:Opéra de Tours.jpg|vignette|[[Grand Théâtre de Tours|Grand Théâtre et Opéra de Tours]].|gauche]]
Le musée est créé en 1929 au sein même de la mairie. Il comporte des tableaux d'inspirations diverses. Réaménagé en 2001, une meilleure utilisation de l'espace permet la découverte plus aisée des nombreuses œuvres d'art agencées avec un goût certain.
[[Fichier:Garden at Musee des Beaux Arts in Tours, France.jpg|vignette|Le [[musée des beaux-arts de Tours]], dans l'ancien archevêché.]]
L'[[Opéra de Tours|Opéra]] (dirigé par [[Laurent Campellone]]) a son siège au [[Grand Théâtre de Tours|Grand Théâtre]] tandis que le Centre dramatique national (dirigé par [[Jacques Vincey]]) a élu domicile au [[Nouvel Olympia]].


L'[[orchestre symphonique]] de la région Centre-Val de Loire est basé à Tours ; ses principaux membres sont issus du lycée musical Francis-Poulenc et du [[conservatoire à rayonnement régional de Tours]] (dirigé par [[Stéphane Béchy]]) Les Fêtes musicales de [[Touraine]] se déroulent dans le cadre de la grange de Meslay tandis que le Florilège vocal, festival international de [[chorale|chant choral]], investit salles de concerts et [[rue piétonne|rues piétonnes]].
=== Héraldique ===

Depuis 1986, moment où Marcelline Langlois-Berthelot (arrière petite-fille du diplomate et juriste [[Philippe Berthelot]]) a commencé à la diriger la librairie, La Boîte à Livres, rue Nationale, s'est fortement agrandie et a joué un rôle important dans la vie culturelle de Tours, c'est la plus grande librairie de la région centre et l'une des plus grandes librairie indépendante de France<ref>{{lien web |titre=Classement 2016 : les 400 premières librairies françaises |url=http://www.livreshebdo.fr/article/classement-2016-les-400-premieres-librairies-francaises |site=Livres Hebdo |consulté le=03-06-2020}}.</ref>. Cette librairie indépendante, est aussi un centre culturel avec des d'expositions artistiques régulières et de rencontres avec des auteurs. Afin de favoriser la sensibilisation à la littérature chez les enfants, Langlois-Berthelot a notamment mis en place le Prix Lecture de la Boîte à Livres.

Le [[Centre chorégraphique national]] dirigé par [[Thomas Lebrun]] est à l'initiative d'un [[festival]] de [[danse]] annuel.

Tours est un pôle important de la [[musique ancienne]] en France. De nombreux ensembles reconnus au niveau international y résident : [[Diabolus in Musica (ensemble)|Diabolus in Musica]], Ensemble [[Doulce mémoire|Doulce Mémoire]], [[Ensemble Jacques Moderne]] dirigé par [[Joël Suhubiette]], [[Ensemble Marini]] dirigé par James Jennings, [[Ensemble PhilidOr]], [[Ensemble Consonance]]… Une saison de musique ancienne permet à ces ensembles de se produire régulièrement sur Tours et son agglomération en mai/juin et en septembre/octobre.

De nombreux musées sont offerts aux visiteurs : [[musée des Beaux-Arts de Tours]] (palais des Archevêques), [[musée du Compagnonnage]] (dortoir des moines de l'[[Abbaye de Saint-Julien (Tours)|abbaye Saint-Julien]]), [[Centre de Création Contemporaine Olivier Debré]] (CCCOD), muséum d'Histoire naturelle, musée Saint-Martin, etc.

Des expositions d'envergure nationale sont organisées régulièrement au [[Château de Tours#Deux musées|Musée d'art contemporain du château de Tours]] sur les bords de Loire : [[Joan Miró|Joan Miro]] (2001), le Franc-Maçon dans son Habit de Lumière (2002), [[Daniel Buren]] (2005) ou [[Alexander Calder|Calder]] en Touraine (2008).

Dans le [[La Fuye-Velpeau|quartier de la Fuye]], rue du docteur Fournier, le plasticien [[Armand Langlois]] a réalisé une fresque en [[trompe-l'œil]] illustrant le travail de compagnons couvreurs.
[[Fichier:Tours- "Le couvreur" d'Armand Langlois.jpg|vignette|Tours - "Le couvreur" d'[[Armand Langlois]].|lien=Fichier:Tours-_%22Le_couvreur%22_d'Armand_Langlois.jpg|alt=]]
De nombreux illustrateurs comme Nico Nu et auteurs-dessinateurs de [[Bande dessinée]], à l'instar de l'atelier Cachalot fondé par [[Christopher]] ou de l'atelier POP sont installés à Tours, notamment dans le quartier artisan du Petit Saint-Martin (Ouest du Vieux Tours). Un festival de [[Bande dessinée]] « A Tours de Bulles » a lieu en outre chaque année.

Tous les ans à la fin mars, le carnaval de Tours accueille plus de {{nombre|10000|personnes}} au long de son défilé, et en été à l'occasion de Tours sur Loire s'installent des animations autour du fleuve royal.

La [[Société archéologique de Touraine]], fondée en 1840 par [[Alexandre Giraudet]], [[Henry Goüin (1782-1861)|Henry Goüin]], [[Noël Champoiseau]] et l’abbé [[François Manceau|Manceau]], œuvre pour la promotion du patrimoine local et anime une bibliothèque d'étude au Logis des Gouverneurs (château de Tours). On y trouve également un musée consacré à l'histoire de la Touraine.

L'[[Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine]], créée en 1761 regroupe des personnalités intellectuelles ou artistiques de Touraine.

La ville de Tours fut aussi le cadre de tournages de films comme [[Douches froides]], [[Nos vies heureuses]], [[Les Revenants (film)|Les Revenants]] ou [[Le Grand Amour|Le Grand amour]] de [[Pierre Étaix]].

Depuis 1996, l'association Boutavant tente de faire vivre la mémoire de la [[Marine de Loire|batellerie tourangelle]] en préservant des bateaux de Loire traditionnels ([[Chaland de Loire|chalands]], [[gabares]], [[toue cabanée|toues cabanées]], etc.) visibles aux alentours du pont Wilson et en contrebas du château de Tours où se trouve un embarcadère pour de courtes promenades permettant de découvrir la faune et la flore de la Loire sauvage<ref>[http://resistanceinventerre.wordpress.com/2011/08/21/tours-–-balades-en-loire-une-toue-de-la-ville-de-tours-remontera-la-loire-jusqu’a-l’abbaye-de-marmoutier/ Tours – Balades en Loire : une toue de la Ville de Tours remontera la Loire jusqu’à l’abbaye de Marmoutier], ''resistanceinventerre.wordpress.com''.</ref>{{,}}<ref>{{vidéo}} [http://videos.lanouvellerepublique.fr/video/iLyROoaf2b8L.html En bateau sur la Loire avec Boutavant], ''[[La Nouvelle République du Centre-Ouest]]'' (consultés le {{date-|13 juillet 2012}})</ref>.

==== Bibliothèques ====
[[Fichier:Médiathèque François Mitterrand - Tours Nord.jpg|vignette|Médiathèque François-Mitterrand du [[quartier Europe de Tours|quartier Europe]].]]
La ville de Tours possède neuf bibliothèques, la plus grande est la [[bibliothèque municipale de Tours]] qui est [[Bibliothèque municipale classée|classée]]. Elle est située place Anatole-France. Ouverte au public en 1793, les fonds sont tout d'abord constitués des ouvrages provenant des abbayes de Saint-Martin et Marmoutier, et du chapitre de la cathédrale Saint-Gatien.

La bibliothèque a occupé différents lieux, comme l'Hôtel de la Préfecture, l'Hôtel Papion du Château en {{date-|janvier 1863}} (à l'emplacement de l'actuelle mairie, aujourd'hui disparu), l'ancien hôtel de ville en 1907 (au niveau de l'actuelle place Anatole-France, aujourd'hui disparu) avant d'occuper un nouveau bâtiment, sur les bords de Loire, après sa destruction en {{date-|juin 1940}}.

Les bombardements, en même temps que l'édifice, ont détruit près de {{unité|250000 volumes}} et une grande partie des fonds anciens : sur les {{nb|2042 manuscrits}} et {{nobr|451 [[incunable]]s}}, {{nobr|815 manuscrits}}, {{nobr|56 incunables}}, ainsi que les archives municipales anciennes, sont sauvés, grâce au conservateur de l'époque, Georges Collon<ref>H. Chirault, A. Lévrier, ''Tours de A à Z'', Grande-Bretagne, 2006.</ref>.
La nouvelle bibliothèque est reconstruite en 1957 sur les plans de l'architecte [[Pierre Patout|Patout]]. Une partie de la collection sauvée est maintenant conservée dans un coffre souterrain.

En plus de ces fonds de livres, la [[bibliothèque]] municipale de Tours dispose d'un fonds musical et d'un fonds vidéo.

Elle ferme ses portes en {{date-|avril 2012}} pour la réalisation de travaux de mise aux normes<ref>http://www.tours.fr/Actualite/25/33-en-bref.htm.</ref>.

Par ailleurs, depuis 2007, Tours dispose aussi d'une nouvelle [[médiathèque]] à Tours-Nord appelée médiathèque François-Mitterrand. D'une architecture contemporaine, elle participe à la restructuration du [[quartier Europe de Tours|quartier de l'Europe]], et à la rénovation de la place du Beffroi désormais Esplanade [[François-Mitterrand]].

Au-delà de ces deux édifices, Tours dispose des bibliothèques suivantes :
* la bibliothèque Paul-Carlat (centre de vie du [[Sanitas]]) ;
* la bibliothèque de la Rotonde ;
* la bibliothèque de [[la Bergeonnerie]] ;
* la bibliothèque des [[quartier des Rives du Cher de Tours|Rives-du-Cher]] ;
* la médiathèque des [[quartier des Fontaines de Tours|Fontaines]] espace [[Jacques Villeret]] ;
* La bibliothèque des cinémas Studio<ref>[http://biblistudio.wordpress.com/ Blog de la bibliothèque des Studio].</ref>.
Il faut y ajouter deux bibliothèques spécialisées, situées sur le site du [[château de Tours]], au Logis des Gouverneurs :
* la bibliothèque d'archéologie urbaine de Tours ;
* la bibliothèque d'étude de la [[Société archéologique de Touraine]].

==== Salles de spectacle ====
[[Fichier:Centre congres vinci.jpg|vignette|Le [[Centre international de congrès de Tours|centre international Vinci]].]]
{{Article détaillé|Communauté d'agglomération Tours Plus#Culture{{!}}Les salles de spectacles dans l'agglomération de Tours|amorce=Voir aussi}}
* Le Parc des Expositions de Tours ;
* Le [[Grand Hall (Tours)|Grand Hall]] de Tours ;
* Le [[Grand Théâtre de Tours]] ;
* Le [[Nouvel Olympia]] ;
* Le [[Centre international de congrès de Tours|Centre international de congrès Vinci]] ;
* Le Centre chorégraphique national de Tours (CCNT) ;
* Le Petit Faucheux (la grande « scène de jazz » de la région) ;
* La [[Halles de Tours|Salle polyvalente des Halles]] ;
* Le Bateau Ivre ;
* L'auditorium Jean-de-Ockeghem (ancien palais des Ducs de Touraine) ;
* La Salle Thélème ;

==== Cinémas ====
Dans les années 1950-60, il existait à Tours un grand nombre de salles de cinéma (Le Caméo, Le Palace et le Cyrano, Le Majestic, Le Mexico, Le Rex, L'ABC, L'Olympia, le Vox, le Gallia, le CinéLux, etc.) qui ont toutes disparu. Elles ont, comme dans nombre de villes, été remplacées par des complexes. Dans le quartier de la cathédrale, les salles associatives des « Studio Cinémas<ref>Site des cinémas Studio : http://www.studiocine.com/.</ref> » (7 salles) offrent une programmation variée, préférant la projection des films en version originale. Par le nombre des entrées, c'est l'un des premiers cinémas [[Art et Essai]] de France. L'association accueille également le CNP (cinéma national populaire) et la Cinémathèque de Tours.

Il existe trois autres cinémas sur Tours, dont deux de la chaîne CGR : un en centre-ville (8 salles) et le second au quartier des [[Deux-Lions]] (13 salles) ouvert en 1998. De plus, le CinéLoire de 9 salles du groupe Davoine avec une capacité d'environ {{nombre|2000|places}} s'installe en {{date-|octobre 2018}} à [[Tours-Nord]], en face du terminus du [[tramway de Tours|tramway]], avec une salle en [[IMAX]]. L'arrivée de ce dernier fait craindre une saturation du marché, alors que le cinéma CGR du Centre est déjà fragile avec des entrées en baisse, malgré une tentative de diversification grâce à des films en versions originales ou la rediffusion de vieux succès. Le CGR des Deux-Lions réplique avec ajoutant une treizième salle haut-de-gamme en 2019<ref>{{Lien web |langue=anglais|url=https://www.37degres-mag.fr/a-la-une/cineloire-redistribue-les-cartes-du-cinema/|titre=CinéLoire redistribue les cartes du cinéma|date=4 octobre 2018|site=37degres-mag.fr|auteur=Alex Nadeau|consulté le=4 octobre 2018}}.</ref>.

[[Fichier:Tours - Cinéma Studio - 2017.jpg|vignette|Le cinéma des Studios.]]
* [[Circuit Georges-Raymond|CGR]] Tours-Centre, 8 salles et {{nombre|210000|entrées}} en 2019 ;
* CGR [[Deux-Lions]], 13 salles et {{nombre|900000|entrées}} ;
* Les Studios, 7 salles et {{nombre|358000|entrées}} ;
* Ciné Loire, 9 salles et {{nombre|240000|entrées}}<ref>[https://www.info-tours.fr/articles/tours/2020/01/09/12350/le-grand-bilan-des-cinemas-de-tours-en-2019/ Le grand bilan des cinémas de Tours en 2019] sur ''info-tours.fr'', le 9 janvier 2020.</ref>.

=== Langue ===
Tours a été très réputée pour son français supposé sans accent et étant le plus « pur », cette réputation peut encore subsister de nos jours en particulier à l'étranger. Par exemple, [[Alfred de Vigny]] a écrit au {{s mini-|XIX|e}} à propos du tourangeau : « ''Leur langage est le plus pur français, sans lenteur, sans vitesse, sans accent ; le berceau de la langue est là, près du berceau de la monarchie.'' ».
Cette réputation s'explique par le fait que le français s'est progressivement imposé comme la langue officielle du royaume à l'époque où la Cour résidait principalement en [[Touraine]], c'est-à-dire la période 1430-1530. L'accent de la Cour était bien entendu perçu comme le meilleur français. Une suite de décisions royales ont progressivement remplacé le [[latin]] par les [[langues maternelles]] dans les actes du [[droit]]. Puis le français a été imposé comme la langue officielle du droit et de l'administration par [[François Ier (roi de France)|François {{Ier}}]] avec l'[[ordonnance de Villers-Cotterêts]].

On peut considérer que l'acte de naissance du [[français]] est le [[Concile de Tours (813)|concile de Tours de 813]], qui prône l'abandon du [[latin classique]] dans les homélies en faveur d'une « ''langue romane rustique'' » (entre autres langues) plus compréhensible par le peuple. Mais le véritable tournant est l'ordonnance de [[Château de Plessis-lèz-Tours|Montils-lès-Tours]] prise par [[Charles VII (roi de France)|Charles VII]] en 1455 qui rend obligatoire la rédaction en [[langue maternelle]] des coutumes orales ayant force de loi. L'ordonnance de 1490 prise par [[Charles VIII (roi de France)|Charles VIII]] et celle prise par [[Louis XII]] en 1510 renforcent l'importance donnée aux langues maternelles pour les écrits officiels. L'[[Ordonnance de Villers-Cotterêts|ordonnance de Villiers-Cotterêts]] impose en 1539 le [[français]] au détriment du latin mais également des langues régionales.

Il est remarquable que les rois de [[Charles VII (roi de France)|Charles VII]] à [[François Ier (roi de France)|François {{Ier}}]] vivent essentiellement en Touraine (à [[Château d'Amboise|Amboise]], [[Château de Blois|Blois]], [[Château de Chinon|Chinon]] et [[Château de Plessis-lèz-Tours|Tours]]) et surtout y sont élevés, le [[château d'Amboise]] (à {{unité|25|km}} de Tours) servant de pouponnière aux enfants royaux. Par l'entremise de la Cour, l'accent de Touraine s'impose comme l'accent de référence à mesure que le français est adopté dans tout le royaume.

==== Gastronomie ====
[[Fichier:Hallestours1.jpg|vignette|[[Halles de Tours]] actuelles.]]
Tours est une terre d'art culinaire et d'auteurs culinaires. Terre viticole ([[Touraine (AOC)]], [[Touraine-noble-joué|Touraine-noble-joué (AOC)]], [[Touraine-amboise|Touraine-amboise (AOC)]], [[Montlouis-sur-loire (AOC)|Montlouis (AOC)]], [[Vouvray (AOC)]], [[Chinon (AOC)]], [[Bourgueil (AOC)]], [[Saint-nicolas-de-bourgueil (AOC)]]…), on trouve dans les [[vignoble de la vallée de la Loire|vignobles tourangeaux du Val de Loire]] des vins blancs (moelleux, secs ou pétillants : Vouvray, Montlouis), rosés (Noble-joué, Chinon rosé) et rouges (Chinon, Bourgueil, Saint-nicolas-de-bourgueil) très réputés.

Les [[Halles de Tours]] abritent de nombreux produits culinaires frais et gastronomiques.

On connait Tours aussi pour ses [[rillettes de Tours|rillettes]] ([[Indication géographique protégée]]), qu'on distingue de celles du Mans par le fait qu'elles sont généralement moins grasses, mais également pour ses [[Grattons#Variantes|rillons]], morceaux de poitrine de porc rissolés et confits dans la graisse. La [[crèmerie|crémerie]] et les [[pâtisserie]]s tiennent une place importante dans la gastronomie locale, avec respectivement les chèvres de l'[[Sainte-maure-de-touraine (fromage)|AOC Sainte-Maure-de-Touraine]] et les [[nougat de Tours|nougats de Tours]].

De nombreux chefs se sont installés à Tours. Plusieurs établissements ont été étoilés Michelin.

L’[[université de Tours]] et l’[[Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation]] qui sont à l'origine de l'inscription, par l'UNESCO, du « [[Repas gastronomique des Français]] », organisent chaque année le [[Forum Alimentation et Culture]].

Le salon [[Euro Gusto]] est organisé tous les deux ans au parc des expositions.

==== Personnalités liées à la commune ====
{{Article détaillé|Tourangeaux célèbres}}

Tours et la Touraine ont été la terre d'accueil, de passage ou de naissance de nombreuses personnalités, telles que [[Alcuin]], [[François Rabelais]], [[René Descartes]], [[Philippe Musard]], [[Marie de l'Incarnation]], [[Honoré de Balzac]], [[Honorat de Bueil de Racan|Honorat de Racan]], [[Anatole France]], [[Georges Courteline]], [[Pierre de Ronsard]], [[René Boylesve]], [[Léopold Sédar Senghor]], [[Yves Bonnefoy]], [[Martin de Tours|Saint Martin]], [[Pierre Bretonneau]], [[Alfred Velpeau]], [[Armand Trousseau]], [[Charles Bordes]],[[Francis Poulenc]], [[Jehan Fouquet]], [[François Clouet]], [[Michel Colombe]], [[Abraham Bosse]], [[Claude Vignon]], [[Louis-François Cassas]], [[Léon Rohard]], [[Victor Laloux]], [[Édouard Debat-Ponsan]], [[François Sicard]], [[Max Ernst]], [[Pierre Boille]], [[Alexander Calder]], [[Olivier Debré]], [[Paul Jeuffrain]], [[Marinette Mathieu]], [[Jacques Voyet]], [[Coco Téxèdre]], le danseur et chorégraphe [[Abderzak Houmi]], le metteur en scène de théâtre [[Jacques Vincey]], la dramaturge de scène [[Vanasay Khamphommala]], les réalisateurs [[Bernard Deyriès]] et [[Patrice Leconte]], les comédiens [[Jacques Villeret]], [[Jean Carmet]], [[Jean-Hugues Anglade]], [[Bernard Campan]], les dessinateurs de BD [[Jean-Marc Lelong]] et [[Piem]], le dessinateur de presse [[Luz (dessinateur)|Luz]], et dans un registre médiatique et contemporain les journalistes [[Marie-Laure Augry]] et [[Harry Roselmack]], les footballeurs [[Bernard Lama]], [[Xavier Gravelaine]], [[Jean-Marc Furlan]], [[Olivier Giroud]], [[Patrick Vieira]], [[Fatih Atik]], [[Serge Gakpé]], [[Peter Jehle]], [[Laurent Koscielny]], [[Claudiu Keserü]], [[Christophe Mandanne]], [[Jin-Hyung Song]] et [[Tony Vairelles]], les sportifs [[Raphaël Lakafia|Raphaël]] et [[Pierre-Gilles Lakafia]], les chanteurs [[Nâdiya]], [[Zaz (chanteuse)|ZAZ]], [[Ben l'Oncle Soul]] et [[Brahim]], originaires de Tours également.
Gouverneur d'Acadie [[Nicolas Denys]] baptisé à Tours le {{date-|2 juin 1603}}<ref>Jean-Marie Germe, cahiers SHA Moncton 1989, article Clarence J. D'Entremont.</ref>. [[Stéphane Béchy]], claveciniste, concertiste international, vécut à Tours de 1976 à 1992. Monique Olivier, femme de [[Michel Fourniret]], est née à Tours.

==== Héraldique et devise ====
La devise de Tours est : « sustentant lilia turres » (les tours soutiennent les lys).

Les armes de Tours se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi :
{{Article détaillé|Armorial des communes d'Indre-et-Loire}}
{{Blason-ville-fr
{{Blason-ville-fr
|img1=Blason_ville_fr_Montblanc_(Hérault).svg
| img1=Blason tours 37.svg
|l1=120px
| l1=100px
|legende1=
| legende1= Blason de Tours
| texte= {{armes parlantes|''« De sable, à trois tours couvertes d'argent ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or »''}}. {{armes fautives|gueules sur sable}}
|texte= Les armoiries de Montblanc se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi : <br /><br />''D'azur, au pairle losangé d'argent et de gueules.''
On en connaît une version alternative : ''« De sable à trois tours d'argent, 2 et 1, ouvertes et maçonnées de sable, pavillonnées et girouettées de gueules ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or »''.}}
{{Blason-ville-fr
| img1=Blason ville fr Tours-Empire.svg
| l1=100px
| legende1= Blason de Tours pendant le [[Premier Empire]]
| texte= Pendant le [[Premier Empire]], Tours fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir :
''D'or à trois tours crénelées de sable, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est le signe des bonnes villes de l'Empire''<ref>{{Lien web |url=http://www.euraldic.com/txt_vbh032_tours.html |titre=Histoire des armoiries de la ville de Tours |site=Euraldic.com |consulté le=16 avril 2010}}.</ref>.
}}
}}

=== Personnalités liées à la commune ===
==== Logotype ====
M. [[Adolphe Pieyre|Henri Adolphe Pieyre de Boussuges]], mort en 1909 à Montblanc (département de l'Hérault - France), député<ref>http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=8132 Base de données des députés français dans l'assemblée nationale depuis 1789</ref>.
{{Blason-ville-fr
| img1=Logo Tours.svg
| l1=100px
| legende1= Logo de la ville
| texte= Entre 1987 et 2015, le [[logotype]] de la ville de Tours représente une [[Tour (fortification)|tour]] grise à deux [[créneau]]x de laquelle s'élance un [[arc-en-ciel]]. Le nom en lui-même de Tours n'a aucun rapport avec une tour, mais le symbole est utilisé par [[homophonie (linguistique)|homophonie]]. C'est de l'[[Armes parlantes|héraldique parlante]].
}}
{{Blason-ville-fr
| img1=Tours logo 2015.svg
| l1=100px
| legende1= Logo de la ville
| texte= Depuis novembre 2015, le logo de la ville de Tours représente de manière stylisée une tour à travers la lettre U et les trois éléments colorés situés au-dessus. Le bleu incarne la [[Loire]] et l’[[ardoise]], le jaune/marron symbolisant la pierre de [[tuffeau]] et le sable tandis que le vert évoque les jardins tourangeaux. De plus, les couleurs bleue et noire sont issues du blason de la ville.
}}

==== Représentations de Tours ====
===== Philatélie =====
Tours est représentée en arrière-plan sur un timbre de 1962 célébrant le centenaire de la mort du Docteur [[Pierre Bretonneau]], valeur faciale 0,{{unité|50|F}}.

En 1967, l'[[hôtel Goüin]] est représenté à l'occasion du {{40e}} congrès des sociétés philatéliques, valeur faciale 0,{{unité|40|F}}.

En 1985, la cathédrale est représentée à l'occasion du {{58e}} congrès de la Fédération des Sociétés philatéliques françaises, valeur faciale 2,{{unité|10|F}}.

En 2001, la statuette de compagnon (œuvre de Jean Bourreau), avec en arrière-plan le pont et la cathédrale sont représentés à l'occasion du {{74e}} congrès de la Fédération française des associations philatéliques, valeur faciale {{unité|3|F}} ou 0,{{unité|46|euro}}<ref>Catalogue tome 1 Yvert et Tellier.</ref>.


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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}}


=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* [[Michel-Georges Micberth]], coll. « [[Monographies des villes et villages de France]] » {{numéros}} 1361, 1512 et 1719
*{{Ouvrage |langue=fr |nom1=Bougette |prénom1=Émile |titre=Montblanc, Hérault |sous-titre=l'église, histoire |lieu=Bar-le-Duc |éditeur=Impr. Saint-Paul |année=1905 |pages totales=230 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k144024f/f7.image}}
* Jean Chauvin, ''La Touraine meurtrie et libérée'', 1996, rééd. de 1947 enrichie, 20 X 30, br., 220 pp. env. {{ISBN|978-2-84435-019-0}}
*{{Article |langue=fr |nom1=Donnadieu |prénom1=Jean-Pierre |titre=Disputes agraires et politiques à Montblanc |sous-titre=l'assassinat de M. de Nauthon le 4 août 1789 |périodique=Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers |série=9e série |tome=8 |année=2003-2004 |pages=87-97}}
* Rolande Collas, ''Le Sanitas'' - ''Histoire d'un quartier de Tours des origines à nos jours'', 1994, 15 X 24, br., 186 pp. {{ISBN|978-2-84126-040-9|2-84126-048-8}}
*{{Ouvrage |langue=fr |nom1=Fabre |prénom1=Albert |titre=Histoire de Montblanc |sous-titre=arrondissement de Béziers, canton de Servian |lieu=Montpellier |éditeur=Firmin et Cabirou frères |collection=Histoire populaire des communes du département de l'Hérault |année=[1879] |pages totales=98}}
* Boris Labidurie, ''Tours à l'époque de la municipalité provisoire'', 1994, 15 X 24, br., 205 pp. {{ISBN|978-2-84126-090-4}}
*{{Article |langue=fr |nom1=Loppe |prénom1=Frédéric, |nom2=Douillet |prénom2=Christian |titre=Les abords de l'église Sainte-Eulalie à Montblanc (Hérault) |sous-titre=premières données archéologiques (Antiquité - époque contemporaine) |périodique=Études héraultaises |lieu=Montpellier |éditeur=Association Études sur l'Hérault |numéro=44-1 |année=2014 |pages=7-22}}
* [[Gérard Lecha]], ''Le Petit Montmartre tourangeau'', L'Harmattan, 1988.
*{{Ouvrage |langue=fr |nom1=Peyre |prénom1=Michel |titre=Études des églises rurales d'Alignan du vent, Espondeilhan, Puissalicon, Montblanc, Bessan |lieu=[s.l] |éditeur=[s.n] |année=1967 |pages totales=34}}
* [[Luce Pietri]], ''La ville de Tours du IVe au VIe siècle. Naissance d'une cité chrétienne'', Publications de l'École Française de Rome, 1983, {{n°|69}}, {{ISBN|2-7283-0065-8}}
*{{Ouvrage |langue=fr |nom1=Vibarel |prénom1=Guy |titre=Les familles de Montblanc du {{sp-|XVI|au|XXI}} : permanence et renouvellement |lieu=Montblanc |éditeur=Éd. Virabel |année=2008 |pages totales=270}}
* {{Ouvrage | nom1=Guides Joanne | titre=Tours | lieu=Paris | éditeur=[[Hachette Livre|Hachette]] | année=1893-1894 | pages totales=156 | isbn= | lire en ligne=http://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/9099 | consulté le=12 juin 2014}}
*{{Article |langue=fr |nom1=Vibarel |prénom1=Guy |titre=Le four banal et les pressoirs vinaires des habitants de Montblanc (Hérault) (1814-1924) |périodique=Études sur Pézenas et sa région |numéro=1 |année=1975 |pages=31-34 |lire en ligne=http://www.etudesheraultaises.fr/wp-content/uploads/1975-1-04-le-four-banal-et-les-pressoirs-vinaires-des-habitants-de-montblanc-1814-1924.pdf}}

=== Fonds d'archives ===
*{{cite archive |langue= fr |fonds=Archives communales déposées de Montblanc |dates=1603-1989 |importance={{unité|14,14|ml}} |cote=166 EDT |ville= Montpellier |institution= [[Archives départementales de l'Hérault]] |présentation en ligne=http://archives-pierresvives.herault.fr/archive/catalogue/heraultcommunes/montblanc/n:41}}


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
{{Catégorie principale}}
* [[Liste des communes de l'Hérault]]
* [[Liste des anciennes communes de l'Hérault]]
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== Notes et références ==
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=== Notes et cartes ===
=== Notes ===
* Notes
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* Cartes
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=== Références ===
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Version du 27 juin 2024 à 08:40

Tours
De haut en bas, de gauche à droite : l'hôtel de ville sur la place Jean-Jaurès ; maisons à colombages, place Plumereau ; façade de la cathédrale Saint-Gatien de Tours ; l'hôtel Goüin ; la basilique Saint-Martin de Tours ; le pont Wilson enjambant la Loire ; le jardin des Prébendes d'Oé.
Blason de Tours
Blason
Roland45/test2
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
(préfecture)
Arrondissement Tours
(chef-lieu)
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
(siège)
Maire
Mandat
Emmanuel Denis (EELV)
2020-2026
Code postal 37000, 37100, 37200
Code commune 37261
Démographie
Gentilé Tourangeau
Population
municipale
1 274 hab. (2014 en évolution de +4,6 % par rapport à 2008)
Densité 37 hab./km2
Population
agglomération
364 389 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 37″ nord, 0° 41′ 21″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 109 m
Superficie 34,67 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Tours
(ville-centre)
Aire d'attraction Tours
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Tours-1, Tours-2, Tours-3 et Tours-4
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription, Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Tours
Géolocalisation sur la carte : France
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Tours
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Tours
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Tours
Liens
Site web tours.fr

Tours (prononcé : /tuʁ/ Écouter) est une ville située dans l'Ouest de la France, sur les rives de la Loire et du Cher, dans le département d'Indre-et-Loire, dont elle est le chef-lieu, en région Centre-Val de Loire. La commune est le chef-lieu de la métropole Tours Val de Loire et constitutive, avec son intercommunalité, de l’une des 22 métropoles françaises officielles.

La commune, comptant 1 274 habitants en 2014, est au centre d'une unité urbaine de 364 325 habitants (en 2020)[1], elle-même pôle d'une aire d'attraction de 522 317 habitants[2]. Elle est la plus grande commune, la plus grande unité urbaine et la plus grande aire d’attraction de la région Centre-Val de Loire, ainsi que la 15e aire d’attraction de France[3]. Son intercommunalité est, quant à elle, peuplée de 294 220 habitants en 2020, ce qui en fait également la première de la région Centre-Val de Loire par sa population.

Ancienne Caesarodunum cité des Turones, capitale de la IIIe Lyonnaise avec un des plus grands amphithéâtres de l'empire romain, elle devient sanctuaire national avec saint Martin, Grégoire de Tours et Alcuin sous les Mérovingiens et les Carolingiens, et les Capétiens font de la monnaie locale la monnaie du royaume, la livre tournois. Capitale du comté de Tours qui deviendra la Touraine, le « jardin de France »[4],[5]. Première ville de l'industrie de la soie, voulue par Louis XI, capitale royale sous les Valois[6] avec ses châteaux de la Loire et ville d'art avec l'École de Tours. Capitale de loyauté pour Henri III et Henri IV pendant les guerres de Religion et ville de repli en juin 1940, ce qui lui vaudra d'être en partie détruite.

La ville blanche et bleue est ville d'art et d'histoire avec son quartier du Vieux-Tours, site patrimonial remarquable. La cité jardin[7] concentre un patrimoine vert et un paysage urbain fortement influencé par son espace naturel[8]. La ville historique que l'on surnomme Le Petit Paris[9] et sa région par son histoire et sa culture, ont toujours été une terre de naissance ou d'accueil de nombreuses personnalités, de rencontres sportives internationales, ville universitaire avec plus de 30 000 étudiants en 2019. Ville culinaire avec ses spécialités les rillettes, les rillons, les vignobles tourangeaux, ses fromages AOC Sainte-Maure-de-Touraine et ses nougats.

Aire urbaine du Grand Ouest, la ville fait partie de l'espace métropolitain Val de Loire-Maine. Elle accueille le 1er employeur de la région, le CHRU et de nombreux établissements de direction de vaste échelle. Elle est ceinturée par son périphérique, au centre d'une étoile autoroutière à cinq branches avec les A10, A28 et A85. L'agglomération de Tours est reliée au réseau national par deux gares, à Tours et Saint-Pierre-des-Corps pour les relations TER et TGV. Toutes les régions de France sont accessibles par le train et l'aéroport Tours-Val de Loire est un aéroport régional important et avec quelques destinations internationales. Le journal régional La Nouvelle République qui a son siège à Tours et est diffusé dans la région Centre-Val de Loire et une partie de la Nouvelle-Aquitaine renforce sa position centrale.

Géographie

Localisation

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Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Géologie et relief

Tours fait partie du Sud-Ouest du Bassin parisien[10]. Elle est constituée entre autres de craies et de sables, caractéristiques du Crétacé[10], et située dans une zone de sismicité 2 (faible)[11].

C'est un bassin sédimentaire bâti de couches empilées qui sont de provenances marine ou continentale, reposant sur des terrains datant du Précambrien et de l’Ère primaire[12].

Tours a une altitude minimale de 44 m et une maximale de 109 m, son altitude moyenne est de 77 m tandis que celle de sa mairie est de 52 m environ[13].

Hydrographie

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fondettes à 7 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,7 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Statistiques 1991-2020 et records FONDETTES (37) - alt : 93m, lat : 47°25'31"N, lon : 0°36'15"E
Records établis sur la période du 01-01-1992 au 15-09-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 1,8 3,4 5,3 8,8 12 13,5 13,3 10,3 8,3 4,7 2,4 7,2
Température moyenne (°C) 4,9 5,5 8,2 10,7 14,4 17,8 19,7 19,6 16,2 12,7 8,1 5,3 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,2 12,9 16,2 19,9 23,6 25,9 25,9 22,1 17 11,5 8,3 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−14,8
07.01.09
−13,5
12.02.12
−12
01.03.05
−4,1
06.04.21
−1,1
02.05.21
2,3
01.06.06
5,5
15.07.16
4
30.08.1993
1
25.09.02
−3,4
21.10.10
−9
24.11.1998
−11,5
19.12.09
−14,8
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,1
11.01.1998
22,6
27.02.19
25,5
31.03.21
29,6
30.04.05
32,6
27.05.05
39,2
29.06.19
40,5
25.07.19
39,9
10.08.03
35,3
14.09.20
29,6
02.10.11
23,2
07.11.15
17,9
07.12.00
40,5
2019
Précipitations (mm) 68,2 57,9 53,8 56,6 62,4 53,3 46,7 47,1 53,4 69,9 76,1 80,3 725,7
Source : « Fiche 37109001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages

Au sein de la vallée de la Loire, le site de Tours est quelque peu atypique. À quelque six kilomètres à l'est de la ville, au lieu-dit Rochepinard sur la commune de Montlouis-sur-Loire, le plateau calcaire séparant la vallée de la Loire au nord, et celle du Cher au sud, s'efface pour laisser place à une vaste plaine alluviale commune (qui court sur une vingtaine de kilomètres jusqu'à la confluence effective à Villandry). La largeur du lit majeur passe de 2,5 km face au bourg de Montlouis-sur-Loire, à plus de 4 km à la Ville-aux-Dames. Autant dans une perspective de mise en valeur agricole de ce vaste espace fertile (terres alluviales), que du point de vue du transit nord sud (possibilité de traverser 2 rivières importantes à la suite), le site se démarque.

Jusqu'à très récemment (XXe siècle), Tours, dont le développement initial a lieu sur une butte de la rive sud de la Loire (actuel secteur autour de la cathédrale) et également, dès le Ve siècle, autour de la basilique Saint-Martin (protégée à partir du Xe siècle par l'enceinte de Châteauneuf), était restée cantonnée « entre coteaux », au cœur de cette plaine alluviale commune (dit aussi lit majeur, ou encore « varenne », et dont l'altitude ne s'écarte jamais beaucoup de 50 mètres). Désormais, depuis les annexions dans les années 1960, au nord de la Loire, des communes de Saint-Symphorien et Sainte-Radegonde, et, au sud du Cher, du parc de Grandmont qui appartenait à la commune de Joué-lès-Tours, la ville s'étale également au-delà des coteaux, sur les plateaux (entre 80 et 100 mètres d'altitude).

Au cœur de l'environnement urbain, la Loire et son lit mineur offrent de vastes espaces naturels, hôtes notamment avec leurs nombreuses îles d'une riche faune. Souvent surnommée « dernier fleuve sauvage de France »[20],[21],[22], elle est, comme la quasi-intégralité du territoire français, un espace que les humains n'ont cessé de modifier afin de tenter de s'affranchir de contraintes (tout en créant parfois de nouvelles). L'endiguement de son lit mineur visant à se prémunir des risques liés aux crues constitue un des nombreux exemples d'incidence humaine sur cet espace.

Urbanisme

Typologie

Au , Tours est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de unité urbaine de Tours[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est la commune-centre[Note 3],[25]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

Morphologie urbaine

Une rue du quartier de Châteauneuf, dans le vieux Tours.

L'habitat ancien pré-XIXe est regroupé au sein de deux noyaux, symétriques par rapport à la rue nationale, et constituant le "Vieux Tours" :

  • le quartier de la cathédrale Saint-Gatien, bâti sur les ruines de la cité originelle gallo-romaine, elle-même érigée sur une butte insubmersible de la varenne (plaine alluviale).
  • le quartier de Châteauneuf, né des fortifications protégeant le prestigieux lieu de pèlerinage chrétien au Moyen Âge, probablement entre 1050 et 1150. L'ensemble religieux autrefois appelé martinopole avait été édifié autour du tombeau de saint Martin, initialement posé sur un tertre rivé au fleuve. Dénaturé après la Révolution, l'ensemble collégial correspond approximativement à la basilique Saint-Martin et l'actuelle place Plumereau.

Vers l'est, jusqu'à la limite actuelle avec la ville de Saint-Pierre-des-Corps, et vers l'ouest jusqu'à la place Sainte-Anne à la Riche, on peut distinguer d'ancien faubourgs constitués parallèlement à la Loire, dans le prolongement de la ville.

On pourra également noter un troisième noyau pré-XIXe à l'endroit du quartier Paul-Bert, sur la rive nord de la Loire, au pied du coteau, entre le pont Wilson et le pont de fil. Ce quartier faisait face à la cité originelle de l'est, et était située au débouché nord du premier pont (près de l'emplacement du pont de fil).

D'importants secteurs de la ville furent détruits lors de la Seconde Guerre mondiale : par les frappes allemandes de 1940, ainsi que par les bombardements alliés annonçant la libération terrestre en 1944. Les incendies successeurs de ces pilonnages furent également dévastateurs. Elle ne fut pas reconstruite à l'identique, mais selon l'architecture typique de l'après guerre. Sur les secteurs plus symboliques que sont la rue Nationale et la place Anatole-France notamment, le style tourangeau traditionnel (toits d'ardoises, murs de tuffeau, cheminée en briques) inspira une adaptation moderne. Les architectes Jean Dorian et Pierre Patout conçurent le nouveau plan en damier (entre les rues de Jérusalem et président-Merville à l'ouest, et la rue Voltaire à l'est) mis en chantier de 1950 à la fin de la décennie.

Un axe rectiligne nord-sud (ancienne RN 10, originellement route royale d'Espagne) traverse le centre-ville de part en part. Il offre une perspective de 7 kilomètres depuis le haut de la Tranchée en direction du sud : l'avenue de la Tranchée, le pont Wilson, la rue Nationale et l'avenue de Grammont s’enchaînent pour rejoindre l'autre coteau, jusqu'au pied du parc Grandmont.

Limites et découpage communal

Annexions territoriales
L'avenue de la Tranchée marque l'entrée sud de l'ancienne commune de Saint-Symphorien.

Le territoire actuel de la ville de Tours résulte de nombreuses opérations depuis le XIIIe siècle.

Avant la Révolution il n’existait pas d’entité comparable à la commune. Le plus petit niveau d’administration était la paroisse. Ainsi entre le XIIIe et le XVIIIe siècle, seize paroisses ont leur chef-lieu dans la ville de Tours. Parmi elles quatre s’étendent hors de la ville : La Riche-Extra, Saint-Étienne-Extra, Saint-Pierre-des-Corps et Saint-Symphorien-Extra. Au cours du XVIIIe siècle, trois décrets successifs signés par l'archevêque de Tours suppriment cinq paroisses : d'abord le Saint-Pierre du Chardonnet et Saint-Simple sont supprimées, puis le Notre-Dame de l’Écrignole, Sainte-Croix disparaissent ; enfin, le , Saint-Denis n'est plus une paroisse[28].

Dix ans plus tard, le , un décret de l’Assemblée nationale établit une nouvelle circonscription des paroisses de la ville de Tours. Il en reste alors quatre :

  • Saint-Gatien (la paroisse épiscopale) qui comprend la partie est de la ville, limitée par la rue Nationale et l’avenue de Grammont, la commune de Saint-Pierre-des-Corps et la partie de la commune Saint-Étienne-Extra à l’est de l’avenue de Grammont jusqu’au Cher ;
  • Saint-Martin dont le territoire s'étend de la rue Nationale à la paroisse Notre-Dame-la-Riche ;
  • Notre-Dame-la-Riche pour le reste de la partie ouest de Tours jusqu’à la commune de La Riche ;
  • Saint-Symphorien au nord de la Loire.

Après la Révolution française, les communes proches de ce qu'on connait aujourd'hui sont créées. Le découpage est alors communal. Un décret impérial du change les frontières de la ville de Tours qui est délimitée d’avec Beaumont, La Riche, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Étienne, Saint-Pierre-des-Corps et Saint-Symphorien. Tours cède ainsi à Saint-Symphorien la partie ouest de l’Île-Aucard, qui est à l'époque constituée de terrains sans habitation. De son côté, La Riche cède à Tours près de trois hectares[29].

Le , une loi fixe la fusion de Saint-Étienne-Extra d'avec la commune de Tours. Puis, le , une loi délimite désormais les communes de Saint-Avertin, Saint-Pierre-des-Corps et Tours. Tours cède alors à Saint-Avertin le Parc-de-Grandmont et son château. Cette même partie reviendra à Tours en 1961 (par décret) avec deux nouveaux territoires de Saint-Avertin : le Parc des Expositions et le stade d’Honneur et ses annexes.

La dernière évolution date du lorsque, sous l'impulsion du maire de Tours (Jean Royer), les communes de Saint-Symphorien et de Sainte-Radegonde-en-Touraine sont rattachées à celle de Tours (arrêté préfectoral).

Quartiers
Le quartier des Fontaines de Tours.

Le plan de zonage 2010 de la ville de Tours définit trois grands secteurs de la ville : le nord de la Loire, le centre entre la Loire et le Cher et le sud du Cher[30]. Toutefois, les Conseils de la vie locale de Tours (les CVL sont des instances infra-communales qui sont une expression de démocratie participative) sont séparés en quatre territoires et prévoient un découpage différent entre le nord et le sud notamment[31]. Ainsi, Tours-Nord est délimité au sud par la Loire alors que Tours-Sud s’étend au sud des boulevards Richard-Wagner, Winston-Churchill et Louis-XI. On trouve aussi Tours-Ouest, qui comprend les parties situées entre la Loire, la rue Nationale et l’avenue de Grammont ainsi que les boulevards Winston-Churchill et Louis-XI. Pour sa part, Tours-Est est délimité au nord par la Loire, à l’ouest par la rue Nationale et l’avenue de Grammont et au sud par le boulevard Richard-Wagner.

L'Insee partage la commune de Tours en 22 zones dans le cadre de son découpage du territoire le plus fin en IRIS[32] :

Connexions cyclables, au réseau de vaste échelle
Tracé de l'EV6.

L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Tours en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[33]. C'est la plus célèbre des véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube. Sa portion longeant la Loire, entre le département du Cher et la Loire-Atlantique, s'appelle la Loire à Vélo et bénéficie d'une grande publicité à destination des touristes, notamment de la part des pouvoirs publics (conseils généraux…).

Du temps de la batellerie
  • La Loire : bien que de nombreux noms de rues et quartiers fassent référence à une batellerie passée active, le « fleuve royal » n'est aujourd'hui plus adapté pour une navigation commerciale. Comme dans le reste du pays, la batellerie, le transport fluvial des marchandises s'est vu supplanté au cours du XIXe siècle par le chemin de fer.
  • Le Cher : affluent de la Loire, il était navigable entre la confluence (à une vingtaine de kilomètres à l'ouest) et le canal du Berry jusqu'à ce que son cours soit modifié dans les années 1960 à l'occasion du chantier pharaonique qui verra sortir de terre les quartiers des rives du Cher et des Fontaines.
  • Le ruau Sainte-Anne : ancêtre occidental du canal des ducs de Berry, il reliait le Cher à la Loire selon l'axe qui délimite aujourd'hui Tours de sa voisine La Riche. Un unique pont au niveau de l'actuelle place Sainte-Anne permettait la jonction entre Tours et la presqu'île de Berthenay. Après fermeture plusieurs dizaines d'années auparavant et de longues tentatives d'assainissement, son remblaiement est entrepris en 1837. Les terrains vierges laissent place à la création à son ancien emplacement par le pharmacien Margueron dès 1843, d'un jardin des plantes, prélude au jardin Botanique. Le manque de financement et surtout l'avis d'ingénieurs jugeant préférable une liaison Cher/Loire en amont de Tours auront eu raison de lui.
  • Le canal du Duc de Berry : portion inaugurée en 1828 pour remplacer son cousin de l'ouest le ruau Sainte-Anne, il faisait la jonction entre la Loire et le Cher (la branche « centrale » du canal se termine à plus de 40 kilomètres en amont de Tours à Noyers-sur-Cher, laissant les bateaux naviguer ensuite directement sur le Cher). L'ingénieur Cormier dirige le projet. Un pont, dit « Pont du Milieu » permettait le passage entre Tours et Saint-Pierre-des-Corps, doublé au milieu du siècle d'un pont ferroviaire. Le chemin de fer à partir du milieu du XIXe supplantant rapidement la batellerie, le canal est fermé et asséché. Dans les années 1950-1960, s'y tient deux fois l'an la fête foraine. Puis le canal disparaît, en 1971, lors des aménagements liés au passage de l'A10 dans la ville : celle-ci en reprend le tracé et le recouvre de ses voies. Toutefois, quelques traces de ce passé subsistent aujourd'hui : par endroits, sous les travées autoroutières, des petites portions de l'ancienne berge pavée oblique du canal sont visibles.

Logement

Projets d'aménagement

Le tramway de Tours passe par le pont Wilson et l'avenue de la Tranchée qui prolongent la rue Nationale et les 2,5 km de l'avenue de Grammont.

Plusieurs projets sont à l'étude ou en phase d'accomplissement :

D'autres projets sont plus hypothétiques, en phase d'étude primaire, ou furent évoqués un temps mais n'ont été cités plus sérieusement depuis : la mise en place d'une École d'architecture (à la suite du moratoire du ministère de la Culture en 1998), la densification du bâti le long de l'axe ferré entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours, l’achèvement du périphérique et la construction de l'A10 bis contournant l'agglomération sont, pour l'instant au moins, abandonnés. Avec le changement de municipalité en 2014 d'autres projets ont pour l'instant disparu : notamment le réaménagement de la place de la Tranchée à Tours-Nord, la destruction et le réaménagement de l’îlot Vinci près de la Gare (où la construction d'une tour fut évoquée par la municipalité de Jean Germain). L'agrandissement du Stade de la Vallée du Cher est quant à lui pour l'instant abandonné.

Voies de communication et transports

L'agglomération est desservie par les bus et tramway du réseau Fil bleu.

Accès routiers

Connexions autoroutières.

Ceinturé aux 3/4 par l'A10 et son périphérique, dont l'achèvement demeure en suspens, la ville de Tours se situe par ailleurs au centre d'une étoile autoroutière à cinq branches :

De nombreuses liaisons transversales d'intérêt national complètent ce maillage (RN 76, RN 138, etc.), permettant notamment de relier la ville aux capitales régionales voisines : Limoges (RN 147).

Maintes fois annoncé, le doublement de l'A10 à l'est de l'agglomération visant le report hors de la ville du transit national nord-sud (A10 Bis ou A110) ne semble plus d'actualité.

Connexions au réseau de transport en commun interurbain routier

Deux gares routières sont présentes à Tours :

Réseau de transports en commun

L'agglomération tourangelle est desservie par le réseau de bus et tramway Fil bleu (géré par groupe Kéolis) : 46 lignes sont parcourues notamment par une flotte de 236 bus. Le service fonctionne sept jours sur sept, de h 30 à h 0 du matin (service allégé le soir et le dimanche). Le , la première ligne de tramway de Tours a été mise en service sur un parcours d'une quinzaine de kilomètres du nord au sud de l'agglomération entre les lycées Jean-Monnet à Joué-lès-Tours, et Vaucanson à Tours-Nord.

Connexions ferroviaires

Tours a toujours été bien située sur le réseau ferroviaire français. Si aujourd'hui quelques lignes d'intérêt local ont été fermées, le réseau régional TER Centre-Val de Loire est, depuis les années 1990 en constant développement. Des liaisons régionales sont assurées au départ de Tours vers Château-du-Loir, Le Mans, Caen, Alençon… ; Saumur, Bressuire, Angers… ; Azay-le-Rideau, Chinon… ; Loches, Limoges… ; Vierzon, Bourges et Nevers… ; Amboise, Blois et Orléans, Paris via Orléans… ; Vendôme, Châteaudun

Sous l'appellation Interloire circulent des TER rapides le long du Val de Loire entre Orléans, Blois, Tours, Angers et Nantes. Les liaisons Paris-Austerlitz - Blois - Tours, les liaisons interrégionales Nantes - Angers -Tours - Bourges - Lyon et Tours - Le Mans - Caen sont assurées par des trains Intercités. La révolution a eu lieu avec la mise en service du TGV Atlantique qui a, depuis 1990, renforcé la position de la ville en la reliant à Paris en environ 1 heure. Toutes les régions de France sont accessibles directement depuis Tours par le train, la plupart par le TGV.

Le cœur de l'agglomération est relié au réseau national par deux gares importantes : la gare de Tours, principalement pour les relations TER, et la gare de Saint-Pierre-des-Corps principalement pour les relations TGV, cette dernière étant par ailleurs un des principaux centres de triage et de maintenance ferroviaire de France. Ces deux gares, dont le trafic total place le complexe ferroviaire Tours/Saint-Pierre parmi les 10 plus importants de la SNCF, sont reliées très fréquemment.

Les travaux de la LGV Sud Europe Atlantique (tronçon de Tours à Bordeaux) ont démarré en 2013. La ligne a été mise en service le , Poitiers est désormais à 30 min et Bordeaux est maintenant à 2 heures de Tours[37].

Dans l'aire urbaine, une quinzaine de gares sont desservies, assez inégalement connecté aux réseaux de bus ou car.

Connexions aériennes
Aéroport de Tours Val de Loire.

Siège d'une compagnie aérienne autrefois prospère (la TAT), Tours n'a jamais été une place aéroportuaire de première importance puisque de toute son histoire, les 200 000 passagers annuels n'ont jamais été dépassés mais pourront l'être en 2017 vu qu'en 2016 le trafic a été de 198 897 passagers et il ne cesse de progresser au fil des années. La proximité des aéroports parisiens (Roissy CDG est aujourd'hui accessible directement par TGV depuis Tours en h 35) est un atout pour faciliter l'accès aux réseau aérien international. Depuis 2001 pourtant, plusieurs liaisons régulières vers Londres, Dublin, Marseille, Porto, Marrakech à partir d', la Corse (Figari et Ajaccio) et de nombreux « vols vacances » ont relancé l'activité de la plateforme et propulsé l'aéroport Tours-Val de Loire parmi les aéroports régionaux importants avec un trafic avoisinant en 2016 les 199 000 passagers annuels. Les mouvements d'avions sont néanmoins très importants, du fait de la présence de la base aérienne 705 sur l'aéroport. Elle y faisait vivre l'école de chasse de l'Armée de l'air qui s'entraînait sur Alpha Jet (et où le pilote américain Marshall Headle a été instructeur après l'entrée des États-Unis dans le conflit de la Seconde Guerre mondiale).

Réseau cyclable

La Métropole et la Ville de Tours souhaitent déployer un schéma cyclable de 1 000 km de pistes structurantes à l’horizon 2030. La ville est déjà dotée d’environ 150 km d’aménagements cyclables, d’une capacité de 10 000 stationnements vélo (dont la vélostation de la gare dotée de 120 places), d’un service vélos disponibles à la location longue durée (Vélociti géré par l’Accueil Vélo Rando) et d’une vingtaine de boutiques vélocistes.

Les 13 itinéraires prévus du schéma cyclable sont :

  • Itinéraire 1 : Monnaie / Esvres-sur-Indre
  • Itinéraire 2 : Saint-Antoine-du-Rocher / Montbazon
  • Itinéraire 3 : Cerelles, Langennerie / Veigné
  • Itinéraire 4 : Larçay / Druye, Saché, Savonnières
  • Itinéraire 5 : Tours, Petite Arche / Saint-Cyr-sur-Loire, Equatop
  • Itinéraire 6 : La Ville-aux-Dames sud / La Riche, La Grange David
  • Itinéraire 7 : Saint-Pierre-des-Corps, gare TGV / Berthenay, Saint-Cyr-sur-Loire
  • Itinéraire 8 : La Ville-aux-Dames nord / La Riche, Fac de médecine
  • Itinéraire 9 : Vouvray / Saint-Etienne-de-Chigny, Luynes, Pernay, Saint-Roch
  • Itinéraire 10 : La Membolle-sur-Choisille / Monts
  • Itinéraire 11 : Rochecorbon / Luynes
  • Itinéraire 12 : Rochecorbon / Saint-Cyr-sur-Loire, l’Escale
  • Itinéraire 13 : Parc Grandmont / Joué-lès-Tours, Espace Malraux

En outre, en partenariat avec le Collectif Cycliste 37, le Syndicat des Mobilités de Touraine réalise régulièrement des actions de sensibilisation auprès des habitants afin d’encourager la pratique du vélo au quotidien dans de bonnes conditions.

En octobre 2023, le Syndicat des Mobilités de Touraine a annoncé avoir choisi la société Pony pour lancer une nouvelle offre de location de vélos en libre-service. Ce nouveau service arrivera au printemps 2024 et sera composé de 500 vélos classiques et 1 100 vélos deux places à assistance électrique.

Créée en 2010 à Tours, Geovelo est une application spécialisée dans le calcul d’itinéraires à vélo et l’analyse des trajets.

Risques naturels et technologiques

Par sa situation dans le lit majeur de la Loire et du Cher (décrite ci-dessus), et malgré les aménagements préventifs bâtis (digues sud à la Loire, nord au Cher ; digue nord-sud entre Tours et Saint-Pierre-des-Corps à l'emplacement de l'ancien canal de raccordement du Cher à la Loire, et de l'actuelle A10), la très grande majorité du secteur interfluve de la ville (tout sauf les quartiers pré-XIXe, correspondant à « l'hypercentre historique ») est exposée au risque d'inondation en cas de crue extrême de la Loire et du Cher. Ces crues menaçantes sont de probabilité centennale, soit une occurrence statistique moyenne de une pour cent années, sur l'ensemble de la période statistique étudiée.

Une crue moins extrême de la Loire a cependant lieu tous les ans en période hivernale.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Caesarodunum au IIe siècle[Note 4]; Turones au IVe siècle[38]; Tors en 1266[39].

Dans l'Antiquité, le nom gallo-romain de Tours était Caesarodunum (voir ce nom). Selon un processus usuel en Gaule, lors du Bas Empire, le nom du peuple (ethnonyme) s'est substitué au nom antique originel (cf. Paris, Limoges, Périgueux, Nantes, etc.)[38].

Le nom de Tours dérive de celui des Turones, un peuple gaulois qui vivait sur le site il y a plus de 2 000 ans[38],[39].

Remarque : les formes médiévales Turs et Tors ont donné l'actuel Tours et s'expliquent par la chute du suffixe -on-, sans doute compris comme étant la désinence de la déclinaison des substantifs masculins en ancien français, à savoir les cas sujet / cas régime du type ber / baron ou gars / garçon ou alors directement comme étant le suffixe -on de signification vague en français; chute de -on motivée également par le besoin de distinguer le nom de la ville du nom de ses habitants, les Turons : la forme en -on est devenue spécifique pour qualifier les habitants de Tours. Cependant, l'ancien gentilé Turons est aujourd'hui désuet et peu usité. Il est remplacé dans l'usage par Tourangeaux / Tourangelles qui est la dénomination désormais officielle.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Table de Peutinger : au centre, Caesarodunum.

Des fouilles réalisées dans le secteur de l'hôpital Clocheville et près des Halles ont révélé l'existence d'habitats préromains dispersés, qui semblent abandonnés pendant le Ier siècle av. J.-C. Au début de notre ère, une importante ville est fondée selon le modèle romain et dédiée par ses habitants à César ; d'une superficie estimée d'au moins 80 ha, elle prend le nom de Caesarodunum. Elle est pourvue d'un vaste amphithéâtre, d'au moins un temple et deux établissements thermaux ; un pont permet de franchir la Loire.

Castrum gallo-romain.

La cité est élevée au rang de capitale de la Gaule lyonnaise au début du IVe siècle. C'est également à cette époque que, dans une superficie très resserrée de 9 ha, la ville s'entoure d'une muraille défensive, communément appelée castrum, appuyée sur l'amphithéâtre. Le dernier quart du IVe siècle de l'histoire de Tours est marqué par l'émergence du christianisme, solidement implanté localement grâce à saint Martin, évêque de la ville du début des années 370 jusqu'à sa mort en 397.

Moyen Âge

Un sanctuaire national de pèlerinage et de culture

Le tombeau de saint Martin de Tours, dans la basilique qui lui est dédiée.
Du royaume de Syagrius aux Mérovingiens (475-752)
L'arrivée des Francs

Une des figures marquantes de l'histoire de la ville est saint Martin de Tours, troisième évêque de la ville après le mythique Gatien et Lidoire. Martin est un ancien militaire devenu officier romain. Épris du message chrétien, il partage son manteau avec un démuni à Amiens, puis se fait moine. Inlassable prédicateur d'une foi modèle dans les assemblées chrétiennes, il y épouse la condition des plus modestes et acquiert une renommée légendaire en Occident. Il crée des communautés dont le monastère de Marmoutiers, dans les trois Gaules et sera aussi patron de la France.

Cette histoire et l'importance post-mortem de Martin encore plus grande dans l'Occident chrétien médiéval firent de Tours une ville de pèlerinage majeure au haut Moyen Âge, au point qu'en 813 le concile de Chalon donna à ce pèlerinage la même importance qu'à celui de Rome[40] ; c'était inciter les pèlerins cheminant vers Rome à détourner leurs pas et faire étape à Tours.

En 461 a lieu le premier concile dans la ville de Tours, auquel participa le premier évêque de Rennes, Anthemius.

Le monastère Saint-Martin a bénéficié très tôt, dès le début du VIe siècle, de libéralités et de soutien des rois francs, Clovis le premier a attribué la victoire des Francs sur les Wisigoths à l'intercession du vénérable saint ancien soldat, et accru considérablement l'influence du monastère et de la ville en Gaule, en lui donnant notamment le droit de battre monnaie, le denier tournois, qui deviendra plus tard la livre tournois.

L'époque de l'historien Grégoire de Tours

Au VIe siècle, Grégoire de Tours, jeune lettré, vient s'y faire soigner d'un mal présumé incurable. Guéri, il y reste et parvient à s'y faire nommer évêque. Cet écrivain mérovingien, auteur des Dix Livres d'histoire des Francs , marque la ville de son empreinte, notamment en restaurant la cathédrale détruite par un incendie en 561.

En 567, le concile de Tours donne aux évêques le droit à l'excommunication pour les juges oppresseurs et instaure la dîme au profit de l'Église.

La bataille de Tours ou de Poitiers, est une victoire remportée en 732 ou 733 par une armée franque conduite par Charles Martel, sur des combattants sarrasins conduits par l'émir de Cordoue Abd al-Rahman. Selon quelques auteurs contemporains, la bataille ne s'est pas déroulée à Poitiers, mais à mi chemin entre Poitiers et Tours[41], elle devrait de ce fait s'appeler la bataille de Tours[42], l'historien André-Roger Voisin préfère la situer dans la banlieue sud-ouest de Tours, sur un lieu-dit qui porte le même nom depuis des siècles et qui semble fortement révélateur les landes de Charlemagne[43]. Pour tous les historiens, Charles Martel entre en guerre seulement pour défendre le monastère de saint Martin de Tours[44] le sanctuaire national des Francs, et pour plus tard, bien sûr, en avoir le contrôle[45]. Cette bataille, pour Charles Martel et les Carolingiens, n'est pas un mythe, mais un symbole historique[46]. Dans la réalité les troupes musulmanes souhaitaient toucher le royaume au cœur en détruisant les reliques du saint patron de la Gaule, considérées comme protectrices (comme l'étaient toutes les reliques : sans elles une église, et à plus forte raison le pays rassemblé autour d'elle, n'était plus rien). Tel était leur objectif.

La renaissance carolingienne (752-843)

Au IXe siècle, Tours est l'un des foyers privilégiés de la Renaissance carolingienne, notamment du fait de l'élévation de l'abbatiat à saint Martin d'Alcuin, ancien prieur anglo-saxon du monastère de Cormery.

Le manteau de saint Martin (cappa) serait aussi à l'origine du nom « Capet », qui est celui de la dynastie des rois de France, les capétiens car Hugues Capet était l'abbé laïc du chapitre de Saint-Martin de Tours et, à sa suite, les rois de France conservent ce titre. Par la même étymologie, l'édifice contenant ce palladium des Francs est appelé chapelle (capella), même antérieurement au déplacement de la relique par Charlemagne dans la fameuse chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle. À la fin de l'ancien régime, saint Martin de Tours reste le symbole de l'unité franque et française[47].

En 813, un concile de grande importance à l'initiative de Charlemagne impose l'usage de la langue romana rustica — qui s'oppose à la theostica —, ce qui peut être considéré comme la naissance du français[48].

Deux villes fortifiées

Le château de Tours.
Prise de Tours par Philippe Auguste, miniature de Jean Fouquet, XVe siècle.

Depuis le IVe siècle, Tours est une ville fortifiée. Mais parfois, elle doit son salut à des catastrophes naturelles : ainsi, pendant l'hiver 575-576, c'est une forte crue de la Loire qui empêche l'entrée des Wisigoths dans la ville[49].

En 845, Tours repousse une première attaque du chef viking Hasting[50]. En 850, les Vikings s’installent aux embouchures de la Seine et de la Loire qu'ils empruntent et contrôlent. Toujours menés par Hasting, ils remontent à nouveau la Loire en 852 et mettent à sac Angers et le Maine[51] mais la crue de la Loire, le , les bloque et sauve la ville[52]. Tours et l’abbaye de Marmoutier tombent dans les mains des pillards en 853[51].

Durant le Moyen Âge, Tours est constituée de deux bourgs principaux juxtaposés, parfois concurrents. La « Cité » à l'est, héritière du premier castrum, remodelée après 265, est composée de l'ensemble archiépiscopal (cathédrale et résidence des archevêques) et du château de Tours, siège de l'autorité comtale (tourangelle puis angevine) et royale.

À l'ouest, la « ville nouvelle » ou Martinopole structurée autour de l'abbaye Saint-Martin qui bénéficie du prestigieux pèlerinage s'émancipe de la cité au cours du Xe siècle, érigeant une première enceinte vers 918, et devient le « Châteauneuf » (castrum novum) ; cet espace, organisé entre Saint-Martin et la Loire, devient le centre économique de Tours. Son rayonnement lui valut même le droit de « battre la monnaie ». Cette monnaie, le denier tournois, devient la livre tournois, monnaie de compte de l'Ancien Régime, avant d'être remplacée par le franc après la Révolution[53].

Des deniers tournois frappés vers 1270.

Entre ces deux entités subsistaient des espaces de garenne, de vignes et de champs peu densément occupés, à l'exception du bourg de l'abbaye Saint-Julien installée en bord de Loire. Ces bourgs seront unis par une enceinte au cours du XIVe siècle. Tours est un modèle de la ville double médiévale avec ses deux bourgs principaux.

Tours est la capitale de la Touraine, ce territoire sous le nom de comté de Tours est âprement disputé (cette guerre est l'origine des châteaux de la Loire) entre la maison féodale blèsoise et la maison d'Anjou, qui emporte la mise en 1044 sous forme d'un fief. En 1050 a lieu le concile de Tours, où le pape Léon IX condamne et dénonce comme hérétique le théologien Bérenger de Tours. Le [54], le pape Urbain II préside les cérémonies de dédicace de la grande église abbatiale de Marmoutier-lès-Tours et tient concile à Tours où l'évêque Otton fut réadmis dans l'église, à condition de faire pénitence en participant à la croisade.

En 1120 les bourgeois de Châteauneuf cherchent à constituer une commune, les chanoines de l'abbaye Saint-Martin s'y opposent et le différend se termine par l'incendie de la basilique et du bourg de Châteauneuf en 1122. Les bourgeois obtiennent une charte communale du roi de France Louis VII en 1143.

Salle du concile de Tours, dite aussi des États généraux.

En , le pape Alexandre III, réfugié à Tours, consacre la nouvelle chapelle de Marmoutier-lès-Tours, sous l'invocation des saints Benoit et Vincent[55]. Ce souverain pontife, élu en 1159, abandonna précipitamment le Saint-Siège, car l'empereur d'Allemagne, Frédéric Barberousse, avait fait élire un autre pape dévoué à ses intérêts. Le pape décide et convoque un concile extraordinaire en la ville de Tours, où se réunirent, pendant un an, un nombre impressionnant de dignitaires ecclésiastiques : 17 cardinaux, 124 évêques et 414 abbés. La ville apparut même comme une « seconde Rome ». Alexandre III reçut le soutien de toutes les Églises françaises et anglaises. Cette docte assemblée condamna l'empereur d'Allemagne et réaffirma le pouvoir premier du spirituel des papes sur le pouvoir temporel des empereurs. Alexandre III ne regagnera Rome qu'en 1178[56].

La charte communale du bourg de Châteauneuf est confirmée en 1181 par Philippe Auguste, qui par la même occasion se substitue aux chanoines de l'abbaye Saint-Martin pour rendre la justice. En 1184 le pape Lucius III casse la commune et ce n'est qu'en 1212, à l'issue de la lutte entre Plantagenêt et Capétiens, lorsque la Touraine est réunie à la France, que les libertés communales deviennent concrètes. Prenant acte de la déchéance continentale des Plantagenêts, Philippe Auguste récupère la Touraine. Avec ce rattachement à la couronne, la livre tournois, qui tire son nom de l'abbaye Saint-Martin de Tours où l'on frappait des deniers dits « tournois », remplace la livre parisis comme monnaie de compte du domaine royal. Entre-temps, alors qu'Henri II a rejoint Chinon, Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste dévastent la Touraine et s'emparent de la ville de Tours d'un seul assaut[57]. Après la mort d'Henri II Plantagenêt (1133-1189), seigneur d'Anjou et roi d'Angleterre, et profitant que Richard Cœur de Lion soit retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire germanique Henri VI capturé lors de son retour de la troisième croisade, Philippe Auguste intrigue avec Jean sans Terre, le frère de Richard Cœur de Lion, et se fait donner Tours[58].

En 1232, les chanoines de l'abbaye Saint-Martin reconnaissent enfin les droits des habitants de Châteauneuf, cet état est confirmé par Louis IX en 1258.

Le , Philippe le Bel convoque à Tours les États généraux du royaume. Cette assemblée est chargée de chasser les hérétiques et plus particulièrement les Templiers. En obtenant un large appui populaire, ce n'est pas le roi qui se dresse contre les templiers mais le peuple entier qui réclame justice. Une délégation portera au pape une demande de condamnation du Temple et de ses membres. L'ordre sera finalement dissous en 1312 et certains de ses membres périront sur le bûcher. Ceci constitue l'épilogue d'un conflit opposant deux pouvoirs, le pouvoir spirituel et le pouvoir d'un roi, Philippe le Bel, qui veut rester maître dans son royaume.

Le , par lettres patentes, le roi Jean II le Bon, « Jean, par la grâce de Dieu, au bailli de Tours, par le péril de la guerre, ordonne de fortifier murs et maisons, et organiser le guet pour la défense de la ville ». Par cette nouvelle enceinte, la ville unie de Tours vient de naître. Boucicaut, futur maréchal de France, y naît en 1364.

Maison XVe et XVIe siècles dite « de la pucelle armée ».

La fin du Moyen Âge est marqué par la dégradation du climat, qui provoque plusieurs fortes crues de la Loire : on note celles de 1405, 1421, aggravée par la crue du Cher, et [59] mais ce n'est qu'en 1593 qu'on envisage de construire une digue pour protéger la ville[60]. Le roi Charles VI et le dauphin Charles viennent se réfugier à Tours de à . La ville ouvrit ses portes au duc de Bourgogne en , et le dauphin Charles la reprit en [61].

Au printemps 1429, une jeune Lorraine, Jeanne d'Arc, est hébergée chez Jean Dupuy (dans une maison disparue, à l'emplacement d'un hôtel particulier du début du XVIIe siècle, à l'actuel no 15, rue Paul-Louis-Courier) ; elle se rend souvent au couvent des Augustins, pour voir son confesseur, Jean Pasquerel.

À Tours, Jeanne prépare l'expédition d'Orléans. Le roi lui fait faire une armure qui a coûté cent livres tournois et un étendard de 25 livres tournois payé à Hauves Poulnoir, peintre demeurant à Tours. Mais le fait le plus surprenant est la demande de Jeanne d'envoyer un marchand d'armes pour retrouver son épée dans la chapelle de Sainte-Catherine-de-Fierbois et de lui rapporter, ce qu'il fait. Jeanne d'Arc quitte la ville le , pour son destin[62].

« Capitale du royaume »

Le château royal de Plessis-lèz-Tours, en 1699.
Un plan de Tours au XVIe siècle.

La ville de Tours[63] devient de fait une véritable capitale[64] de la France entre 1430 et 1530[65], séjour continuel des rois en Touraine[66] avec sa couronne de châteaux, et lieu des fastes de la cour. Les États généraux du royaume sont convoqués à Tours en 1435 dans la salle du grand Concile, qui devient Grande Salle des États généraux, pour approuver et ratifier le traité de paix d'Arras et rétablir les impôts sur les marchandises[67]. Dès 1439, Marie d'Anjou restaure et aménage la résidence royale du château de Tours, mais délaissant avec le temps cette inconfortable et très ancienne résidence en bord de Loire, Charles VII préfère s'installer au château de Montils-lèz-Tours et y séjourne, pour y signer en 1444 le traité de Tours avec les Anglais conduits par William de la Pole.

En 1454, Charles VII signe l'ordonnance de Montils-lès-Tours qui définit la rédaction des coutumes de France qui s'inscrit pour une vision plus moderne de la société, vaste entreprise dont la réalisation devait encore se faire longtemps attendre. Tours confirme alors son important rôle administratif en devenant le siège de la charge de Languedoïl, charge confiée à un général des finances qui a pour mission de lever les impôts extraordinaires (c'est-à-dire provenant de l'ensemble du royaume et non du seul domaine royal, principalement la taille, les aides et la gabelle). La généralité de Tours comprend alors tout le Centre et le Sud-Ouest de la France (la Guyenne sera détachée en 1523), c'est la charge la plus importante, la grand'charge, des quatre charges du royaume[68].

La deuxième partie du XVe siècle est un moment où l'on voit émerger une certaine indépendance et une affirmation du pouvoir municipal. Ainsi, lorsque le roi Louis XI accède au trône, en 1461, il accorde à la ville certains privilèges. Notamment il donne, par ses lettres patentes, la possibilité de former son propre corps de ville à Tours. Le corps de ville dirige la cité et il est l'intermédiaire entre le roi et la population. Il est composé de 24 échevins et il est dirigé par le maire. Ce dernier est élu la plupart du temps pour un an alors que, les échevins sont élus à vie. Ils ne sont pas nommés par l'ensemble de la ville mais juste par un collège électoral. Ce collège est composé de trois membres de l'Église, de 32 bourgeois de la ville qui sont répartis dans l'ensemble des différentes paroisses et du corps de ville lui-même. Le premier maire de la ville à être élu, est Jean Briçonnet.

L'accès au corps de ville donne certains privilèges. Lorsqu'un roturier accède à l’échevinage il obtient, après un certain nombre d'années, le droit à la noblesse de cloche. Le maire, quant à lui, a un privilège propre à lui seul, il ne paye pas l'impôt de la taille. Jusqu'au XVIIIe siècle, le corps de ville se réunit dans une petite maison de la Grande Rue (actuelle rue du commerce). Cette maison n'a aucun élément qui la différencie du reste des maisons de la rue.

Le , Louis XI acquit pour 5 300 écus le château de Montils-lèz-Tours nommé encore Plessis-du-Parc-lès-Tours et s'y installe. En 1468, du au , eurent lieu les États généraux convoqués par le roi, les députés de Tours redoutant une nouvelle guerre de cent ans, « la royauté filant vers l'absolutisme ».

Maisons à pans de bois construites sous Louis XI.

Louis XI, épris de Tours et de sa contrée, la développe[69]. « L'universelle aragne », qui est resté dans l'histoire comme le fondateur de la poste en France, dote les routes de relais de poste à chevaux. Les premiers itinéraires de la poste royale partent de Tours et rejoignent Paris via Orléans ou encore Bordeaux, ils fonctionnent de jour comme de nuit[70]. Il introduit maintes activités, parmi lesquelles en 1470 l'industrie de la soie, du mûrier au défilage des cocons. Lorsqu'on s'enquiert des origines de la fabrication de la soie en France, il est souhaitable de reconnaître que la manufacture tourangelle a commencé d'exister un demi-siècle avant que ne se créassent, à Lyon, les premiers ateliers de fabrication de la soie. Tours a dû son essor au refus de Lyon de pratiquer une industrie qui risquait de nuire au commerce de la soierie italienne ; Lyon a dû le sien à l'exemple de Tours qui avait offert, par sa manufacture bien établie, un débouché assuré et plus étendu à la soie qui venait d'Italie. L'une et l'autre restent inséparables dans l'histoire de l'économie française[71].

« À grands coups et despens des deniers de ses finances, auxquelles personnes donna de gros gaiges et de beaulx privilèges, et à l'intention de planter et édiffier l'art, science et fabrication de ses beaulx draps de soye, et pour faire, choisit sa ville de Tours comme la plus propre entre toutes les aultres villes de son royaulme et a telle fin de l'enrichir, et pour avoir l'usaige des beaulx draps qui s'y fabriquèrent et aussi, pour se passer de l'estrangier qui en faisoit venir en cedit royaulme, qui tiroit et emportait beaucoup de finances et diminuoit la richesse du pais. Et que, depuis que l'on a faict desditctz beaulx draps, ne s'est transporté si grand somme de deniers, comme il se faisoit auparavant, qui est maintenant la richesse de ceste ville[72]. »

Saint-Gatien, tour Nord première construction Renaissance en France (1489-1507).

À la mort de Louis XI, les États généraux sont rassemblés à Tours en 1484, dans la Grande Salle des États généraux. On y dénombre 285 délégués ; les séances débutent le pour accorder un renouvellement des impositions qui doit financer le fonctionnement du gouvernement royal. Les délégués demandent le un état des dépenses et des recettes : celui qui leur sera fourni sera manifestement faux, pourtant, une prolongation de la levée de la taille sera accordée pour deux ans, mais réduisant son montant de 4 millions à 1,5 million de livres tournois, manifestement « quand les comptes sont faux il faut réduire les impôts »[73].

Les décisions du pouvoir royal en faveur de la Touraine continuent une longue tradition d'implantation d'activités, dans un contexte exceptionnel pour la création artistique au point que l'on peut dire « Tours, capitale des arts »[74] et qui sera encore favorisé par le passage des compagnons du tour de France, ateliers d'art École de Tours et imprimerie sous Charles VIII et Louis XII, qui se perpétuent avec la passementerie sous François Ier[75].

Temps modernes

L'Hôtel Goüin, XVe siècle, appartenant à une famille de banquiers.
Château d'Azay-le-Rideau.

L'assemblée de notables est, de nouveau, réunie à Tours, à la demande de Louis XII[76]. Les séances commencent en mai 1506 et proclament Louis XII « père du peuple ». Il demande l'annulation du traité de Blois, qui fiance sa fille Claude de France (héritière du duché de Bretagne) avec Charles de Luxembourg (futur Charles Quint) et propose plutôt François d'Angoulême, héritier du royaume. Ce mariage sera décisif dans l'union de la Bretagne à la France.

La Renaissance a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous l'appellation générique de « châteaux de la Loire », les contemporains ont conscience de cet âge d'or artistique ; l'avocat Jean Brèche écrit ainsi au milieu du XVIe siècle : « notre ville de Tours abonde en célébrités artistique de tout genre, Michel Colombe, Jean Fouquet et ses fils, Jean Poyet, Jean Bourdichon puis Jean d'Amboise, Bernard et Jean de Posay et Jean Clouet et tant d'autres sont et seront toujours nos plus dignes représentants[77]. »

Château de Chenonceau.

À l'ombre des rois, non contentes de posséder à Tours de somptueux hôtels, quelques familles tourangelles vont se hisser aux plus hautes charges du royaume : les Gardette, Briçonnet, Bohier, Berthelot, et les Beaune-Semblançay seront les financiers du royaume[78] et, pour afficher leurs réussites, se feront bâtir, à la mode nouvelle, des châteaux (Chenonceau, La Bourdaisière, Azay-le-Rideau, etc.) qui contribuent largement à la réputation actuelle du val de Loire, mais, le , François Ier décide de revenir de façon définitive à Paris. Le « règne » des grands financiers tourangeaux va se terminer au gibet de Montfaucon, Tours et la Touraine seront des résidences secondaires royales, pour d'autres périodes plus heureuses.

À l'issue du redécoupage des généralités par François Ier en 1542, la généralité de Tours contrôle seize élections sur la Touraine, l'Anjou et le Maine. La province ecclésiastique de Tours couvre un territoire plus vaste puisqu'elle inclut en plus la Bretagne, y compris le diocèse de Nantes.

Mais l'intolérance religieuse et de subites guerres marquées de spectaculaires massacres closent ces périodes heureuses. Le pouvoir royal est impuissant à rétablir l'ordre. Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[79]. À ce moment, les catholiques ont repris la main à Tours : l’intendant s’est arrogé le droit de nommer les échevins.

Massacre des protestants, en . Gravure de Tortorel et Perrissin.

En , les protestants s'emparent de la ville et détruisent tous les symboles à leurs yeux de dérives superstitieuses (l'art sous toutes ses formes en sera la victime). Cette victoire sera de courte durée. Les catholiques, le , reprennent la ville. La vengeance sera impitoyable, si l'on en croit Jean de Serres : « Le peuple égorge en si grand nombre que la Loire est colorée de leur sang. » Le massacre de la Saint-Barthélemy, qui prend une ampleur démesurée à Paris fin , n'a pas cours en Touraine. Le responsable royal a préféré s'éloigner de la ville, plutôt que de compromettre la paix longuement négociée avec les réformés. Quelques bourgeois protestants sont emprisonnés par les échevins de Tours, par précaution pour leur éviter l’extermination[80].

Henri III, prudent, vient se réfugier à Tours, qui en la circonstance retrouve son rôle de capitale du royaume et entre le , suivi par le parlement qui tiendra ses séances dans l'abbaye Saint-Julien, le  ; la réconciliation entre Henri III et Henri de Navarre a lieu dans la ville. Le , le faubourg Saint-Symphorien-des-Ponts de Tours fut le théâtre d'une sanglante et terrible bataille opposant les troupes du duc de Mayenne, le chef de la Ligue qui voulait investir la ville, à celles conjointes d'Henri III et Henri de Navarre qui venaient de signer un traité d'alliance au château de Plessis-lès-Tours. Le , Henri III est assassiné, le nouveau roi Henri IV fait son entrée solennelle à Tours, sa capitale de loyauté, le . Le parlement de Tours, les instances royales, le gouvernement de l'État ne quitteront la ville qu'en 1594 pour revenir à Paris, pour ne plus jamais revenir à Tours. Les grands siècles de la capitale inachevée se terminent[81].

Ville administrative et marchande

Pierre-Antoine Demachy Tours à la fin du XVIIIe siècle.

En plus d'accueillir l'intendance de la généralité de Touraine, la ville accueille le bureau des finances. La ville a donc un nombre important d'officiers royaux. Ces officiers accaparent l'essentiel des pouvoirs municipaux au détriment des autres classes sociales. Cependant, avec les réformes de Louis XIV et de Colbert, on assiste à un renversement de la sociologie à l'intérieur des institutions municipales et plus largement à l'intérieur de la ville elle-même. La classe des marchands devient plus importante à la fin du XVIIe siècle laissant de côté tous les privilèges accordés par le roi.

Avec la reprise en main autoritaire du pouvoir, la cour royale des Bourbons revient de façon permanente à Paris ou dans ses environs, en attendant de fuir à nouveau Paris pour la proche Versailles. Ce retour marque le début d'un déclin lent mais permanent. Pourtant, les intendants du Roi favorisent à nouveau Tours, en la dotant d'une route moderne, de magnifiques ponts alignés sur la nouvelle voie de passage. Tours, capitale de la subdélégation de Touraine, peut plus que jamais conserver sa prééminence de marché d'approvisionnement, redistribuant les grains, les vins, les fruits et légumes, les produits laitiers et de basse-cour.

Révolution française et Empire

Bien avant le Consulat, la bourgeoisie tourangelle accapare le pouvoir économique. Tout au long du siècle de l'industrie, elle se montre timorée à investir dans autre chose que des biens fonciers, agricoles et viticoles, rentables. Plus que la matière première ou la voie d'eau à aménager, l'investissement, l'émulation des hommes et la concurrence des entreprises manquent.

Un homme pourtant, Armand Mame, commence en 1796 l'implantation d'une imprimerie familiale, créée par son père trente ans plus tôt. Dans le centre-ville entre la rue Royale, la rue des Halles et la rue Néricault-Destouches, une ville usine de l'imprimerie va se mettre en place, pour attendre en 1866 un chiffre d'affaires de 3,50 millions de francs-or et 1 500 employées sur place. On utilise trente machines à vapeur. L'empire Mame envoie ses fumées sur la ville, signe d'activité au XIXe siècle[82].

Époque contemporaine

De la restauration bourbonienne à la guerre de 1870 (1815-1870)

Tours en phase avec la Touraine du Sud de la Loire, n'appartient pas tout à fait à la France septentrionale, innovante dans le respect de la qualité, audacieuse ou copiant les recettes éculées de l'Angleterre en ses productions industrielles. L'écrivain Honoré de Balzac, endetté par son aventureuse entreprise parisienne, nourrit avec un brin d'amertume ses tableaux provinciaux de ce solide comportement rentier.

Aussi la fin de la batellerie aurait pu entraver la réussite économique de Tours, d'autant que la vallée de la Loire subit les inondations de 1836, 1846 et 1856. Des levées en zones basses ont été établies et des quartiers bourgeois et ouvriers, vulnérables à une montée des eaux, s'établissent entre La Riche à l'ouest et Saint-Pierre-des-Corps à l'est. En outre, Tours, accepte tardivement la desserte ferroviaire[83]. L'arrivée du chemin de fer en (ligne Paris-Orléans puis en 1875 pour la ligne de Vendée)[84] assure définitivement l'hégémonie de la ville chef-lieu sur son département. Tours est un carrefour ferroviaire crucial, nœud de triage pour le Grand Ouest et ses inévitables ateliers sont placés à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. L'essor économique favorise ses imprimeries de livres comme de presse quotidienne, ses négoces variés.

Les débuts de la IIIe république (1870-1914)

Monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870.

Tours devient le siège de la délégation gouvernementale de Tours au cours de la guerre franco-allemande de 1870, entre septembre et . À la suite de la capture de Napoléon III par les Prussiens, la IIIe République est proclamée le par Gambetta et le gouvernement s'installe à Paris, qui est rapidement encerclée et totalement coupée de la province. Une délégation menée par le ministre de la Justice Adolphe Crémieux est envoyée à Tours pour coordonner l'action en province. Elle est rejointe le 9 octobre par le ministre de l'intérieur Léon Gambetta qui a quitté Paris en ballon monté, il commande les armées et est partisan d'une « guerre à outrance ». L'échec de l'armée de la Loire à libérer Paris et l'avancée des troupes prussiennes poussent la délégation à rejoindre Bordeaux le . Entre 1896 et 1904, la gare et l'hôtel de ville actuels sont construits sous la direction de l'architecte Victor Laloux. Les premières pierres de ces bâtiments sont posées par le président Félix Faure et leur style Beaux-Arts est caractéristique de la Troisième République.

Désormais, Tours n'a plus aucune ville concurrente dans le département. Chinon et Loches sont irrémédiablement provinciales et distancées. À cette époque, Tours s'agrandit démesurément vers le sud, en particulier par le quartier des Prébendes. Cette position dès lors privilégiée marque le renouveau de la cité qui devient durant tout le XXe siècle une agglomération démographiquement dynamique et économiquement tournée vers le tertiaire. Tours, lieu de rencontre, affirme les valeurs de son grand centre compagnonnique[85].

Première Guerre mondiale

La caserne Beaumont est construite en 1913.

Tours était avant la Guerre 14-18 le centre de commandement de la 9e région militaire, et donc une ville de garnison de premier ordre avec un état-major important. Elle accueillait de nombreuses casernes, des régiments d'artillerie, d'infanterie comme les 32e régiment d'infanterie de ligne et 66e régiment d'infanterie de ligne principalement composé de Tourangeaux, mais aussi le 5e régiment de cuirassiers et le 9e régiment du génie. Tous ces régiments partis en guerre verront de nombreux Tourangeaux mourir.

La Grande Guerre vit à Tours une activité très importante, étant à la fois un nœud ferroviaire primordial et le centre de la 9e région militaire, c'est le long de ses voies de chemins de fer que seront stockées de nombreuses denrées pour les armées françaises en campagne ; uniformes, équipement, armement, munitions. La longue lutte intense favorise son négoce civil comme les vivriers et l'agriculture régionale, elle reçoit des industries privées repliées des zones de guerre, comme de la câblerie et du conditionnement métallique par exemple. Ces flux ferroviaires donnèrent aussi à la ville une activité militaire employant des civils de première importance, des ateliers de confection de vêtements, des ateliers de réparations d'engins militaires, canons, munitions, centre de tri postal et évacuation des blessés. La ville fut, par exemple, le centre de tous les approvisionnements en uniformes de l'armée française d'Afrique.

Au cours de l'année 1915, l'aviation française prit possession du champ de tir du 66e régiment d'infanterie à Parçay-Meslay pour en faire un terrain d'aviation, ce qui augmenta encore l'activité militaire dans la ville. Les Américains y installèrent en plus trois escadrilles, dont la 492e (492nd Squadron), en fin de guerre.

D'ailleurs, outre ces escadrilles, les troupes américaines débarquèrent dans la ville au nombre de 25 000 hommes à la fin 1917, ils créèrent au passage l'hôpital militaire américain des Augustins. Le Pont de Pierre sur la Loire fut baptisé en du nom de Woodrow Wilson, président des États-Unis d'Amérique de 1912 à 1920. Leurs effectifs participèrent aussi à la vie tourangelle, aux manifestations comme les cérémonies (enterrements, remise de Croix de Guerre), les fêtes populaires, les spectacles YMCA et quelques soldats américains épousèrent des Tourangelles.

Au lendemain de la Grande Guerre

À Tours, comme dans tout le pays, l'armistice du a été accueilli comme un véritable soulagement. Des cérémonies et des parades ont été organisées pour l'occasion. La nouvelle arrive à Tours aux alentours de midi. Camille Chautemps, qui faisait fonction de maire de la ville après la mort de l'ancien maire Albert Letellier, lança un appel aux Tourangeaux pour célébrer ce jour historique. La ville avait été pavoisée, les maisons décorées. La population a pu participer à une grande retraite aux flambeaux à travers les rues de la ville. Le soir, Camille Chautemps prononça un vibrant discours dans lequel ressort l'image d'une France idéalisée, forte et héroïque[86]. D'autres actions ont été célébrées quelques jours plus tard notamment à la basilique Saint-Martin et à la cathédrale[87].

Le régiment et son noble drapeau passés en revue par le général, place de la Gare. .

La paix du fut également célébrée à Tours. La nouvelle de l'accord trouvé avec les Allemands concernant les conditions de paix fut connue à Tours au soir du . À l'instar de la célébration de la signature de l'armistice, les bâtiments publics sont pavoisés et illuminés. Beaucoup de Tourangeaux assistèrent aux quelques manifestations organisées. D'ailleurs, toujours dans l'optique de célébrer ce jour historique, Camille Chautemps décida d'organiser une manifestation importante pour le , qui prit alors le nom de « fête nationale de la Victoire ». Toute la population tourangelle se rassembla autour d’activités à la fois solennelles et festives. L'autre événement qui s'inscrit dans un temps de célébrations et d'hommages est le retour du 66e régiment d'infanterie à Tours le . La matinée fut consacrée au défilé des soldats dans les rues de la ville. Puis dans l'après-midi, soldats, anciens combattants et mutilés de guerre furent reçus à l'Hôtel de Ville.

Portrait de Camille Chautemps.

L'année 1919 fut aussi une année riche sur le plan politique puisqu'elle laissait place aux élections législatives et municipales. Toute activité électorale avait été suspendue durant le conflit. Il s'agissait donc des premières élections depuis cinq ans. Pour les élections législatives du , cinq sièges étaient à pourvoir en Indre-et-Loire. Elles virent la victoire du parti radical-socialiste avec trois élus sur cinq (Camille Chautemps, Paul Bernier et Louis Proust). Les deux sièges restants furent attribués à Ferdinand Morin (liste socialiste) et Charles Vavasseur (liste union républicaine)[88]. Si au niveau départemental, le parti radical sortit vainqueur de ces élections, ce succès fut plus nuancé pour la ville de Tours, qui vota majoritairement pour la liste socialiste. Concernant les municipales du , la lutte fut acharnée. Camille Chautemps était en difficulté. Pour tenter de garder la mairie et barrer la route aux socialistes, Camille Chautemps mis en place une liste dite d’intérêt général dans laquelle il n'hésita pas à s'allier avec ses adversaires d'il y a deux semaines. Un choix payant puisque la liste d'intérêt général sortit vainqueur et Camille Chautemps fut élu maire de la ville.

Au lendemain de la guerre, la ville a rencontré beaucoup de problèmes. Les rues n'étaient pas en bon état, défoncées par le passage des véhicules militaires, tout comme bon nombre de jardins, dévastés[89]. Du point de vue économique, Tours est touchée par les problèmes de la vie chère et du ravitaillement. Les difficultés de transport dus aux mauvais états des routes ont engendré des soucis dans le ravitaillement. De ce fait, la rareté des produits de première nécessité a entraîné automatiquement une hausse considérable des prix. La population était obligée de vivre avec des restrictions (rationnement du pain, régime des trois jours sans viande etc.). Concernant l'aspect social, une forte agitation s'est fait ressentir après la guerre. L'arrêt de certaines usines ayant participé à l'effort de guerre a entraîné des licenciements et donc du chômage. Elle s'expliquait notamment par une réalité quotidienne compliquée, marquée par les problèmes de ravitaillement et de la vie chère. Mais cette agitation s'expliquait aussi par des aspirations révolutionnaires venues de l'est et la révolution bolchevique. Des conflits et grèves éclatèrent chez les ouvriers qui réclamaient divers droits (augmentation des salaires, aides pour subvenir à la cherté de la vie etc.). Le fut bien suivi. Sur les 7 400 ouvriers que comptaient les ateliers du Paris-Orléans à Tours, plus de 4 000 ont participé à la manifestation.

Entre-deux-guerres

En 1920, la ville accueille le congrès de Tours dans la salle des Manèges aujourd'hui disparue, près de l'église Saint-Julien. Ce congrès voit la dislocation du Parti socialiste et la constitution indépendante du Parti communiste français. Dès les années folles, Tours est une ville d'équipement et de services. C'est une petite capitale de la presse et de l'édition, un centre de marché d'assurance. Une école militaire du train signale la présence de l'armée. Bâtiment, confection, laiteries-fromageries répondent aux nouveaux besoins consuméristes. Le matériel de chemin de fer, les pompes hydrauliques, la petite mécanique, toutes ces activités florissantes pérennisent les secteurs industriels dominants qui s'affirmeront encore après les années cinquante, la fonderie, le travail des métaux, la construction mécanique et électrique, les pneumatiques, le textile et l'habillement.

Le plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement, qui faisait suite à l'adoption de la loi « Cornudet » du 14 mars 1919, fut très rapidement adopté par la ville de Tours, par un projet validé par la municipalité en 1938 dit « projet Agache » qui définit une zone archéologique. Une commission fut organisée pour réaliser un inventaire archéologique et une liste de 267 monuments historiques à protéger, mais la Seconde Guerre mondiale viendra tout annuler. Ce projet préfigure la mise en place des « secteurs sauvegardés »[90].

Seconde Guerre mondiale

La préfecture, où se déroula la réunion du Conseil suprême interallié.

Avant 1940, elle reçoit de nouvelles industries réfugiées, roulement à billes, matériels téléphoniques, meubles. Mais la ville n'est plus mise à l'abri de la guerre par l'artillerie et de vaillants poilus tenant de lointaines lignes françaises, l'aviation de bombardement rend également l'arrière front vulnérable.

Église des Augustins, Ferdinand Dubreuil, Tours 1940.

Tours est en partie détruite précocement en 1940 et une partie de sa population connaît ensuite durant quatre années les affres de la vie en baraquements ou en casemates. Entre le et le , pendant la débâcle, elle accueille le gouvernement français[91],[92]. La Chambre des députés s'installe au Grand Théâtre[93] et le Sénat à l'hôtel de ville ainsi qu'au lycée Descartes[94] (le ministère de l'Intérieur s'est installé dans la préfecture, Albert Lebrun a installé la présidence de la République au château de Cangé à Saint-Avertin et Paul Reynaud la présidence du Conseil au château de Chissay-en-Touraine). La dernière réunion du Comité suprême interallié avec Churchill et Reynaud se tient dans la préfecture le [95].

Rue nationale, Jean Chauvin 1940, palais royal neuf.

Une partie du centre de la ville est totalement détruite lors du grand incendie du au , causé par des obus incendiaires allemands. Les chefs-d'œuvre architecturaux des XVIe et XVIIIe siècles sont en partie perdus, et près de deux cents monuments historiques sont détruits par le feu[96], dont le couvent des Jacobins, qui sera détruit entièrement en 1944, les couvents des Augustins, des carmélites, l'église des jésuites et de très nombreux hôtels, de même que la partie Nord de la rue Nationale, et l'entrée monumentale de la ville, la place des arts[97]. Cette dernière était constituée du palais royal neuf, du muséum d'histoire naturelle, dont toutes les collections disparaissent, et de la bibliothèque, ancien hôtel de Ville, qui perd aussi une grande partie de ses collections. Le pont Wilson (« pont de pierre »), qui approvisionne la ville en eau, a été dynamité pour freiner l'avancée de la Wehrmacht.

Le , le dirigeant collaborationniste du RNP, Marcel Déat, est victime d'un attentat raté lors d'une conférence au théâtre de Tours, la mèche de la bombe artisanale se détachant en heurtant son pupitre, après avoir été lancée des galeries. Membres du Front national de la Résistance, les deux auteurs, Georges Bernard et Maxime Bourdon seront retrouvés et fusillés.

En , des bombardements alliés frappent durement le complexe ferroviaire et les quartiers de Velpeau et Beaujardin[98], et font 137 morts[99]. La cité tourangelle est finalement libérée le . La commune est décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à trois autres communes de l'Indre-et-Loire[100].

Un plan de reconstruction et d'aménagement du centre-ville, dessiné par l'architecte tourangeau Camille Lefèvre, est adopté avant même la fin de la guerre. Le plan de vingt îlots quadrangulaires est ordonné autour de la rue Nationale qui est élargie. Cette ordonnance régulière s'efforce de reprendre les thèmes de l'architecture du XVIIIe siècle en les simplifiant, mais cette nouvelle ordonnance autoritaire et moderne sacrifie à la destruction tous les éléments patrimoniaux et archéologique qui ne seront pas sauvés, comme le temple romain trouvé sous la rue Nationale et l'hôtel de Beaune Semblançay, dont l'aile ouest et l'escalier renaissance seront intégralement détruits, ainsi que l'enceinte est de Châteauneuf[101]. Pierre Patout lui succède en tant qu'architecte en chef de la reconstruction en 1945. On envisage un temps de détruire la partie sud de la rue Nationale pour la mettre en conformité avec la nouvelle.

Années Royer

Immeubles du quartier du Sanitas.

Dans le contexte des Trente Glorieuses, Jean Royer devient maire de Tours le et restera en poste 36 ans. Alors que la ville connait de grands travaux, il obtient ainsi la réputation de « maire bâtisseur ». Le maire se tourne d'abord vers les espaces disponibles au sud des boulevards Béranger et Heurteloup. À la fin des années 1950, les premiers grands ensembles de la ville sont construits par l'organisme d'habitations à loyer modéré dans les quartiers Maryse Bastié et Sanitas. Ce dernier s'installe sur d'anciens terrains de la SNCF et deviendra le plus grand quartier de logements sociaux de la ville, avec des travaux se poursuivant jusqu'en 1978[102].

À partir de 1964, Tours va poursuivre son extension vers le nord grâce à la fusion avec les communes de Saint-Symphorien et Sainte-Radegonde-en-Touraine qui fait gagner 14 000 habitants à la ville et permet l'aménagement du quartier Europe entre 1966 et 1976[103]. Jean Royer tente d'obtenir la fusion de Saint-Cyr-sur-Loire et présente une liste dans ce but lors des élections municipales, mais celle-ci est défaite dans les urnes[104].

Entre 1966 et 1968, la ville entreprend l'aménagement du Cher afin de rendre constructibles des terres inondables ou marécageuses. En attendant, les quartiers Montjoyeux et Bergeonnerie sont bâtis sur des terrains surélevés de Tours-Sud au milieu des années 1960. Les travaux du Cher aboutissent à un changement notable de sa géographie sur quatre kilomètres, alors que le tracé du cours d'eau est modifié, son lit élargi, une double rangée de digues érigées et des îles artificielles installées[105]. Le chantier immobilier qui s'ensuit est l'un des plus importants d'Europe : les quartiers Rives du Cher, Rochepinard et Fontaines sont bâtis entre 1968 et 1978 et ajoutent plus de 7 000 logements à la ville.

La période est marquée par une fulgurante croissance démographique, avec une population passant de 80 000 habitants en 1946 à 140 000 en 1975, du fait de l'explosion des naissances, de l'exode rural, du rapatriement des Français d'Algérie en 1962 ainsi que de l'arrivée de travailleurs immigrés, notamment originaires du Maghreb et plus particulièrement de Mostaganem[106]. Toutefois, les choc pétroliers ainsi que le ralentissement économique et démographique ont raison de la demande incessante de nouveaux logements : l'urbanisation des Deux-Lions est repoussée et celle de la Gloriette abandonnée[103]. Les dernières années de Jean Royer sont difficiles alors que la ville est surendettée et que le chômage grimpe à 15 %[107]. Il est battu par Jean Germain le [108].

Politique et administration

Découpage territorial

Siègent à Tours :

  • le conseil municipal de la commune de Tours ;
  • le conseil métropolitain de Tours Métropole Val de Loire ;
  • le conseil départemental d'Indre-et-Loire ;
  • des services régionaux de la région Centre-Val de Loire y sont également situés (en partage avec Orléans où siège le conseil régional) ;
  • des services de l'État français pour le département d'Indre-et-Loire (préfecture).

Élections municipales et communautaires

Liste des maires à partir de 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Jean Meunier SFIO Député d'Indre-et-Loire (1936-1942 ; 1945-1958)
1947 1959 Marcel Tribut UDSR  
1959 1995 Jean Royer DVD Ministre de Pierre Messmer (1973-1974)
Député d'Indre-et-Loire (1958-1973 ; 1976-1997)
Conseiller général d'Indre-et-Loire (1961-1988)
1995 2014 Jean Germain PS Sénateur d'Indre-et-Loire (2011-2015)
2014 2017 Serge Babary UMP puis LR Conseiller général d'Indre-et-Loire (2001-2015)
2017 Christophe Bouchet UDI-PRV puis MR Journaliste
[109] En cours Emmanuel Denis EÉLV Ingénieur en électronique

Autres élections

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 UMP 36,42 PS 27,82 FN 12,93 EELV 11,30 UMP 49,75 UGE 41,67 FN 8,56
Européennes 2014[110] UMP 19,01 FN 16,47 PS 16,09 UDI-MODEM 15,14 Tour unique
Régionales 2015[111] PS 31,19 UCD 25,77 FN 19,20 EELV 11,17 PS 48,82 UCD 32,61 FN 18,56
Présidentielle 2017[112] EM 26,70 LFI 23,48 LR 21,25 FN 12,38 EM 78,82 FN 21,18 Pas de 3e
Législatives 2017 1è[113] LREM 36,29 PS 15,14 LFI 14,32 LR 13,10 LREM 53,93 PS 46,07 Pas de 3e
5è[114] LREM 36,78 LFI 16,32 LR 12,92 FN 10,08 LREM 61,55 LR 38,45 Pas de 3e
Européennes 2019[115] LREM 25,66 EELV 18,18 RN 14,26 LR 9,15 Tour unique
Municipales 2020 UGE 35,45 MR 25,62 LREM 12,67 RN 5,67 UGE 54,94 UDC 45,05 Pas de 3e
Régionales 2021[116] PS 25,86 EELV 21,30 MODEM 15,83 LR 15,6 UGE 51,04 LR 19,67 MODEM 15,33
Présidentielle 2022[117] LREM 30,11 LFI 29,91 RN 13,22 REC 6,63 EM 73,00 FN 27,00 Pas de 3e
Législatives 2022 1è[118] EELV-NUPES 39,60 LREM-Ens 27,38 LR 11,85 RN 9,33 EELV-NUPES 53,50 LREM 46,50 Pas de 3e
5è[119] MODEM-Ens 27,05 PCF-NUPES 25,05 RN 20,85 LR 8,98 MODEM-Ens 59,05 PCF-NUPES 40,95 Pas de 3e
Élections présidentielles

En 2002, les électeurs se sont déplacés à 68,03 % pour le 1er tour et ont placé en tête le candidat du RPR et Président sortant, Jacques Chirac, avec 21,84 % des voix, soit 10 896 personnes. Au second tour, la participation au scrutin a augmenté (+ 8,18 %) et la population tourangelle a voté à 87,41 % la réélection de Jacques Chirac, Jean-Marie Le Pen n'ayant obtenu que 12,59 % des voix (contre 12,97 % au 1er tour).

En 2007, la population tourangelle s'est rendue aux urnes à 83,54 % pour le 1er tour et a placé en tête des suffrages le candidat UMP Nicolas Sarkozy avec 30,76 % des voix, devant la candidate PS Ségolène Royal, qui a obtenu 28,76 %. Au second tour, la participation a été de 84,16 % (+ 0,62%) et c'est cette fois Ségolène Royal qui avait été préférée (50,83 %) face à Nicolas Sarkozy (49,17 %).

En 2012, la participation s'est élevée à 78,49 %. Les électeurs choisissent fermement leur position, puisque le candidat PS et Président de la République française, François Hollande, est placé en tête dès le premier tour avec 32,18 % des voix contre 27,02 % pour le Président sortant et candidat UMP Nicolas Sarkozy. Le second tour confirme la prise de position de la population, puisque 56,57 % des personnes votent pour François Hollande face aux 43,43 % du Président sortant. Le taux de participation de ce second tour est de 78,88 % à Tours.

En 2017, lors du second tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a recueilli 78,82 % des suffrages exprimés et Marine Le Pen (FN), 21,18 %. Le taux de participation, concernant cette élection, s'est alors élevé à 71,10 % sur l'ensemble des 80 032 habitants de Tours inscrits sur les listes[120].

Élections locales, nationales et européennes

Élections législatives

  • 2002 : la majorité présidentielle (RPR) est dominante dans les circonscriptions 1 et 2. La 5e circonscription est elle du côté de l'opposition (PS)66.
  • 2007 : la gauche (PS) arrive en tête dans les circonscriptions 1 et 5. La majorité présidentielle (UMP) gagne la 2e circonscription 67.
  • 2012 : la majorité présidentielle (PS) l'emporte dans les deux circonscriptions restantes 68.
  • 2017 : carton plein pour la majorité présidentielle (La République En Marche) qui s'impose dans les 1re et 5e circonscriptions.

Élections européennes

  • 2004 : la liste PS arrive en tête, suivi de celle de l'UMP et de la liste UDF69.
  • 2009 : la liste de la majorité présidentielle (UMP) arrive en tête des suffrages, suivi par la liste Europe-Écologie et enfin la liste Parti Socialiste70.
  • 2014 : la liste de l'opposition (UMP) arrive devant la liste Front National et la liste PS71.

Élections municipales (voir listes ci-après)

Élections cantonales et départementales
  • Cantonales 2008 : la majorité présidentielle l'emporte (UMP) au second tour devant le candidat PS dans un canton. L'autre est remporté par le candidat socialiste, loin devant le candidat divers droite72.
  • Cantonales 2011 : la gauche l'emporte dans tous les cantons (4 PS, 1 EELV)73.
  • Départementales 2015 : la liste d'Union de la droite arrive en tête à l'issue du premier tour dans les 4 cantons de ces départementales74.

Finances communales

  • Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[121] :

Évolution de l'endettement par habitant (en €)[121] :

Jumelages

Tours est jumelée avec neuf villes étrangères :

Elle a également un accord de coopération avec :

Équipements et services publics

Eau et déchets

Espaces publics

Enseignement

Primaire

Secondaire

Post-secondaire public

Site des Tanneurs - UFR Lettres et Langues.

L’université de Tours est une université autonome qui rassemble près de 28 000 étudiants et propose 35 licences (bac +3) et 90 masters (bac +4 et +5). Elle est divisée en sept unités de formation et de recherche[122] qui sont réparties sur la ville :

Dépendent aussi de l'université :

Enfin, depuis 2009, le siège de l'université Centre Val-de-Loire (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) est implanté à Tours sur le campus du Plat d'Étain.

Post-secondaire privé

Postes et télécommunications

Santé

La ville de Tours compte six établissements publics qui forment le Centre hospitalier régional et universitaire de Tours (le plus gros employeur de la région Centre-Val de Loire) : l'hôpital Bretonneau, l'hôpital Trousseau, l'hôpital Clocheville, l'hôpital de l'Ermitage, le Centre psychothérapique de Tours-Sud, la Clinique psychiatrique universitaire. Le CHRU dispose de laboratoires de recherche en collaboration avec l’université de Tours. Ils ont permis entre autres de découvrir le vaccin contre l’hépatite B et d'avancer dans les recherches sur l’autisme.

Parallèlement il existe trois cliniques privées importantes, issues des regroupements récents de nombreuses anciennes cliniques réparties dans toute la ville:

Justice, sécurité, secours et défense

Tours et Orléans (comme Nancy et Metz ou Lille et Douai) ont été rivales pour accueillir les entités administratives régionales. Finalement, en 1972 bien qu'étant la ville la plus peuplée Tours n'obtint pas la préfecture de la région Centre-Val de Loire. Une rivalité entre le maire de l'époque Jean Royer et Michel Debré serait un facteur majeur de cette rivalité[125]. Un partage s'est néanmoins effectué entre les deux villes pour les structures administratives et même pour la dénomination du rectorat.

Le Palais de Justice de Tours.

Tours est donc le siège de plusieurs administrations publiques d'échelles départementale, régionales et nationale (voir plus bas la section "Ministère de la Défense"). Non exhaustivement:

Forces armées

Tours-Nord accueille un site majeur de la base aérienne 705, avec comme équipement phare la piste utilisée notamment par l'école des pilotes de chasses. La direction de cette base aérienne, comprenant des sites répartis dans tout l'ouest du pays - entre autres : Brest (Finistère) et Cinq-Mars-La-Pile (Indre-et-Loire) - est présente à Tours. La BA 705 était aussi hôte à Tours depuis 2009 de l'intégralité des services de ressources humaines de l'armée de l'air avant qu'ils rejoignent Tours-Sud (infra). Au total ce sont près de 1 600 militaires qui y exercent. Le devenir de la base, notamment le transfert de l'école de chasse, est cependant régulièrement soulevé dans les dernières restructurations annoncées, notamment le livre blanc de la Défense pour 2014-2019[127],[128].

La caserne Baraguey, du temps du 66e régiment d'infanterie, dans les années 1920.
Les casernes Beaumont-Chauveau du quartier Giraudeau, en projet de réaménagement.

Tours a par ailleurs un long passé de casernement militaire. Deux sites majeurs seulement restent aujourd'hui en activité boulevard Jean Royer, assurant néanmoins une présence très importante en effectifs, mais la ville compta jusqu'à huit casernes au XIXe siècle, jusqu'au milieu du XXe siècle[129],[130].

La caserne de passage, fermée - créée dans le voisinage de l'église Saint-Julien - et la caserne d'infanterie Marescot - rue Georges Delperier - devenue collège des Recollets. Le quartier Lasalle (caserne Morier) - implanté au Champ-de-Mars - où s'installa un régiment de cavalerie en 1845 (8e RC), a notamment laissé place au lycée Albert Bayet. La caserne Meusnier (anc. de Guise), cédée à la ville en 1968 - sur le site du château de Tours - connu successivement la cavalerie (inauguré par le 3e Régiment des gardes d'honneur) et l'infanterie (32e RI par exemple), abrite des activités muséographiques et patrimoniales. L'École du train dans la ville depuis 1945 - installée au quartier Beaumont (anc. caserne d'artillerie), rue du Plat d'Étain, face au quartier Chauveau - déménage pour Bourges en 2009 à l'occasion d'un rapprochement de plusieurs écoles militaires (Écoles Militaires de Bourges). Le musée des équipages militaires et du Train - situé rue Walvein - est également transféré à Bourges[131]. Le site Beaumont-Chauveau, rendu à la vie civile, fait l'objet d'un vaste plan de réaménagement à l'horizon des années 2016-2018[132],[133]. Elles servent déjà d'annexe pour l'UFR de médecine, abritent les services de la présidence de l'université et le siège du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) : le Centre - Val de Loire Université et divers autres organismes de recherche.

En activité, sur l'actuel boulevard Jean Royer (anc. Thiers) : le quartier Rannes a été notamment la garnison du 5e RC. Il abrite désormais le tout récent cercle-mess depuis 2012[134] ; la caserne Baraguey d'Hilliers, réaffectée, a été notamment la garnison du 66e RI dans les années 1920 (auquel succédera le 32e RI) et le siège de l'État-Major de la 13e division militaire territoriale dans les années 1960-1980. Désormais les locaux abritent plusieurs services de la direction des ressources humaines de l'armée de l'air (450 personnes). En 2012, c'est au tour d'une partie du service des ressources humaines de l'Armée de terre de prendre place à Tours depuis l'Île-de-France (huit cents personnes)[135]. En 2014, la marine installe également ses services de ressources humaines (quatre cents personnes). Enfin, la même année, ce sont les services informatiques de l'armée qui emménage à Tours (cent personnes).

Tours a en son sein aussi la délégation militaire départementale (DMD) ainsi que des centres de recrurement et d'information de chaque armée.

Population et société

Démographie

Les données concernant la population de Tours dans l'Ancien Régime sont rares et souvent sujettes à caution ; il convient de noter que la ville connut un apogée démographique vers le XVIe siècle, avec une population estimée entre 30 000 et 65 000 habitants vers 1600.

Évolution de la population depuis la Révolution

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[137]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[138].

En 2014, la commune comptait 1 274 habitants[Note 5], en évolution de +4,6 % par rapport à 2008 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
745610581586729731760731695
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
666626630617621584598574525
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
536519520461467443429417409
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
4184574445347398181 1481 2741 274
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[139] puis Insee à partir de 2006[140].)
Histogramme de l'évolution démographique

La ville de Tours a annexé la commune de Saint-Étienne-Extra en 1845. La population de la ville fait un bond de 14 000 habitants en 1964 avec l'absorption des communes de Sainte-Radegonde-en-Touraine et Saint-Symphorien et d'une petite partie de Joué-lès-Tours en bord de Cher. Depuis 1975, la population de Tours reste globalement stable entre 130 000 et 140 000 habitants.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (34,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,3 %) est inférieur au taux départemental (28 %).

En 2020, la commune comptait 63 881 hommes pour 73 969 femmes, soit un taux de 53,66 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,9 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,3 
6,4 
75-89 ans
10,1 
11,9 
60-74 ans
14,4 
16 
45-59 ans
15,1 
19,6 
30-44 ans
16,4 
29,8 
15-29 ans
28,6 
15,5 
0-14 ans
13,1 
Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2021 en pourcentage[141]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
7,9 
75-89 ans
10,2 
17,3 
60-74 ans
18,1 
19,8 
45-59 ans
19,1 
17,9 
30-44 ans
17,2 
18,5 
15-29 ans
17,5 
17,6 
0-14 ans
15,6 

Manifestations culturelles et festivités

La place Plumereau.

On peut citer parmi les manifestations :

  • Cinéma :
  • Spectacle vivant :
    • Le festival Rayons Frais (« les arts et la ville ») depuis l'été 2003.
    • Le festival International du Cirque de Tours depuis septembre 2007.
  • Musique :
    • Le Festival de musique de chambre le Printemps musical de Saint-Cosme, en mars de chaque année.
    • Le Festival de musique de chambre des Fêtes musicales à la Grange de Meslay, en juin de chaque année.
    • Le festival Emergences (jazz) en novembre, coproduit par Jazz à Tours et Le Petit Faucheux (SMAC jazz).
    • Le festival de musiques libres Superflux, organisé par le Petit Faucheux en partenariat avec le Temps Machine.
    • Le festival Potager Électronique (gratuit), chaque année à la fin-juin et depuis 2007.
    • Le festival Aucard de Tours (musique actuelle), organisé chaque début juin par Radio Béton. L'île Aucard, lieu d'origine de la manifestation, ne permettant plus l'accueil du nombre grandissant de festivaliers, la manifestation occupe aujourd'hui le parc de la Gloriette.
  • Bande dessinée :
  • Autres :
    • Vitiloire, salon des vins de Loire, chaque année en mai sur le boulevard Heurteloup, depuis 2003
    • Tours sur Loire, guinguette et animations variées en bords de Loire tout le long de l'été.
    • « American Tours Festival », festival américain, concentration de Harley-Davidson, musique country et rock, courses Nascar, Parc des expositions (début juillet)[142].
    • La fête foraine et la foire, au parc des expositions de Rochepinard, courant mai.
    • Le « Free Market » de Tours, expo-vente collective de créateurs, ponctuée de concerts et performances artistiques. Chaque année, début décembre depuis 2004, au premier étage des Halles de Tours.
    • Foire à l'ail et au basilic, le .
    • Le Japan Tours Festival, au parc des Expositions début juillet, qui accueille les fans du Japon et de la pop culture, depuis 2014.

Sports et loisirs

Le Palais des sports de Tours, dans le quartier du Sanitas.

Dans le domaine des sports, Tours se distingue en volley, son club le Tours Volley-Ball faisant partie des meilleurs européens. On peut citer qu'en 1980, Tours a été classée par le journal L'Équipe « ville la plus sportive de France ». Plus récemment, la saison 2010-2011, fut particulièrement difficile, voyant le dépôt de bilan de l’ASGT, le dépôt de bilan du Tours Val De Loire Basket (Championnat de France de basket-ball de Nationale féminine 1), et la relégation de l’Union sportive Tours rugby en Fédérale 3 pour raisons financières.

La ville est labélisée Terre de Jeux 2024 depuis novembre 2019 dans l'optique des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024[143].

Manifestations sportives

Depuis 1896, la course cycliste Paris-Tours est une manifestation sportive majeure pour la ville. Parfois appelée « classique des lévriers » ou « classique des feuilles mortes » (ce deuxième surnom est partagé avec le tour de Lombardie), elle a ancré Tours dans la tradition du vélo. Jusqu'en 2010 elle proposait le plus long sprint du Monde sur les 2,5 km de l'avenue de Grammont. Avec le retour du tramway et ses rails menaçantes pour les roues des vélos, la portion finale sur l'avenue de Grammont est réduite à 800 m. Les cyclistes y entrent au niveau de la place de la Liberté pour franchir la ligne d'arrivée un peu avant la place Jean-Jaurès.

Par ailleurs, les 10 et 20 km de Tours se déroulent chaque année en septembre depuis 1981. Il s'agit de la deuxième plus grande course sur route de France de cette distance après les 20 km de Paris, selon la Fédération Française d'Athlétisme. Elle fait également partie des 10 plus grandes courses sur route de France en termes de participants. La course emprunte les rues de la partie entre Loire et Cher de la ville. Cette épreuve est complétée en 2014 d'un marathon appelé Marathon Touraine Loire Valley qui, pour sa première édition, voit concourir plus de 3 000 participants.

On peut aussi noter, la tenue tous les deux ans sur le Cher (au niveau du parc des expositions) d'une course de motonautisme comptant pour le championnat de France.

Clubs

Volley-ball
Match du TVB au palais des sports.

Le Tours Volley-Ball est le club majeur de la ville, présent dans l'élite depuis 1994 et fort de quatorze titres : Ligue des champions 2005, coupe CEV 2017, championnats de France 2004, 2010, 2012, 2013, 2014, 2015, 2018, 2019 et coupes de France 2003, 2005, 2006, 2009, 2010, 2011, 2013, 2014, 2015 et 2019. Le club dispute régulièrement des finales nationales et internationales. Il évolue au Centre municipal des sports, salle Grenon, dans le cadre de la Ligue A. Il est présidé par Yves Bouget et entraîné par Marcelo Fronckowiak qui a succédé à Hubert Henno depuis 2021. Le club a compté dans ses rangs de nombreux internationaux, français comme étrangers.

Football

Le Tours FC (ex FC Tours) est le club phare de la ville de Tours et de la Touraine. Après une période faste au tournant des années 1970-1980 avec quatre saisons dans l'élite et deux demi-finales de Coupe de France (1982 et 1983), le club évolue en Ligue 2 jusqu'en 2018. Le Tours FC est rétrogradé en 2018-2019 de National, puis en National 3 pour la saison 2019-2020, après avoir été relégué sportivement puis rétrogradé financièrement durant la même saison. Après un passage en Régional 1 lors de la saison 2021-2022, le club évolue en National 3 pour la saison 2022-2023. La montée en National 2 est l'objectif visé par le club cette année-là, mais le club terminera finalement à la seconde place du championnat et évoluera donc de nouveau en National 3 pour la saison 2023-2024. Le Tours FC est présidé par Jean-Marc Ettori, l'équipe quant à elle est entraînée par Nourredine El Ouardani. Le club évolue au Stade de la Vallée du Cher depuis sa création en 1978.

Hockey sur glace

Le club de hockey sur glace de l'ASG Tours, champion de France en 1980 et double vainqueur de la Coupe de France (1975 et 1978), a connu un renouveau en atteignant la finale de la Ligue Magnus lors de la saison 2004-2005, mais malheureusement des problèmes financiers l'ont fait rétrograder en D2 pour la saison 2005-2006. Toutefois, le club est remonté aussitôt d'une division en remportant son championnat en étant invaincu de la saison. Même chose en D1 où le titre de champion est acquis alors qu'il reste trois matchs de play-off à jouer. Le club a retrouvé la Ligue Magnus lors de la saison 2007-2008. À la suite de la liquidation judiciaire du club durant l'été 2010, un nouveau club est créé répondant au nom des Remparts de Tours.

Rugby

Le club de rugby de la ville, l'Union sportive Tours rugby (UST), âgé de plus de cent ans, est le premier club régional et accueille un Pôle Espoirs depuis 2006. Après une courte expérience en Pro D2, lors de la saison 2001-2002, il retourne directement à l'échelon inférieur. Mais lors de l'été 2006, le club est rétrogradé en Fédérale 2 pour raisons financières puis en Fédérale 3 pour les mêmes raisons. L'US Tours évolue actuellement en Fédérale 2.

Basket-ball

En basket-ball, le Tours Joué Basket, champion de France en 1976 et 1980, finaliste de la coupe des Coupes en 1976 sous la dénomination de l'ASPO Tours, évolue désormais en Nationale 2 et joue ses rencontres salle Marcel Cerdan. Ce club a depuis déposé le bilan.

Le nouveau club de basket-ball à Tours se nomme l'Union Tours Basket Metropole. C'est la fusion entre le TBC et le PLLL Tours. Cette équipe évolue en Ligue Pro B pour la saison 2021-2022, avant de redescendre en National 1 pour la saison 2022-2023.

Natation
Le centre aquatique du Lac (de la Bergeonnerie).

Les Enfants de Neptune de Tours (ENT) est l'un des meilleurs clubs de natation de la région avec quelques internationaux. La ville a organisé les Championnats de France 2006 durant lesquels Laure Manaudou a battu le record du monde du 400 mètres nage libre dans la piscine Gilbert Bozon du Palais des sports. La ville compte trois autres piscines, à savoir le Mortier reconstruit en 2008 et les vieillissantes Tourrettes, à Tours-Nord. Enfin, le centre aquatique du Lac, situé à Tours-Sud et inauguré en 2006, accueille de loin le plus de monde au sein de la métropole.

Tennis

Le tennis est également représenté par le Tennis Club de Tours, connu pour avoir formé Thierry Tulasne et joué quelques saisons en première division nationale. Il figure parmi les meilleurs et les plus appréciés de la région du fait d'un cadre exceptionnel en bord de Loire.

Arts martiaux

La ville de Tours compte de nombreuses associations sportives dont l'objet est la pratique des arts martiaux. On dénombre ainsi pas moins de 4 clubs de judo (Judo Club de Touraine, Espoir Sportif du Beffroi, CEST - Section Judo et le club départemental Union Judo Touraine Métropole dont le siège se situe à Tours).

Autres sports

Le premier club de floorball d'Indre-et-Loire, appelé Touraine Floorball ou également Impacts de Tours, a été créé en avril 2013 à Tours[144]. Il évolue actuellement en D2.

Le roller in line hockey, nouvelle discipline très vite adoptée des Tourangeaux, est particulièrement développé grâce au club des Apaches de Tours qui fut très souvent située dans les hauteurs du classement de Division 1. Plusieurs de ses joueurs ont joué en équipe de France. La ville de Tours compte aussi un club de football américain avec les Pionniers, vieux club provincial fondé en 1987, actuellement en D2.

Les Pionniers de Touraine, club de football américain est promu en première division nationale en 2022.

Vie associative

Cultes

Christianisme

Catholicisme
La basilique Saint-Martin de Tours.

L'archevêque métropolitain de la ville est à la tête de la province ecclésiastique de Tours, qui comprend cinq diocèses dont celui de Tours même.

Les deux édifices majeurs sont :

Il existe quatre couvents tourangeaux. Tout d'abord le couvent des clarisses, situé rue Pas Notre Dame ; le couvent dominicain, fondé en 1222, il est situé rue Palissy. Il y a aussi le couvent des sœurs dominicaines de la Présentation, fondé au début XVIIIe siècle par Marie Poussepin, il est situé quai Portillon dans La Grande Bretèche (c'est la "maison-mère" de la congrégation depuis 1813). Là bas, les sœurs œuvrent socialement pour les plus défavorisés et participent à l'édification humaine et spirituelle de ceux qui viennent à elles. Un couvent est situé rue de la Source, il s'agit du couvent des franciscaines servantes de Marie. Enfin le couvent des Petites Sœurs des Pauvres se tient boulevard Preuilly. Il y eut également un couvent d'Ursulines où entra, en 1631, Marie Guyart, dite la Bienheureuse Marie de l'Incarnation.

Un foyer de la Mission Étudiante est situé rue Delpérier. Il dispose de facilités destinées à permettre à des étudiants souhaitant s'investir davantage dans la communauté catholique locale. C'est aussi un lieu d'échanges, avec des prêtres et des laïcs, placé sous la responsabilité d'un aumônier. L'oratoire de la Sainte Face a été érigé en 1876 dans la maison de Léon Papin Dupont, un homme pieux de l'époque. Relançant alors l'intérêt pour les pèlerinages relatifs à saint Martin, il a ainsi contribué au renouveau spirituel de la Touraine au milieu du XIXe siècle. Actuellement, ce sont les dominicains qui en ont la charge.

De nombreuses églises sont réparties sur le territoire de Tours comme :

  • l'église Notre-Dame-la-Riche, rue de Courteline ;
  • l'églises Saint-Étienne, place Michelet ;
  • l'églises Sainte-Jeanne d'Arc, rue Roger Salengro, forment une même paroisse ;
  • l'églises Saint-Paul, place Saint Paul
  • l'églises de la Sainte Famille, rue beaujardin, composent la paroisse Saint-Luc ;
  • l'églises Saint-François de Paule, rue Marat
  • l'églises Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, rue Plat d'Étain forment la paroisse Saint-Jean de Beaumont ;
  • l'églises Notre-Dame de l'Europe, rue du Maine ;
  • l'églises Saint-Libert, clos Saint Libert ;
  • l'églises Saint-Jean de Montjoyeux, allée Laurence Berluchon ;
  • l'église Saint-Éloi, place Saint-Éloi actuellement (archives historique municipales) qui appartiennent à des paroisses partagées avec des communes adjacentes à Tours ;
  • l'église Christ Roi, avenue André Malraux ;
  • l'église Bienheureux Charles Foucauld, Avenue Mozard ;
  • l'église Saint-Jean de Beaumont, rue Stéphane Pitard ;
  • l'église Saint-Saturnin, rue Littré ;
  • l'église Saint-Symphorien, place Paul Bert ;
  • l'église Sainte-Radegonde, rue Saint-Gatien.

Célébration selon la forme tridentine du rite romain :

D'anciennes églises en vestiges, ruines ou désaffectées

  • l'église Sainte-Croix, rue du Châteauneuf ;
  • l'église Saint-Denis, place du Châteauneuf ;
  • l'ancienne église Saint-Jean de Beaumont, rue Walvein ;
  • l'église Saint-Pierre Puellier, place Plumereau ;
  • la tour de l'Horloge, rue des Halles ;
  • la tour Charlemagne, rue Descartes ;
  • l'église Saint-François, rue Berthelot.

Enfin de nombreuses chapelles:

  • la chapelle Saint-Jean, rue Rapin ;
  • la chapelle de la caserne Beaumont, rue du Capitaine Pougnon ;
  • la chapelle des Ursulines (actuellement conservatoire), rue des Ursulines ;
  • la chapelle de la maison diocésaine, rue des Ursulines, avec chapelle dans les jardins ;
  • la chapelle de la bibliothèque musicale, rue des Ursulines ;
  • la chapelle des Sœurs Dominicaines, quai du Portillon ;
  • la chapelle des capucins des Frères Mineurs, rue de la Pierre ;
  • la chapelle de l'hospice de la Charité, boulevard Tonnellé ;
  • la chapelle de la maison canoniale, rue Manceau ;
  • la chapelle Saint-Lazare de la maladerie, rue Blaise Pascal ;
  • la chapelle Saint-Libert, avenue André Malraux ;
  • la chapelle Saint-Martin, rue du Petit Saint-Martin ;
  • la chapelle Saint-Martin, rue de la Chapelle (moderne) ;
  • la chapelle Saint-Michel, rue Petit Pré ;
  • la chapelle Sainte-Ursule, rue Émile Zola ;
  • la chapelle des Clarisses, rue Pas Notre-Dame ;
  • la chapelle de l'ogec, rue Camp de Molle ;
  • la chapelle de l'institut Saint-Martin rue Néricault Destouches.
Orthodoxe et chrétiens d'Orient
Protestantisme
  • Tours possède un temple, rue de la Préfecture, affilié à l'Église Réformée de France. La ville est aussi le siège de la région Ouest de l'Église Réformée de France.
  • Le temple protestant, rue du docteur Ledouble.
  • Plusieurs églises évangéliques y sont présentes également. Parmi ces églises évangéliques, on dénombre deux églises du courant baptiste et deux églises du courant pentecôtiste[147].
  • L'église adventiste du septième jour, rue Léon Boyer
  • L'église, évangélique baptiste, rue Lakanal
  • L'église évangélique ciel ouvert, place Guido Arezzo
  • L'église évangélique protestante, rue de Narvik.
  • L'église évangélique protestante, rue George Sand.

Judaïsme

L'entrée de la Synagogue de Tours.

La communauté juive célèbre le culte israélite selon le rite séfarade à la synagogue de Tours, rue Parmentier. La ville possède également ainsi une antenne régionale du CRIF.

Islam

La ville compte trois lieux de culte musulman qui sont des salles de prières[148]. Une grande mosquée à Tours est actuellement en construction dans le quartier du Menneton, au sud de la ville[149].

Bouddhisme

Tours possède un centre Zen Josen affilié à l'Association Zen internationale et un centre KTT (Karma Teksoum Tcheuling), centre de méditation et d'étude du bouddhisme tibétain.

Culte antoiniste

Un temple du culte antoiniste, dédicacé le , est situé 75 rue d'Amboise[150],[151].

Autre

  • Salle du royaume des témoins de jehovah, rue de la Tour d'Auvergne.

Médias

Presse locale

Écrite :

    • La Nouvelle République du Centre-Ouest est un quotidien local qui parait du lundi au dimanche. Le siège est place de Verdun.
    • 37 degrés (magazine culturel)
    • La Tribune de Tours (journal hebdomadaire gratuit)
    • Tours Madame
    • PROG! Agenda des sorties Tours et agglo (mensuel gratuit sur la culture et les sorties)
    • Le ptit Zappeur (magazine TV gratuit bihebdomadaire)
    • TMV (journal hebdomadaire gratuit Groupe NRCO)
    • Ailleursmag (magazine gratuit mensuel)
    • Tours&Moi (magazine municipal gratuit mensuel)
    • Tour(s)plus le mag (magazine de l'agglo gratuit trimensuel)
    • Le Canard du coin (journal bimestriel d'enquêtes politiques et sociales)
    • Les Bons Plans de Tours (magazine bihebdomadaire gratuit)
    • Tourang'l (magazine féminin de la Touraine).
    • Oazar[152] (magazine culture et gastronomie depuis 2012)

Télévisuelle

    • TV Tours Val de Loire est la télévision locale de Tours (sur le canal Hertzien 37), ses studios sont installés place Verdun, au sein des locaux de la Nouvelle République.
    • France 3 Tours implantée place des Halles de Tours, est le premier décrochage info de dimension locale créé par la chaîne en 1989. M6 lui emboîtait le pas pour le premier décrochage info local de la chaîne dans le courant de la même année, mais l'expérience se termina en 2007.

Radio

Les radios locales tourangelles :

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

Employeur Nombre de salariés Ville(s) Domaine
CHRU de Tours 8 007 Tours Santé et soins médicaux : Hôpital régional
SNCF 3 641 Tours et Saint-Pierre-dès-Corps Transport ferroviaire et établissement de maintenance du matériel
Ville de Tours 2 897 Tours Collectivité territoriale : commune
Conseil départemental d'Indre-et-Loire 2 832 Tours Collectivité territoriale : département
Université de Tours 2 455 Tours Enseignement supérieur
Électricité de France 1500 Tours / Saint-Avertin Nucléaire, fournisseur d'énergie
STMicroelectronics 1 443 Tours Fabricant de semi-conducteurs
Auchan 1 210 Tours / Chambray-lès-Tours / Saint-Cyr-sur-Loire Grande Distribution
Orange 778 Tours Télécommunications
Fil bleu 640 Tours et Saint-Pierre-dès-Corps Réseau de transport en commun
La Nouvelle République 502 Tours Presse quotidienne régionale
Bouygues Télécom 429 Tours Opérateur téléphonique
Tours Métropole Val de Loire 421 Tours Collectivité territoriale : métropole
Sanofi-Aventis 400 Tours Fabricant de produits pharmaceutiques
Banque populaire Val de France 400 Tours Banque et assurances
Fidelia Assistance 400 Tours Société d'Assistance

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Palais des beaux arts.
Cathédrale Saint-Gatien de Tours
Grand Théâtre illuminé dans le cadre du Parcours Lumière.
hôtel de ville
Hôtel de ville.

La ville de Tours est classée ville d'art et d'histoire. De manière anecdotique, Tours est parfois appelée « le petit Paris » par les étrangers, peut-être du fait de son histoire, de l'aménagement des boulevards de l'hypercentre et de l'architecture de certains monuments du centre historique.

Basilique Saint-Martin
Basilique Saint-Martin.
Église Saint-Julien
Église Saint-Julien.
Palais des Monnaie
Palais des Monnaie.
hôtel Goüin
Hôtel Goüin.
place Plumereau
Place Plumereau.
Château du Plessis-lès-Tours.
palais du commerce
Palais du Commerce.

Le centre historique de Tours est l'un des mieux conservés de France et possède une grande quantité d'édifices de qualité, souvent en rapport avec le développement économique de cette ville qui fut une capitale religieuse avant de devenir capitale royale. Les quartiers anciens de Tours sont parsemés de maisons et d'hôtels particuliers qui offrent divers aspects de la construction médiévale. On note de très nombreuses constructions en pierre, plus rarement en brique mais surtout à pans de bois, mais bien des maisons de la ville ancienne posent des problèmes de datation du fait de l'ajout de façade sur rue plus moderne sur une base ancienne[153]. On trouve des hôtels particuliers médiévaux et Renaissance, comme les hôtels de Beaune-Semblançay, Goüin, de Jean Briçonnet, des Ducs de Touraine ; comme la maison de Tristant l'Hermite ; comme les hôtels Robin Quantin et de Jean Galland. Des monuments historiques sont visibles dans ses quartiers historiques sur un axe ouest-est, la grande rue (rue Georges Courteline, du Grand-Marché, du Commerce, rue Colbert, puis rue Albert Thomas et rue Blanqui), comme la cathédrale Saint-Gatien (XIIe au XVIe siècle) dont le premier état remonte au IVe siècle, siège de l'archevêque de Tours et cœur de la province ecclésiastique de Tours ; ainsi que le château de Tours (ancienne résidence des comtes d'Anjou), tout proche, érigé sur les vestiges des remparts du castrum gallo-romain, tout comme la chapelle Saint-Libert plus à l'est.

rue du Change
Rue du Change.

On trouve des églises comme l'église Saint-Julien, ancienne abbaye bénédictine dont l'origine remonte au VIe siècle, et dont l'abbatiale date majoritairement du XIIIe ; l'église Saint-Saturnin, datant du XVe siècle, anciennement église rattachée au prieuré des Carmes ; l'église Notre-Dame-la-Riche ; l'église Saint-Denis ; l'église Saint-Pierre-le-Puellier ; la tour Charlemagne et la tour de l'Horloge, qui sont des vestiges du XIIIe siècle de la collégiale Saint-Martin médiévale ; et, tout près, la place Plumereau ; l'ancien prieuré Saint-Éloi ou prioratus S. Jacobi de Ulmo Roberti, mentionné dès le Xe siècle, et dont la chapelle (fin du XIIe) est actuellement le siège des archives municipales de Tours ; le palais des Archevêques, actuel musée des Beaux-Arts de Tours ; l'amphithéâtre de Tours, dont l'emplacement, près de la cathédrale, reste visible dans le tracé des rues… Plusieurs monuments construits par l'architecte tourangeau Victor Laloux sont dans le cœur de ville : la basilique Saint-Martin, édifiée au XIXe siècle dans un style néo-byzantin en remplacement de l'ancienne collégiale Saint-Martin, l'hôtel de ville et la gare de Tours-Centre.

Escalier-galerie, No 129 rue Colbert.
19 rue de la Monnaie
Maison XVe siècle, 19 rue de la Monnaie.
maison XVe siècle, place Plumereau
maison XVe siècle, place Plumereau
Escalier-galerie, rue du Panier-Fleurie.
8 rue du Murier, hôtel XVIIe siècle.

Malgré les bombardements, et l'incendie du centre-ville en , la ville de Tours conserve un patrimoine historique de premier plan. Plus de 160 monuments inscrits ou classées, 10 sites classées ou inscrits et un secteur sauvegardé de 150 hectares donc plusieurs ensembles architecturaux comprenant près de deux mille maisons médiévales[154],[155], principalement à pan de bois, donc le trait le plus remarquable[156] du XVe, XVIe et XVIIe siècles, est le système de distribution par galeries ouvertes et escaliers ouverts dans les cours, traités encore totalement en bois, et formant un style standardisé et unique en France à cette échelle[157] dans le Vieux-Tours. Le centre historique de la ville devient lauréat du palmarès Procos des grandes agglomérations pour l’année 2018,avec plus de 900 commerces, le cœur historique et marchand de la ville rayonne sur tout un bassin de consommation de plus de 600 000 habitants. L ’hyper-centre compte un nombre très élevé de points de vente au regard du nombre d’habitants[158]. La ville rejoint le rang des grandes métropoles françaises pour renforcer son attractivité des centres-villes marchands les plus dynamiques dans la catégorie des grandes agglomérations. le vieux tours profite d’une attractivité de tradition d’arts et d’histoire et représente une destination majeure de la Touraine, avec plus de un million de visiteurs[159].

À noter aussi le palais de Justice ; l'hôtel de préfecture d'Indre-et-Loire ; l'hôtel de la CCI, l'ancienne abbaye de Marmoutier, fondée au IVe siècle par saint Martin, évêque de Tours, aujourd'hui un collège-lycée privé ; la synagogue de Tours, l'Étoile bleue (ancienne maison close)…

Des constructions plus récentes comme l'imprimerie Mame (conçue par Bernard Zehrfuss et Jean Prouvé), la bibliothèque municipale, les halles de Tours, et le Palais des congrès Vinci (conçu par Jean Nouvel) sont aussi à remarquer.

Ponts

Sise entre Loire et Cher, la cité tourangelle est reliée aux plateaux tourangeaux nord et sud par de nombreux ouvrages d'art d'époques diverses:

  • Sur la Loire, d'ouest en est (sur les communes de la Riche et Saint-Cyr-sur-Loire) :
    • Double pont de Saint-Cosme (pont du périphérique - 1991, (élargissement en 2008 à 2x2 voies à l'occasion de l'extension du périphérique vers le nord sur un nouveau tronçon La Riche-La Membrolle sur Choisille)
    • Viaduc de Saint-Cosme (pont ferroviaire - XIXe siècle)
    • Pont Napoléon (pont route - 1957)
    • Pont Wilson
      La passerelle Le Fil-d'Ariane.
    • Passerelle Saint-Symphorien (pont suspendu pour piéton et cyclistes - 1847) dit « Pont de fil », à l'emplacement de l'ancien pont médiéval, le Pont d'Eudes
    • Pont Mirabeau (pont route - 1973)
    • Pont sur la Loire A10 (Viaduc autoroutier - 1973)
  • Sur le Cher, d'ouest en est :
    • Pont de Saint-Sauveur reliant les quartiers ouest de Tours aux Deux-Lions
    • Passerelle le Fil d'Ariane (Pont suspendu pour piéton et cyclistes - 2001)
    • Pont du tramway sur le Cher, (tramway, bus et véhicules d'urgence, piétons et cyclistes - 2012)
    • Pont du Sanitas (avenue de Grammont reliant le centre de Tours au quartier des Fontaines, Joué-lès-Tours)
    • Passerelle piétonne nord vers l'île Balzac
    • Passerelle piétonne sud ouest vers l'île Balzac
    • Passerelle piétonne sud est vers l'île Balzac
    • Viaduc autoroutier (A10) de Rochepinard
    • Pont d'Arcole, accolé au viaduc autoroutier, supportant le trafic urbain de l'est de Tours vers le sud de l'agglomération (Saint Avertin, quartier des Fontaines, etc.)

Parcs, jardins, et aménagements paysagers

La ville dispose d'environ 50 parcs et jardins. Les plus réputés sont le Jardin botanique de Tours (1843) face à l'hôpital Bretonneau et le Jardin des Prébendes d'Oé (1872). Le dernier en date est le jardin de la Grenouillère, créé en 2009 et situé au cœur de l'écoquartier Monconseil : il fait à lui seul un hectare. Tours est régulièrement en tête du classement du concours des villes et villages fleuris (2000, 2003, 2006 et 2009).

Tours est désignée ville fleurie avec quatre fleurs et la distinction Grand prix depuis 1997[160] et a reçu en 2008 une médaille d'or au concours européen « Entente florale » pour la qualité de ses espaces verts[161]. De plus, la ville de Tours a été récompensé du trophée « Fleur d'Or » en 2014 pour 3 ans[162].

Elle possède plusieurs arbres remarquables, le plus admiré est sans doute le Cèdre du Liban, classé Arbre Remarquable de France, placé dans l'enceinte du musée des Beaux-Arts de Tours et le Ginkgo Biloba du jardin botanique qui a remporté le prix Coup de cœur du jury de l'édition 2020 de l'Arbre de l'année[163].

Enfin, après avoir tourné le dos à son fleuve pendant plus de cinquante ans, la ville le célèbre une fois par an avec « Les Jours de Loire », les habitants redécouvrant sa grande diversité de faune et de flore depuis son classement au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Patrimoine culturel

Grand Théâtre et Opéra de Tours.
Le musée des beaux-arts de Tours, dans l'ancien archevêché.

L'Opéra (dirigé par Laurent Campellone) a son siège au Grand Théâtre tandis que le Centre dramatique national (dirigé par Jacques Vincey) a élu domicile au Nouvel Olympia.

L'orchestre symphonique de la région Centre-Val de Loire est basé à Tours ; ses principaux membres sont issus du lycée musical Francis-Poulenc et du conservatoire à rayonnement régional de Tours (dirigé par Stéphane Béchy) Les Fêtes musicales de Touraine se déroulent dans le cadre de la grange de Meslay tandis que le Florilège vocal, festival international de chant choral, investit salles de concerts et rues piétonnes.

Depuis 1986, moment où Marcelline Langlois-Berthelot (arrière petite-fille du diplomate et juriste Philippe Berthelot) a commencé à la diriger la librairie, La Boîte à Livres, rue Nationale, s'est fortement agrandie et a joué un rôle important dans la vie culturelle de Tours, c'est la plus grande librairie de la région centre et l'une des plus grandes librairie indépendante de France[164]. Cette librairie indépendante, est aussi un centre culturel avec des d'expositions artistiques régulières et de rencontres avec des auteurs. Afin de favoriser la sensibilisation à la littérature chez les enfants, Langlois-Berthelot a notamment mis en place le Prix Lecture de la Boîte à Livres.

Le Centre chorégraphique national dirigé par Thomas Lebrun est à l'initiative d'un festival de danse annuel.

Tours est un pôle important de la musique ancienne en France. De nombreux ensembles reconnus au niveau international y résident : Diabolus in Musica, Ensemble Doulce Mémoire, Ensemble Jacques Moderne dirigé par Joël Suhubiette, Ensemble Marini dirigé par James Jennings, Ensemble PhilidOr, Ensemble Consonance… Une saison de musique ancienne permet à ces ensembles de se produire régulièrement sur Tours et son agglomération en mai/juin et en septembre/octobre.

De nombreux musées sont offerts aux visiteurs : musée des Beaux-Arts de Tours (palais des Archevêques), musée du Compagnonnage (dortoir des moines de l'abbaye Saint-Julien), Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (CCCOD), muséum d'Histoire naturelle, musée Saint-Martin, etc.

Des expositions d'envergure nationale sont organisées régulièrement au Musée d'art contemporain du château de Tours sur les bords de Loire : Joan Miro (2001), le Franc-Maçon dans son Habit de Lumière (2002), Daniel Buren (2005) ou Calder en Touraine (2008).

Dans le quartier de la Fuye, rue du docteur Fournier, le plasticien Armand Langlois a réalisé une fresque en trompe-l'œil illustrant le travail de compagnons couvreurs.

Tours - "Le couvreur" d'Armand Langlois.

De nombreux illustrateurs comme Nico Nu et auteurs-dessinateurs de Bande dessinée, à l'instar de l'atelier Cachalot fondé par Christopher ou de l'atelier POP sont installés à Tours, notamment dans le quartier artisan du Petit Saint-Martin (Ouest du Vieux Tours). Un festival de Bande dessinée « A Tours de Bulles » a lieu en outre chaque année.

Tous les ans à la fin mars, le carnaval de Tours accueille plus de 10 000 personnes au long de son défilé, et en été à l'occasion de Tours sur Loire s'installent des animations autour du fleuve royal.

La Société archéologique de Touraine, fondée en 1840 par Alexandre Giraudet, Henry Goüin, Noël Champoiseau et l’abbé Manceau, œuvre pour la promotion du patrimoine local et anime une bibliothèque d'étude au Logis des Gouverneurs (château de Tours). On y trouve également un musée consacré à l'histoire de la Touraine.

L'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, créée en 1761 regroupe des personnalités intellectuelles ou artistiques de Touraine.

La ville de Tours fut aussi le cadre de tournages de films comme Douches froides, Nos vies heureuses, Les Revenants ou Le Grand amour de Pierre Étaix.

Depuis 1996, l'association Boutavant tente de faire vivre la mémoire de la batellerie tourangelle en préservant des bateaux de Loire traditionnels (chalands, gabares, toues cabanées, etc.) visibles aux alentours du pont Wilson et en contrebas du château de Tours où se trouve un embarcadère pour de courtes promenades permettant de découvrir la faune et la flore de la Loire sauvage[165],[166].

Bibliothèques

Médiathèque François-Mitterrand du quartier Europe.

La ville de Tours possède neuf bibliothèques, la plus grande est la bibliothèque municipale de Tours qui est classée. Elle est située place Anatole-France. Ouverte au public en 1793, les fonds sont tout d'abord constitués des ouvrages provenant des abbayes de Saint-Martin et Marmoutier, et du chapitre de la cathédrale Saint-Gatien.

La bibliothèque a occupé différents lieux, comme l'Hôtel de la Préfecture, l'Hôtel Papion du Château en (à l'emplacement de l'actuelle mairie, aujourd'hui disparu), l'ancien hôtel de ville en 1907 (au niveau de l'actuelle place Anatole-France, aujourd'hui disparu) avant d'occuper un nouveau bâtiment, sur les bords de Loire, après sa destruction en .

Les bombardements, en même temps que l'édifice, ont détruit près de 250 000 volumes et une grande partie des fonds anciens : sur les 2 042 manuscrits et 451 incunables, 815 manuscrits, 56 incunables, ainsi que les archives municipales anciennes, sont sauvés, grâce au conservateur de l'époque, Georges Collon[167]. La nouvelle bibliothèque est reconstruite en 1957 sur les plans de l'architecte Patout. Une partie de la collection sauvée est maintenant conservée dans un coffre souterrain.

En plus de ces fonds de livres, la bibliothèque municipale de Tours dispose d'un fonds musical et d'un fonds vidéo.

Elle ferme ses portes en pour la réalisation de travaux de mise aux normes[168].

Par ailleurs, depuis 2007, Tours dispose aussi d'une nouvelle médiathèque à Tours-Nord appelée médiathèque François-Mitterrand. D'une architecture contemporaine, elle participe à la restructuration du quartier de l'Europe, et à la rénovation de la place du Beffroi désormais Esplanade François-Mitterrand.

Au-delà de ces deux édifices, Tours dispose des bibliothèques suivantes :

Il faut y ajouter deux bibliothèques spécialisées, situées sur le site du château de Tours, au Logis des Gouverneurs :

Salles de spectacle

Le centre international Vinci.

Cinémas

Dans les années 1950-60, il existait à Tours un grand nombre de salles de cinéma (Le Caméo, Le Palace et le Cyrano, Le Majestic, Le Mexico, Le Rex, L'ABC, L'Olympia, le Vox, le Gallia, le CinéLux, etc.) qui ont toutes disparu. Elles ont, comme dans nombre de villes, été remplacées par des complexes. Dans le quartier de la cathédrale, les salles associatives des « Studio Cinémas[170] » (7 salles) offrent une programmation variée, préférant la projection des films en version originale. Par le nombre des entrées, c'est l'un des premiers cinémas Art et Essai de France. L'association accueille également le CNP (cinéma national populaire) et la Cinémathèque de Tours.

Il existe trois autres cinémas sur Tours, dont deux de la chaîne CGR : un en centre-ville (8 salles) et le second au quartier des Deux-Lions (13 salles) ouvert en 1998. De plus, le CinéLoire de 9 salles du groupe Davoine avec une capacité d'environ 2 000 places s'installe en à Tours-Nord, en face du terminus du tramway, avec une salle en IMAX. L'arrivée de ce dernier fait craindre une saturation du marché, alors que le cinéma CGR du Centre est déjà fragile avec des entrées en baisse, malgré une tentative de diversification grâce à des films en versions originales ou la rediffusion de vieux succès. Le CGR des Deux-Lions réplique avec ajoutant une treizième salle haut-de-gamme en 2019[171].

Le cinéma des Studios.
  • CGR Tours-Centre, 8 salles et 210 000 entrées en 2019 ;
  • CGR Deux-Lions, 13 salles et 900 000 entrées ;
  • Les Studios, 7 salles et 358 000 entrées ;
  • Ciné Loire, 9 salles et 240 000 entrées[172].

Langue

Tours a été très réputée pour son français supposé sans accent et étant le plus « pur », cette réputation peut encore subsister de nos jours en particulier à l'étranger. Par exemple, Alfred de Vigny a écrit au XIXe à propos du tourangeau : « Leur langage est le plus pur français, sans lenteur, sans vitesse, sans accent ; le berceau de la langue est là, près du berceau de la monarchie. ». Cette réputation s'explique par le fait que le français s'est progressivement imposé comme la langue officielle du royaume à l'époque où la Cour résidait principalement en Touraine, c'est-à-dire la période 1430-1530. L'accent de la Cour était bien entendu perçu comme le meilleur français. Une suite de décisions royales ont progressivement remplacé le latin par les langues maternelles dans les actes du droit. Puis le français a été imposé comme la langue officielle du droit et de l'administration par François Ier avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts.

On peut considérer que l'acte de naissance du français est le concile de Tours de 813, qui prône l'abandon du latin classique dans les homélies en faveur d'une « langue romane rustique » (entre autres langues) plus compréhensible par le peuple. Mais le véritable tournant est l'ordonnance de Montils-lès-Tours prise par Charles VII en 1455 qui rend obligatoire la rédaction en langue maternelle des coutumes orales ayant force de loi. L'ordonnance de 1490 prise par Charles VIII et celle prise par Louis XII en 1510 renforcent l'importance donnée aux langues maternelles pour les écrits officiels. L'ordonnance de Villiers-Cotterêts impose en 1539 le français au détriment du latin mais également des langues régionales.

Il est remarquable que les rois de Charles VII à François Ier vivent essentiellement en Touraine (à Amboise, Blois, Chinon et Tours) et surtout y sont élevés, le château d'Amboise (à 25 km de Tours) servant de pouponnière aux enfants royaux. Par l'entremise de la Cour, l'accent de Touraine s'impose comme l'accent de référence à mesure que le français est adopté dans tout le royaume.

Gastronomie

Halles de Tours actuelles.

Tours est une terre d'art culinaire et d'auteurs culinaires. Terre viticole (Touraine (AOC), Touraine-noble-joué (AOC), Touraine-amboise (AOC), Montlouis (AOC), Vouvray (AOC), Chinon (AOC), Bourgueil (AOC), Saint-nicolas-de-bourgueil (AOC)…), on trouve dans les vignobles tourangeaux du Val de Loire des vins blancs (moelleux, secs ou pétillants : Vouvray, Montlouis), rosés (Noble-joué, Chinon rosé) et rouges (Chinon, Bourgueil, Saint-nicolas-de-bourgueil) très réputés.

Les Halles de Tours abritent de nombreux produits culinaires frais et gastronomiques.

On connait Tours aussi pour ses rillettes (Indication géographique protégée), qu'on distingue de celles du Mans par le fait qu'elles sont généralement moins grasses, mais également pour ses rillons, morceaux de poitrine de porc rissolés et confits dans la graisse. La crémerie et les pâtisseries tiennent une place importante dans la gastronomie locale, avec respectivement les chèvres de l'AOC Sainte-Maure-de-Touraine et les nougats de Tours.

De nombreux chefs se sont installés à Tours. Plusieurs établissements ont été étoilés Michelin.

L’université de Tours et l’Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation qui sont à l'origine de l'inscription, par l'UNESCO, du « Repas gastronomique des Français », organisent chaque année le Forum Alimentation et Culture.

Le salon Euro Gusto est organisé tous les deux ans au parc des expositions.

Personnalités liées à la commune

Tours et la Touraine ont été la terre d'accueil, de passage ou de naissance de nombreuses personnalités, telles que Alcuin, François Rabelais, René Descartes, Philippe Musard, Marie de l'Incarnation, Honoré de Balzac, Honorat de Racan, Anatole France, Georges Courteline, Pierre de Ronsard, René Boylesve, Léopold Sédar Senghor, Yves Bonnefoy, Saint Martin, Pierre Bretonneau, Alfred Velpeau, Armand Trousseau, Charles Bordes,Francis Poulenc, Jehan Fouquet, François Clouet, Michel Colombe, Abraham Bosse, Claude Vignon, Louis-François Cassas, Léon Rohard, Victor Laloux, Édouard Debat-Ponsan, François Sicard, Max Ernst, Pierre Boille, Alexander Calder, Olivier Debré, Paul Jeuffrain, Marinette Mathieu, Jacques Voyet, Coco Téxèdre, le danseur et chorégraphe Abderzak Houmi, le metteur en scène de théâtre Jacques Vincey, la dramaturge de scène Vanasay Khamphommala, les réalisateurs Bernard Deyriès et Patrice Leconte, les comédiens Jacques Villeret, Jean Carmet, Jean-Hugues Anglade, Bernard Campan, les dessinateurs de BD Jean-Marc Lelong et Piem, le dessinateur de presse Luz, et dans un registre médiatique et contemporain les journalistes Marie-Laure Augry et Harry Roselmack, les footballeurs Bernard Lama, Xavier Gravelaine, Jean-Marc Furlan, Olivier Giroud, Patrick Vieira, Fatih Atik, Serge Gakpé, Peter Jehle, Laurent Koscielny, Claudiu Keserü, Christophe Mandanne, Jin-Hyung Song et Tony Vairelles, les sportifs Raphaël et Pierre-Gilles Lakafia, les chanteurs Nâdiya, ZAZ, Ben l'Oncle Soul et Brahim, originaires de Tours également. Gouverneur d'Acadie Nicolas Denys baptisé à Tours le [173]. Stéphane Béchy, claveciniste, concertiste international, vécut à Tours de 1976 à 1992. Monique Olivier, femme de Michel Fourniret, est née à Tours.

Héraldique et devise

La devise de Tours est : « sustentant lilia turres » (les tours soutiennent les lys).

Les armes de Tours se blasonnent ainsi :

Blason de Tours

Armes parlantes (« De sable, à trois tours couvertes d'argent ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or »). . * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur sable). On en connaît une version alternative : « De sable à trois tours d'argent, 2 et 1, ouvertes et maçonnées de sable, pavillonnées et girouettées de gueules ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or ».

Blason de Tours pendant le Premier Empire

Pendant le Premier Empire, Tours fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : D'or à trois tours crénelées de sable, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est le signe des bonnes villes de l'Empire[174].

Logotype

Logo de la ville

Entre 1987 et 2015, le logotype de la ville de Tours représente une tour grise à deux créneaux de laquelle s'élance un arc-en-ciel. Le nom en lui-même de Tours n'a aucun rapport avec une tour, mais le symbole est utilisé par homophonie. C'est de l'héraldique parlante.

Logo de la ville

Depuis novembre 2015, le logo de la ville de Tours représente de manière stylisée une tour à travers la lettre U et les trois éléments colorés situés au-dessus. Le bleu incarne la Loire et l’ardoise, le jaune/marron symbolisant la pierre de tuffeau et le sable tandis que le vert évoque les jardins tourangeaux. De plus, les couleurs bleue et noire sont issues du blason de la ville.

Représentations de Tours

Philatélie

Tours est représentée en arrière-plan sur un timbre de 1962 célébrant le centenaire de la mort du Docteur Pierre Bretonneau, valeur faciale 0,50 F.

En 1967, l'hôtel Goüin est représenté à l'occasion du 40e congrès des sociétés philatéliques, valeur faciale 0,40 F.

En 1985, la cathédrale est représentée à l'occasion du 58e congrès de la Fédération des Sociétés philatéliques françaises, valeur faciale 2,10 F.

En 2001, la statuette de compagnon (œuvre de Jean Bourreau), avec en arrière-plan le pont et la cathédrale sont représentés à l'occasion du 74e congrès de la Fédération française des associations philatéliques, valeur faciale 3 F ou 0,46 euro[175].

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Roland45/test2.

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Une unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée Dans le cas de l'unité urbaine de unité urbaine de Tours, il y a 1 villes-centres (Tours et ) et 37 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Dans les écrits de Ptolémée au début du IIe siècle, sous le nom de Καισαρόδουνον, transposé en latin sous la forme Caesarodunum.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.

Références

Site de l'Insee

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