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« Jeune Création » : différence entre les versions

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En {{date-|janvier 1965}}, avec la présentation d'un "hommage au vert", où tous les membres du jury peignent une toile verte de 2 m x 2 m par dérision envers la peinture paysagiste traditionnelle, les membres de la [[Figuration narrative]], [[Henri Cueco]], [[Gilles Aillaud]], [[Bernard Rancillac]], [[Eduardo Arroyo]], [[Antonio Recalcati]], [[Gérard Tisserand]], dont certains participaient au salon depuis plusieurs années avec un objectif militant de transformation sociale, deviennent prééminents et consacrent l'ouverture de cette manifestation aux nouvelles tendances<ref>Site centrepompidou.fr : "La Figuration narrative" [http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-figuration-narrative/ENS-figuration-narrative2.html] (consulté le 23 octobre 2013).</ref>.
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Le {{Date|24|décembre|1966}}, quatre artistes, [[Daniel Buren]], [[Olivier Mosset]], [[Michel Parmentier]] et [[Niele Toroni]], décident d'attirer l'attention sur eux en créant un groupe - [[BMPT]] - pour mettre en œuvre 3 manifestations pendant le {{XVIIIe}} Salon de la Jeune Peinture. En 1968, le salon présente une "Salle Rouge pour le Vietnam".{{Média externe|image1=[https://www.histoire-immigration.fr/sites/default/files/styles/notice_slider_desktop/public/musee/thumbnails/image/14-2006-139-001.jpg Affiche, Collectif antifasciste du 26e salon de la Jeune Peinture] en soutien à [[Mohamed Laïd Moussa]]. [[Musée de l'Histoire de l'immigration]]}}Lors des événements de [[Mai 68]], les peintres du salon participent massivement à l'atelier populaire des Beaux-Arts produisant les [[Affiches murales et slogans de Mai 68]].

Lors des événements de [[Mai 68]], les peintres du salon participent massivement à l'atelier populaire des Beaux-Arts produisant les [[Affiches murales et slogans de Mai 68]].


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Après le [[Grisou|coup de grisou]] survenu [[Liste des catastrophes et accidents dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais#1970|le 4 février 1970]] à [[Fouquières-lès-Lens]], qui tue 16 mineurs alors que les ingénieurs n'avaient pas fait évacuer la galerie comme il se doit pendant la réparation d'un ventilateur<ref name=trib>[https://www.institut-tribune-socialiste.fr/wp-content/uploads/1970/02/70-12-17-LENS-TRIBUNAL-POPULAIRE.pdf "Un tribunal populaire accuse de meurtre les maîtres de la mine"], Gérard Lemahieu, Tribune Socialiste, 17 décembre 1970, site institut-tribune-socialiste.fr.</ref>, pendant deux ans, de 1970 à 1972, ces artistes vont faire parler des victimes et du grisou par une série de tableaux, publication, expositions et rencontres<ref>"Images en lutte", Philippe Artières, Eric De Chassey et Anne-Maria Garcia, Catalogue d'exposition à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts, 2018.</ref>{{,}}<ref name=aillaud>[https://www.la-croix.com/France/Politique/Mai-68-Beaux-Arts-politique-image-2018-03-10-1300919553 "Mai 68 aux Beaux-Arts ou la politique par l'image"], AFP, 10 mars 2018, site la-croix.com.</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=R4un3TDTBwcC&pg=PA49&dq=Julio+Le+Parc+fouqui%C3%A8res&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwist4iFiprrAhUHYxoKHZn2B-8Q6AEwA3oECAUQAg#v=onepage&q=Julio%20Le%20Parc%20fouqui%C3%A8res&f=false "The Intellectual and His People: Staging the People", Volume 2], Jacques Rancière professeur de Philosophie à l'Université de Paris-VII, 2012, site books.google.fr.</ref>, comme avant eux [[André Fougeron]] avec sa série sur le [[André Fougeron#Le Pays des Mines|"Pays des Mines"]] de 1950. Une veuve de mineur ayant montré à [[Merri Jolivet]] l'album des souvenirs de son mari qu'elle garde comme son bien le plus précieux, il décide de réunir des artistes, dont Aillaud avec en particulier l'œuvre "Réalité quotidienne des travailleurs de la mine", Arroyo, Biras, Chambas, Fanti et Mathelin<ref name=hameline>"Figuration narrative: Paris, 1960-1972 ", catalogue des expositions organisées à Paris et Valence en 2008. Editions de la Réunion des Musées nationaux, Jean-Paul Ameline conservateur au musée national d'art moderne, 2008.</ref>{{,}}<ref name=aillaud/>, qui consacrent vingt-cinq tableaux à ces photos et lancent une campagne d'affiches. Chacun des tableaux sera commenté par un court texte d'[[Alain Jouffroy]] et leur exposition est considérée comme un des événements les plus importants du Salon de la Jeune Peinture durant cette période<ref name=hameline/>.

Version du 15 mai 2024 à 08:48

Jeune création
Image illustrative de l’article Jeune Création
Type Art
Pays Drapeau de la France France
Localisation Paris
Date de la première édition 1950
Site web jeunecreation.org

Jeune création est une association d’artistes qui, depuis 1950, organise chaque année à Paris une exposition d'art dédiée en particulier aux jeunes artistes. Active depuis 1949, déclarée officiellement en février 1954 sous le nom de « Jeune Peinture », elle change de nom en 2000[1]. Sa manifestation annuelle porte le nom de « Salon des jeunes peintres » de 1950 à 1952, pour prendre celui de « Salon de la Jeune Peinture » de 1953 à 2000, puis de « Jeune création » depuis cette dernière date.

En 2006, la galerie Jeune Création a ouvert au 24 rue Berthe, dans le 18e arrondissement de Paris. De 2009 à 2014, l'exposition Jeune Création s'est déroulée au Cent quatre[2]. Jeune Création développe également une politique de partenariat à l’échelle nationale et internationale dans des projets « Hors les Murs » et des résidences des artistes lauréats, qui encouragent les réseaux et les échanges artistiques.

Historique

L'expression « Jeune Peinture » est lancée par la galerie Drouant-David qui fonde le prix de la Jeune Peinture le .

Paul Rebeyrolle est à l'origine de ce Salon en 1949 avec Denys Chevalier, Pierre Descargues, ces deux derniers ayant déjà fondé le Salon de la jeune sculpture en , Philippe Cara Costea et Gaëtan de Rosnay. De 1950 à 1960, ils seront près d'un millier de jeunes peintres à y exposer[3]. Raymond Cogniat sélectionne quelques peintres de la Jeune Peinture pour la Biennale de Venise : Paul Aïzpiri, Bernard Buffet, André Minaux, Rebeyrolle.

Au milieu des années 1950, les nouvelles tendances du retour à la figuration, prônées par le salon de la Jeune Peinture, bénéficient d'une plus grande présentation sur la scène artistique internationale. En , Jean-Albert Cartier organise une exposition sur la « Jeune Peinture » en Allemagne et, en , la Biennale des Jeunes Peintres et Jeunes Sculpteurs au Musée des arts décoratifs. En 1956, la galerie Marlborough Fine Art (en) présente une sélection de 18 peintres de « La Jeune Peinture » à Londres. En 1959, Jean-Claude Bellier expose « La Jeune Peinture Française » au New York Coliseum de New York.

En , avec la présentation d'un "hommage au vert", où tous les membres du jury peignent une toile verte de 2 m x 2 m par dérision envers la peinture paysagiste traditionnelle, les membres de la Figuration narrative, Henri Cueco, Gilles Aillaud, Bernard Rancillac, Eduardo Arroyo, Antonio Recalcati, Gérard Tisserand, dont certains participaient au salon depuis plusieurs années avec un objectif militant de transformation sociale, deviennent prééminents et consacrent l'ouverture de cette manifestation aux nouvelles tendances[4].

Le , quatre artistes, Daniel Buren, Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni, décident d'attirer l'attention sur eux en créant un groupe - BMPT - pour mettre en œuvre 3 manifestations pendant le XVIIIe Salon de la Jeune Peinture. En 1968, le salon présente une "Salle Rouge pour le Vietnam".

Image externe
Affiche, Collectif antifasciste du 26e salon de la Jeune Peinture en soutien à Mohamed Laïd Moussa. Musée de l'Histoire de l'immigration

Lors des événements de Mai 68, les peintres du salon participent massivement à l'atelier populaire des Beaux-Arts produisant les Affiches murales et slogans de Mai 68.

Après le coup de grisou survenu le 4 février 1970 à Fouquières-lès-Lens, qui tue 16 mineurs alors que les ingénieurs n'avaient pas fait évacuer la galerie comme il se doit pendant la réparation d'un ventilateur[5], pendant deux ans, de 1970 à 1972, ces artistes vont faire parler des victimes et du grisou par une série de tableaux, publication, expositions et rencontres[6],[7],[8], comme avant eux André Fougeron avec sa série sur le "Pays des Mines" de 1950. Une veuve de mineur ayant montré à Merri Jolivet l'album des souvenirs de son mari qu'elle garde comme son bien le plus précieux, il décide de réunir des artistes, dont Aillaud avec en particulier l'œuvre "Réalité quotidienne des travailleurs de la mine", Arroyo, Biras, Chambas, Fanti et Mathelin[9],[7], qui consacrent vingt-cinq tableaux à ces photos et lancent une campagne d'affiches. Chacun des tableaux sera commenté par un court texte d'Alain Jouffroy et leur exposition est considérée comme un des événements les plus importants du Salon de la Jeune Peinture durant cette période[9].

En 2023, l'association connaît une crise, en raison de difficultés récurrentes de gestion. Il lui est reproché une organisation opaque, des intimidations et menaces envers plusieurs artistes, et la gestion contestée de Jérémy Chabaud[10].

Salons

Appel à candidatures

Tous les ans un appel à candidatures sur dossier, ouvert à tout jeune artiste plasticien, est lancé avant le printemps auprès des principales écoles d'art de France, telles que l'École nationale supérieure des beaux-arts, la Villa Arson à Nice[11], etc., relayé par le Centre national des arts plastiques[12].

Éditions du salon

  • 1950 -Ie - Salon le à la Galerie des beaux-arts : Trois groupes se forment au sein de ce Salon parmi les peintres dit du Groupe de l'Échelle: 1er groupe: Jean Cortot, Michel Patrix, Jean-Marie Calmettes, Pierre Pallut. Deuxième groupe: Michel de Gallard, Michel Thompson, Paul Rebeyrolle et le troisième groupe: Gaëtan de Rosnay, Bernard Buffet, Paul Aïzpiri, Maurice Verdier, Roger Montané, Jean Jansem, François Heaulmé, Robert Savary, André Minaux. Y exposent également : Paul Collomb, Simone Dat, Daniel du Janerand, Pierre Garcia-Fons et l'américain Hugh Weiss.
  • 1951 -IIe - Salon à la Galerie des beaux-arts : André Minaux, Paul Collomb, Daniel du Janerand, André Vignoles
  • 1952 -IIIe - Salon à la Galerie La Boétie: dernier salon sous l'appellation des jeunes peintres, parmi les exposants: Francisco Riba Rovira, Henri Cueco, André Minaux,Youla Chapoval
  • 1953 -IVe - Salon à la Galerie des Amériques : Louis Fabien, René Aberlenc membre du comité (de 1953 à 1960)
  • 1954 -Ve - Salon au Musée d'art moderne de la ville de Paris dit « MAMVP » : Michel Thompson, Nathalie Chabrier, Jolifie-Conin (de 1954 à1961), Marcel Neveu. Le Prix de la Jeune peinture est attribué à Raoul Pradier et Charles Folk.
  • 1955 -VIe - Salon au MAMVP
  • 1956 -VIIe - Salon au MAMVP : La galerie Marlborough Fine Art présente une sélection de 18 peintres de « La Jeune Peinture » à Londres. Simone Dat et Henri Cueco obtiennent le prix Marlborough au VIIe Salon de la Jeune Peinture.
  • 1957 -VIIIe - Salon au MAMVP : Francisco Riba Rovira, Henri Cueco, Simone Dat. La Marlborough Fine Art renouvelle l'expérience de 1956. Jean Albert Cartier organise au Musée des arts déco à Paris la Biennale des Jeunes Peintres et Jeunes Sculpteurs. Exposants : Michel Jouenne (de 1957 à 1960)
  • 1958 -IXe - Salon au MAMVP : Rancillac commence à exposer au salon
  • 1959 -Xe - Salon au MAMVP : Aillaud commence à exposer au salon. Jean-Claude Bellier expose au Coliseum de New York « La Jeune Peinture Française ». En octobre la première Biennale de Paris est organisée au MAMVP par André Malraux.
  • 1960 -XIe - Salon au MAMVP : Eduardo Arroyo et Claude-Jean Darmon commencent à exposer au salon
  • 1961 -XIIe - Salon au MAMVP. En juin exposition "Anti-procès 3" à la Galleria Brera de Milan après celles organisées à Paris et Venise en 1960. En décembre la galerie Mathias Fels initie ses expositions consacrées à la "nouvelle figuration".
  • 1962 -XIIIe - Salon au MAMVP : Cueco président du salon. Exposition "Nouvelle figuration II" à la galerie Mathias Fels.
  • 1963 -XIVe - Salon au MAMVP. En mars et juin le Pop Art américain est exposé à la galerie Sonnabend et à l'American Center. En novembre la nouvelle figuration participe à la 3e biennale de Paris où Arroyo présente "Les quatre dictateurs éventrés"[13].
  • 1964 -XVe - Salon au MAMVP : Recalcati commence à exposer au salon. En juillet le MAMVP accueille l'exposition "Mythologies quotidiennes", manifeste de la Figuration narrative. A l'assemblée générale de l'été 1964 le salon décide de s'orienter vers les expériences nouvelles.
  • 1965 -XVIe - Salon au MAMVP : Aillaud président du salon organise "Hommage au vert". Avec également Cueco, Arroyo, Rancillac et Recalcati, les tenants de la Figuration narrative deviennent les principaux animateurs du salon.
  • 1966 -XVIIe - Salon au MAMVP
  • 1967 -XVIIIe - Salon au MAMVP : suppression du jury. Quatre peintres attirent l'attention sur eux : Daniel Buren, Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni, qui forment le groupe BMPT.
  • 1968 -XIXe - Salon au MAMVP : "Salle Rouge pour le Vietnam" - Aillaud, Arroyo, Pierre Buraglio, Louis Cane, Henri Cueco, Olivier O. Olivier, Gérard Schlosser, Jacques Vimard, Giangiacomo Spadari, Paolo Baratella...
  • 1969 -XXe - Salon au MAMVP : "Police et Culture", Les Malassis, Arroyo, Aillaud, Gérard Fromanger, Ivan Messac, Giangiacomo Spadari, Roland Bierge
  • 1970 -XXIe - Salon au sous-sol du Pavillon Baltard n° 11
  • 1971 -XXIIe - Salon dans la nef du Grand Palais
  • 1972 -XXIIIe - Salon au MAMVP
  • 1973 -XXIVe - Salon au MAMVP. Président Gérard Fromanger
  • 1974 -XXVe - Salon au MAMVP. Président Bernard Morteyrol. Affiche : Ivan Messac
  • 1975 -XXVIe - Salon au MAMVP. Président Ivan Messac. Affiche : Ivan Messac
  • 1976 -XXVIIe - Salon au Musée du Luxembourg
  • 1977 -XXVIIIe - Salon au Musée du Luxembourg: Mirabelle Dors (présidente)
  • 1978 -XIXXe - Salon au Musée du Luxembourg
  • 1979 -XXXe - Salon au Palais des Glaces : Suzanne Chapelle (présidente), Concha Benedito (vice-présidente)
  • 1980 -XXXIe - Salon sur le Parvis Montparnasse
  • 1981 -XXXIIe - Salon au Centre d'art du Louvre. Première participation de Philippe Charpentier[14].
  • 1982 -XXXIIIe - Salon au Grand Palais
  • 1983 -XXXIVe - Salon au Grand Palais, Hommage au travail collectif. Les membres du groupe « L'Atelier » de Nice (Frédéric Fenollabbate, Claude Goiran, Patrick Lanneau) marquent le salon de leur participation « jeune et humaniste »[15].
  • 1984 -XXXVe - Salon au Grand Palais
  • 1985 -XXXVIe - Salon au Grand Palais : Michaëlle André Schatt (de 85 à 88)
  • 1986 -XXXVIIe - Salon au Grand Palais
  • 1987 -XXXVIIIe- Salon au Grand Palais
  • 1988 -XXXIXe - Salon au Grand Palais
  • 1989 -XLe - Salon au Grand Palais
  • 1990 -XLIe - Salon au Grand Palais
  • 1991 -XLIIe - Salon au Grand Palais
  • 1992 -XLIIIe - Salon au Grand Palais
  • 1993 -XLIVe - Salon au Grand Palais
  • 1994 -XLVe - Salon à l'Espace Eiffel Branly
  • 1995 -XLVIe - Salon à l'Espace Eiffel Branly
  • 1996 -XLVIIe - Salon à l'Espace Eiffel Branly
  • 1997 -XLVIIIe - Salon à l'Espace Eiffel Branly
  • 1998 -XLIXe - Salon à l'Espace Eiffel Branly
  • 1999 -Le - Salon à l'Espace Eiffel Branly
  • 2000 -LIe - Salon Jeune Création à l'Espace Eiffel Branly, jusqu'en 2008. En , Jeune Création ouvre un espace d’exposition, la galerie Jeune Création, au 24 rue Berthe dans le 18e arrondissement de Paris, avec une programmation de 10 expositions par an.
  • 2009 -LXe - Cent Quatre, du 4 au
  • 2010 -LXIe - Cent Quatre, du 3 au
  • 2011 -LXIIe - Cent Quatre, du 6 au
  • 2012 -LXIIIe - Cent Quatre, du 4 au
  • 2013 -LXIVe - Cent Quatre, du 9 au
  • 2014 -LXVe - Cent Quatre, du au
  • 2015-2016 -LXVIe - Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin, du 17 au [16],[17]
  • 2017 -LXVIIe - Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin, du 8 au
  • 2018 -LXVIIIe - Beaux-Arts de Paris, du 13 au
  • 2019 -LXIXe (repoussé du 7-18 décembre 2019 à début 2020 à la suite des grèves) - Komunuma/Fondation Fiminco[18], Romainville, du au , là où s'est installé la galerie Jeune Création le [19],[20]. L'inauguration du est chahutée par une manifestation qui voit plusieurs artistes retirer leurs œuvres[21]
  • 2020 -LXXe - Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin, Cabane Georgina à Marseille, Espace Oscar Niemeyer à Paris et Galerie Jeune Création à Romainville, exposant 206 artistes du 12 au

Galerie Jeune Création

En , l'association a ouvert un espace d’exposition, la galerie Jeune Création, au 24 rue Berthe dans le 18e arrondissement de Paris, qui organise une dizaine d'expositions par an[22][source insuffisante].

En , l'association a rejoint la friche association de l’Hôpital Saint-Vincent-de-Paul au 82 avenue Denfert-Rochereau dans le 14e arrondissement de Paris[23],[24].

Le , la galerie Jeune Création s'installe sur le site de la Fondation Fiminco au 43 rue de la commune de Paris à Romainville[25].

Prix, récompenses

Deux prix officiels sont décernés par le jury, rétabli dans les années 80 après avoir été supprimé en 1967 et composé de professionnels (représentants d'institutions, curateurs, artistes, galeristes, collectionneurs, journalistes, etc.). Ils ont succédé après 1999 au Prix de la Jeune Peinture qui avait été rétabli par le salon en 1989.

Prix Drouant-David de la Jeune Peinture

Prix créé par la Galerie Drouant-David le

Prix Jeune Peinture recréé par le Salon :

Prix Jeune Création-SYMEV

  • 2009 -
  • 2010 - Christophe Herreros
  • 2011 - Claudia Imbert
  • 2012 - Hayoun Kwon
  • 2013 - Sergio Verastegui
  • 2014 - Oriane Amghar
  • 2015-2016 - Yann Vanderme

Prix Jeune Commissariat

  • 2017 - Jeanne Barral
  • 2018 - Pauline Coste et Coralie Gelin

Prix Boesner

  • 2009 -
  • 2010 - Julie Chaumette
  • 2011 - Christophe Sarlin
  • 2012 - Jean-Baptiste Caron
  • 2013 - Elizaveta Konovalova
  • 2014 - Pieter van der Schaaf
  • 2015-2016 - Ludivine Sibelle

Prix indépendants

Des prix indépendants, dont le nombre s'est accru depuis 2010 pour désormais atteindre une dizaine chaque année, permettent également aux artistes lauréats de bénéficier d'une exposition personnelle ou de groupe, éventuellement assortie d'une édition, ou d'une résidence en France ou à l'étranger (Japon, Allemagne, Belgique, Brésil)[28].

  • 1954 - Maurice Boitel
  • Prix Fernand Léger
  • Prix Benveniste
  • Prix Marlborough
  • Prix du Musée Guétary
    • 1993
  • Prix Espace Culturel Paul Ricard
    • 1994
    • 1995
    • 1996
  • Prix Suisse Imprimerie
    • 1995
    • 1996

Présidents

Notes et références

  1. Notice d'autorité collectivité de la BnF.
  2. Quatre jours d’immersion dans la Jeune Création, Les Inrockuptibles
  3. La jeune peinture, Dates clés, site jeune-peinture.com
  4. Site centrepompidou.fr : "La Figuration narrative" [1] (consulté le 23 octobre 2013).
  5. "Un tribunal populaire accuse de meurtre les maîtres de la mine", Gérard Lemahieu, Tribune Socialiste, 17 décembre 1970, site institut-tribune-socialiste.fr.
  6. "Images en lutte", Philippe Artières, Eric De Chassey et Anne-Maria Garcia, Catalogue d'exposition à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts, 2018.
  7. a et b "Mai 68 aux Beaux-Arts ou la politique par l'image", AFP, 10 mars 2018, site la-croix.com.
  8. "The Intellectual and His People: Staging the People", Volume 2, Jacques Rancière professeur de Philosophie à l'Université de Paris-VII, 2012, site books.google.fr.
  9. a et b "Figuration narrative: Paris, 1960-1972 ", catalogue des expositions organisées à Paris et Valence en 2008. Editions de la Réunion des Musées nationaux, Jean-Paul Ameline conservateur au musée national d'art moderne, 2008.
  10. Magali Lesauvage (Le Quotidien de l'Art), « Des artistes précaires se disent floués par l’association Jeune Création », sur Mediapart (consulté le )
  11. Appel à candidatures de la Villa Arson pour le 67e salon Jeune Création, site villa-arson.org.
  12. Appel à candidatures du CNAP pour le 67e salon Jeune Création, site du CNAP.
  13. Site grandpalais.fr : exposition "Figuration narrative", en savoir plus, les principales expositions collectives [2] (consulté le 23 octobre 2013).
  14. Alin Avila, Philippe Charpentier - Peindre comme respirer, collection « Yeo », éditions Area, 1996, p. 118.
  15. Francis Parent et Raymond Perrot, Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1953-1983, éditions Jeune Peinture / Imprimeurs libres, 1983.
  16. Jeune Création, 66e édition, site jeune création.org
  17. Jeune Création - 66e édition, site slash-Paris.com
  18. Fondation Fiminco.
  19. La Fondation Fiminco inaugure son écosystème culturel à Romainville, Les Échos, Martine Robert, 17 octobre 2019, site lesechos.fr.
  20. Dans ces usines de Romainville, bientôt le « plus grand quartier culturel d'Europe », Le Parisien, Anthony Lieures, 15 octobre 2019, site leparisien.fr.
  21. À la Fondation Fiminco, l'inauguration de Jeune Création chahutée, Le Quotidien de l'Art, Magali Lesauvage, 30 janvier 2020, site lequotidiendelart.com.
  22. Galerie Jeune Création, expositions passées, site jeunecreation.org
  23. La Galerie, site jeunecreation.org
  24. Les Grands Voisins, Le projet, site lesgrandsvoisins.org
  25. Nous qui désirons sans fin, Exposition inaugurale de la galerie Jeune Création à Romainville, site jeunecreation.org.
  26. Jeune Création, 66e édition, jury & prix officiels, site jeunecreation.org
  27. (en) « La jeune peinture », sur jeune-peinture.com (consulté le ).
  28. Jeune Création, 66e édition, prix indépendants, site jeunecréation.org

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes