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'''Dibombari''' est une commune du [[Cameroun]] située dans le département du [[Moungo]] et la [[région du Littoral]].
'''Dibombari''' est une commune du [[Cameroun]] située dans le département du [[Moungo]] et la [[région du Littoral]].


__SOMMAIRE__
== Géographie ==
== Géographie ==
La commune de Dibombari limitrophe de [[Douala]] s'étend à l'extrémité sud du département du [[Moungo]].
La commune de Dibombari limitrophe de [[Douala]] s'étend à l'extrémité sud du département du [[Moungo]].
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Selon l'annuaire des chefferies traditionnelles, Dibombari compte près de {{unité|9178|habitants}}<ref>Annuaire des Chefferies Traditionnelles, Ministère de l'administration territoiriale, http://minatd.cm/gov/site/fr/intranet2/annuaire2/annuaire-des-chefferies-traditionnelles</ref>. Les ethnies majoritaires sont les Pongo, [[Bakoko (peuple)|Bakoko]] (Mpo'o), [[Bankon (peuple)|Bankon]] (Abo). Des populations d'autres origines ce sont avec le temps, ajoutées à la population d'origine. Elles proviennent principalement des régions administratives de l'Ouest, et du Sud-Ouest, mais également de l'étranger (Nigéria).
Selon l'annuaire des chefferies traditionnelles, Dibombari compte près de {{unité|9178|habitants}}<ref>Annuaire des Chefferies Traditionnelles, Ministère de l'administration territoiriale, http://minatd.cm/gov/site/fr/intranet2/annuaire2/annuaire-des-chefferies-traditionnelles</ref>. Les ethnies majoritaires sont les Pongo, [[Bakoko (peuple)|Bakoko]] (Mpo'o), [[Bankon (peuple)|Bankon]] (Abo). Des populations d'autres origines ce sont avec le temps, ajoutées à la population d'origine. Elles proviennent principalement des régions administratives de l'Ouest, et du Sud-Ouest, mais également de l'étranger (Nigéria).


De fait, la langue prédominante dans la zone est le français. Suivie du Pongo, une variante locale de la langue duala, le [[Bakoko (langue)|Bakoko]], le Bankon. On y trouve aussi le [[Pidgin camerounais|Pidgin-English]], dû à la présence de ressortissants de la région du Sud-Ouest et du Nigéria.
De fait, la langue prédominante dans la zone est le français. Suivie du [[Pongo (langue)|Pongo]], le [[Bakoko (langue)|Bakoko]], le Bankon. On y trouve aussi le [[Pidgin camerounais|Pidgin-English]], dû à la présence de ressortissants de la région du Sud-Ouest et du Nigéria.


== Structure administrative de la commune ==
== Structure administrative de la commune ==

Version du 7 mai 2023 à 10:49

Dibombari
Dibombari
Rue devant le marché de Bwelelo
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Région du Littoral
Département Moungo
Maire Justin Bejedi Ndamè
Démographie
Population 17 141 hab.[1] (2005)
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 4° 11′ 00″ nord, 9° 39′ 00″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 92 m
Superficie 15 000 ha = 150 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Voir sur la carte topographique du Cameroun
Dibombari
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Voir sur la carte administrative du Cameroun
Dibombari
Géolocalisation sur la carte : région du Littoral
Voir sur la carte administrative de région du Littoral
Dibombari

Dibombari est une commune du Cameroun située dans le département du Moungo et la région du Littoral.

Géographie

La commune de Dibombari limitrophe de Douala s'étend à l'extrémité sud du département du Moungo.

Communes limitrophes de Dibombari
Mbanga Bonaléa
Muyuka Dibombari Douala V
Tiko Douala IV

Description

La commune de Dibombari se trouve à 18 km au nord de la ville de Douala. Elle a été officiellement créée en 1955. Elle est constituée de 38 villages partagés entre deux cantons : le canton Pongo et le canton Bakoko. Le premier est une chefferie de premier degré et le deuxième de second degré. Le chef supérieur canton Pongo est Théodore Toto Bekombo. Celui du canton Bakoko est Essawe Maurice. Depuis 2020, le maire Justin Bejedi Ndamè a été élu à sa tête[2].

Histoire

Bwelelo poste administratif de la subdivision de Mbanga est érigé en commune de Dibombari en 1955[3]. La ville de Dibombari naît de la volonté des puissances coloniales allemandes, qui décident de regrouper les populations d'origine Pongo, Bankon et Bakoko dans le même espace afin de mieux les administrer, mais également dans le but d'y implanter des palmeraies. Ce regroupement non volontaire donna lieu à l'arrondissement de Dibombari qui provient de l'expression "Dibomba Di" signifiant en langue pongo « voici le paquet », qui sera déformée et donnera naissance au toponyme Dibombari.

En 1995, l'arrondissement de Dibombari est démembré de sa partie nord constituée de la chefferie Bankon pour former l'arrondissement de Bonaléa[4]. Les deux chefferies Pongo et Bakoko demeurent dans l'arrondissement et la commune de Dibombari.

Population

Lors du recensement de 2005, la commune comptait 17 141 habitants[1], dont 12 823 pour le groupement de Dibombari Ville. Le village de Dibombari compte 1 155 habitants en 1967[5] et 3 052 selon le Plan communal de développement de 2012.

Selon l'annuaire des chefferies traditionnelles, Dibombari compte près de 9 178 habitants[6]. Les ethnies majoritaires sont les Pongo, Bakoko (Mpo'o), Bankon (Abo). Des populations d'autres origines ce sont avec le temps, ajoutées à la population d'origine. Elles proviennent principalement des régions administratives de l'Ouest, et du Sud-Ouest, mais également de l'étranger (Nigéria).

De fait, la langue prédominante dans la zone est le français. Suivie du Pongo, le Bakoko, le Bankon. On y trouve aussi le Pidgin-English, dû à la présence de ressortissants de la région du Sud-Ouest et du Nigéria.

Structure administrative de la commune

Limites communales

Outre la ville de Bwélélo-Dibombari proprement dite, la commune est constituée de deux cantons et des villages suivants[1] :

Dibombari

Plaque Bienvenue à Dibombari
  • Bejanga
  • Bomono Ba Bengue I
  • Bomono Ba Bengue II
  • Bossedi I
  • Campement Socapalm
  • Nkapa Village
  • Biendede
  • Bwelelo
  • Bomono Ba Jedou
  • Bonadinde
  • Njobwele
  • Bomono Gare
  • Bwanjoumba
  • Bwassalo
  • Bomono Gare Village
  • Kendé
  • Ngodi
  • Njouki
  • Yandom

Bakoko

Brigade de Nkapa.jpg

Pongo

Chefferies traditionnelles

L'arrondissement de Dibombari est le siège de l'une des quatre chefferies traditionnelles de 1er degré du département du Moungo :

  • Chefferie Supérieur Pongo

L'arrondissement compte trois chefferies traditionnelles de 2e degré en 2015[7] :

  • 420 : Groupement Bomono Ba Jedu
  • 421 : Groupement Bomono Ba Mbengue
  • 422 : Canton Bakoko

Enseignement

L'arrondissement de Dibombari compte 5 établissements secondaires publics dont 2 lycées et 3 collèges, 4 sont francophones et un bilingue[8].

  • CES de Bomono
  • CES de Bonamateke
  • CETIC de Dibombari
  • Lycée bilingue de Bekoko
  • Lycée de Dibombari

La Kadji Sport Academy (KSA), centre de formation privé sport études est situé au sud de la commune de Dibombari, à proximité des rives du Moungo et du village de Moulanga sur la Route Nationale 3.

Économie

Entrée dans le domaine de la Socapalm de Dibombari

L'économie de Dibombari est tournée vers l'agriculture, en particulier celle du palmier qui est faite de manière intensive, ainsi ce celle du manioc et d'autres cultures vivrières. Ces produits vivriers sont consommés localement et vendu dans la ville de Douala. La localité est également reconnue pour sa production de Miondo, issu de la transformation du manioc.

On peut ainsi noter l'implantation de la Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) qui possède plusieurs palmeraies dans le bas-Moungo et de l'école de Techniciens Agricole (ETA).

Personnalités

La ville de Dibombari est la région d'origine de célèbres chanteurs de makossa tels que : Tom Yoms, Nguime Manulo, Sam Mbende, Ekambi Brillant et de certaines personnalités politiques telles que Theodore Koulle Ndjanga, Gottlieb Lobe Monekosso, Maka Kotto, Jean David Bile, Jacques Ndoumbe Ekane, christian Ndoumbe Ekane ( fils de jacques), Njocke Essawe, Mbelle Kotto François, le lobbyiste Stephane Moukouri, Coco Mbassi, Soppo Soppo Thomas, Ekame Njoh Maurice, Mpondo Osée, Ndoumbe Jacques Narcisse, Moukodi Mbamse Olivier...

Notes et références

  1. a b et c Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
  2. Communes et Villes Unies du Cameroun, Dibombari, http://cvuc.cm/national/index.php/fr/carte-communale/region-de-lest/138-association/carte-administrative/littoral/moungo/550-dibombari
  3. Loi No 1489 du 11 novembre 1955
  4. Décret 95/082 du 24 avril 1995
  5. Orstom, Dictionnaire des villages du Mungo, 1971
  6. Annuaire des Chefferies Traditionnelles, Ministère de l'administration territoiriale, http://minatd.cm/gov/site/fr/intranet2/annuaire2/annuaire-des-chefferies-traditionnelles
  7. Ministère de l'administration du territoire, Annuaire statistique 2015
  8. Schoolmap Cameroon, Arrondisement de Dibombari (consulté en 2021)

Annexes

Bibliographie

  • Centre ORSTOM de Yaoundé, Dictionnaire des villages du Mungo, Yaoundé, Centre ORSTOM de Yaoundé, , 48 p. (lire en ligne)
  • État sanitaire et socio-économique de l'arrondissement de Dibombari, en vue de la mise en place d'une stratégie d'intervention pour les activités de SSP : projet IPD/OMS, Institut panafricain pour le développement, Afrique Centrale, Douala, 1986, 160 p.

Liens externes