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« Otar Iosseliani » : différence entre les versions

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| légende = Otar Iosseliani en 2013.
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'''Otar Iosseliani''' (en [[géorgien]] : {{Langue|ka|ოთარ იოსელიანი}}), né le {{date de naissance|2 février 1934}} en [[République socialiste soviétique de Géorgie|Géorgie]] (à l'époque en [[Union soviétique|URSS]]) à [[Tbilissi]] où il meurt le {{date de décès|17 décembre 2023}}<ref>{{Lien web |langue=ru |url=https://blog.okko.tv/news/umer-otar-ioseliani-17-12-2023 |titre=Умер Отар Иоселиани |auteur=Larisa Malyukova |site=okko.tv |en ligne le=17 décembre 2023 |consulté le=17 décembre 2023}}.</ref>, est un [[cinéma géorgien|cinéaste géorgien]], parfois acteur, actif de [[1958 au cinéma|1958]] à [[2015 au cinéma|2015]]. Il est naturalisé [[France|français]]<ref>{{Lien web |titre=Chant d'hiver, ou le goût de l'irrévérence |url=https://cineuropa.org/fr/newsdetail/297030/ |site=Cineuropa - le meilleur du cinéma européen |consulté le=2022-06-22}}.</ref> et [[Émigration géorgienne vers la France|installé]] en [[France]] depuis 1982.


Dès le début, ses films {{citation|se distingue[nt] déjà par la fantaisie, l'anticonformisme et une distance amusée<ref name="FTVInfo">[https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/le-cineaste-georgien-otar-iosseliani-prix-louis-delluc-pour-adieu-plancher-des-vaches-est-mort_6251643.html Voir sur ''francetvinfo.fr''.]</ref>.}} Décrit comme un {{citation|disciple géorgien et pince-sans-rire de [[Jacques Tati]]}}<ref>[https://www.lefilmfrancais.com/cinema/164940/disparition-du-cineaste-otar-iosseliani Voir sur ''lefilmfrancais.com''.]</ref>{{,}}<ref>[http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=12139 Voir sur ''cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr''.]</ref>, {{citation|[il proposait] un cinéma décalé et anticonformiste, enfant de [Tati] et de [[René Clair]]<ref name="FTVInfo"/>.}}
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'''Otar Iosseliani''' (en [[géorgien]] : {{Langue|ka|ოთარ იოსელიანი}}), né le {{date de naissance|2 février 1934}} en [[République socialiste soviétique de Géorgie|Géorgie]] (à l'époque en [[Union soviétique|URSS]]) à [[Tbilissi]] où il meurt le {{date de décès|17 décembre 2023}}<ref>{{Lien web |langue=ru |url=https://blog.okko.tv/news/umer-otar-ioseliani-17-12-2023 |titre=Умер Отар Иоселиани |auteur=Larisa Malyukova |site=okko.tv |en ligne le=17 décembre 2023 |consulté le=17 décembre 2023}}.</ref>, est un [[cinéma géorgien|cinéaste géorgien]], parfois acteur, actif de [[1958 au cinéma|1958]] à [[2015 au cinéma|2015]]. Il est naturalisé [[France|français]]<ref>{{Lien web |titre=Chant d'hiver, ou le goût de l'irrévérence |url=https://cineuropa.org/fr/newsdetail/297030/ |site=Cineuropa - le meilleur du cinéma européen |consulté le=2022-06-22}}</ref> et [[Émigration géorgienne vers la France|installé]] en [[France]] depuis 1982.

Ses films, sorte de films muets parlants{{pas clair}}, sont habités de nostalgie et d'un désespoir amusé{{Interprétation personnelle|date=décembre 2023}}. On{{Qui|date=18 décembre 2023}} y trouve parfois une certaine familiarité de style qui le rend proche de [[Jacques Tati]].


== Biographie ==
== Biographie ==
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À partir de [[1982]], Otar Iosseliani travaille en France : il y tourne une ''Lettre d'un cinéaste'' pour l'émission de télévision ''[[Cinéma, Cinémas]]''. En [[1983]], toujours pour la télévision, il réalise le documentaire ''[[Euskadi (film, 1983)|Euskadi]]''.
À partir de [[1982]], Otar Iosseliani travaille en France : il y tourne une ''Lettre d'un cinéaste'' pour l'émission de télévision ''[[Cinéma, Cinémas]]''. En [[1983]], toujours pour la télévision, il réalise le documentaire ''[[Euskadi (film, 1983)|Euskadi]]''.


En 1984, il tourne un nouveau long métrage pour le cinéma, ''[[Les Favoris de la lune]]'', qui obtient le [[Grand prix du jury (Mostra de Venise)|prix spécial du jury]] à la [[Mostra de Venise]]. L'année suivante, il tourne un documentaire pour la télévision, ''[[Un petit monastère en Toscane]]''.
En 1984, il tourne un nouveau long métrage pour le cinéma, ''[[Les Favoris de la lune]]'', qui obtient le [[Grand prix du jury (Mostra de Venise)|prix spécial du jury]] à la [[Mostra de Venise]]. La même année, il est désigné « Artiste du Peuple de Géorgie ». L'année suivante, il tourne un documentaire pour la télévision, ''[[Un petit monastère en Toscane]]''.


En 1989, ''[[Et la lumière fut (film)|Et la lumière fut]]'' obtient le prix spécial du jury à la [[Mostra de Venise]].
En 1989, ''[[Et la lumière fut (film)|Et la lumière fut]]'' obtient le prix spécial du jury à la [[Mostra de Venise]].

''[[La Chasse aux papillons]]'' sort en 1992.


[[Nicolas Zourabichvili]], compositeur français d'origine géorgienne, assure la collaboration musicale pour nombre de ses films.
[[Nicolas Zourabichvili]], compositeur français d'origine géorgienne, assure la collaboration musicale pour nombre de ses films.
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En 2015, le [[festival du film de Belfort - Entrevues]] lui consacre une rétrospective.
En 2015, le [[festival du film de Belfort - Entrevues]] lui consacre une rétrospective.

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=== Décoration ===
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* 2006 : {{Déco Chevalier de la Légion d'honneur}}


== Filmographie ==
== Filmographie ==
=== Réalisateur ===
=== Réalisateur ===
==== Courts et moyens métrages ====
==== Courts et moyens métrages ====
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* [[1958 au cinéma|1958]] : ''[[Aquarelle (film, 1958)|Aquarelle]]'' (''Akvarel'')
* [[1958 au cinéma|1958]] : ''[[Aquarelle (film, 1958)|Aquarelle]]'' (''Akvarel'')
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Le Chant de la fleur introuvable]]'' (''Sapovnela '')
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Le Chant de la fleur introuvable]]'' (''Sapovnela '')
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* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[Lettre d'un cinéaste : 7 pièces pour le cinéma noir et blanc]]''
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[Lettre d'un cinéaste : 7 pièces pour le cinéma noir et blanc]]''
* [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[Un petit monastère en Toscane]]'' (documentaire)
* [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[Un petit monastère en Toscane]]'' (documentaire)
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==== Longs métrages ====
==== Longs métrages ====
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* [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Brigands, chapitre VII]]''
* [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Brigands, chapitre VII]]''
* [[1999 au cinéma|1999]] : ''[[Adieu, plancher des vaches !]]''
* [[1999 au cinéma|1999]] : ''[[Adieu, plancher des vaches !]]''
* [[2002 au cinéma|2002]] : ''[[Lundi matin]]''
* [[2002 au cinéma|2002]] : ''[[Lundi matin]]'' {{commentaire|[[Berlinale 2002]] : [[Ours d'argent du meilleur réalisateur]].}}
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Jardins en automne]]''
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Jardins en automne]]''
* [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Chantrapas]]''
* [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[Chantrapas]]''
* [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[Chant d'hiver]]''}}
* [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[Chant d'hiver]]''
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=== Acteur ===
=== Acteur ===
{{colonnes|taille=24|
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Et la lumière fut (film)|Et la lumière fut]]'', un touriste observant aux jumelles
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Et la lumière fut (film)|Et la lumière fut]]'', un touriste observant aux jumelles
* [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Le Fils de Gascogne]]'', de [[Pascal Aubier]], où il joue son propre rôle
* [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Le Fils de Gascogne]]'', de [[Pascal Aubier]], où il joue son propre rôle
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* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Jardins en automne]]'', Arnaud, l'ami jardiner
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Jardins en automne]]'', Arnaud, l'ami jardiner
* [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[Chant d'hiver]]'', un médecin
* [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[Chant d'hiver]]'', un médecin
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== Distinctions ==
{{...}}
* 1979 - Personnalité émérite des Arts de Géorgie
* 1984 - Artiste du Peuple de Géorgie
* 1996 - [[Nika]] du meilleur réalisateur (partagé avec [[Alekseï Balabanov]]) pour ''Brigands, chapitre VII''
* [[Berlinale 2002]] : [[Ours d'argent du meilleur réalisateur]] pour ''[[Lundi matin]]''

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== Décoration ==
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* {{Déco Chevalier de la Légion d'honneur}} (2006).


== Références ==
== Références ==
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Liens}}
{{Liens}}



{{Palette|Otar Iosseliani}}
{{Palette|Otar Iosseliani}}

Version du 18 décembre 2023 à 15:52

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Les biographies pouvant être écrites au présent de narration, merci de ne pas mettre systématiquement au passé les verbes actuellement au présent. L'emploi des mots « mort » et « décès » est discuté sur cette page.
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Otar Iosseliani
Otar Iosseliani en 2013.
Fonction
Président de La Femis
à partir de
Humbert Balsan
Cédric Kahn
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
ოთარ იოსელიანიVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
soviétique (-)
géorgienne (-)
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Période d'activité
Autres informations
A travaillé pour
Instrument
Personne liée
Distinctions
Liste détaillée
Berliner Kunstpreis ()
Prix Nika du meilleur réalisateur ()
European Film Academy Critics Award (en) ()
Prix Louis-Delluc ()
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Artiste populaire de la RSS de Géorgie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation
Œuvres principales

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Otar Iosseliani (en géorgien : ოთარ იოსელიანი), né le en Géorgie (à l'époque en URSS) à Tbilissi où il meurt le [1], est un cinéaste géorgien, parfois acteur, actif de 1958 à 2015. Il est naturalisé français[2] et installé en France depuis 1982.

Dès le début, ses films « se distingue[nt] déjà par la fantaisie, l'anticonformisme et une distance amusée[3]. » Décrit comme un « disciple géorgien et pince-sans-rire de Jacques Tati »[4],[5], « [il proposait] un cinéma décalé et anticonformiste, enfant de [Tati] et de René Clair[3]. »

Biographie

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Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Otar Iosseliani étudie d'abord le piano à l'école de musique de Tbilissi d'où il sort diplômé de piano, de composition et de direction d'orchestre. En 1953, il entre à l'université de Moscou pour suivre des cours de mathématiques et de mécanique ; il y reste jusqu'en 1955 et s'aperçoit que suivre ce type d'études en Union soviétique signifie être recruté par l'Armée. Pour se dégager en douceur, il s'oriente vers des études de mise en scène à l'Institut de cinéma de l'Union soviétique (VGIK). Il y réalise en 1958 son premier film, Aquarelle, qui passe à la télévision.

En 1961, il réalise Avril. Le film, interdit, ne sera vu en Union soviétique qu'à partir des années 1970.

Iosseliani devient alors pêcheur puis ouvrier métallurgiste, ce qui le ramène au cinéma deux ans plus tard, avec la réalisation de La Fonte, documentaire sur le travail d'ouvriers d'une fonderie.

En 1967 sort La Chute des feuilles. Le film est retiré de la distribution en URSS. Il passe cependant les frontières pour être présenté au festival de Cannes.

En 1968, Vieilles Chansons géorgiennes est interdit par le comité de cinéma de Tbilissi. Pour Il était une fois un merle chanteur (1970), la distribution est limitée aux ciné-clubs mais le film passe également les frontières et arrive à Cannes en 1974 avec le réalisateur.

En 1976, Pastorale est interdit jusqu'en 1979, année où Iosseliani est nommé « Personnalité émérite des Arts de Géorgie ».

À partir de 1982, Otar Iosseliani travaille en France : il y tourne une Lettre d'un cinéaste pour l'émission de télévision Cinéma, Cinémas. En 1983, toujours pour la télévision, il réalise le documentaire Euskadi.

En 1984, il tourne un nouveau long métrage pour le cinéma, Les Favoris de la lune, qui obtient le prix spécial du jury à la Mostra de Venise. La même année, il est désigné « Artiste du Peuple de Géorgie ». L'année suivante, il tourne un documentaire pour la télévision, Un petit monastère en Toscane.

En 1989, Et la lumière fut obtient le prix spécial du jury à la Mostra de Venise.

Nicolas Zourabichvili, compositeur français d'origine géorgienne, assure la collaboration musicale pour nombre de ses films.

En 1994, Arte diffuse le triptyque documentaire Seule, Géorgie.

Avec Brigands, chapitre VII (1996), Iosseliani obtient son troisième prix spécial du jury à la Mostra de Venise.

En 1999, Adieu, plancher des vaches ! se voit récompenser du prix Louis-Delluc. La même année, il remporte un Nika du meilleur réalisateur (partagé avec Alekseï Balabanov) pour Brigands, chapitre VII de 1996.

En 2002 sort Lundi matin qui se voit décerner l'Ours d'argent du meilleur réalisateur au festival de Berlin.

En 2015, le festival du film de Belfort - Entrevues lui consacre une rétrospective.

Décoration

Filmographie

Réalisateur

Courts et moyens métrages

Longs métrages

Acteur

Références

  1. ↑ (ru) Larisa Malyukova, « Умер Отар Иоселиани », sur okko.tv,‎ (consulté le ).
  2. ↑ « Chant d'hiver, ou le goût de l'irrévérence », sur Cineuropa - le meilleur du cinéma européen (consulté le ).
  3. ↑ a et b Voir sur francetvinfo.fr.
  4. ↑ Voir sur lefilmfrancais.com.
  5. ↑ Voir sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr.

Voir aussi

Bibliographie

  • Addio Terraferma - Ioseliani secondo Ioseliani, Luciano Barcaroli, Carlo Hintermann et Daniele Villa, Ubulibri, Milan, 1999
  • (Et) Le Cinéma d'Otar Iosseliani (fut), Antony Fiant, L'Âge d'Homme, 2002

Radio

Édition DVD

  • L'éditeur Blaqout a réalisé début 2004 un coffret regroupant la presque totalité des films d'Otar Iosseliani.

Articles connexes

Liens externes


v · m
Réalisateur
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